Cathy est d'humeur taquine [histoire vraie]

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MacWilly
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Cathy est d'humeur taquine [histoire vraie]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : Voici une histoire vraie, sous réserve que ma mémoire fonctionne encore bien, qui remonte à l’époque où ma petite amie était Cathy. Il y a déjà plus de 20 ans !

Plantons le décor : à cette époque Cathy et moi étions étudiants en dernière année d’école d’ingénieur, en province. Je disposais d’un petit logement que je ne n’utilisais qu’occasionnellement. Nous habitions dans l’appartement de Cathy. Il faut dire que ses parents étaient tous les deux cadres supérieurs dans des grandes entreprises près de Paris. Ses parents avaient fait un placement et acheté l’appartement. L’appartement se situait au douzième étage d’un immeuble. Cet immeuble faisait partie d’un petit complexe qui disposait d’un petit supermarché. Le petit complexe n’était qu’à quelques dizaines de mètres d’une voie principale qui longeait un canal. De l’autre côté du canal se trouvait une partie du port autonome et fluvial de la ville.

Cathy avait des cheveux noirs pâles et des yeux gris-bleus. Elle avait une abondante chevelure qui bouclait naturellement et qui lui retombait sur les épaules. Elle était plutôt petite. Elle n’était pas laide mais elle n’était pas très belle non plus. De nos jours les anglais diraient 3 or 4. En vérité il y avait bien plus de filles plus jolies que de filles moins jolies que Cathy dans l’école d’ingénieurs. Si la nature ne l’avait pas gâtée en beauté la nature lui avait donné une corpulence peu commune. Il n’y avait pas d’épreuve sportive dans l’école mais s’il y en avait eu Cathy aurait certainement été la meilleure. Je dirais même la meilleure dans toutes les catégories sportives. Moi-même j’étais plutôt grand avec une corpulence et une force musculaire moyenne. Cathy et moi allions parfois à la piscine pour nous amuser. Il était grotesque de faire la moindre compétition. Telle était sa supériorité physique.


Cathy et moi

J’aimais attacher Cathy et je l’attachais souvent. Je lui croisai les poignets dans son dos et je les attachai avec une ficelle épaisse. Je serrai toujours ses liens pour qu’elle soit vraiment attachée mais sans excès pour ne pas la blesser. Ce qu’elle ne savait pas car elle ne pouvait pas le voir c’est que je serrai toujours très fortement les nœuds. Oui, je la voulais vraiment attachée. Elle testait régulièrement ses liens. Elle était attachée et se sentait attachée mais elle était persuadée que si elle voulait vraiment se libérer elle y arriverait au prix de quelques violents efforts.

J’ai expliqué que me contentais de lui attacher ses mains dans son dos. Bien sûr il m’arrivait de ligoter Cathy beaucoup plus sévèrement que ça mais ceci est une autre histoire.

J’aimais aussi bâillonner Cathy. De nos jours il est facile de se procurer des bâillons-boule. Il suffit d’aller chez Amazon, par exemple. A cette époque Amazon n’avait pas encore été inventé et je m’étais procuré une grosse éponge. Une éponge de forme arrondie vaguement parallélépipédique, de couleur rose-rouge. A l’aide d’un petit fer à souder j’avais percé un trou près de la largeur de l’éponge. Ensuite j’enfilai un ruban jaune-beige dans ce trou.
J’enfonçai l’éponge dans la bouche de Cathy et je nouai fermement le ruban dans la nuque de Cathy.

J’aimais beaucoup bâillonner Cathy de cette manière car :
• C’était très efficace. Bâillonnée de cette manière Cathy ne pouvait ni crier ni parler. Elle ne pouvait plus du tout parler.
• Le bâillon était presque invisible. Le ruban de couleur chair qui courait sur ses joues, caché par les cheveux était presque invisible. Cathy n’aimait pas ouvrir la bouche car je serrai toujours énergiquement le ruban. Si elle ouvrait la bouche le ruban lui sciait les coins des lèvres et même si elle ouvrait la bouche la couleur de l’éponge rendait cette dernière très discrète.
• Même quand elle portait ce bâillon je pouvais toujours l’embrasser (sur les lèvres).
• Une fois ce bâillon retiré Cathy conservait des marques gracieuses sur ses joues pendant un moment.

De son côté Cathy n’aimait pas vraiment ce bâillon car elle disait qu’il lui tiraillait les coins des lèvres. Elle n’aimait pas non plus que, une fois ce bâillon retiré, les marques sur ses joues mettaient parfois une heure avant de disparaître. Comme elle ne voulait pas user de maquillage pour effacer les marques laissées par un bâillon, elle préférait un bâillon du genre sparadrap ou bandes adhésives.

Cathy n’était jamais contrariée d’être attachée. Elle se déclarait alors dispensée de tout travail, de toute tâche ménagère. C’était aussi pour elle une manière de me dire et de me montrer qu’elle était ma petite amie. Enfin je la trouvais bien plus séduisante quand elle avait les poignets attachés dans son dos. La coquine le savait et aimait se faire admirer (rappelons que la beauté de Cathy était bien moyenne).


