Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
- MacWilly
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- Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
INTRODUCTION : Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Voici un bref résumé pour ceux qui ne se rappelleraient pas précisément des événements précédents : Molly et Dolly sont les amies d’enfance de Gwendoline. Elles apparaissent pour la première fois dans l’épisode 2. Gwendoline s’est déjà rendue à l’étrange fête du village où les participants viennent déguisés et la règle est que les filles soient entravées. Cette fête apparaît dans l’épisode 1. Dans cet épisode l’oncle de Gwendoline, Roger enlève cette dernière. Au cours de l’enlèvement, une femme agent de police, tente de lui venir en aide, sans succès. L’oncle de Gwendoline est porté disparu depuis l’épisode 5. L’oncle est engagé dans des activités illégales. Il est secondé par Conrad et Idriss, ses hommes de main.
Clarisse est la cousine de Gwendoline. A part la couleur des cheveux elle ressemble physiquement à Gwendoline. Il y a peu de relations entre Gwendoline et Clarisse. Cette dernière apparaît pour la première fois dans l’épisode 10.
Hélène Stevens est la patronne d’une agence de détectives. Cette agence lui procure une couverture car elle travaille aussi secrètement pour les services spéciaux. Elle est la collaboratrice habituelle d’Andrew.
L’histoire qui suit se place chronologiquement entre l’épisode 10 et l’épisode 11 [le fantôme noir]. Dans cette histoire Gwendoline devrait rencontrer un personnage qui apparaît dans d’autres histoires publiées dans ce forum (avec l’aimable autorisation de l’auteur original). Les lecteurs attentifs feront certainement le rapprochement !
Les lecteurs des aventures de Gwendoline par John Willie savent bien que ces aventures commencent sur l’image de maitre Fitchem alertant sir d’Arcy sur une grosse somme d’argent devant revenir à Gwendoline. Cette information déclenche l’intérêt du comte et les aventures commencent. Cette somme d’argent est succinctement évoquée dans l’épisode 1 mais elle n’a jamais été explicitée. Nous espérons apprendre ce qu’il en est au juste au cours des épisodes 12 et 13…
Episode 12.1. Gwendoline retourne à la ‘fête du village’
Dolly et Molly ont demandé à Gwendoline de les accompagner à la fête du village. Cette étrange fête où les filles viennent attachées.
Les deux sœurs sont célibataires et espèrent rencontrer un jeune homme à cette occasion.
Porter une tenue affriolante et des liens. Existe-t-il une meilleure manière d’attirer l’attention d’un jeune homme ?
Ainsi Dolly s’est habillée en infirmière. Un petit calot blanc sur la tête, une blouse blanche, un collant blanc, des escarpins blancs et une corde blanche autour de ses poignets. Gwendoline s’est appliquée pour lui attacher ses poignets dans son dos.
Molly a opté pour une tenue argentée. Une veste, une jupe très courte et des mocassins de couleur argentée, des jambes soulignées par un collant fin de couleur ivoire. Gwendoline lui a soigneusement attaché les poignets dans son dos avec une petite corde de couleur argentée.
Gwendoline a choisi une veste et une jupe ample en daim brun, qui lui recouvre les genoux, d’inspiration western. Elle porte un chemisier blanc et elle a entouré son cou d’une mince écharpe verte. Elle a préféré des mocassins bruns en daim, plus souples que des bottes. Sa tenue est complétée par son révolver qu’elle porte dans son ceinturon. Elle a choisi de porter sa perruque rousse, pensant que ceci plairait à Andy et voulant marquer une différence par rapport à sa dernière expérience à cette fête.
Andy lui a attaché ses poignets à l’aide d’une fine lanière de cuir.
Andy porte sa tenue noire. Il a plié ses gants et sa cagoule et les a ancrés à sa ceinture.
Gwendoline se rappelle qu’elle était déjà venue dans ce village. Son oncle l’avait attachée et bâillonnée. Il l’a humiliée et martyrisée. Bien qu’attachée et bâillonnée elle avait réussi à lui fausser compagnie. Personne n’était venu à son secours, ce jour de fête étant le jour des demoiselles en détresse. Son oncle l’avait rattrapée et livrée, solidement ligotée et bâillonnée, à sir d’Arcy. Quel terrible souvenir, être livrée ligotée et bâillonnée à son ennemi sans aucun espoir. Enfin pratiquement aucun espoir car à cette époque il n’y avait qu’une personne susceptible de lui venir en aide. Diana ne représentait à cette époque qu’un espoir ténu. Elle connaissait à peine Diana à ce moment.
Ce jour est un jour de revanche pour Gwendoline. Elle est heureuse. Elle est avec son compagnon. Elle n’est pas seule. Elle n’est pas en danger. Elle sait qu’elle peut compter sur son compagnon.
Les quatre personnes se rapprochent de la piste de danse et de la buvette lorsque Andy fait signe à un jeune homme d’approcher.
Andy fait les présentations. Il présente son ami Albert, un jeune homme dessinant quelques ressemblances avec Norbert.
Albert a expliqué que son contrat de construction en Afrique du Sud venait de se terminer et qu’il venait de rentrer.
Gwendoline, voulant laisser une latitude à Dolly et à Molly de discuter avec Albert, a discrètement invité Andy à la suivre.
Gwendoline a mené Andy une rue plus loin, près d’un porche qui lui a laissé un triste souvenir. Quatre filles sont attachées au porche. Elles sont ligotées et bâillonnées. Gwendoline adresse un regard suppliant à Andy.
- Tu devrais délivrer ces jeunes filles.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Elles vont bientôt subir un traitement des plus avilissants. Elles vont être recouvertes d’immondices, sous les quolibets de leurs tourmenteurs.
- Je suppose qu’il s’agit d’un châtiment mérité ? De nos jours bien trop de filles se permettent des vilenies, la société n’étant pas encline à punir les jeunes filles.
Andy : - Si ces filles ont été déloyales, je trouve leur peine bien légère …
Gwendoline : - Imagine qu’une fille soit innocente ?
Andy vient de comprendre les pensées de Gwendoline.
- Je crois deviner : tu as subi cette humiliation ? C’est ton oncle qui te l’a infligée ?
Gwendoline se serre contre Andy. Elle cligne des yeux pour acquiescer.
Andy tient tendrement Gwendoline dans ses bras.
Andy : - Oublie ton oncle. Il fait partie de ton passé.
Andy a pensé que les ligotées n’étaient certainement pas innocentes. Il les a ignorées. Il était inutile de leur demander si elles étaient innocentes. Elles ne reconnaîtraient pas spontanément leurs méfaits. Andy a invité Gwendoline à continuer leur chemin.
Andy et Gwendoline passent devant un magasin particulier, typique de ce village particulier. L’enseigne arbore « Bondage Land ».
Andy s’arrête devant la vitrine qui expose divers articles « particuliers » comme des cordes, chaînes, bâillons, gants uniques, camisoles et autres …
Andy lance un regard interrogateur à sa compagne :
- Quelque chose te fait envie ?
- Oh non ! J’ai déjà été attachée tellement souvent. Je voudrais être libre, pouvoir t’aider.
Les deux personnes font quelques pas dans le magasin. Le magasin s’avère être bien plus grand que ce que Gwendoline avait imaginé. Le rayon des camisoles, par exemple, propose des camisoles en coton, en latex et en cuir ; de couleur blanche ou noire. Il y a trois genres de camisoles : celles ‘classiques’, celles dites de transport qui disposent d’un étui supplémentaire pour recouvrir le corps et les bras de la personne. Il y a aussi les camisoles prévues pour ligoter les bras dans le dos, les sangles étant placées sur le devant. Chaque camisole est proposée dans trois tailles différentes.
Cela fait donc 54 modèles en tout.
Andy s’amuse :
- Tu ne voudrais pas un beau modèle de camisole ? Les camisoles te vont vraiment bien.
Gwendoline fait la moue.
- Oh non, je suis restée enfermée dans une camisole pendant des jours. Je tremblais de peur. Je savais que tu viendrais à mon secours mais je craignais que tu n’arrives pas à temps. Je ne supporte plus d’être ligotée dans une camisole.
Andy s’amuse encore :
- C’est vrai qu’il est inutile que je t’offre une camisole. Laisse-moi compter. Il y a celle que ton oncle t’a procuré et que Fifi t’avait enfilée, ensuite il y a celle qu’un affreux barbu t’a apporté quand tu étais attachée chez le comte d’Arcy. Il y a aussi celle sur mesures que tu portais à l’institut. Tu en possèdes déjà trois ! Trois belles camisoles que tu ne portes jamais. (*)
- pppfff !!
Gwendoline : - Emmène-moi danser plutôt que de chercher à me ligoter. Je suis déjà attachée, tu sais ?
Andy se dit qu’il sera toujours temps de revenir dans ce curieux magasin. Les deux personnes se dirigent vers la place de la fête.
Au coin de la rue Gwendoline et Andy rencontrent une jeune fille. Elle est flanquée de Conrad et Idriss ! La fille est habillée en policière, portant une jupe noire très courte. Elle a ses bras derrière son dos. Elle a des cheveux mi- longs auburn, des yeux d’une insolite couleur brun-vert.
