La suite 2.0 des aventures de Gwendoline [Dolly]

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MacWilly
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La suite 2.0 des aventures de Gwendoline [Dolly]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : Une fois que le cheval de Gwendoline ait gagné la course de la Golden Cup, Gwendoline a été impliquée, contre sa volonté, dans un complot qui s’est déroulé en Bulovie. De retour en Angleterre, Gwendoline a voulu confronter certains des auteurs du complot, notamment l’infâme sir d’Arcy.
La joute qui en a résulté s’est terminée sur un pat (*). Gwendoline est ensuite retournée vivre avec son père dans leur maison paysanne.
John Willie a commencé à raconter la suite des aventures de Gwendoline. A ceux qui n’auraient pas lu cette suite, nous leur expliquons qu’à ce stade sir d’Arcy a appris que le pirate Rackham a amassé un trésor qui n’a jamais été retrouvé. Il existerait une carte de ce trésor, en deux parties. Chaque partie étant dans un livre appartenant aux deux descendantes du pirate. Dolly est une des deux descendantes du pirate. Dolly est une jolie jeune fille blonde habitant dans la région, en compagnie de son perroquet. Cet oiseau est libre de voler à sa guise. Le perroquet s’appelle Polly. Il est très joueur. Le comte d’Arcy a tenté, à l’aide d’un stratagème, de s’emparer du livre appartenant à Dolly. Sir d’Arcy a échoué dans sa tentative. Il a alors chargé son homme de main Spike, et sa fidèle servante, Zaza, de s’emparer du livre convoité. Les deux comparses se sont habillés de noir et se sont introduits, de nuit, chez Dolly.

(*) : Au jeu d’échecs la situation de pat se produit lorsqu’il n’y pas échec et qu’il ne reste plus de mouvement possible. Il n’y a alors ni perdant ni gagnant et la partie et déclarée nulle.



Episode 2.1. Gwendoline livre les produits de la ferme


Il est encore très tôt, ce matin. Le Soleil commence à peine à éclairer le ciel. Gwendoline a revêtu sa tenue préférée. Un chemisier vert pâle, Une jupe noire et courte, un collant brun et des ballerines noires. Elle s’approche de la maison de Dolly, à qui elle va livrer les denrées habituelles comme le lait, les œufs, les légumes…
Gwendoline connaît bien Dolly, elle a l’habitude de sonner puis d’entrer pour déposer la marchandise.
- Dolly, c’est Gwen. Je te dépose les aliments dans ta cuisine, comme d’habitude.

Gwendoline n’obtient pas de réponse. C’est inhabituel. Intriguée, Gwendoline monte à l’étage.
- Dolly ? Tu es là ?

Gwendoline voit Dolly. Elle est couchée dans son lit. Elle est bâillonnée. Elle s’adresse à Gwendoline.
- mmmmff !! mmmmf !!

Gwendoline s’amuse.
- Coucou Dolly, je vois que tu es encore au lit. Et tu as décidé de supprimer tout problème causé par tes crises de somnambulisme. Clairement, c’est la bonne solution. Tu t’attaches pour la nuit et tu peux dormir tranquillement. Plus de risque d’acte malencontreux lors d’une crise de somnambulisme.
- mmmmff !! mmmmf !!

Gwendoline se prépare à reprendre sa tournée.
- OK, je continue ma tournée. A demain !
- mmmmpff !! mmmmff !!

