La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

[MacWilly]

Hello,
l'entrainement se met en place avant la course...
A moins que d'autres événements ne viennent interférer ?
Ou peut-être U69 ?
A suivre ...

[MacWilly]

Episode 7.5. Gwendoline et ses amies s’entrainent

Cela fait maintenant trois jours que les filles poneys s’entrainent à tirer la calèche à deux roues.
Les filles sont plutôt bien traitées. La nuit chaque fille a son matelas pour dormir. Les filles disposent d’eau et de nourriture. Les portes sont fermées mais pas verrouillées. Olga a expliqué que si elles voulaient elles pouvaient sortir de l’écurie et faire quelques pas dans l’hacienda. Bien évidemment si elles abusent de cette complaisance elles seront punies.
La maitresse veut que les filles soient bien traitées. Elle veut qu’elles soient en pleine forme, qu’elles gagnent les courses à venir.
Olga leur a expliqué qu’il y a d’autres haciendas dans la région. Les autres haciendas entrainent aussi des chevaux et des ponygirls. Comme les courses engagent beaucoup d’argent l’hacienda est gardée par des hommes armés. La maitresse veut éviter qu’on lui vole ses chevaux ou ses filles-poneys. Il y a un mirador près de l’entrée, quelques autres plus loin dans l’hacienda.

C’est le rio Gualjaina, plutôt une branche du rio qui traverse l’hacienda. Il y a des pâturages dans la vallée du rio. Les chevaux et les vaches de l’hacienda y trouvent l’herbe à brouter.
En dehors de la vallée du rio les environs de la province de Chubut sont largement désertiques ; semi-désertiques plus précisément.
L’aéroport par lequel les filles sont arrivées est un petit aéroport privé appartenant à la maitresse. Il sert à relier l’hacienda au reste du monde. Les routes étant plutôt des longs chemins de terre.

Caro ou la maitresse ou les deux jouent le rôle de cocher. Olga est satisfaite des efforts et des progrès des trois ponygirls. Elle ne leur a pas infligé de punition. Les trois filles savent bien qu’Olga est parfaitement capable de les punir. Le cocher utilise si besoin le fouet ou la cravache pour stimuler les petits ‘chevaux’. Jill a des traces rouges sur ses bras et quelques traces sur ses cuisses.

Ce jour-là Caro a décidé de faire une petite promenade en dehors de l’hacienda. Il y a des petites collines à proximité. Olga a conseillé l’entrainement sur des pentes légères.

L’attelage conduit par Caro est maintenant hors de vue de l’hacienda. Une pente de quelques mètres longe le chemin suivi. Daphné a un brusque mouvement des hanches. La carriole bascule et projette Caro dans le fossé. Caro dévale les trois mètres de pente. Elle s’assomme. La carriole est renversée, cela permet à Gwen de défaire la lanière qui lie les filles à la branche gauche de la carriole. Jill et Daphné se déhanchent pour retourner la carriole. Daphné défait la dernière lanière qui relie les filles à la carriole. Jill s’exclame :
- hhhiihhbre !
Gwen : - hhhaihhdéhh ?
Daphné : - hhunhhffohhchihhplehh.

Les filles se regardent. Elles sont harnachées, attachées ensemble. Elles comprennent rapidement qu’elles ne peuvent pas aller aider Caro. Elles sont attachées ensemble. Leurs bras sont entravés dans leurs dos. Entravées comme elles sont, elles ne peuvent pas venir en aide à Caro.
Jill : - hhonhh fhuihh ?
Gwen : - hhouhh ?

Evidemment. Les trois filles sont attachées ensemble. Elles sont bâillonnées par leurs mors. Leurs bras sont immobilisés dans leurs dos par des fers dorés. Elles ne connaissent pas les environs. Où peuvent-elles aller ? Elles sont dans la steppe, au milieu de nulle part.

Daphné : - hhhan réhh hha chi hhan hha !
Les trois filles se regardent un moment. Gwen acquiesce d’un mouvement de la tête.
Une larme perle aux yeux de Jill. Elle acquiesce à son tour.

Les filles se mettent lentement en marche pour retourner à l’hacienda.

De retour à l’hacienda les filles ont expliqué l’incident. Les suites de l’accident ont été que Caro a eu une énorme bosse et que les filles ont pu se reposer pour le restant de la journée.


Le lendemain l’entrainement a repris. Une surprise attendait Gwen au retour. L’attelage s’approchait du logis principal, sa destination finale. Olga était en conversation avec une jeune fille habillée d’un chemisier blanc, d’une jupe courte blanche, de bottes noires montant à mi-cuisses. La jeune fille a des cheveux noirs et longs. Caro descend de la calèche.
Gwen reconnaît la fille en blanc. U69 !
Gwen : - gggfff ??

U69 regarde les ponygirls mais ne réagit pas. Gwendoline voudrait dire des choses à U69. Le mors la bâillonne. Elle ne peut pas parler. Ou à peine parler. Elle a compris qu’U69 l’a reconnue.