Après quelques secondes Gwendoline marmonne :
- Clarisse ?
Clarisse : - Je suis à la recherche de ton oncle. Habituellement il vient à cette fête du village.
Gwendoline : - Je ne l’ai pas vu.
Clarisse : - Tu ne saurais pas où il est ? Cela fait des semaines que nous nous demandons où il a pu passer.
Gwendoline : - Je n’en sais rien. Il n’a pas l’habitude de me rendre des comptes.
Clarisse fait la moue. Elle affiche un air sceptique.
Clarisse : - Vraiment ? Il semblerait que tu sois une des dernières personnes à avoir vu ton oncle et sa fiancée. D’ailleurs elle aussi a disparu sans laisser de traces.
Conrad : - Idriss et moi nous aidions le boss dans sa recherche de sa fiancée. On croirait que ton ami y est pour quelque chose.
Andy : - J’ai remarqué que le bateau de Tati, Tati et le boss sont portés disparus. Se pourrait-il qu’ils soient tous les trois au fond de la mer ?
Clarisse réfléchit un instant. Elle n’est pas convaincue. D’un ton monotone elle répond :
- Peut-être … Conrad, Idriss, venez, on continue le tour du village.
Gwendoline et Andy sont restés seuls. Gwendoline se serre contre Andy. Andy s’adresse gentiment à Gwendoline.
- Ne t’inquiète pas. Nous sommes deux et nous sommes armés.
- Je n’ai pas peur quand je suis avec toi. Mais avec ces trois-là dans les parages, détache-moi, s’il te plait.
- Tu voudrais défier les règles de la fête ? Alors que tes lanières te vont si bien ?
Gwendoline et Andy sont assis à une table de la buvette. Gwendoline a expliqué que Clarisse est la fille de son oncle Roger. C’est donc sa cousine. Gwendoline a expliqué qu’elle trouvait que Clarisse était antipathique. Il y a peu de contacts entre elle et Clarisse. C’est pourquoi elle n’a pas jugé approprié de faire les présentations.
Andy sait que Conrad et Idriss sont (ou étaient ?) les hommes de main de l’oncle. Andy suppose que comme l’oncle est absent c’est Clarisse qui a pris la direction des affaires de l’oncle.
Andy regarde attentivement la piste de danse. Molly est avec Albert. Au bout de la piste de danse Dolly est en train d’être bâillonnée par Conrad. Ceci n’étonne personne, étant donné la nature de la fête.
Andy se lève.
- Viens.
A quelque distance devant Gwendoline et Andy se trouve Conrad qui entraine Dolly.
Andy et Gwendoline suivent les deux personnes, à quelque distance.
Gwendoline a toujours ses poignets attachés dans son dos. Ceci l’importune, dans la situation actuelle.
- Détache-moi.
- Je n’en ai pas le temps. D’abord je ne dois pas quitter Conrad des yeux, ensuite réfléchis ! A quoi rime la manigance de Conrad ?
Andy est songeur. La traque continue. Conrad entraîne Dolly vers la limite du village. Puis Conrad et Dolly se trouvent sur la route, hors du village.
Andy et Gwendoline suivent d’une cinquantaine à une centaine de mètres de distance. Des buissons bordent la route. Andy et Gwendoline se trouvent maintenant à environ 150 mètres du village. Andy désigne discrètement un buisson.
- A mon signal nous sautons derrière ce buisson. Et on s’accroupit.
Derrière le buisson Andy se saisit de son Beretta 92FS. Il en retire rapidement le chargeur. Conrad a lâché Dolly. Andy sort un chargeur à balles bleues d’une poche de son gilet. Il l’introduit dans son pistolet. Conrad a son browning en main. Andy tire sur Conrad. Des coups de feu proviennent de la direction opposée à celle de Conrad.
Conrad s’effondre lentement. Andy tourne son arme dans la direction des coups de feu. Gwen entend le passage des balles dans le buisson. Andy ouvre le feu sur Idriss qui ne tarde pas à se coucher lentement.
Andy se place prudemment devant le buisson.
- Gwen, rattrape Dolly et ramène-là.
Gwendoline se précipite en direction de Dolly. Dolly n’est pas allée très loin. Andy se rapproche d’Idriss en regardant dans la rue. La rue semble déserte.
Quelques instants plus tard Andy a assis les deux corps dans le petit fossé qui longe la route. Gwendoline et Dolly l’ont rejoint. Il a expliqué que les deux hommes sont endormis. Andy a utilisé des balles anesthésiantes.
- Qu’en penses-tu chérie ? On dirait que Conrad et Idriss ne nous aiment pas ?
Gwendoline répond par un sourire. Elle sait bien à quoi s’en tenir. Mais Clarisse ?
- Où est Clarisse ?
Andy : - Je ne sais pas. Venez, allons retrouver Albert.
Gwendoline : - Détache-nous !
Dolly : - mmmm ??
Andy : - Ouvrez l’œil, c’est plus important. Je me méfie de Clarisse.
L’attention d’Andy étant monopolisée par la recherche de Clarisse, il a négligé de délivrer Dolly. Les trois personnes ont rejoint Molly et Albert. Andy a invité Albert à raccompagner Dolly et Molly.
Albert et les deux sœurs s’éloignent. Andy enjoint Gwendoline à le suivre.
- Où allons-nous ?
- Nous cherchons Clarisse. Je voudrais l’interroger. Je voudrais savoir qui de nous deux était visé dans la manœuvre de con et idiot, et pourquoi ?
- J’imagine qu’elle te soupçonne d’être impliqué dans la disparition de Tati et de Roger ?
- Oui, c’est possible…
Gwendoline et Andy errent dans les rues du village. Andy pousse Gwendoline contre un mur et s’appuie lui aussi contre le mur.
Gwendoline : - Qu’y a-t-il ?
- Je viens de voir Clarisse sortir d’une cabine téléphonique. Elle est en compagnie de Joe.
- Détache-moi. Je pourrai t’aider.
- Il y a trop de monde ici. Une confrontation attirerait trop d’attention. Nous allons nous y prendre autrement. Viens !
(*) : Relisez le paragraphe 11 de l’épisode 1 et les épisodes 2.5 et 5.3. si vous ne vous rappelez pas de ces situations.
Clarisse est la cousine de Gwendoline. A part la couleur des cheveux elle ressemble physiquement à Gwendoline. Il y a peu de relations entre Gwendoline et Clarisse. Cette dernière apparaît pour la première fois dans l’épisode 10.
Hélène Stevens est la patronne d’une agence de détectives. Cette agence lui procure une couverture car elle travaille aussi secrètement pour les services spéciaux. Elle est la collaboratrice habituelle d’Andrew.
L’histoire qui suit se place chronologiquement entre l’épisode 10 et l’épisode 11 [le fantôme noir]. Dans cette histoire Gwendoline devrait rencontrer un personnage qui apparaît dans d’autres histoires publiées dans ce forum (avec l’aimable autorisation de l’auteur original). Les lecteurs attentifs feront certainement le rapprochement !
Les lecteurs des aventures de Gwendoline par John Willie savent bien que ces aventures commencent sur l’image de maitre Fitchem alertant sir d’Arcy sur une grosse somme d’argent devant revenir à Gwendoline. Cette information déclenche l’intérêt du comte et les aventures commencent. Cette somme d’argent est succinctement évoquée dans l’épisode 1 mais elle n’a jamais été explicitée. Nous espérons apprendre ce qu’il en est au juste au cours des épisodes 12 et 13…
Episode 12.1. Gwendoline retourne à la ‘fête du village’
Dolly et Molly ont demandé à Gwendoline de les accompagner à la fête du village. Cette étrange fête où les filles viennent attachées.
Les deux sœurs sont célibataires et espèrent rencontrer un jeune homme à cette occasion.
Porter une tenue affriolante et des liens. Existe-t-il une meilleure manière d’attirer l’attention d’un jeune homme ?
Ainsi Dolly s’est habillée en infirmière. Un petit calot blanc sur la tête, une blouse blanche, un collant blanc, des escarpins blancs et une corde blanche autour de ses poignets. Gwendoline s’est appliquée pour lui attacher ses poignets dans son dos.
Molly a opté pour une tenue argentée. Une veste, une jupe très courte et des mocassins de couleur argentée, des jambes soulignées par un collant fin de couleur ivoire. Gwendoline lui a soigneusement attaché les poignets dans son dos avec une petite corde de couleur argentée.
Gwendoline a choisi une veste et une jupe ample en daim brun, qui lui recouvre les genoux, d’inspiration western. Elle porte un chemisier blanc et elle a entouré son cou d’une mince écharpe verte. Elle a préféré des mocassins bruns en daim, plus souples que des bottes. Sa tenue est complétée par son révolver qu’elle porte dans son ceinturon. Elle a choisi de porter sa perruque rousse, pensant que ceci plairait à Andy et voulant marquer une différence par rapport à sa dernière expérience à cette fête.
Andy lui a attaché ses poignets à l’aide d’une fine lanière de cuir.
Andy porte sa tenue noire. Il a plié ses gants et sa cagoule et les a ancrés à sa ceinture.