Gwendoline a repris sa tournée de livraison. Elle est encore très proche de la maison de Dolly lorsqu’une pensée lui vient.
« Mais j’y pense, comment Dolly fait-elle pour se libérer le matin ? J’aimerais bien le savoir. »
« J’ai été attachée si souvent, mais je n’ai réussi à me libérer qu’une seule fois ! Et il m’a fallu des heures et des heures pour ça. »
« Il faut que j’aille lui demander. »
Gwendoline retourne voir Dolly. Elle s’approche de Dolly.
- Dolly, dis-moi ! Comment fais-tu pour te libérer le matin ?
Dolly affiche une mine inquiète. Elle écarquille les yeux. Elle s’exclame vivement.
- mmmm ! mmmm !! mmmm !!!
Gwendoline s’apprête à retirer le bâillon de Dolly. Des mains la saisissent. Gwendoline tente de résister mais ses deux agresseurs la dominent et la maitrisent. Apparemment un homme robuste et une femme, vêtus entièrement de noir, masqués, la ligotent étroitement. Quelques instants plus tard, Gwendoline est assise sur une chaise. Solidement attachée et bâillonnée.
L’homme murmure.
- OK, cette fois on a le bon livre.
Les agresseurs vident les lieux, laissant là les deux filles.
Gwen tire sur ses liens. Ces liens sont solides, bien serrés. Elle est complètement attachée. Les liens lui entourent les chevilles, les genoux, les poignets, les coudes, le buste, l’abdomen. Gwen a ses chevilles croisées. Elle remarque vite que bien qu’elle ne soit pas attachée à la chaise, elle ne peut pas se mettre debout. Elle pense qu’elle peut se laisser glisser sur le sol. Elle pourrait alors rouler, ramper, mais pour aller où ? Elle renonce à cette idée. Elle ne pourrait pas non plus se relever. Gwen tente de desserrer ses liens. En vain.

Dolly, habillée d’une chemise de nuit blanche et d’un collant blanc, à force d’efforts, s’est couchée sur le lit, sur son ventre.

Gwen sent l’inquiétude la gagner. Dolly est attachée aussi solidement qu’elle. Gwen à beau chercher, elle ne voit pas comment elle, ou Dolly, pourrait se libérer. Et d’après ce qu’elle sait, aucun visiteur n’est attendu ce jour.

Polly, le perroquet de Dolly vole sur Dolly. Il se pose sur le dos de Dolly. Dolly espère attirer l’attention du perroquet. Elle remue légèrement ses mains. Les liens qui entourent ses poignets sont bien visibles. Le nœud est visible aussi. Il est hors d’atteinte.
- mmmm ! mmmm !!
A la surprise de Gwen, le perroquet va sur un bras de Dolly et commence à s’amuser avec le nœud des liens qui serrent les poignets de Dolly.

Plus tard, Dolly a réussi à se libérer les mains. Ses coudes sont toujours attachés. Elle s’approche alors lentement de Gwen et entreprend de délivrer Gwen. Lentement, Dolly défait un nœud puis un autre nœud des liens de Gwendoline.
Gwendoline finit par être libérée.
Gwendoline, à son tour délivre Dolly. Gwendoline est émerveillée.
- C’est fantastique !
- Pas vraiment, tu sais ! Mon perroquet a un côté vraiment joueur. Ca peut-être agaçant.
- Comment ça ?
- Oui, vraiment ! Figure-toi que je ne peux rien mettre dans mes cheveux. Sinon Polly vient jouer avec. Je ne peux pas non plus mettre de chaussure à lacet. Là encore Polly vient s’amuser avec les lacets.
- Je vois. Cette fois la manie de ton perroquet nous a sauvées de nos affreux liens.
- Tu l’as dit. Sans Polly, Dieu sait combien de temps nous serions restées attachées. Des jours peut-être.
Gwendoline frissonne.

Dolly entreprend de s’habiller d’une petite robe rouge à fleurs qu’elle enfile pendant que Gwendoline masse ses poignets et s’interroge.
- Que voulaient ces cambrioleurs ? Tout ceci pour te voler un livre ?
- Oui, apparemment.
- Un livre précieux ?
- Pas que je sache. Ce vieux livre me vient de mon arrière-grand-père. Il est complètement démodé et traite de sujets de navigation. Je le garde uniquement en tant que souvenir de mon ancêtre.
Gwendoline et Dolly se dirigent vers la cuisine. Elles vont se préparer un café. Dolly continue ses explications.
- Tout ce qu’il y a de particulier c’est que ce livre contient une demi-feuille de papier, souvenir de mon arrière-grand-père.
- Qu’est-ce qu’il y a sur cette feuille ?
- Une sorte de dessin, qui paraît-il représente la richesse de mes aïeux. Mais j’y pense, ma sœur possède un livre identique.
- Qui contient, l’autre moitié du dessin ?
- Sans doute. Mais alors, ma sœur est en danger ? Je dois courir la prévenir !
- Je vais t’accompagner. Si effectivement ces énergumènes en veulent au livre de ta sœur, il n’est pas prudent que tu partes toute seule. Nous ferions mieux d’y aller toutes les deux.
Dolly est hésitante, elle ne veut pas entrainer son amie Gwendoline dans ce voyage. Le voyage peut-être long, peut-être dangereux. Gwendoline insiste gentiment.
- L’union fait la force.
- Soit ! Finissons le café, rassemblons nos affaires puis nous nous mettons en route.