Gwen se repose à l’écurie. Les pensées se bousculent sans sa tête. U69 ? Que fait-elle ici ? Serait-il possible qu’elle soit venue à son aide ? Certainement pas. Elle avait l’air d’être complice avec Olga et Caro. Alors ? U69 doit avoir partie liée avec ses ravisseuses. Gwen se demande si elle a quelque chose à attendre d’U69 ?


Le soir venu U69 a rejoint Gwen dans l’écurie. Elle a invité Gwen à se promener avec elle dans l’hacienda. U69 explique :
- Tu sais que tu me mets dans une situation périlleuse ?
- Tu plaisantes ? Je suis prisonnière, je suis attachée et c’est moi qui te mets en péril ?
- Toi tu n’es pas en danger. Moi je suis en grand danger. Parce que je n’ai pas l’intention de te détacher.
- Tu m’expliques ?
- Tu es protégée par l’agence pour laquelle je travaille. Si l’agence apprend que je ne t’ai pas délivrée alors ma carrière est terminée. Dans le cas le plus optimiste je ne prendrai que quelques années de prison. Je crois que c’est X07 qui a décrété ta protection ? Il est forcément à ta recherche.
- Il n’a aucune idée de cet endroit.
- Bien sûr que non, sinon il serait déjà intervenu. Mais je connais la réputation d’X07. Il est bien possible qu’il découvre cette hacienda. Tu sais qu’il est plus fort que Sherlock Holmes ?

Gwendoline sourit intérieurement. Elle ne le laisse pas apparaître mais cette dernière remarque lui procure un incalculable plaisir.
- Tu exagères !
- Je ne crois pas. Il n’a jamais raté une mission, figure-toi.

U69 s’assoit sur une rambarde. Gwen interroge.
- Délivre-moi ! Je dirai à ton agence que tu es venue à mon aide. De cette manière tu conserves ton honneur et ta fonction.

U69 soupire.
- Tu ne comprends pas ? Si je te délivre je trahis mes proches et en plus moi et mes proches nous perdons une fortune.
U69 : - En résumé, si je te laisse attachée, je trahis l’agence pour laquelle je travaille ; si je te détache je trahis mes proches …

- Détache-moi ! Je te défendrai devant ton agence !
- Tu me forces à m’engager dans une troisième solution.
U69 : - Tu dois quitter ce domaine. Sans délai. Sans attendre que les courses aient lieu. Une équipe concurrente t’enlève pour que tu deviennes une ponygirl d’un concurrent.
- Tu ne crois pas que ceci pourrait générer un conflit entre les différentes écuries ?
- Oui, c’est à craindre. Je vais préparer ton enlèvement. Je vais te ramener chez moi. Non, je vais te ramener dans une maison qui appartient à ma famille. Tu y redeviens ma chérie. Tu seras attachée et tu pourras de nouveau t’entrainer à t’évader.
- Non ! Pas question. Je ne veux plus de ça !
- Attachée comme tu l’es, tu n’as pas vraiment le choix. Réfléchis, c’est la meilleure solution.

Gwendoline ne répond pas. Elle pense « la meilleure solution pour toi … ».

Gwen est couchée sur son matelas. Elle laisse aller ses pensées.
U69 est dans l’hacienda mais U69 ne va pas la délivrer. U69 va tenter de la ramener chez elle. Dans ce cas elle redeviendra son esclave. Cette perspective lui paraît abominable.
Gwen préférerait rester ici, en tant que ponygirl. Au moins ici elle est bien traitée. Il y a aussi une chance qu’Andy vienne à son secours.
Andy peut-il vraiment venir à son aide ? Quel beau rêve. Mais est-ce possible ? Elle fait confiance à Andy. Il la retrouvera. Elle doit rester ici, attendre Andy.
Gwen s’endort en pensant que si elle peut s’opposer à son enlèvement elle s’y opposera. U69 la bâillonnera certainement. Entravée comme elle est, elle n’a que peu de chances d’échapper à U69. Tant pis. Quand U69 passera à l’action, elle fera tout son possible pour contrer les plans d’U69 …

[Mad Hatter]

Gwendoline s’est placée derrière Hélène. Elle découvre que ses poignets sont entourés par une fine chaine dorée, verrouillée par deux petits cadenas.
- Mais tu es enchainée ?
- Comme tu vois. Délivre-moi !
- Où sont les clés ?

Hélène hausse les épaules (autant que ses chaines le lui permettent) et soupire.
- Dans la poche de mes agresseurs.
- Mais alors je ne peux pas te délivrer ?
- Prend une épingle à cheveux et crochète les cadenas !
- Mais je ne sais pas faire ça ?

Hélène lance un regard attristé à Gwendoline.
- La protégée de monsieur Stanton ne sait pas faire ça ! Je suis déçue. Bon. Aide-moi à me lever.

Hélène est assise sur une chaise, les bras derrière le dossier. Gwendoline l’aide à se lever. Une fois debout, Hélène est séparée du dossier de la chaise et a regagné un peu de liberté de mouvement de ses bras. Elle teste ses chaines. Elle est irrémédiablement enchainée.
- Bon, nous verrons mes chaines plus tard. Dans l’immédiat tu dois m’aider. Passe une veste sur mes épaules et suis-moi.