Gwendoline se rappelle qu’elle était déjà venue dans ce village. Son oncle l’avait attachée et bâillonnée. Il l’a humiliée et martyrisée. Bien qu’attachée et bâillonnée elle avait réussi à lui fausser compagnie. Personne n’était venu à son secours, ce jour de fête étant le jour des demoiselles en détresse. Son oncle l’avait rattrapée et livrée, solidement ligotée et bâillonnée, à sir d’Arcy. Quel terrible souvenir, être livrée ligotée et bâillonnée à son ennemi sans aucun espoir. Enfin pratiquement aucun espoir car à cette époque il n’y avait qu’une personne susceptible de lui venir en aide. Diana ne représentait à cette époque qu’un espoir ténu. Elle connaissait à peine Diana à ce moment.
Ce jour est un jour de revanche pour Gwendoline. Elle est heureuse. Elle est avec son compagnon. Elle n’est pas seule. Elle n’est pas en danger. Elle sait qu’elle peut compter sur son compagnon.
Les quatre personnes se rapprochent de la piste de danse et de la buvette lorsque Andy fait signe à un jeune homme d’approcher.
Andy fait les présentations. Il présente son ami Albert, un jeune homme dessinant quelques ressemblances avec Norbert.
Albert a expliqué que son contrat de construction en Afrique du Sud venait de se terminer et qu’il venait de rentrer.
Gwendoline, voulant laisser une latitude à Dolly et à Molly de discuter avec Albert, a discrètement invité Andy à la suivre.
Gwendoline a mené Andy une rue plus loin, près d’un porche qui lui a laissé un triste souvenir. Quatre filles sont attachées au porche. Elles sont ligotées et bâillonnées. Gwendoline adresse un regard suppliant à Andy.
- Tu devrais délivrer ces jeunes filles.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Elles vont bientôt subir un traitement des plus avilissants. Elles vont être recouvertes d’immondices, sous les quolibets de leurs tourmenteurs.
- Je suppose qu’il s’agit d’un châtiment mérité ? De nos jours bien trop de filles se permettent des vilenies, la société n’étant pas encline à punir les jeunes filles.
Andy : - Si ces filles ont été déloyales, je trouve leur peine bien légère …
Gwendoline : - Imagine qu’une fille soit innocente ?
Andy vient de comprendre les pensées de Gwendoline.
- Je crois deviner : tu as subi cette humiliation ? C’est ton oncle qui te l’a infligée ?
Gwendoline se serre contre Andy. Elle cligne des yeux pour acquiescer.
Andy tient tendrement Gwendoline dans ses bras.
Andy : - Oublie ton oncle. Il fait partie de ton passé.
Andy a pensé que les ligotées n’étaient certainement pas innocentes. Il les a ignorées. Il était inutile de leur demander si elles étaient innocentes. Elles ne reconnaîtraient pas spontanément leurs méfaits. Andy a invité Gwendoline à continuer leur chemin.
Andy et Gwendoline passent devant un magasin particulier, typique de ce village particulier. L’enseigne arbore « Bondage Land ».
Andy s’arrête devant la vitrine qui expose divers articles « particuliers » comme des cordes, chaînes, bâillons, gants uniques, camisoles et autres …
Andy lance un regard interrogateur à sa compagne :
- Quelque chose te fait envie ?
- Oh non ! J’ai déjà été attachée tellement souvent. Je voudrais être libre, pouvoir t’aider.
Les deux personnes font quelques pas dans le magasin. Le magasin s’avère être bien plus grand que ce que Gwendoline avait imaginé. Le rayon des camisoles, par exemple, propose des camisoles en coton, en latex et en cuir ; de couleur blanche ou noire. Il y a trois genres de camisoles : celles ‘classiques’, celles dites de transport qui disposent d’un étui supplémentaire pour recouvrir le corps et les bras de la personne. Il y a aussi les camisoles prévues pour ligoter les bras dans le dos, les sangles étant placées sur le devant. Chaque camisole est proposée dans trois tailles différentes.
Cela fait donc 54 modèles en tout.
Andy s’amuse :
- Tu ne voudrais pas un beau modèle de camisole ? Les camisoles te vont vraiment bien.
Gwendoline fait la moue.
- Oh non, je suis restée enfermée dans une camisole pendant des jours. Je tremblais de peur. Je savais que tu viendrais à mon secours mais je craignais que tu n’arrives pas à temps. Je ne supporte plus d’être ligotée dans une camisole.
Andy s’amuse encore :
- C’est vrai qu’il est inutile que je t’offre une camisole. Laisse-moi compter. Il y a celle que ton oncle t’a procuré et que Fifi t’avait enfilée, ensuite il y a celle qu’un affreux barbu t’a apporté quand tu étais attachée chez le comte d’Arcy. Il y a aussi celle sur mesures que tu portais à l’institut. Tu en possèdes déjà trois ! Trois belles camisoles que tu ne portes jamais. (*)
- pppfff !!
Gwendoline : - Emmène-moi danser plutôt que de chercher à me ligoter. Je suis déjà attachée, tu sais ?
Andy se dit qu’il sera toujours temps de revenir dans ce curieux magasin. Les deux personnes se dirigent vers la place de la fête.
Au coin de la rue Gwendoline et Andy rencontrent une jeune fille. Elle est flanquée de Conrad et Idriss ! La fille est habillée en policière, portant une jupe noire très courte. Elle a ses bras derrière son dos. Elle a des cheveux mi- longs auburn, des yeux d’une insolite couleur brun-vert.
Après quelques secondes Gwendoline marmonne :
- Clarisse ?
Clarisse : - Je suis à la recherche de ton oncle. Habituellement il vient à cette fête du village.
Gwendoline : - Je ne l’ai pas vu.
Clarisse : - Tu ne saurais pas où il est ? Cela fait des semaines que nous nous demandons où il a pu passer.
Gwendoline : - Je n’en sais rien. Il n’a pas l’habitude de me rendre des comptes.
Clarisse fait la moue. Elle affiche un air sceptique.
Clarisse : - Vraiment ? Il semblerait que tu sois une des dernières personnes à avoir vu ton oncle et sa fiancée. D’ailleurs elle aussi a disparu sans laisser de traces.
Conrad : - Idriss et moi nous aidions le boss dans sa recherche de sa fiancée. On croirait que ton ami y est pour quelque chose.
Andy : - J’ai remarqué que le bateau de Tati, Tati et le boss sont portés disparus. Se pourrait-il qu’ils soient tous les trois au fond de la mer ?
Clarisse réfléchit un instant. Elle n’est pas convaincue. D’un ton monotone elle répond :
- Peut-être … Conrad, Idriss, venez, on continue le tour du village.
Gwendoline et Andy sont restés seuls. Gwendoline se serre contre Andy. Andy s’adresse gentiment à Gwendoline.
- Ne t’inquiète pas. Nous sommes deux et nous sommes armés.
- Je n’ai pas peur quand je suis avec toi. Mais avec ces trois-là dans les parages, détache-moi, s’il te plait.
- Tu voudrais défier les règles de la fête ? Alors que tes lanières te vont si bien ?
Gwendoline et Andy sont assis à une table de la buvette. Gwendoline a expliqué que Clarisse est la fille de son oncle Roger. C’est donc sa cousine. Gwendoline a expliqué qu’elle trouvait que Clarisse était antipathique. Il y a peu de contacts entre elle et Clarisse. C’est pourquoi elle n’a pas jugé approprié de faire les présentations.
Andy sait que Conrad et Idriss sont (ou étaient ?) les hommes de main de l’oncle. Andy suppose que comme l’oncle est absent c’est Clarisse qui a pris la direction des affaires de l’oncle.
Andy regarde attentivement la piste de danse. Molly est avec Albert. Au bout de la piste de danse Dolly est en train d’être bâillonnée par Conrad. Ceci n’étonne personne, étant donné la nature de la fête.
Andy se lève.
- Viens.
A quelque distance devant Gwendoline et Andy se trouve Conrad qui entraine Dolly.
Andy et Gwendoline suivent les deux personnes, à quelque distance.
Gwendoline a toujours ses poignets attachés dans son dos. Ceci l’importune, dans la situation actuelle.
- Détache-moi.
- Je n’en ai pas le temps. D’abord je ne dois pas quitter Conrad des yeux, ensuite réfléchis ! A quoi rime la manigance de Conrad ?
Andy est songeur. La traque continue. Conrad entraîne Dolly vers la limite du village. Puis Conrad et Dolly se trouvent sur la route, hors du village.
Andy et Gwendoline suivent d’une cinquantaine à une centaine de mètres de distance. Des buissons bordent la route. Andy et Gwendoline se trouvent maintenant à environ 150 mètres du village. Andy désigne discrètement un buisson.
- A mon signal nous sautons derrière ce buisson. Et on s’accroupit.
Derrière le buisson Andy se saisit de son Beretta 92FS. Il en retire rapidement le chargeur. Conrad a lâché Dolly. Andy sort un chargeur à balles bleues d’une poche de son gilet. Il l’introduit dans son pistolet. Conrad a son browning en main. Andy tire sur Conrad. Des coups de feu proviennent de la direction opposée à celle de Conrad.