Cathy met sa taquinerie en place

Ce jour-là Cathy portait un chemisier ample bouffant blanc, une jupe vraiment ample imprimée de carreaux de couleur bleue, La jupe descendait jusqu’à ses genoux, un collant couleur chair et des mocassins de cuir brun. Elle aimait ces mocassins à talon de 1 cm et à semelle caoutchoutée. Ces mocassins lui donnaient une certaine élégance et lui offraient un confort. De nos jours les filles ne pensent plus qu’à leur confort et ne mettent plus que des baskets, mais revenons à notre histoire.

Cathy avait ses poignets attachés dans son dos et elle était bâillonnée avec le bâillon qui lui allait tellement bien.
Elle m’expliqua :
- mmmmff, mmmmff, mmmmff

Cela voulait dire qu’elle réclamait mon attention. Je l’interrogeai d’un geste de la tête.
Elle désigna la cuisine d’un mouvement de la tête et se dirigea vers la cuisine. Je la suivi et elle désigna un placard.
- mmmmff, mmmmff

Je compris et je déclarai :
- Nous sommes vendredi soir et nous n’avons pas de quoi faire un bon petit déjeuner demain matin. C’est ça ?
- mmmmff !! [Ça voulait dire oui]
- Tu veux que j’aille faire quelques courses ?
- mmmmff !!
- OK, j’y vais. Sois bien sage pendant ce temps et ne fais pas de bêtises.
Je quittai l’appartement en lui lançant :
- A tout de suite, chérie.


Environ 25 minutes plus tard j’étais revenu et je rangeai les vivres.
Ah ? Pas de Cathy ?

Habituellement quand je revenais des courses en ayant laissé Cathy ligotée et bâillonnée, sans lui avoir attaché les chevilles, elle venait me réclamer un petit baiser ou une petite caresse. Je demandai à voix haute :
- Cathy ? Tu es là ?

Pas de réponse.
Mais oui, c’est normal. Ma chérie est toujours bâillonnée.

Je finissais de ranger les articles puis je regardai dans l’appartement.
Personne !

OK, Cathy me fait une blague. Je regardai plus attentivement. Derrière le canapé, sur le balcon, dans la salle de bains… Je fis le tour des lieux mais personne. Bien. Réfléchissons. Où se trouve cette coquine ?

Puis je remarquai que la porte d’entrée était entrouverte. J’étais sûr d’avoir refermé en entrant. Je vois.
Je regarde dans le couloir. Gagné ! Cathy est au bout du couloir devant l’ascenseur.

Je réagi calmement. Par habitude autant que par réflexe je prends la clé de l’appartement et …
… je vois la porte de l’ascenseur qui se referme.
J’appelai l’ascenseur. Je vis les lumières qui indiquent que l’ascenseur descend au rez-de-chaussée. Une fois l’ascenseur remonté, je descendis à mon tour au rez-de-chaussée.


Cathy me taquine, un péril surgit

Je vis Cathy, en dehors de l’immeuble, à quelques dizaines de mètres. Je me rapprochai d’elle en pressant le pas. A peine allais-je la rejoindre qu’elle bondit une trentaine de mètres plus loin. Bien sûr sa jupe et ses mocassins lui permettaient de se mouvoir aisément. Les liens de ses poignets sont presque invisibles sous son chemisier bouffant, son bâillon est presque invisible, d’autant plus que la nuit est en train de tomber. Je comprends qu’elle s’amuse à me narguer, dans la rue, bien qu’elle soit solidement attachée.

Je m’interrogeai. Que dois-je faire ?

J’avais vraiment envie de rentrer à l’appartement. Cathy finirait bien par rentrer elle aussi. Cette action déjouerait sa taquinerie.
Je n’avais pas vraiment envie de laisser mon amie seule, le soir, dans la rue, solidement attachée et bâillonnée. Je me rapprochai d’elle tout en réfléchissant. De nouveau elle bondit une quarantaine de mètres plus loin.

Je pensais me mettre à courir à pleine vitesse puis l’attraper. Entravée comme elle était j’étais sûr de pouvoir la rattraper puis de l’attraper.
Je n’avais pas vraiment envie d’attirer beaucoup d’attention. Le petit supermarché n’avait pas encore fermé ses portes et il y avait encore du monde dans la rue.

Je me rapprochai de nouveau d’elle et de nouveau elle bondit plus loin. Malgré qu’elle soit bâillonnée je pensais entendre son rire moqueur.

Toujours indécis je me rapprochai, lentement cette fois.

Elle traversa le carrefour et courut sur le pont qui enjambait le canal. Lorsque j’arrivai à mon tour au carrefour les feux de signalisation m’interdisaient le passage. Je vis Cathy tourner sur sa gauche, juste derrière le pont, en direction du port tout proche.

Cette fois je fus vraiment contrarié. Le port était bien sûr désert à l’heure qu’il était mais je savais que le port n’était pas recommandable la nuit. Je crois que Cathy ignorait le risque. Au deux sens du terme. Je veux dire que Cathy ignorait que le port passait pour être mal famé la nuit et que Cathy, en tant que femme forte, n’avait pas peur de se risquer dans des lieux pas très sûrs.