Gwendoline pilote sa voiture selon les instructions d’Hélène.
Bien qu’elle soit attentive à la conduite, elle songe au moment qu’elle est en train de vivre. Elle pilote son automobile et sa passagère est attachée. Elle devient de moins en moins une jeune fille en détresse, que tout le monde attache et bâillonne. Elle a une curieuse sensation de devenir une jeune femme et de ne plus être une jeune fille à ligoter.

J'ai cette impression qu'Hélène est une combatante aguerrie qu'il faut priver de l'usage de ses doigts, pour que Gwendoline se retrouve entravée en sa compagnie.

[MacWilly]

Oui, oui ...

elle est décidément bien entrainée pour une simple détective.
Nous en saurons certainement plus sur elle dans les épisodes suivants ...

[MacWilly]

Episode 7.6. Gwendoline ne veut pas être enlevée

Le milieu de la nuit. La Lune, dans le premier quartier, éclaire faiblement l’hacienda. Gwen rêve que sa bouche est remplie de nourriture. Elle se réveille brusquement. Une silhouette noire finit de bourrer sa bouche de tissu et ses lèvres sont collées avec des bandes adhésives.
- mmmmff ??
La silhouette est une personne toute habillée de noir. Elle porte des gants et une cagoule percée de deux petits trous pour les yeux.
Gwen remarque le gilet de son agresseur. Le devant du gilet est entièrement recouvert de poches.
L’agresseur entraine Gwen.

A la sortie de l’écurie Gwen entrevoit un sceau. Elle lui donne un grand coup de pied.
Le bruit du sceau porte dans l’hacienda. La nuit, les sons portent loin. Une voix s’élève.
- Qué pasa ?

Gwen voudrait crier, appeler à l’aide. Elle est bâillonnée. Elle tente de crier.
- mmmmppff !!
- Alguien está ahí fuera ?
Le projecteur du mirador s’allume.

La silhouette noire tire une balle en direction du projecteur.
« BANG »
Gwen est entravée. Elle ne peut pas utiliser ses mains mais ses jambes sont libres. Elle tente sa chance avec un violent coup de pied dans l’entrejambe de la silhouette noire qui se penche.
Le projecteur s’éteint. Une sonnerie d’alarme retentit. Des ordres fusent.
- Alerta !
- No abras fuego ! El poni no debe ser lastimado !
Gwen met un violent coup de genou au menton de son agresseur. Celui-ci titube vers l’entrepôt en entrainant Gwen.
Un garde a rejoint l’homme en noir et lui enfonce un poignard dans le flanc. L’homme :
- Ow !
Il y a peu de lumière. Juste assez pour distinguer que le gilet de l’agresseur devient rouge, comme la lame du poignard.
Le garde entraine Gwen vers le logis pendant que l’homme en noir chancelle en entrant dans l’entrepôt.

Plusieurs gardes entrent dans l’entrepôt. Des lampes s’allument dans toute l’hacienda.
- Está en el río.
- Se ahogó.

Le lendemain matin Gwendoline est assise en compagnie de la maitresse et de Caro. Elle a passé la nuit dans le logement principal, confortablement installée dans un lit.
La servante de la maitresse aide Gwendoline pour son petit déjeuner.
La maitresse est ravie.
- Bravo pour ton comportement cette nuit ! Tu ne t’es pas laissé enlever. J’en aurai presque envie de te libérer de tes fers !
Gwen : - Qui a essayé de m’enlever ?
Caro : - Un des autres concurrents de la course, pardi.
Gwen : - Qu’est-il devenu ?
La maitresse : - Il a pris un coup de poignard, il a perdu énormément de sang. Il a disparu dans la rivière.
Caro : - Les gardes étaient sur ses talons. Ils l’ont vu couler dans la rivière. A ce moment les lampes étaient allumées. Il n’a pas réapparu. La conclusion s’impose.
La maitresse : - Oui, les hommes l’ont recherché pendant des heures. Nous n’avons pas retrouvé son corps. Il a dû être emporté par la rivière.
Caro : - Nous avons bien sûr renforcés les rondes. Nous n’aurons plus de mauvaises surprises dorénavant.


Le petit déjeuner terminé Gwen rejoint ses amies à l’écurie. Elle est troublée. Elle ne se réjouit pas de la mort d’U69 mais elle se réjouit d’avoir déjoué les plans d’U69. Elle se réjouit en pensant qu’elle ne redeviendra plus l’esclave d’U69.