Conrad s’effondre lentement. Andy tourne son arme dans la direction des coups de feu. Gwen entend le passage des balles dans le buisson. Andy ouvre le feu sur Idriss qui ne tarde pas à se coucher lentement.
Andy se place prudemment devant le buisson.
- Gwen, rattrape Dolly et ramène-là.
Gwendoline se précipite en direction de Dolly. Dolly n’est pas allée très loin. Andy se rapproche d’Idriss en regardant dans la rue. La rue semble déserte.
Quelques instants plus tard Andy a assis les deux corps dans le petit fossé qui longe la route. Gwendoline et Dolly l’ont rejoint. Il a expliqué que les deux hommes sont endormis. Andy a utilisé des balles anesthésiantes.
- Qu’en penses-tu chérie ? On dirait que Conrad et Idriss ne nous aiment pas ?
Gwendoline répond par un sourire. Elle sait bien à quoi s’en tenir. Mais Clarisse ?
- Où est Clarisse ?
Andy : - Je ne sais pas. Venez, allons retrouver Albert.
Gwendoline : - Détache-nous !
Dolly : - mmmm ??
Andy : - Ouvrez l’œil, c’est plus important. Je me méfie de Clarisse.
L’attention d’Andy étant monopolisée par la recherche de Clarisse, il a négligé de délivrer Dolly. Les trois personnes ont rejoint Molly et Albert. Andy a invité Albert à raccompagner Dolly et Molly.
Albert et les deux sœurs s’éloignent. Andy enjoint Gwendoline à le suivre.
- Où allons-nous ?
- Nous cherchons Clarisse. Je voudrais l’interroger. Je voudrais savoir qui de nous deux était visé dans la manœuvre de con et idiot, et pourquoi ?
- J’imagine qu’elle te soupçonne d’être impliqué dans la disparition de Tati et de Roger ?
- Oui, c’est possible…
Gwendoline et Andy errent dans les rues du village. Andy pousse Gwendoline contre un mur et s’appuie lui aussi contre le mur.
Gwendoline : - Qu’y a-t-il ?
- Je viens de voir Clarisse sortir d’une cabine téléphonique. Elle est en compagnie de Joe.
- Détache-moi. Je pourrai t’aider.
- Il y a trop de monde ici. Une confrontation attirerait trop d’attention. Nous allons nous y prendre autrement. Viens !
(*) : Relisez le paragraphe 11 de l’épisode 1 et les épisodes 2.5 et 5.3. si vous ne vous rappelez pas de ces situations.
Dernière modification par MacWilly le 23 août 2024, 01:30, modifié 1 fois.
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
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Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.2. Gwendoline enquête
Gwendoline et Andy sont en route. En chemin leur véhicule croise une voiture de police en intervention.
Gwendoline interroge :
- Où allons-nous ?
- Chercher des informations chez ton oncle. Ou plutôt la maison de Clarisse.
- Tu connais l’adresse ?
- Bien sûr. Que crois-tu que je faisais pendant que tu te prélassais dans ta camisole à l’institut ?
- Tu n’es pas drôle. Tu sais que je tremblais de peur que mon oncle ne me retrouve avant toi. C’était horrible. Ligotée dans ma camisole. Incapable de tenter quoi que ce soit.
Gwendoline : - Dis-moi. Où sont vraiment passés Tati et mon oncle ?
Andy : - Tati m’a tiré dessus, ton oncle allait te torturer et te tuer. Ils sont enterrés dans des tombes anonymes.
Andy gare la voiture à quelque distance de la villa de l’oncle de Gwendoline, maintenant habitée par Clarisse. La villa est entourée d’un mur.
Andy retire la lanière qui entoure les poignets de Gwendoline. Gwendoline se réjouit d’être enfin fibre.
Les deux personnes se dirigent vers la villa.
Il ne faut pas beaucoup de temps à Andy pour crocheter les serrures du portail et de la porte d’entrée. Une fois dans la maison, Andy donne ses directives.
- Je vais explorer le rez-de-chaussée. Va voir à l’étage si tu trouves un indice.
Gwendoline est maintenant dans une pièce à l’étage. Elle reconnaît la pièce meublée de deux commodes et d’une armoire. La table a été poussée près d’un mur. Elle observe le système de tringles qui porte des rideaux ordinaires et derrière ces rideaux un jeu de rideaux noirs opaques. Elle reconnaît la chaise sur laquelle son oncle l’avait ligotée.
Gwendoline revoit ses rêves d’enfant. Elle rêvait d’aventures. Maintenant elle est avec son compagnon qu’elle aime, elle l’accompagne dans son entreprise, elle est libre, elle seconde Andy. Elle est armée. Gwendoline n’est certainement pas une experte en arme à feu mais Andy lui a appris à se servir de son révolver. Elle et Andy ont été ravis de découvrir qu’elle a rapidement acquis une confortable aisance dans le tir.
La situation présente lui apporte une plaisante félicité.
Gwendoline continue ses investigations dans la pièce. Elle ouvre les tiroirs et les portes des meubles. Les meubles contiennent des cordes, des chaines et un jeu de fouets, cravaches, martinets, badines, baguettes et autres bâtons. Gwendoline est songeuse. Que signifie ceci ? Son oncle utilisait-il ces ustensiles ? Sur qui, ou avec qui ?
Un cri de douleur provenant du rez-de-chaussée sort brutalement Gwendoline de ses réflexions.
Andy !
Vite ! Il faut accourir à l’aide d’Andy ! Gwendoline se précipite, son révolver à la main. Elle déboule dans le salon.
Andy écrase la face d’un jeune homme contre le mur. Andy lui tient ses poignets dans son dos, à la hauteur des omoplates. Du sang coule du nez et des lèvres du jeune homme. Andy lui tord les bras et le jeune homme grimace sous la douleur.
Le jeune homme : - Prenez ce que vous voulez mais laissez-moi.
Gwendoline est médusée.
Sans lâcher les poignets de l’homme, Andy l’assoit sans ménagement sur une chaise, de manière à ce que le dossier soit devant lui. D’une main Andy retire une petite ficelle d’une des poches de son gilet et lui lie brutalement les poignets, en position croisée, derrière les omoplates.
L’homme : - Ne me faites pas de mal, s’il vous plait.
Andy utilise un ton glacial : - Qui es-tu et que fais-tu ici ?
L’homme est visiblement effrayé : - Je suis Charlie, je suis le petit ami de Clarisse.
Andy place sa main dans les cheveux de l’homme pour diriger sa tête en direction de Gwendoline.
Andy : - Gwen, est-ce que tu connais ce clampin ?
Gwendoline : - Je ne l’ai jamais vu.
Andy lie le cou de l’homme au haut du dossier de la chaise. Dans cette position Charlie doit se courber. Andy procède sans ménagement. Gwendoline est troublée par la rudesse inhabituelle d’Andy. Andy n’agit pas sous la colère. Il agit calmement mais très durement. Gwendoline n’en comprend pas la raison. Charlie semble être un jeune homme inoffensif.
Andy s’est placé devant l’homme, visiblement en position inconfortable.
Andy : - En qui concerne Clarisse tu fais comme tu veux mais je te donne un conseil d’homme à homme : fuis en direction des collines.
Andy désigne Gwendoline à Charlie.
Andy : - En qui concerne cette fille je t’avertis que si tu l’approches je me mettrai en colère et tu le regretteras. Ceci est mon unique avertissement.
Andy s’adresse à Gwendoline :
- Viens avec moi.
Gwendoline et Andy sont en route. Gwendoline est encore troublée par les récents événements. Elle n’a jamais vu Andy agir avec une telle dureté.
- Où allons-nous ?
- Prendre un café chez moi.
Les deux amis sont arrivés à l’appartement d’Andy. Andy s’adresse à Gwendoline.
- Je te propose un café pur arabica d’Ethiopie. Il est très doux. A moins que tu ne préfères autre chose ?
- Ce sera très bien.
- Pendant que je prépare le café, distrait-toi en lisant mon courrier. Il est sur la table du salon.
Gwendoline s’assoit. Elle est intriguée par la curieuse requête de son ami. Il y a une enveloppe épaisse sur la table. L’enveloppe est ouverte. Gwendoline en sort le contenu.
Et …
Gwendoline étale sur la table une série de photos … d’elle … plutôt d’une fille qui lui ressemble considérablement … en train d’embrasser … Charlie … devant sa maison …
Andy s’approche avec le café.
- Qu’en dis-tu ?
- Mais ? Mais ??
- C’est tout ? Tu as une explication ?
Gwendoline pâlit. Elle s’alarme.
- Je ne comprends pas ? Ce n’est pas moi sur les photos !
- Ah ? J’espérais que tu pourrais m’expliquer pourquoi j’ai reçu des photos de toi en train d’embrasser Charlie devant chez toi ?
- Je tombe des nues. Je n’y suis pour rien ! J’ai vu Charlie aujourd’hui pour la première fois de ma vie !
- Je me demande bien pourquoi Clarisse m’envoie des photos destinées à me faire croire que tu me trahis ?