Episode 2.2. Gwendoline rencontre la sœur de Dolly


Dolly et Gwendoline se sont rendues à Blackhaven, à deux heures de route du domicile de Dolly. La sœur de Dolly, Molly, est le capitaine d’un navire de moyen tonnage transportant diverses marchandises entre l’Ecosse, l’Irlande, le Royaume-Uni, les iles écossaises... La capitainerie du port a informé les deux filles que le navire devait rentrer au port dans la soirée.

La nuit est tombée. Dolly, Gwendoline et le capitaine se sont rendues au domicile de Molly. Le capitaine porte son uniforme de capitaine. Un tailleur blanc à bordures bleues. Ses jambes sont rehaussées d’un collant bleu. Ses pieds sont chaussés d’escarpins bleu marine à petits talons. Gwendoline et Dolly sont assises à la table de la salle à manger. Le perroquet de Dolly se promène sur les meubles. Les filles ont terminé leur diner. Dolly a expliqué à sa sœur les derniers événements. Molly entre dans la pièce avec un livre à la main.
- Voici ce livre qui contient le papier qui suscite tout cet intérêt.

Deux personnes masquées font irruption dans la pièce. Un homme trapu et armé, accompagné d’une jolie brune portant un petit sac. Bien que les nouveaux venus soient masqués, Gwendoline croit les reconnaitre : Zaza et Spike.
L’homme menace les trois filles :
- Soyez-bien sages, ne bougez pas et nous ne vous ferons pas de mal !

La femme masquée sort une lanière de cuir de son sac et explique.
- Je vais commencer par ma dinde préférée.
La femme agrippe les bras de Gwendoline et les lui tire dans son dos. Elle croise les poignets de Gwendoline, les encercle et les entoure avec une lanière de cuir. Elle attache solidement Gwendoline. Une boule de mousse est enfoncée dans la bouche de Gwendoline. Des rubans de tissu entourent la bouche de Gwendoline.

Pendant que la femme attachait les poignets de Gwen, l’homme surveillait Molly et Dolly. Gwen est maintenant bâillonnée et attachée. La femme reporte son attention sur les deux sœurs.
Gwen entrevoit une opportunité de s’échapper. Elle se saisit du livre malgré que ses mains soient attachées dans son dos et s’éclipse discrètement de la pièce.
La femme passe derrière Molly ce qui lui permet de remarquer que Gwen vient de quitter la pièce.
L’homme remarque la grimace de sa complice et lance.
- Rattrape-la ! Je m’occupe de ces deux-là !
Gwen court dans la rue déserte. Elle est attachée et bâillonnée. Elle appelle à l’aide.
- mmmppff !! mmmppff !!
La rue est déserte et c’est la nuit. Gwen pense qu’elle ne connaît pas les lieux. C’est la nuit. Il vaut mieux tenter de se cacher plutôt que de se perdre. Gwen s’accroupit derrière une haie en bordure du trottoir. Quelques instants plus tard la femme passe dans la rue sans voir Gwen.

Gwen tente de défaire ses liens. Elle n’a que peu d’espoir. Elle est persuadée que c’est Zaza qui l’a attachée et elle sait par expérience que Zaza est très compétente pour lui mettre des liens. Elle tire sur ses liens de toutes ses forces. Les liens ne cèdent pas.
L’homme passe dans la rue.
Gwen comprend que maintenant deux personnes sont à sa recherche. Elle sait que Zaza et Spike sont tenaces. Ils vont finir par retrouver Gwen.
Gwen se dit qu’il vaut mieux retourner au domicile du capitaine.