Jill et Daphné font grise mine. Elles sont vraiment dépitées. Gwen est surprise de retrouver ses amies dans cet état.
- Qu’est-ce qui ne vas pas ?
Jill : - Toi ! Tu as fait rater ton enlèvement cette nuit !
Gwen : - Bien sûr, c’était U69 qui tentait de m’enlever pour faire de moi son esclave.
Daphné : - En es-tu bien sûre ?
Gwen : - Oui, elle m’avait fait part de ses intentions.
Jill : - Tu en es vraiment sûre ?
Gwen : - Oui.
Jill : - Daphné et moi nous étions à la porte de l’écurie. La porte était ouverte. Nous avons vu que ton ravisseur a éteint le projecteur avec une seule balle, de 9 mm, à plus de 50 mètres !
Gwen : - Quelle importance ?
Jill : - Figure-toi que même Hélène, qui a pourtant gagné plusieurs coupes à des championnats de tirs, ne serait pas capable de ça.
Gwen : - La maitresse pense que c’est un concurrent de la course.
Daphné : - Un vaquero, prenant des risques pareils, expert en armes à feu, avec des nerfs d’acier ? Tu y crois vraiment ?

Gwen devient très pâle. Elle vient de comprendre ce que ses amies essayent de lui dire.
Gwen : - Non ! Ce n’est pas possible !
Jill : - J’en ai peur. Réfléchis bien. Daphné et moi nous pensons que seul quelqu’un de la trempe de Stanton s’engagerait dans une opération aussi audacieuse. Pour te sauver, toi !

Gwen s’est sentie désemparée. Elle s’est assise.
- Ce n’est pas vrai ?
Jill : - Nous avons vu U69 ce matin. Elle est en pleine forme.

Des larmes coulent des yeux de Gwen. Jill et Daphné peuvent-elles avoir raison ? Mais dans ce cas ? Andy ? Cela signifie qu’Andy est mort ? En conséquence de ses actes ? Ça ne peut pas être vrai ? C’est elle qui est responsable de sa mort ?
Gwen cherche une autre explication.
- Hélène ?
Jill : - Cette nuit ça ne pouvait être ni U69, ni Hélène.
Daphné : - Il ne reste que deux hypothèses possibles.
Jill : - Un vaquero incroyablement habile d’une hacienda concurrente ou quelqu’un prêt à tout pour toi.
Daphné : - Dans tous les cas il est mort.

Gwen pleure. Elle se sent éperdue de tristesse. Et ses saletés de fers la privent même d’essuyer ses larmes.

[MacWilly]

Episode 7.7. U69 enlève Gwendoline

Olga a continué à entrainer ‘son’ attelage. Cela a évité à Gwen de trop penser à Andy. Elle ne veut pas croire qu’il est mort. Elle ne veut pas croire qu’elle est responsable de sa mort. Elle sait qu’Andy a de la ressource. Ce n’est pas raisonnable mais elle refuse de croire qu’Andy est mort. Elle s’accroche à un espoir : le corps n’a pas été retrouvé.

En fin de journée les filles se reposent à l’écurie. Le Soleil est bas dans le ciel. La lumière diminue. Un 4x4 s’approche près de la porte de l’écurie. U69 en descend. Elle porte un chemisier blanc, une petite jupe noire, des bottes noires qui montent jusqu’à mi-cuisses.
U69 enfonce une boule de tissu dans la bouche de Gwen puis elle lui passe le harnais de tête. Le mors et la boule bâillonnent efficacement Gwen.
U69 fait monter Gwen dans la partie arrière du 4x4. Gwen voudrait résister, appeler à l’aide. Elle est trop bien attachée, trop bien bâillonnée pour ça. Gwen est couchée dans le véhicule et recouverte d’une couverture.
U69 prend le volant.
Bientôt le véhicule roule dans la steppe.

Un second 4x4 se rapproche du véhicule d’U69. U69 accélère.
Les deux véhicules s’engagent dans une course-poursuite.
Gwen a utilisé ses jambes pour retirer la couverture qui la dissimulait. Les cahots lui rendent le voyage inconfortable. Elle s’est assise sur ses fesses. Ses entraves l’empêchent de se tenir au véhicule. Elle se heurte régulièrement aux parois du véhicule. Elle explique la situation :
- ggggff ??, gggfff ??
La voiture poursuivante est arrivée à la hauteur du 4x4 d’U69.
Les ailes des 4x4 se touchent à plusieurs reprises.

Le 4x4 d’U69 s’engage dans une ornière. L’axe de la roue avant se plie. Les deux véhicules s’arrêtent.

Le conducteur du 4x4 poursuivant bondit devant celui d’U69, brandissant un browning. Le conducteur est l’homme cagoulé habillé de noir que Gwen a rencontré l’autre nuit. Il y a une énorme tache sombre sur le gilet de l’homme.
Gwen se redresse lentement. Les secousses du véhicule lui ont provoqué quelques commotions.

L’homme en noir ordonne à U69 de descendre lentement du véhicule. U69 doit aider Gwen à descendre lentement du 4x4.
L’homme ordonne à U69 de retirer le bâillon de Gwen. Elle obéit.

L’homme ne quitte pas les deux filles des yeux. Il demande à Gwen :
- Gwen, U69 était-elle, oui ou non, en train de te conduire en sécurité ? Attention, tu dois impérativement dire la vérité.

U69 et Gwen se regardent un instant.
Gwen : - Non.
L’homme cagoulé :
- Je m’en doutais. Le temps presse. Marie-Ange, monte à l’arrière dans ton 4x4.