Andy semble un peu déçu. Gwendoline est toujours horrifiée par ces photographies. Il ne lui a pas échappé qu’Andy ne l’a pas accusée de le trahir. Il n’en a même pas douté. Gwendoline se réjouit de la confiance qu’Andy a en elle. Bien sûr elle ne l’a pas trahi. Bien sûr elle ne le trahira jamais. Quel bonheur de savoir qu’Andy ne doute pas d’elle, qu’il lui accorde une confiance indéfectible.
La sonnette d’entrée retentit. Andy va ouvrir.
Une femme blonde, en uniforme d’agent de police se tient devant la porte. Andy l’invite à entrer.
Andy fait les présentations :
- Gwendoline, voici Claire Fumetto, agent de police au commissariat local, Claire, Gwendoline.
Andy : - Claire, vous prendrez bien un café avec nous ?
Claire est stupéfaite.
- Ce n’est pas possible ? Nous ne nous sommes jamais vus. Vous ne pouvez pas savoir qui je suis ?
Gwendoline est à peine étonnée. Une fois de plus Andy avait une longueur d’avance.
Andy apporte le café à l’intention de Claire.
Andy : - Nous ne nous sommes jamais vus mais vous deux vous vous êtes déjà rencontrées.
Cette phrase déclenche un souvenir chez Gwendoline. La nouvelle venue porte un uniforme de police.
Gwendoline : - Vous êtes l’agent qui a tenté de me venir en aide, il y a quelques mois, quand mon oncle m’avait kidnappée.
Claire : - Vous êtes la fille qui était ligotée et bâillonnée dans la voiture ?
Andy : - Oui. Le commissaire vous a fortement conseillé d’oublier cette histoire. C’est pourquoi cette histoire n’a pas eu de suite.
Claire : - J’ai essayé discrètement de découvrir qui était la jeune fille et qui était en train de l’enlever.
Andy : - Laissez-moi deviner. Toutes vos pistes se sont perdues dans le vide.
Andy : - Aujourd’hui vous étiez de service et vous avez accompagné le commissaire qui a été appelé à la fête du village. Sur place vous avez appris que le conducteur de la voiture était un certain Roger, que ce dernier a disparu, que sa fille Clarisse me soupçonne d’être impliqué.
Andy : - Comme toute cette affaire vous paraît suspecte vous êtes venue me prévenir et tenter d’en savoir un peu plus ?
Claire regarde Gwendoline puis Andy :
- Vous devez être Sherlock Holmes incognito ? Ce n’est pas possible autrement ?
Cette remarque fait bien plaisir à Gwendoline. Bien sûr Gwendoline a raconté à Andy ce qui lui était arrivé à son retour de Bulovie. Bien sûr Andy a enquêté discrètement pour identifier la policière. Aujourd’hui en venant il avait aperçu la voiture de police et remarqué ses occupants. Puis en réfléchissant il avait deviné les circonstances.
Andy explique :
- Claire, les services spéciaux ont enquêté et savent depuis longtemps que le commissaire est suspect. Je sais aussi que vous êtes loyale et que vous êtes impliquée dans votre métier.
Andy : - Je vous conseille de vous contenter d’observer. Je ne sais pas qui d’autre est impliqué dans la police. Vous courrez un risque insensé si vous vous immiscez dans cette affaire.
Claire : - Cela me déplait de rester sur la touche.
Andy : - C’est plus prudent. Et qui sait ? Vous aurez peut-être bientôt l’occasion d’intervenir dans cette enquête ?
Claire : - J’y compte bien…
Plus tard, Gwendoline et Andy sont restés seuls. Andy soupire.
- La partie s’annonce épineuse. Nous avons contre nous Clarisse qui a repris l’organisation de ton oncle et les policiers corrompus. Nous ignorons leurs objectifs.
Gwendoline tend sa main pour prendre celle d’Andy.
- Nous avons des amis et surtout nous sommes ensemble …
Gwendoline et Andy sont en route. En chemin leur véhicule croise une voiture de police en intervention.
Gwendoline interroge :
- Où allons-nous ?
- Chercher des informations chez ton oncle. Ou plutôt la maison de Clarisse.
- Tu connais l’adresse ?
- Bien sûr. Que crois-tu que je faisais pendant que tu te prélassais dans ta camisole à l’institut ?
- Tu n’es pas drôle. Tu sais que je tremblais de peur que mon oncle ne me retrouve avant toi. C’était horrible. Ligotée dans ma camisole. Incapable de tenter quoi que ce soit.
Gwendoline : - Dis-moi. Où sont vraiment passés Tati et mon oncle ?
Andy : - Tati m’a tiré dessus, ton oncle allait te torturer et te tuer. Ils sont enterrés dans des tombes anonymes.
Andy gare la voiture à quelque distance de la villa de l’oncle de Gwendoline, maintenant habitée par Clarisse. La villa est entourée d’un mur.
Andy retire la lanière qui entoure les poignets de Gwendoline. Gwendoline se réjouit d’être enfin fibre.
Les deux personnes se dirigent vers la villa.
Il ne faut pas beaucoup de temps à Andy pour crocheter les serrures du portail et de la porte d’entrée. Une fois dans la maison, Andy donne ses directives.
- Je vais explorer le rez-de-chaussée. Va voir à l’étage si tu trouves un indice.
Gwendoline est maintenant dans une pièce à l’étage. Elle reconnaît la pièce meublée de deux commodes et d’une armoire. La table a été poussée près d’un mur. Elle observe le système de tringles qui porte des rideaux ordinaires et derrière ces rideaux un jeu de rideaux noirs opaques. Elle reconnaît la chaise sur laquelle son oncle l’avait ligotée.
Gwendoline revoit ses rêves d’enfant. Elle rêvait d’aventures. Maintenant elle est avec son compagnon qu’elle aime, elle l’accompagne dans son entreprise, elle est libre, elle seconde Andy. Elle est armée. Gwendoline n’est certainement pas une experte en arme à feu mais Andy lui a appris à se servir de son révolver. Elle et Andy ont été ravis de découvrir qu’elle a rapidement acquis une confortable aisance dans le tir.
La situation présente lui apporte une plaisante félicité.
Gwendoline continue ses investigations dans la pièce. Elle ouvre les tiroirs et les portes des meubles. Les meubles contiennent des cordes, des chaines et un jeu de fouets, cravaches, martinets, badines, baguettes et autres bâtons. Gwendoline est songeuse. Que signifie ceci ? Son oncle utilisait-il ces ustensiles ? Sur qui, ou avec qui ?
Un cri de douleur provenant du rez-de-chaussée sort brutalement Gwendoline de ses réflexions.
Andy !
Vite ! Il faut accourir à l’aide d’Andy ! Gwendoline se précipite, son révolver à la main. Elle déboule dans le salon.
Andy écrase la face d’un jeune homme contre le mur. Andy lui tient ses poignets dans son dos, à la hauteur des omoplates. Du sang coule du nez et des lèvres du jeune homme. Andy lui tord les bras et le jeune homme grimace sous la douleur.
Le jeune homme : - Prenez ce que vous voulez mais laissez-moi.
Gwendoline est médusée.
Sans lâcher les poignets de l’homme, Andy l’assoit sans ménagement sur une chaise, de manière à ce que le dossier soit devant lui. D’une main Andy retire une petite ficelle d’une des poches de son gilet et lui lie brutalement les poignets, en position croisée, derrière les omoplates.
L’homme : - Ne me faites pas de mal, s’il vous plait.
Andy utilise un ton glacial : - Qui es-tu et que fais-tu ici ?
L’homme est visiblement effrayé : - Je suis Charlie, je suis le petit ami de Clarisse.
Andy place sa main dans les cheveux de l’homme pour diriger sa tête en direction de Gwendoline.
Andy : - Gwen, est-ce que tu connais ce clampin ?
Gwendoline : - Je ne l’ai jamais vu.
Andy lie le cou de l’homme au haut du dossier de la chaise. Dans cette position Charlie doit se courber. Andy procède sans ménagement. Gwendoline est troublée par la rudesse inhabituelle d’Andy. Andy n’agit pas sous la colère. Il agit calmement mais très durement. Gwendoline n’en comprend pas la raison. Charlie semble être un jeune homme inoffensif.
Andy s’est placé devant l’homme, visiblement en position inconfortable.
Andy : - En qui concerne Clarisse tu fais comme tu veux mais je te donne un conseil d’homme à homme : fuis en direction des collines.
Andy désigne Gwendoline à Charlie.
Andy : - En qui concerne cette fille je t’avertis que si tu l’approches je me mettrai en colère et tu le regretteras. Ceci est mon unique avertissement.
Andy s’adresse à Gwendoline :
- Viens avec moi.
Gwendoline et Andy sont en route. Gwendoline est encore troublée par les récents événements. Elle n’a jamais vu Andy agir avec une telle dureté.
- Où allons-nous ?
- Prendre un café chez moi.
Les deux amis sont arrivés à l’appartement d’Andy. Andy s’adresse à Gwendoline.
- Je te propose un café pur arabica d’Ethiopie. Il est très doux. A moins que tu ne préfères autre chose ?