Cathy avait pris une sérieuse avance sur moi. Elle était arrivée aux installations portuaires. De loin je vis un homme la saisir et l’attirer à elle. Un homme habillé de noir. Un motocycliste qui était venu là avec son ami pour boire tranquillement une ou deux bières.

Cathy se débattait furieusement. Coup de boule, coup de pied dans le ventre de l’homme. Le deuxième homme tenta de maitriser Cathy qui ruai de plus belle. Coup de boule, coup de pied dans l’entrejambe (ouch !), coup de pied au genou par l’extérieur (encore ouch !), coup de pied dans le diaphragme (ouch, ouch !)…

J’étais encore trop loin pour pouvoir intervenir. Aucun homme digne de ce nom ne laisse sa belle en péril sans intervenir. Je m’approchai hâtivement en me préparant à toutes les éventualités.

Cathy se tenait debout devant les deux hommes au sol.

Incroyable ! Elle a mis les deux hommes à terre, alors qu’elle a ses mains attachées dans son dos ! Vraiment incroyable !
Avant même que j’aie pu intervenir.

Je lançais:
- Arrêtez !
L’un des deux hommes me répondit :
- Ca suffit comme ça. Reprend ta folle à lier.
L’autre rajouta.
- Tu ne devrais pas la laisser sortir sans sa camisole.

Je songeais : « Quelle fille ! Elle a battu deux hommes alors qu'elle a ses mains attachées dans son dos ! En étant aussi bâillonnée. Tonnerre, quelle fille ! ».

Je mis mon bras à la taille de Cathy et je l’entrainai délicatement. Je lui dis doucement :
- Il fait trop sombre pour que je te délivre ici. Viens, je te détacherai à la maison.
- mmmmff !!

De retour à la maison

Une fois de retour dans l’appartement j’enlaçai tendrement Cathy.
- mmmm ! , mmmm !

Je compris qu’elle voulait enfin être détachée.

Elle se retourna. Ce n’est qu’à ce moment que je vis le spectacle effroyable. Ses liens étaient entièrement rouges ! Rouges de sang !
Elle avait tiré si vigoureusement sur ses liens que ses poignets et ses liens étaient ensanglantés. Elle avait tenté de se libérer de ses liens avec une telle force qu’elle en était venue au sang. Elle avait même des taches de sang sur sa jupe, ses paumes et ses doigts.

Je ne suis pas quelqu’un qui perd facilement son sang-froid. Je la fis s’asseoir sur le bord du canapé, je cherchai une petite bassine dans laquelle je mis un peu d’eau tiède et je lavais délicatement les poignets de Cathy avec une petite éponge.

Bien sûr, Cathy avait tiré férocement sur ses liens et cela avait encore resserré les nœuds. Le sang et l’eau avaient maintenant définitivement bloqué les nœuds. Inutile de penser à les défaire.

Je pris un vaporisateur d’antiseptique et je douchai ses poignets avec. Pas vraiment pour l’effet antiseptique mais plutôt pour l’effet apaisant. Ses liens lui étaient rentrés dans ses chairs et devaient sûrement la gêner terriblement. Je me demandai comment délivrer mon amie.
Pas avec des ciseaux. Ses liens sont trop enfoncés dans ses chairs pour ça.

Je pris un cutter et avec de petits mouvements je me mis à scier les liens. Je m’efforçai de ne pas tendre ses liens qui devaient lui bruler terriblement les poignets à ce moment. Dans ces conditions scier des liens humides d’eau et de sang et collés dans les chairs prend du temps.

« Quelle fille ! Ses poignets doivent lui faire horriblement mal mais aucune plainte ! »

C’est là que je réalisai qu’elle était toujours bâillonnée. Occupé à la détacher, j’avais perdu de vue qu’elle était encore bâillonnée.

Il me fallut près d’une demi-heure pour délivrer ma Cathy.
Finalement délivrée, elle poussa un long soupir de soulagement.


Epilogue

Si vous êtes un jeune lecteur je vous invite à lire attentivement cet épilogue et je vous rappelle que l’histoire est vraie.

Deux mois après ces événements, l’amour que Cathy ressentait pour moi a commencé à s’étioler et trois semaines plus tard il était totalement éteint. Le soir, Cathy me dit qu’elle ne voulait plus que je vive dans son appartement. Elle me dit aussi qu’elle ne voulait plus être avec moi.

Il m’a fallu du temps pour me remettre. Je n’ai jamais compris ce qui avait éloigné Cathy de moi.
Peut-être est-ce de ma faute ? Peut-être est-ce de sa faute ? Ou peut-être la raison est-elle une troisième personne ?

Je ne l’ai jamais su.

La dernière fois que je vis Cathy (de loin) était le jour de la remise des diplômes.
Je ne l’ai plus jamais revue depuis et je n’ai plus jamais eu la moindre nouvelle.

Le temps a effacé depuis longtemps toutes les émotions que cette séparation m’a suscité (déception, tristesse, incompréhension).

Parfois il m’arrive de rêver à ce qu’aurait pu être ma vie si Cathy ne m’avait pas quitté…



FIN de cette histoire.

MacWilly

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