Sous la menace du browning, U69 obéit.
L’homme sort une petite ampoule en verre d’une des poches de son gilet. Il lance l’ampoule dans le 4x4, referme rapidement la porte arrière du 4x4. L’ampoule se brise. Le liquide incolore libéré par l’ampoule s’évapore rapidement. L’homme ordonne à Gwen de s’installer dans son 4x4. Une minute après que l’ampoule se soit brisée l’homme en lance une seconde dans le 4x4 d’U69.

Gwen est debout près de la portière du 4x4. L’homme s’approche.
- Evidemment. Entravée comme tu l’es tu ne peux pas ouvrir la portière.

L’homme aide Gwen à s’installer sur le siège passager. Le 4x4 emporte sans tarder ses deux passagers sur la route. A peine 200 mètres plus loin le 4x4 quitte la route et s’engage dans la steppe. Le conducteur se concentre sur la trajectoire. Il roule en pleine steppe.

Le 4x4 a poursuivi sa route jusqu’au crépuscule. Il a roulé tous feux éteints. L’homme arrête le véhicule. Il ouvre la portière de Gwen et l’invite à descendre. L’homme :
- Ici nous devrions être en sécurité.
Gwen regarde l’homme. Son regard est chargé d’espoir et d’appréhension. L’homme retire sa cagoule.
Le cœur de Gwen bondit. Oui ! C’est bien Andy ! Elle l’embrasse.

Après un moment Andrew repousse Gwendoline.
- D’abord te libérer de tes entraves.
- D’abord te soigner ?
Andrew saisit une mallette et s’adresse à Gwendoline :
- Rassure-toi. Tu m’as surtout blessé moralement l’autre nuit.

Andy grimace. Mécontent.
- Enfer ! J’ai quelques outils mais pas ceux nécessaires pour te retirer tes fers !
- Tu me délivreras plus tard. Explique-moi plutôt ce que je ne sais pas.

Gwendoline et Andy se sont assis sur des pierres. Ils ont diné. Andy avait prévu de l’eau et des sandwichs.
Gwendoline et Andy ont joué au jeu des questions et réponses. Cela a donné :
- Pourquoi m’avoir bâillonnée l’autre nuit ?
- L’entreprise était très délicate. Je voulais limiter les risques au maximum.
- Pourquoi ne pas m’avoir dit de te suivre ? Tu sais bien que je te suivrais où tu voudras.
- Je voulais le silence. Je n’allais pas dire « bonjour, je suis X07 et je viens pour emmener Gwen » ?
- Tu n’es pas blessé ?
- Non. Mon gilet est très résistant. Du matériel de commando. Il a résisté au poignard. C’est la poche de faux sang qui a été percée. Equipement de commando.
- Tu ne t’es pas noyé dans la rivière ?
- C’était ma sortie de secours. Avant de te rejoindre j’avais laissé une bouteille d’oxygène au fond de la rivière.
- Hélène n’est pas venue avec toi ?
- Elle nous rejoindra ultérieurement. Elle observait l’hacienda avec un télescope. Elle m’a prévenu de ton départ. C’est pourquoi j’ai pu te rejoindre mais pas elle.
- Qu’as-tu fait à U69 ?
- Je l’ai anesthésiée. J’ai utilisé deux ampoules car l’anesthésiant se dissipe en une minute. On peut échapper à une dose en retenant sa respiration. Mais pas à deux. Encore du matériel de commando.
- Qui est Marie-Ange ?
- Ton ex savait que tu es sous la protection du MI7. Ce fait lui attribuait une mission prioritaire, à savoir te venir en aide. Elle s’est défaussée d’une mission prioritaire. Elle sera renvoyée du service et sanctionnée pour trahison en opération. J’y veillerai. Le code U69 n’existe plus. Elle est redevenue Marie-Ange.
- Tu savais son prénom ?
- Depuis longtemps. Mais il y a une chose que, hélas, je ne savais pas.
- Quelque chose que TU ne savais pas ? Vraiment ?
- Oui, la brutalité d’une certaine Gwendoline…
- Tu me pardonneras ?
- Oui, si nous sortons indemnes de cette aventure…

Gwendoline et Andy sont couchés sur leurs dos, sur une couverture. Ils regardent le firmament. Andy commente.
- L’air ici est pur, très sec. Nous sommes loin de toute source de lumière. Le spectacle de la voute céleste est sublime.

Gwendoline se sent rêveuse.
- Tu sais, j’ai grandi à la campagne. Quand j’étais encore une adolescente je regardais les étoiles. Je rêvais qu’un jeune homme, peut-être même un prince, entrerait un jour dans ma vie…
- Attends ! Je sais la suite. U69 est entrée dans ta vie. Elle t’a humiliée, elle t’a attachée, elle t’a fouettée et tu es devenue heureuse.
- Non, ce n’est pas ça !
- Attends ! J’essaie encore. Tati est entrée dans ta vie. Elle t’a ligotée, elle t’a martyrisée et cette fois tu es devenue heureuse.
- Non, ce n’est pas ça !
- Attends ! Maintenant je sais. Un piètre marchand de tapis est entré dans ta vie et tu rêves toujours d’un jeune homme charmant qui saura te rendre heureuse.
- Non, ce n’est pas ça !
- Là ça devient difficile.
- Voilà : j’étais horriblement attachée depuis des heures. Mes liens m’exaspéraient. C’est alors que le frère d’une amie journaliste est entré dans ma vie. Avec lui j’ai vécu des moments de bonheur que je n’imaginais pas être possible.