- Ce sera très bien.
- Pendant que je prépare le café, distrait-toi en lisant mon courrier. Il est sur la table du salon.
Gwendoline s’assoit. Elle est intriguée par la curieuse requête de son ami. Il y a une enveloppe épaisse sur la table. L’enveloppe est ouverte. Gwendoline en sort le contenu.
Et …
Gwendoline étale sur la table une série de photos … d’elle … plutôt d’une fille qui lui ressemble considérablement … en train d’embrasser … Charlie … devant sa maison …
Andy s’approche avec le café.
- Qu’en dis-tu ?
- Mais ? Mais ??
- C’est tout ? Tu as une explication ?
Gwendoline pâlit. Elle s’alarme.
- Je ne comprends pas ? Ce n’est pas moi sur les photos !
- Ah ? J’espérais que tu pourrais m’expliquer pourquoi j’ai reçu des photos de toi en train d’embrasser Charlie devant chez toi ?
- Je tombe des nues. Je n’y suis pour rien ! J’ai vu Charlie aujourd’hui pour la première fois de ma vie !
- Je me demande bien pourquoi Clarisse m’envoie des photos destinées à me faire croire que tu me trahis ?
Andy semble un peu déçu. Gwendoline est toujours horrifiée par ces photographies. Il ne lui a pas échappé qu’Andy ne l’a pas accusée de le trahir. Il n’en a même pas douté. Gwendoline se réjouit de la confiance qu’Andy a en elle. Bien sûr elle ne l’a pas trahi. Bien sûr elle ne le trahira jamais. Quel bonheur de savoir qu’Andy ne doute pas d’elle, qu’il lui accorde une confiance indéfectible.
La sonnette d’entrée retentit. Andy va ouvrir.
Une femme blonde, en uniforme d’agent de police se tient devant la porte. Andy l’invite à entrer.
Andy fait les présentations :
- Gwendoline, voici Claire Fumetto, agent de police au commissariat local, Claire, Gwendoline.
Andy : - Claire, vous prendrez bien un café avec nous ?
Claire est stupéfaite.
- Ce n’est pas possible ? Nous ne nous sommes jamais vus. Vous ne pouvez pas savoir qui je suis ?
Gwendoline est à peine étonnée. Une fois de plus Andy avait une longueur d’avance.
Andy apporte le café à l’intention de Claire.
Andy : - Nous ne nous sommes jamais vus mais vous deux vous vous êtes déjà rencontrées.
Cette phrase déclenche un souvenir chez Gwendoline. La nouvelle venue porte un uniforme de police.
Gwendoline : - Vous êtes l’agent qui a tenté de me venir en aide, il y a quelques mois, quand mon oncle m’avait kidnappée.
Claire : - Vous êtes la fille qui était ligotée et bâillonnée dans la voiture ?
Andy : - Oui. Le commissaire vous a fortement conseillé d’oublier cette histoire. C’est pourquoi cette histoire n’a pas eu de suite.
Claire : - J’ai essayé discrètement de découvrir qui était la jeune fille et qui était en train de l’enlever.
Andy : - Laissez-moi deviner. Toutes vos pistes se sont perdues dans le vide.
Andy : - Aujourd’hui vous étiez de service et vous avez accompagné le commissaire qui a été appelé à la fête du village. Sur place vous avez appris que le conducteur de la voiture était un certain Roger, que ce dernier a disparu, que sa fille Clarisse me soupçonne d’être impliqué.
Andy : - Comme toute cette affaire vous paraît suspecte vous êtes venue me prévenir et tenter d’en savoir un peu plus ?
Claire regarde Gwendoline puis Andy :
- Vous devez être Sherlock Holmes incognito ? Ce n’est pas possible autrement ?
Cette remarque fait bien plaisir à Gwendoline. Bien sûr Gwendoline a raconté à Andy ce qui lui était arrivé à son retour de Bulovie. Bien sûr Andy a enquêté discrètement pour identifier la policière. Aujourd’hui en venant il avait aperçu la voiture de police et remarqué ses occupants. Puis en réfléchissant il avait deviné les circonstances.
Andy explique :
- Claire, les services spéciaux ont enquêté et savent depuis longtemps que le commissaire est suspect. Je sais aussi que vous êtes loyale et que vous êtes impliquée dans votre métier.
Andy : - Je vous conseille de vous contenter d’observer. Je ne sais pas qui d’autre est impliqué dans la police. Vous courrez un risque insensé si vous vous immiscez dans cette affaire.
Claire : - Cela me déplait de rester sur la touche.
Andy : - C’est plus prudent. Et qui sait ? Vous aurez peut-être bientôt l’occasion d’intervenir dans cette enquête ?
Claire : - J’y compte bien…
Plus tard, Gwendoline et Andy sont restés seuls. Andy soupire.
- La partie s’annonce épineuse. Nous avons contre nous Clarisse qui a repris l’organisation de ton oncle et les policiers corrompus. Nous ignorons leurs objectifs.
Gwendoline tend sa main pour prendre celle d’Andy.
- Nous avons des amis et surtout nous sommes ensemble …
Dernière modification par MacWilly le 30 août 2024, 01:08, modifié 1 fois.
- MacWilly
- Habitué(e)
- Messages : 96
- Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.3. Gwendoline aide Andy dans son enquête
Le lendemain matin Gwendoline et Andy prennent le petit-déjeuner. Gwendoline porte encore son ensemble brun en daim.
Gwendoline : - Que comptes-tu faire aujourd’hui ?
Andy : - Nous pourrions aller demander à Clarisse ce qu’elle nous reproche ? A moins que tu n’aies un meilleur plan ?
Gwendoline a remarqué qu’Andy a dit ‘nous’. Elle souscrit au plan d’Andy.
Gwendoline et Andy sont en route. Elle songe à quel point sa vie a évolué. Depuis le jour, où Marie-Ange était partie en mission en l’ayant laissée dans la maison de Tati, étroitement ligotée dans un gant unique, serré à l’extrême. A cette époque elle servait de jouet soumis à cette perverse de Marie-Ange. Maintenant elle est une jeune femme qui accompagne son aimé en mission. Quelle transformation. Quelle aventure. Elle serre ses bras pour ressentir le petit harnais qu’Andy lui a donné. Le petit harnais soutient deux petits holsters sous ses aisselles. Andy a garni les holsters deux petits pistolets semi-automatiques.
Andy gare le véhicule à quelque distance de la maison de Clarisse. Il explique son plan à Gwendoline.
- Je vais aller voir Clarisse. Tu attends environ une minute puis tu te rapproches discrètement, sans te faire voir. Tu couvres mes arrières. Tu n’interviens pas, sauf en cas de nécessité, bien sûr.
Gwendoline apprécie ce plan. Elle participe aux événements sans être en première ligne. Andy compte sur elle.
Andy a sonné à la porte puis il est entré dans la maison de Clarisse. Une minute plus tard Gwendoline s’approche de la porte d’entrée.
Elle est agrippée par deux hommes. Conrad et Idriss. Idriss tient fermement sa main sur sa bouche. Les deux hommes l’entrainent dans leur voiture toute proche. Ils lui enfoncent une boule de tissu dans la bouche, lui ferment la bouche avec des rubans adhésifs, lui attachent brutalement les chevilles, les coudes et poignets dans le dos. La voiture démarre.
Gwendoline est couchée sur le sol d’une maison abandonnée. La maison se trouve au bout d’une rue au bord d’un village. Conrad commente.
- Astucieuse la chef ! Cacher la greluche dans une maison abandonnée, que personne ne connait, au bout d’une rue. Personne ne nous a vus et personne ne viendra la trouver ici.
- Viens, on va fumer quelques cigarettes en attendant la patronne.
- Tu as raison. Cette bicoque sent le renfermé.
Gwendoline se retrouve seule dans la maison, ligotée et bâillonnée.
Ses yeux sont humides. Elle a failli à sa mission. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé à son Andy. . .
Elle se demande ce qu’elle peut faire ? Elle est ligotée mais elle peut encore esquisser des petits mouvements. Elle est souple. Elle plie son dos, plie ses jambes : ses mains atteignent la corde qui entoure ses chevilles. Conrad et Idriss l’ont attachée dans leur automobile. Ils ont posés les liens rapidement. Ses doigts atteignent le nœud. Elle entreprend de le défaire.
C’est difficile. Elle doit se contorsionner. Le nœud est à portée de ses doigts. Il est serré. Andy compte sur elle. Elle y met toutes ses forces.
Elle défait le nœud.
Elle se débat, retire la corde de ses chevilles.
Ses jambes sont libres. Stimulée par son succès elle se lève.
Gwen est toujours attachée et bâillonnée. Elle tire sur ses liens. Les liens sont solides. Ses jambes sont libres. Elle ne doit pas rester ici. Conrad et Idriss vont revenir, Clarisse viendra aussi.
Gwen se dirige vers l’arrière de la vieille maison. Avec ses mains attachées dans son dos elle ouvre sans trop de difficultés la porte de service. Elle s’élance dans la campagne.
Libre ! Elle sourit sous son bâillon. Elle a échappé à ses ravisseurs. Elle est libre !