Gwendoline a réussi à retourner discrètement à la maison du capitaine. Les deux sœurs sont assises sur le canapé. Elles sont solidement ligotées et bâillonnées.
Molly interroge Gwen.
- mmmm ?? mmmm ??
Gwen explique.
- mmmmppf ! mmmff !! mmmmppff !!
Gwendoline se désespère. Son bâillon l’empêche de se faire comprendre. Ses amies sont aussi bâillonnées et elle ne comprend pas ce que Molly essaie de lui dire. Que faire ? Gwen cherche un moyen de se libérer. Peut-être un couteau pour couper ses liens ?
Mais non, Spike y a pensé et Gwen ne voit aucun moyen de se délivrer.

Que faire ? Que vont faire Zaza et Spike quand ils renonceront à chercher Gwen dans la rue ? Gwen sait que ces crapules sont dévouées à leur boss, sir d’Arcy. Elles vont probablement revenir à la maison.
Résignée, Gwendoline se dit que le mieux qu’elle puisse faire, avec ses mains attachées dans son dos, est de se cacher du mieux qu’elle peut. Demain il fera jour et elle aura une chance d’aller chercher de l’aide, de chercher quelqu’un qui la délivrera de ses liens.
Gwen glisse un tapis sous un lit et se couche sur le tapis. Quelle nuit en perspective !

Zaza et Spike reviennent à la maison. Gwen entend leurs voix.
- Cette peste nous a bel et bien échappé !
- Nous la retrouverons, je te dis.
- Et alors nous lui expliquerons qu’elle nous a assez ridiculisés.
- Allez, on embarque ces deux godiches. Le boss pourra leur poser des questions.

Gwen est restée seule dans la maison. Elle est toujours attachée et bâillonnée. La situation est devenue critique puisque ses camarades sont maintenant entre les mains des adversaires. Gwen est attachée avec des lanières de cuir. Elle ne sait pas comment défaire ses liens.

Mais peut-être que le bâillon ?
Gwen entreprend de faire glisser les bandes de tissu qui recouvrent sa bouche. Elle tente d’utiliser un angle d’un meuble pour ceci.

Après des efforts qui lui ont paru interminables, la dernière bande de tissu tombe enfin.
Gwen crache la boule qui lui remplissait la bouche et pousse un petit cri de joie. Elle a enfin réussi à se débarrasser du maudit bâillon.
Elle passe à la suite de son plan. Ses mains sont toujours attachées mais elle téléphone à son amie, la journaliste Diana.



Episode 2.3. Gwendoline va sauver ses amies


Le lendemain matin, Diana a préparé le petit déjeuner pendant que Gwendoline expliquait la situation à son amie. Diana porte ses vêtements habituels. Une jupe en jean, un pull gris, un collant gris et des trotteurs bleus foncés. Gwen est toujours attachée.

- Je vous en prie, détachez-moi maintenant ! C’est horrible. Je suis attachée depuis hier soir.
- Je me demande si c’est vraiment la peine de vous détacher ? Je sais bien que vous n’allez pas tarder à vous faire attacher de nouveau.
- Non ! Je ne veux plus être attachée. C'est insupportable ! Je voudrais pouvoir prendre le petit déjeuner avec vous.
- Bon ! Je vous détache. En échange, faites un effort et essayez de ne pas vous faire rattacher tout de suite.

Gwen tire une grimace amère, puis Diana retire les liens de Gwendoline. Les deux filles partagent le petit déjeuner. Diana est songeuse.
- En résumé vous avez eu la très bonne idée de glisser le livre du capitaine sous un meuble, donc vous possédez la moitié du document. En revanche l’ignoble d’Arcy possède l’autre moitié. Le pire étant que vos deux amies sont aux mains de l’affreux d’Arcy.

Gwendoline est enthousiaste. Elle se sent prête à voler au secours de ses amies.
- Je suis enfin libre de liens. Je peux agir. Je vais tout faire pour retrouver les deux sœurs. Peut-être m’aiderez-vous ?
- Quel est votre plan ?
Gwendoline est confuse et hésitante.
- Eh bien, je… je dois encore le finaliser.
- Alors terminons de déjeuner, ensuite j’irai au bureau des postes pour passer quelques coups de fils, par exemple pour prévenir mon journal que j’effectue un reportage. Pendant ce temps vous achevez votre plan, puis nous nous mettons à la recherche des disparues.