Andy embrasse tendrement Gwendoline. Après de longs moments il dit doucement à Gwendoline.
- Dormons maintenant. Demain nous avons une ennemie de plus à affronter…
- Nous sommes ensemble…

[MacWilly]

Episode 7.8. Gwendoline contre U69

Le lendemain matin Gwendoline et Andy sont arrivés près d’un autre 4x4. Le véhicule semble abandonné. Il est à peine visible. Il est entouré d’arbres et de buissons.
Andrew saisit une boite à outils dans l’autre 4x4. Il vient de saisir un outil. Il est satisfait.
- Voici ce que je voulais.

Andy utilise l’outil pour délivrer Gwendoline. Une fois libre, Gwendoline prend Andy dans ses bras.
- Enfin libre. Ça faisait des jours que j’avais mes bras attachés dans mon dos.
Andy a en main les fers qui entravaient Gwendoline. Les quatre anneaux sont toujours reliés à la tablette mais ils ne sont plus fixés de manière rigide.
- Que dois-je faire de ceci ?
- J’aurais bien une idée. Je pense à quelqu’un qui serait très bien avec…
- Peut-être quelqu’un avec des cheveux couleur aile de corbeau ?

Gwendoline regarde affectueusement Andy.
Hélène approche. Comme toujours elle est entièrement vêtue de noir. Elle porte un gilet, un pantalon en jean, des petites chaussures qui lui permettent de marcher aisément et silencieusement. Andy s’adresse à elle. Gwendoline remarque que son gilet est orné de nombreuses poches.
Andy : - Ton rapport ?
Hélène : - Plusieurs hommes armés nous attendent sur le terrain d’aviation. Aux ordres d’U69.
Andy : - C’est bien ce à quoi je m’attendais.
Hélène : - Les ordres, chef ?
Andy : - Nous prenons la journée pour reconnaître les lieux. Une fois la nuit tombée nous nous emparons de l’aéroport.
Gwendoline : - Pourquoi ne pas aller chercher des renforts ?
Hélène : - Où exactement voudrais-tu aller chercher ces renforts ? Nous sommes dans un pays étranger, nous n’avons pas autorité sur les forces militaires du pays et il est probable que nos adversaires disposent de complicités chez les autorités.
Gwendoline : - Nous ne sommes que trois.
Hélène : - Je dirais plutôt que nous sommes deux et une jeune fille.

Andy fronce les sourcils.
- Gwen aime bien se faire attacher, elle manque de formation, mais crois-moi, elle a bien plus de ressources que tu ne le penses.

Andy place un ceinturon à la taille de Gwendoline. Le ceinturon porte des cartouches et un holster garni d’un révolver. Andy ordonne :
- Gwen tu gardes les véhicules, tu prépares les repas. Il y a de l’équipement de camping dans le 4x4 d’Hélène.
Andy : - Hélène, on va reconnaître les lieux. Le plus discrètement possible. Sans se faire repérer.


Gwendoline est restée seule. Elle ressent une vraie allégresse. Andrew lui a confié une arme. Andrew lui a ouvertement témoigné la confiance qu’il lui accorde.
Quelle immense différence avec le traitement qu’elle subissait d’U69 ! Comme le temps où elle demandait à U69 de l’attacher lui paraît loin. Elle se laissait, pire, elle se faisait attacher et bâillonner par elle. Elle passait des heures et même des journées rudement ligotée. Ces pensées lui paraissent maintenant incongrues, absurdes, insensées. Elle pense encore à U69, ou devrait-elle dire Marie-Ange ? Gwen était entravée à l’hacienda et Marie-Ange ne voulait pas la délivrer. Il y a aussi Jill et Daphné…
Elle fait confiance à Hélène et à Andy. Andy et Hélène iront les délivrer. Elle est prête à faire tout ce qu’elle pourra pour les aider.


En fin de journée Hélène et Andy ont tracé au crayon un plan de l’aéroport. Ils ont discuté leur plan des opérations.
Gwendoline a été chargée de s’occuper des voitures.
Le soir Hélène et Andy sont partis mettre leur plan en action.
Au signal lumineux convenu Gwendoline est arrivée avec le 4x4 d’Hélène.

Gwendoline a été accueillie par Hélène et Andy qui tiennent Marie-Ange en respect. Gwendoline porte toujours son révolver à son ceinturon. Andy s’adresse à Gwendoline :
- Que dis-tu de ton trophée ?