Quelques centaines de mètres plus loin la réalité rattrape ses pensées. Mais non, elle n’est pas libre. Elle est toujours bâillonnée et solidement attachée.
La question est « où aller ? ». Elle ne connaît pas la région. Elle s’appuie contre un arbre. Elle réfléchit.
Gwen se dit que si elle retourne sur ses pas elle retombera dans les griffes de ses deux ravisseurs. Si elle va tout droit elle risque de se perdre dans la campagne. Donc le mieux à faire est de contourner le village, en espérant trouver de l’aide de l’autre côté du village. Peut-être aussi trouvera-t-elle un moyen de défaire ses liens en chemin ?
Gwen se met courageusement en route.
Gwen arrive au petit cimetière du village, à quelques centaines de mètres du village. Le cimetière est entouré par un mur. La grille est ouverte. Elle se rappelle la fois où elle avait réussi à se débarrasser de ses liens. La seule fois où elle s’était libérée elle-même. Elle avait frotté et usé ses liens sur une arête d’une pierre. Elle espère trouver des arêtes dans le cimetière. Peut-être même un objet coupant qui lui permettrait de couper ses liens. Elle pénètre dans le cimetière.
Gwen visite le cimetière. Curieuse visite d’ailleurs. Elle examine méticuleusement les lieux. Son objectif est de trouver une arête suffisamment tranchante pour couper les cordes qui lui lient les poignets et les coudes. Peu d’arêtes semblent convenir. Les pierres sont lisses. Tout au fond du cimetière se trouvent des vielles pierres tombales. Une pierre semble rugueuse. Elle entreprend de frotter la corde qui attache ses poignets.
La corde qui lui lie les poignets la brûle. Elle soupire. Elle pense que quand ses poignets seront libres elle devra encore défaire les liens qui lui lient les coudes. Evidemment, une corde force ses coudes à se toucher. Même si ses mains étaient libres elle ne pourrait pas atteindre ses coudes, attachés comme ils le sont. Elle doit aussi frotter les liens de ses coudes. Les manches de sa veste protègent ses coudes de la morsure des cordes. Mais les cordes sont tellement serrées.
Le temps passe. Les progrès sont lents. Les cordes sont solides. Gwen s’assoit, se remet à sa besogne, et répète ces deux étapes.
De l’autre côté du cimetière un homme ferme la grille et la verrouille. Gwen appelle à l’aide.
- mmmm !!, mmmmh !!, mmmmhh !!
Elle se précipite vers la grille. Elle arrive à la grille. Elle voit le cantonnier s’éloigner. Elle se colle contre la grille et répète ses cris désespérés.
- mmmm !!, mmmmhh !!, mmmmppff !!
Maudit bâillon. Son bâillon a étouffé ses cris en murmures pitoyables. Le cantonnier est parti sans entendre Gwen.
Gwen frémit. Elle est toujours attachée et bâillonnée mais maintenant elle est aussi enfermée dans le cimetière.
Franchir le mur d’enceinte du cimetière serait parfaitement à sa portée . . . si elle n’était pas attachée.
Elle s’assoit. Une vague de désespoir déferle sur ses pensées. Andy a de la ressource. Il a certainement été capable d’aborder Clarisse.
Mais il n’a aucune chance de la retrouver ici, enfermée dans ce cimetière. Attachée et bâillonnée elle ne peut rien faire.
Il ne lui reste plus qu’à se remettre à l’ouvrage.
Le temps passe. Le Soleil se couche. Gwen est toujours attachée et bâillonnée. Maintenant elle est trop fatiguée pour gratter les cordes. Elle s’assoit et s’appuie contre un arbre. Elle va encore passer une nuit dehors.
Elle songe que depuis l’époque où Marie-Ange l’avait laissée étroitement ligotée dans la maison de Tati elle a déjà passé trois nuits dehors. A chaque fois elle était attachée.
L’été touche à sa fin. Les nuits ne sont plus aussi chaudes que les nuits d’été. Gwen porte un ensemble en daim. La fraicheur est modérée. Il y a quelques nuages dans le ciel. La Lune, un mince croissant, éclaire peu.
Elle se désole. Elle est attachée, bâillonnée, seule, la nuit, dans un cimetière. Quelle ambiance lugubre.
Elle se console. Elle sait qu’Andy l’aime. Il fera tout pour la retrouver. Si seulement il pouvait deviner qu’elle est là, attachée, bâillonnée.
Un hululement sinistre parcourt le cimetière. Gwen frémit.
Ce n’est qu’un hibou. La nuit les sons résonnent bizarrement.
Gwen tire sur ses liens. C’est horrible d’être attachée, la nuit, dans un cimetière.
Elle s’appuie contre l’arbre. Elle doit se reposer. Demain elle devra se libérer de ses horribles liens. Elle devra trouver de l’aide pour rentrer, pour retrouver Andy.
Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. Il comptait sur son soutien …
Le jour se lève. Gwen se réveille courbaturée. Elle a froid. Elle a faim. Elle a soif. Elle est toujours solidement attachée. Elle est toujours bâillonnée. Elle se sent abandonnée.
Elle va encore tenter de retirer ces odieuses cordes.
De l’autre côté du cimetière la grille s’ouvre en grinçant.
Quelqu’un … C’est … Oui ! C’est Andy.
Gwen se précipite vers lui en l’appelant.
- mmmmhh !!, mmmmppff !!, mmmmppff !!
Andy serre Gwendoline dans ses bras. Elle lui demande d’être délivrée de son bâillon.
- mmmm !!, mmmm ??
Andy lui retire son bâillon. Il défait ses liens. Il ouvre sa besace. Il pose des serviettes sur une pierre, l’invite à s’asseoir.
Andy s’est assis en face d’elle. Il place des petits pains, des croissants, deux gobelets qu’il remplit de café chaud, sorti d’une bouteille thermos. Gentiment il regarde Gwendoline :
- Un peu de café chaud ?
Après la nuit qu’elle a passé, les croissants frais, à peine sortis du four, le café chaud, en compagnie de celui qu’elle aime, représentent pour Gwendoline le plus merveilleux des petits déjeuners. L’odeur des petits pains et l’arôme du café réconfortent Gwendoline.
Tout en savourant un croissant, Gwendoline prend la parole.
- Je sais que tu es plus fort que Sherlock Holmes mais comment as-tu fait pour me retrouver ?
Pendant que Gwendoline continue son délicieux petit déjeuner Andy raconte :
- Comme nous avons à affronter deux adversaires simultanément j’avais prévu deux soutiens en arrière-plan. Toi d’une part et Hélène d’autre part.
Andy : - Hélène a vu Conrad et Idriss t’enlever. Elle n’a pas pu intervenir, elle était trop éloignée. Elle vous a suivis. Dans le village elle a compris que tu étais ligotée dans une maison abandonnée mais tu n’étais pas en danger immédiat. Hélène devait rester discrète.
Andy : - Hélène a alors préféré me rejoindre pour me seconder.
Gwendoline : - Tu as affronté Clarisse ?
Andy : - Non. Elle a simplement et poliment nié toute implication. Elle a tout mis sur le dos de Charlie.
Andy : - J’ai ensuite retrouvé Hélène. Nous avons rejoint la maison dans laquelle tu étais ligotée. Hélène savait que Clarisse devait te rejoindre. Nous l’avons attendue, pour la confronter devant les faits.
Andy : - Lorsque Clarisse est finalement arrivée, elle a découvert que tu t’étais échappée. Les trois personnes se sont mises à ta recherche. Hélène et moi nous avons rapidement compris la situation. Nous devions absolument te retrouver avant eux.
Andy : - Hélène était inquiète. Elle pensait que tu pouvais marcher mais que tu étais toujours attachée et bâillonnée. Je m’inquiétais aussi.
Andy : - Nos avons neutralisé Conrad et Idriss. Clarisse nous a échappé. Nous avons appelé Claire et nous lui avons confié les deux vauriens. Bien sûr ils ne seront pas retenus longtemps au poste de police. L’urgence était de te retrouver, tu étais certainement toujours attachée. Nous avons repris ta recherche. Quand la nuit est tombée nous étions désespérés. Nous devions interrompre les recherches.
Andy : - Ce n’est que tôt ce matin, devant un plan de la région que j’ai deviné où tu étais.
Gwendoline se sent ragaillardie. Le petit déjeuner et la présence d’Andy la revitalisent.
Andy regarde Gwendoline du regard le plus chaleureux dont il est capable.
Andy : - Je suis très fier de toi.
Gwendoline : - Mais ? Je n’ai réussi qu’à être attachée ?
Andy : - Tu as réussi à échapper à con et idiot. Ensuite pendant que les deux bandits te poursuivaient tu as eu l’intelligence et le courage de choisir la meilleure cachette possible.
Andy désigne les cordes qui ligotaient Gwendoline et qui sont maintenant posées près des petits pains.
- Regarde : tu as usé tes liens au point qu’ils ne tenaient plus qu’à un fil. Si je ne t’avais pas détachée ce matin, Il ne t’aurait pas fallu beaucoup de temps pour que tu te libères toute seule.