Gwendoline laisse ses cheveux flotter au vent. Elle est dans la décapotable conduite par son amie la journaliste. Elle se sent en pleine forme. Elle est libre de ses mouvements. Elle est en route pour aller secourir les deux sœurs enlevées par les hommes de main du comte.

Diana résume la situation.
- Nous avons donc, encore une fois, à faire avec l’ignoble comte d’Arcy.
- Oui, je suis sûre d’avoir reconnu Zaza et Spike, malgré leurs déguisements.
- Ces déguisements montrent que d’Arcy ne veut pas être mêlé à cette histoire, en tout cas pas ouvertement.
- Où pensez-vous que Zaza et Spike ont emmenées Dolly et Molly ?
- Voyons ! Puisque le comte ne veut pas être impliqué dans cette histoire, les filles ne se trouvent pas dans le domaine du comte. Logiquement elles se trouvent dans votre moulin.

Gwendoline s’enfonce sur son siège. Elle laisse aller ses pensées. Elle se rappelle comment elle avait été ligotée et bâillonnée dans ce vieux moulin abandonné. Ses liens lui tiraient douloureusement ses bras en l’air. U69 était venue la délivrer.
Elle apprécie aussi l’astuce de Diana. Gwendoline n’avait pas pensé au moulin.

Diana gare la voiture dans la forêt, à proximité du vieux moulin.
Andrew apparaît.
- Bonjour les filles. Et bienvenue. J’ai eu le temps de reconnaître les environs : pas de d’Arcy ni de complice de d’Arcy dans les parages.
Gwendoline est ravie de revoir Andrew mais elle se demande par quel hasard il se trouve ici. Comme si Andrew avait entendu les pensées de Gwendoline, il explique.
- Ma sœur m’a téléphoné ce matin. - Diana tu as vu juste : j’ai aperçu le perroquet de Dolly dans les environs.

Les trois personnes sont arrivées au moulin. Dolly et Molly sont couchées sur une couverture. Elles sont rudement ligotées et bâillonnées. Gwendoline et Diana entreprennent de retirer les bâillons. Andrew regarde la scène.
- Dites-moi les filles, cette histoire de trésor est un canular, n’est-ce pas ?
Le capitaine Molly confirme.
- Bien sûr ! Les deux livres sont dans notre famille depuis des générations. Personne n’y a jamais trouvé de carte, surtout pas de carte au trésor.
Dolly précise elle aussi.
- Notre ancêtre était réellement un pirate. Mais aucune personne sérieuse ne croit que les pirates enterraient leur butin, dressaient des cartes au trésor puis oubliaient leur trésor. Ceci n’existe que dans les romans et dans les films hollywoodiens.

Gwendoline finit de délier Dolly. Elle est troublée car elle avait pris cette histoire au sérieux. Elle réalise maintenant l’absurdité du pirate qui enterre puis oublie son butin. Est-ce crédible ?

Les cinq personnes et Polly, le perroquet posé sur l’épaule de Dolly, sont arrivées à la voiture d’Andrew. Andrew remet un sac à sa sœur, Diana. Il explique.
- Je me charge de raccompagner Dolly et Molly.
Diana répond.
- Comme prévu. Moi je raccompagne Gwendoline puis je rentre au journal.


Diana et Gwendoline sont arrivées à leur voiture lorsque Diana saisit subitement le bras de Gwendoline qu’elle lui tire dans le dos. Une corde sortie du sac de Diana s’enroule autour du poignet de Gwendoline, et de son autre poignet. Diana est en train d’attacher Gwendoline !
Gwendoline, totalement surprise, a déjà ses poignets attachés avant qu’elle ait pu réagir.
- Mais ??
Diana attache maintenant solidement les bras de Gwendoline qui proteste.
- Qu’est-ce qui vous prend ? Pourquoi m’attachez-vous ?
Diana a sorti un bâillon en cuir du sac et l’enfonce dans la bouche de Gwen.
- mmmmppff ?? mmmmppff ??
- Oh, taisez-vous !
Diana place un collier de cuir sur le cou de Gwendoline. Une laisse est reliée au collier. Gwen est placée dans l’automobile qui démarre.