Andy ouvre une portière du 4x4. Il s’empare des fers que Gwen portait et d’un outil. Il tend ces objets à Gwendoline. Elle comprend immédiatement ce qu’Andy attend d’elle.
Sous la surveillance d’Hélène, Gwendoline se délecte à mettre les fers aux bras de Marie-Ange. Une fois son trophée entravé Gwendoline lui dit :
- Tu aurais dû accepter mon offre à l’hacienda.
Andy est surpris et réagit.
- Qu’est-ce à dire ?
- Je lui ai offert d’intercéder en sa faveur si elle me délivrait.
- Elle a refusé ?
- Oui, elle m’a laissée attachée, elle voulait me garder attachée, au propre comme au figuré, à son service.
- Je vois. Gwendoline, occupe-toi d’elle comme tu l’entends.

Andy regarde Hélène.
- Voici les ordres. Hélène, tu prends la première garde. Je vais me reposer. Tu me réveilles dans deux heures.

Gwendoline et restée avec Marie-Ange.
Gwendoline : - Tu apprécies ? Maintenant je suis armée, c’est moi qui suis libre et c’est toi qui es entravée.
Marie-Ange : - Profites-en. Je ne resterai pas longtemps à ta merci.
Gwendoline : - Même une experte en évasion comme toi ne peut pas se libérer de ces fers. Il faut des outils par ça.
Marie-Ange : - Je sais. Je pensais à autre chose. X07 n’est pas homme à pardonner une défection. Il ne va pas rester sans réagir.
Gwendoline : - Que redoutes-tu ?
Marie-Ange : - Tu verras demain…


Le lendemain matin Gwendoline, Hélène, Marie-Ange et Andrew prennent leur petit déjeuner. Ils ont enfermé leurs prisonniers. Bien sûr Gwendoline n’a pas retiré les fers de Marie-Ange. Gwendoline s’amuse à donner des petits bouts de pain à sa prisonnière.
Andrew : - Qu’allons-nous faire de Marie-Ange ?
Hélène : - Elle est coupable de haute trahison en opération. Nous devrions la faire disparaître.

Gwendoline frémit. Elle ne s’attendait pas à une mesure aussi radicale.
Gwendoline : - Tu veux l’exécuter ?
Andrew : - Cela me semble valable.
Gwendoline : - Vous ne pouvez pas faire ça ?
Andrew : - Non seulement je le peux mais j’ai aussi l’autorité pour le faire.
Gwendoline : - Tu n’es pas sérieux ?
Marie-Ange : - Si ! Il est sérieux. A l’hacienda, c’est toi qui étais attachée mais c’était moi qui étais en grand danger.
Hélène : - Je propose une exécution par balles.
Gwendoline : - Vous ne lui laissez pas une chance ?
Andrew : - Tu as déjà intercédé en sa faveur. Qu’as-tu de plus à dire en sa faveur ?
Gwendoline : - Attendez au moins que Daphné et Jill soient délivrées.
Andrew : - Soit. Le sursis est accordé.


Gwendoline et Marie-Ange se promènent dans l’aéroport. Gwendoline est troublée.
- C’est une blague, n’est-ce pas ? Hélène ne va pas te tuer ?
- Je savais ce que je risquais quand je t’ai laissée entravée dans l’hacienda. Maintenant c’est moi qui suis attachée. Sans moyen de me libérer. Je suis condamnée.
- Si je te délivrais ?
- D’abord je pense que tu ne le pourrais pas car tu n’as pas les outils pour ça, ensuite si tu me délivres tu trahis X07. Si tu trahis X07 il ne te le pardonnera pas et tu le regretteras amèrement.
- Je pourrais essayer de convaincre Andrew de t’épargner ?
- Sur quelle base ? Tu n’as aucune base pour asseoir ta requête.
- Tu pourrais fuir ?
- Entravée comme je suis ? Pour aller où ? Tu auras remarqué qu’X07 ne m’a pas enfermée. Il sait bien que la seule aide que je puisse envisager se trouve à l’hacienda. Je dois te dire ce qui va arriver à l’hacienda ?
- Oui ! Je ne le sais vraiment pas !
- Ce soir ou plutôt cette nuit l’hacienda va être prise d’assaut par les forces spéciales. Si j’y suis je n’ai aucune chance de survivre à l’assaut.
- Comment peux-tu savoir ça ?
- Pourquoi crois-tu qu’Andrew et moi-même nous sommes sur cet aéroport ? C’est parce qu’X07 voulait utiliser la puissante radio qui s’y trouve pour prévenir les forces spéciales. De mon côté j’ai tenté d’empêcher cet appel aux forces spéciales. Je suis ligotée : cela te montre que j’ai échoué. A l’heure qu’il est les commandos sont en route. Leurs avions se poseront dans quelques heures sur ce même aéroport.
- Est-ce que je peux encore faire quelque chose ?
- Pas sans trahir Daphné, Jill, Hélène et surtout X07…


Gwendoline rejoint Andy et Hélène. Ils sont assis devant une table sur laquelle se trouve un plan crayonné de l’hacienda. Gwendoline remarque que les deux personnes portent des épaulettes noires. Il y a cinq bandes grises sur les épaulettes d’Andy. Deux plus trois. Il y a trois bandes grises sur les épaulettes d’Hélène. (*)
Gwendoline : - Andy, puis-je te parler ? En tête-à-tête ?
Andy se lève. Il fait un petit signe à l’intention d’Hélène pour désigner la carte.
Andy : - Bien sûr.