Gwendoline est sidérée. Elle n’est toujours pas revenue de sa surprise. Elle interroge Diana, lui demande des explications.
- mmmm ?? mmmmff ?? mmmmppff ??

Gwen est perdue dans l’incompréhension. Diana n’avait pas besoin de l’attacher. Il lui suffisait de lui demander de venir. Gwen a été trahie par Diana. C’est la seule explication possible. Et Andrew doit être complice lui aussi. C’est lui qui a donné le sac contenant les cordes à Diana. Gwen baisse la tête. Comment est-ce possible ? Pourquoi est-elle attachée ? Où l’emmène-t-elle ?
Gwen soupire. Une immense tristesse envahit Gwen. Tout le monde l’a trahie. Il ne reste plus personne sur qui elle peut compter…

Gwen essaie de se libérer. Elle vient de reconnaître la trajectoire du véhicule. C’est la route qui mène au domaine du comte d’Arcy. Epouvantée elle tire vivement sur ses liens. Elle est solidement attachée. Les liens ne bougent pas.



Episode 2.4. Gwendoline et la carte du pirate


Gwen est maintenant assise sur une chaise à quelques pas de la table de la grande salle du manoir de sir d’Arcy. Diana l’a tirée ici, tenue en laisse. Diana lui a retiré sa laisse mais elle ne lui a retiré ni les liens de ses bras, ni son bâillon. Elle lui a solidement attaché les jambes.

La comtesse « M », sir d’Arcy, Zaza, Spike et Diana sont à la table. Céleste et Marie apportent des boissons… Diana et la comtesse présentent chacune un livre. La comtesse semble satisfaite.
- Bien ! Nous avons maintenant les deux pièces du puzzle.

Gwen est ligotée et bâillonnée. Elle ne peut rien faire. Elle se désole, elle n’avait pas remarqué que Diana avait emporté le livre de Molly.

Les personnes autour de la table regardent les deux feuilles réunies. Sir d’Arcy fronce les sourcils, visiblement irrité.
- On dirait le dessin d’un bord de mer, avec quelques rochers dans la mer. Ça ne ressemble pas à une carte au trésor ! Ça ne ressemble même pas à une carte !
La comtesse feuillette les livres, agacée de ne rien y trouver.
- C’est une farce ! On s’est fait avoir !

Gwen aimerait bien se libérer, se sauver, aller le plus loin possible d’ici. Elle est si bien attachée. Et même si elle arrivait à se libérer, elle serait vite rattrapée. Elle ne voit rien qui lui laisse un espoir. Quelle tristesse de voir que Diana a fait alliance avec sir d’Arcy. Quelle déception. Jamais elle n’aurait imaginé ça !

Spike est déçu, lui aussi.
- Il n’y a pas non plus d’indication de lieu, de caractères cachés. Il n’y a rien. Tout ça c’est du pipeau !

Diana est perplexe, songeuse. Elle s’adresse à Zaza.
- Zaza, allez me chercher une lampe, voulez-vous ? De préférence une lampe électrique.

Diana s’amuse avec la lampe que Zaza lui a apportée. Puis elle déclare :
- Regardez ! Lorsque je place la lampe en incidence rasante, sous la feuille, un filigrane apparaît !
La comtesse s’est levée et s’est approchée de Diana.
- Mais oui ! Et le filigrane indique des coordonnées de géographie.
Sir d’Arcy jubile.
- Hourra ! Le trésor est à nous ! On fonce le récupérer.
La comtesse tempère.
- Il nous faut d’abord identifier proprement le lieu, rassembler un peu d’équipement, comme par exemple des pelles. Nous irons demain, car la journée est déjà bien avancée. Le trésor attendra bien jusque demain.

Zaza désigne Gwen.
- Qu’est-ce qu’on fait de la poulette ?
Sir d’Arcy triomphe.
- Je sais ! Je vais appeler le docteur Müller. Demain nous l’envoyons à l’asile. A la clinique du docteur Müller plus précisément. Je vais demander au docteur de lui mettre des électrochocs et des drogues jusqu’à ce qu’elle devienne une gentille servante bien docile. Le docteur sait faire ce genre de traitement. Vous verrez !

Gwen frémit. Attachée, bâillonnée, abandonnée par tous ses amis, elle ne peut que se résigner au terrible sort qui l’attend.



Episode 2.5. Gwendoline retourne la situation


Gwen a passé la nuit sur un lit. Solidement attachée et bâillonnée. Epouvantée par le sort horrible qui l’attend à la clinique, elle a tiré sur ses liens. Elle a cherché à défaire ses liens. Elle a cherché à se libérer. Elle a tenté de faire glisser ses liens. Elle a essayé de se délivrer. Elle a tenté de desserrer ses liens. Elle a voulu rompre ses liens. Elle a encore tiré sur ses liens. Courageusement. Elle a tenté de retirer ses liens. Elle a essayé de dénouer ses liens. Vainement. Elle a consacré des heures à ses efforts. Elle n’a pas réussi à se détacher. Les nœuds de ses liens sont bien serrés. Ses liens sont bien serrés. Ils ont à peine bougé. Gwen est restée aussi solidement attachée et bâillonnée que la veille.

Une ambulance arrive au manoir de sir d’Arcy. Un infirmier barbu portant un vêtement blanc en descend. Zaza conduit l’infirmier dans la chambre où Gwen est ligotée et bâillonnée sur le lit. Zaza aide l’infirmier à détacher les bras de Gwen, puis à lui enfiler la camisole. Gwen tente de protester malgré son bâillon. Zaza et l’infirmier ignorent les suppliques de Gwen. Ils serrent énergiquement les sangles de la camisole, puis ils détachent les jambes de Gwen. Gwen est entrainée dans l’ambulance par les deux comparses. L’ambulance démarre.

Dans l’ambulance Gwen est ligotée par sa camisole, étroitement serrée. Elle est toujours bâillonnée. Elle tente de se libérer. Elle est déjà enfermée dans une camisole. Une fois qu’elle sera aussi enfermée dans la clinique elle aura définitivement perdu toute chance de liberté. Elle sait que personne ne lui viendra en aide. Plus personne.

L’ambulance s’arrête au bord de la route, dans la campagne. La porte s’ouvre. Gwen tente sa chance. Sa seule chance. Elle lance sa tête sur le menton de l’infirmier qui lâche un cri de douleur. Elle saute hors du véhicule, assène quelques violents coups de pied à l’infirmier. Elle s’élance dans la campagne.
L’infirmier tient une compresse sur sa lèvre enflée et ensanglantée. Il s’élance à la poursuite de Gwen.

Gwen court vers la forêt. Elle espère pouvoir s’y cacher et échapper à son ravisseur. Tout vaut mieux que le sort atroce qui l’attend à la clinique du docteur pervers. Son bâillon et sa camisole bien serrée l’empêchent de respirer correctement. Elle ne court pas très vite.

L’infirmier rattrape Gwen. A quelques pas de la forêt. Il lui passe un bandeau sur les yeux. Il la couche sur le sol et lui lie les pieds.
- Restez sagement ici. Je vais rapprocher l’ambulance puis nous reprendrons la route.

Gwen est restée seule tout près de la forêt. Elle est aveuglée, bâillonnée, camisolée et ses chevilles sont attachées. Elle n’a plus aucune possibilité de fuir. Elle a raté sa chance. Impuissante, elle se résigne à son sort.


Gwen a été remise dans le véhicule. Une fois arrivé à destination, Gwen est portée par l’infirmier puis déposée sur quelque chose de plutôt confortable.

Le bandeau de Gwen lui est retiré.
Elle est assise sur un canapé. Elle reconnaît l’appartement d’Andrew. Qu’est-ce que ça signifie ?
- mmmmppff ?? mmmmppff ??