Gwendoline : - Tu sais, si tu exécutes Marie-Ange j’aurais l’impression d’être responsable de sa mort.
Andy : - Il y a les règlements de l’agence qui emploie U69.
Gwendoline : - Tu sais, sir d’Arcy m’avait plusieurs fois ligotée très sévèrement. U69 était venue me détacher.
Andy : - Je vois. Que fais-tu si j’ignore ta requête ?
Gwendoline : - Je t’aime, tu le sais. Je t’aime quoi que tu fasses.

Andy : - D’accord, mais je ne pourrai pas lui éviter la prison.
Gwendoline embrasse Andy…


La nuit tombe. Trois avions entièrement noirs se posent. Rapidement des hommes vêtus entièrement de noir débarquent. Les hommes portent chacun plusieurs armes (poignard, pistolet, grenades…). Six véhicules, de type 4x4, entièrement noirs sont rapidement débarqués des avions. Gwendoline remarque que les avions ne portent pas de cocardes d’immatriculation. Andrew et Hélène, cagoulés, dirigent les opérations. Gwendoline les distingue car peu d’hommes portent des épaulettes. En très peu de temps les véhicules sont partis, sans lumières. Les véhicules utilisent certainement des infrarouges. Gwendoline est surprise du peu de bruit de leurs moteurs. Quelques hommes sont restés sur l’aéroport.


Il fait encore nuit noire que les véhicules et les hommes ont rembarqués. Les avions décollent. A leur bord se trouvent la maitresse et Caro, menottées, Jill et Daphné, délivrées de leurs entraves. Marie-Ange a été embarquée dans un autre avion.
Gwendoline est assise à côté d’Andy. Elle appuie sa tête sur l’épaule d’Andy …


(*) : Gwendoline n’est pas suffisamment informée de la chose militaire pour savoir la signification des galons.

[MacWilly]

Episode 7.9. Epilogue

Les protagonistes sont rentrés en Angleterre. Comme à leur habitude ils ont organisé un repas dans le style de Lucullus. Cette fois le déjeuner a lieu à la maison fermière de Gwendoline. Andrew a insisté pour que le nombre de convives soit minimal. Il n’y a que Gwendoline, Hélène, Jill, Daphné et Andrew.
Andrew : - Gwendoline, Jill et Daphné, nous avons pu vous ramener saines et sauves. Vous devez impérativement oublier les derniers événements.
Hélène : - Oui, vous n’irez surtout pas raconter à la presse qu’une hacienda a été détruite en dehors de toute réglementation, par des inconnus se déplaçant dans des avions non identifiés.
Jill : - Je voudrais tout de même savoir des petites choses. Par exemple comment avez-vous fait pour nous retrouver ?
Hélène : - Nous avons vite compris que cette affaire tirait son origine dans l’institut du brin d’air.
Andrew : - Question : qui a vraiment été incommodé par la fin de l’institut ? Réponse : la famille de Jennifer qui profitait de la fortune de Jennifer.
Hélène : - Mais les escrocs étant sous les verrous, alors qui ?
Andrew : - Oui, qui ?
Jill : - C’est là qu’Hélène et Andy se sont dit qu’il fallait faire mieux que Sherlock Holmes et Fantômette réunis ?
Hélène : - Merci ! Nous avons finalement trouvé que la tante de Jennifer est une amie de la mère d’U69.
Gwendoline : - Attends, la tante étant sous les verrous, tu veux dire que la maitresse est la mère de Marie-Ange ?
Andrew : - Et Caro, ou plutôt Carole, est sa demi-sœur !
Gwendoline : - Maintenant je comprends ! Je comprends pourquoi Marie-Ange parlait des siens. Pourquoi elle ne voulait pas me délivrer.
Hélène : - Je pense que nous avons manqué une bonne occasion de nous débarrasser de cette peste. Nous n’avons fait que la jeter en prison.
Andrew : - Nous ne devrions pas la revoir avant un moment. Si nos chemins se croisent de nouveau.
Daphné : - Je n’ai pas vu Olga au retour ?
Andrew : - Elle est décidément d’une force extraordinaire. Elle a assommé trois de nos hommes et elle s’est enfuie. C’est la seule personne que nous n’avons pas attrapée.
Daphné : - Il y a encore Conrad et Idriss ?
Hélène : - Ou con et idiot, si tu préfères.
Andrew : - Peu importe. Ils sont trop stupides pour penser par eux-mêmes. Comme ils n’ont plus de chef pour les guider, ils ne sont plus tellement dangereux. Nous leur mettrons la main au collet lors d’une autre occasion.

Gwendoline : - Un petit verre de cognac pour terminer le repas ?



FIN de cette histoire.

MacWilly

[Mad Hatter]

Elle peut papillonner avec ses mains

Jolie expression.