Devant Gwen se trouve Andrew qui appuie une compresse sur son visage. Plus exactement sur sa mâchoire qui est devenue très colorée, sur sa lèvre boursouflée. Il se penche sur Gwen. Il lui retire son bâillon. Il soupire en désignant ses plaies.
- Ça fait mal, vous savez.
Gwendoline n’est pas compatissante. Elle est colérique.
- Si je n’étais pas enfermée dans cette affreuse camisole j’en rajouterais ! Traitre ! Ignoble traitre !
- Ouch ! Ça aussi ça fait mal.
- Si je le pouvais, je rosserais aussi copieusement votre traitresse de sœur.
- Double ouch ! Ça ça fait doublement mal. Apprenez que ma sœur est loyale. Elle ne vous a pas trahi. Sachez aussi que je ne vous trahirais jamais.
- Vous êtes risible. Votre infecte sœur m’a attachée et bâillonnée et elle m’a livrée ainsi au perfide comte d’Arcy. Délivrez-moi ! J’en ai assez d’être ligotée. Ça fait presque une journée entière que je suis attachée. Je ne supporte plus cette horrible camisole. J’en ai assez de toutes ces personnes qui me trahissent. J’en ai assez de vous voir. J’en ai assez d’être ici.

Andrew s’est penché sur les chevilles de Gwen qu’il délie sans hâte. Il explique calmement.
- Voyez-vous, chère Gwendoline, ma sœur a appris que vous possédiez une partie de la carte au trésor alors que le comte possédait l’autre moitié.
Gwen est troublée par la manière dont Andrew vient de l’appeler. Andrew poursuit.
- Il vous était impossible de récupérer la partie qui vous manquait. D’autre part la comtesse et le comte n’allaient pas renoncer à s’emparer de votre partie. Quitte à vous mettre en danger, ils n’allaient pas abandonner leur recherche de trésor. Pour résoudre la situation ma sœur a feint de se ranger du côté de sir d’Arcy.

- Mais ? Mais ? Elle aurait pu me prévenir ?
- Non ! Pour trois raisons : elle n’en a pas eu le temps, vous n’auriez peut-être pas été d’accord et enfin votre comportement était beaucoup plus naturel si vous n’étiez pas au courant.
- Mais ? Mais ? Même si la carte indique une localisation, ce trésor est bidon. Il n’existe pas !
- En êtes-vous vraiment sûre, chère Gwendoline ?
- Oui ! En admettant qu’il ait existé, ce trésor n’existe plus depuis longtemps.

Andrew a pris un sac en tissu. Il verse son contenu sur la table basse devant Gwendoline. Des poignées de pierres précieuses polies et taillées roulent sur la table. Il y a des diamants, des rubis, des émeraudes, des saphirs… Certaines pierres ont la taille d’un grain de raisin.

- … Mais ? Mais ? …

Deux personnes entrent dans la pièce. Ce sont Diana et un jeune homme. Andrew s’adresse à eux.
- Ah, ma sœur rentre de sa chasse au trésor, accompagnée de son complice. Norbert, voici Gwendoline. Gwendoline, je vous présente Norbert, le fiancé de ma sœur. Comment s’est passé la chasse au trésor ?
Diana soupire.
- Pénible. Grimper sur des récifs acérés, en mer, c’est dangereux et ce n’est pas gai.
Norbert se laisse tomber sur un fauteuil, soupire et s’adresse à Andrew.
- Ta sœur doit être détraquée. Tu l’as entendue ? Alors qu’elle nous a fait explorer ces récifs dans la mer, au milieu de la nuit, sans Lune, sous la pluie, dans le froid et dans le vent !

Gwendoline est sidérée. Elle s’appuie sur le dossier du canapé.
- Vous… Cette nuit… Vous avez…

Andrew sourit gentiment.
- Bien sûr nous avons laissé une partie du trésor en place. De cette manière le comte y trouve son compte et nous laissera en paix dans le futur.

Diana est intriguée et regarde le visage d’Andrew.
- Tu t’es battu ?
- Figure-toi que je voulais délivrer Gwendoline de sa camisole. Je pensais qu’elle aimerait être libre. Mais non ! Ligotée dans sa camisole elle m’a sauvagement agressé.
- Ca ne m’étonne même pas !
Gwendoline est honteuse. Elle rougit. Elle se lève, se rapproche d’Andrew et lui demande doucement.
- Délivrez-moi, s’il vous plait. Comme ça je pourrai soigner vos plaies…



FIN de cette histoire.

MacWilly

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