Andy : - Oui, vraiment, c’est un honneur de t’avoir comme compagne.
Gwendoline laisse la béatitude la pénétrer. Elle se blottit dans ses bras.
Après un long moment, Hélène s’approche :
- Notre enquête n’a pas progressé. Quels sont les ordres, chef ?
Le lendemain matin Gwendoline et Andy prennent le petit-déjeuner. Gwendoline porte encore son ensemble brun en daim.
Gwendoline : - Que comptes-tu faire aujourd’hui ?
Andy : - Nous pourrions aller demander à Clarisse ce qu’elle nous reproche ? A moins que tu n’aies un meilleur plan ?
Gwendoline a remarqué qu’Andy a dit ‘nous’. Elle souscrit au plan d’Andy.
Gwendoline et Andy sont en route. Elle songe à quel point sa vie a évolué. Depuis le jour, où Marie-Ange était partie en mission en l’ayant laissée dans la maison de Tati, étroitement ligotée dans un gant unique, serré à l’extrême. A cette époque elle servait de jouet soumis à cette perverse de Marie-Ange. Maintenant elle est une jeune femme qui accompagne son aimé en mission. Quelle transformation. Quelle aventure. Elle serre ses bras pour ressentir le petit harnais qu’Andy lui a donné. Le petit harnais soutient deux petits holsters sous ses aisselles. Andy a garni les holsters deux petits pistolets semi-automatiques.
Andy gare le véhicule à quelque distance de la maison de Clarisse. Il explique son plan à Gwendoline.
- Je vais aller voir Clarisse. Tu attends environ une minute puis tu te rapproches discrètement, sans te faire voir. Tu couvres mes arrières. Tu n’interviens pas, sauf en cas de nécessité, bien sûr.
Gwendoline apprécie ce plan. Elle participe aux événements sans être en première ligne. Andy compte sur elle.
Andy a sonné à la porte puis il est entré dans la maison de Clarisse. Une minute plus tard Gwendoline s’approche de la porte d’entrée.
Elle est agrippée par deux hommes. Conrad et Idriss. Idriss tient fermement sa main sur sa bouche. Les deux hommes l’entrainent dans leur voiture toute proche. Ils lui enfoncent une boule de tissu dans la bouche, lui ferment la bouche avec des rubans adhésifs, lui attachent brutalement les chevilles, les coudes et poignets dans le dos. La voiture démarre.
Gwendoline est couchée sur le sol d’une maison abandonnée. La maison se trouve au bout d’une rue au bord d’un village. Conrad commente.
- Astucieuse la chef ! Cacher la greluche dans une maison abandonnée, que personne ne connait, au bout d’une rue. Personne ne nous a vus et personne ne viendra la trouver ici.
- Viens, on va fumer quelques cigarettes en attendant la patronne.
- Tu as raison. Cette bicoque sent le renfermé.
Gwendoline se retrouve seule dans la maison, ligotée et bâillonnée.
Ses yeux sont humides. Elle a failli à sa mission. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé à son Andy. . .
Elle se demande ce qu’elle peut faire ? Elle est ligotée mais elle peut encore esquisser des petits mouvements. Elle est souple. Elle plie son dos, plie ses jambes : ses mains atteignent la corde qui entoure ses chevilles. Conrad et Idriss l’ont attachée dans leur automobile. Ils ont posés les liens rapidement. Ses doigts atteignent le nœud. Elle entreprend de le défaire.
C’est difficile. Elle doit se contorsionner. Le nœud est à portée de ses doigts. Il est serré. Andy compte sur elle. Elle y met toutes ses forces.
Elle défait le nœud.
Elle se débat, retire la corde de ses chevilles.
Ses jambes sont libres. Stimulée par son succès elle se lève.
Gwen est toujours attachée et bâillonnée. Elle tire sur ses liens. Les liens sont solides. Ses jambes sont libres. Elle ne doit pas rester ici. Conrad et Idriss vont revenir, Clarisse viendra aussi.
Gwen se dirige vers l’arrière de la vieille maison. Avec ses mains attachées dans son dos elle ouvre sans trop de difficultés la porte de service. Elle s’élance dans la campagne.
Libre ! Elle sourit sous son bâillon. Elle a échappé à ses ravisseurs. Elle est libre !
Quelques centaines de mètres plus loin la réalité rattrape ses pensées. Mais non, elle n’est pas libre. Elle est toujours bâillonnée et solidement attachée.
La question est « où aller ? ». Elle ne connaît pas la région. Elle s’appuie contre un arbre. Elle réfléchit.
Gwen se dit que si elle retourne sur ses pas elle retombera dans les griffes de ses deux ravisseurs. Si elle va tout droit elle risque de se perdre dans la campagne. Donc le mieux à faire est de contourner le village, en espérant trouver de l’aide de l’autre côté du village. Peut-être aussi trouvera-t-elle un moyen de défaire ses liens en chemin ?
Gwen se met courageusement en route.
Gwen arrive au petit cimetière du village, à quelques centaines de mètres du village. Le cimetière est entouré par un mur. La grille est ouverte. Elle se rappelle la fois où elle avait réussi à se débarrasser de ses liens. La seule fois où elle s’était libérée elle-même. Elle avait frotté et usé ses liens sur une arête d’une pierre. Elle espère trouver des arêtes dans le cimetière. Peut-être même un objet coupant qui lui permettrait de couper ses liens. Elle pénètre dans le cimetière.
Gwen visite le cimetière. Curieuse visite d’ailleurs. Elle examine méticuleusement les lieux. Son objectif est de trouver une arête suffisamment tranchante pour couper les cordes qui lui lient les poignets et les coudes. Peu d’arêtes semblent convenir. Les pierres sont lisses. Tout au fond du cimetière se trouvent des vielles pierres tombales. Une pierre semble rugueuse. Elle entreprend de frotter la corde qui attache ses poignets.
La corde qui lui lie les poignets la brûle. Elle soupire. Elle pense que quand ses poignets seront libres elle devra encore défaire les liens qui lui lient les coudes. Evidemment, une corde force ses coudes à se toucher. Même si ses mains étaient libres elle ne pourrait pas atteindre ses coudes, attachés comme ils le sont. Elle doit aussi frotter les liens de ses coudes. Les manches de sa veste protègent ses coudes de la morsure des cordes. Mais les cordes sont tellement serrées.
Le temps passe. Les progrès sont lents. Les cordes sont solides. Gwen s’assoit, se remet à sa besogne, et répète ces deux étapes.
De l’autre côté du cimetière un homme ferme la grille et la verrouille. Gwen appelle à l’aide.
- mmmm !!, mmmmh !!, mmmmhh !!
Elle se précipite vers la grille. Elle arrive à la grille. Elle voit le cantonnier s’éloigner. Elle se colle contre la grille et répète ses cris désespérés.
- mmmm !!, mmmmhh !!, mmmmppff !!
Maudit bâillon. Son bâillon a étouffé ses cris en murmures pitoyables. Le cantonnier est parti sans entendre Gwen.
Gwen frémit. Elle est toujours attachée et bâillonnée mais maintenant elle est aussi enfermée dans le cimetière.
Franchir le mur d’enceinte du cimetière serait parfaitement à sa portée . . . si elle n’était pas attachée.
Elle s’assoit. Une vague de désespoir déferle sur ses pensées. Andy a de la ressource. Il a certainement été capable d’aborder Clarisse.
Mais il n’a aucune chance de la retrouver ici, enfermée dans ce cimetière. Attachée et bâillonnée elle ne peut rien faire.
Il ne lui reste plus qu’à se remettre à l’ouvrage.
Le temps passe. Le Soleil se couche. Gwen est toujours attachée et bâillonnée. Maintenant elle est trop fatiguée pour gratter les cordes. Elle s’assoit et s’appuie contre un arbre. Elle va encore passer une nuit dehors.
Elle songe que depuis l’époque où Marie-Ange l’avait laissée étroitement ligotée dans la maison de Tati elle a déjà passé trois nuits dehors. A chaque fois elle était attachée.
L’été touche à sa fin. Les nuits ne sont plus aussi chaudes que les nuits d’été. Gwen porte un ensemble en daim. La fraicheur est modérée. Il y a quelques nuages dans le ciel. La Lune, un mince croissant, éclaire peu.
Elle se désole. Elle est attachée, bâillonnée, seule, la nuit, dans un cimetière. Quelle ambiance lugubre.
Elle se console. Elle sait qu’Andy l’aime. Il fera tout pour la retrouver. Si seulement il pouvait deviner qu’elle est là, attachée, bâillonnée.
Un hululement sinistre parcourt le cimetière. Gwen frémit.
Ce n’est qu’un hibou. La nuit les sons résonnent bizarrement.
Gwen tire sur ses liens. C’est horrible d’être attachée, la nuit, dans un cimetière.
Elle s’appuie contre l’arbre. Elle doit se reposer. Demain elle devra se libérer de ses horribles liens. Elle devra trouver de l’aide pour rentrer, pour retrouver Andy.
Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. Il comptait sur son soutien …
Le jour se lève. Gwen se réveille courbaturée. Elle a froid. Elle a faim. Elle a soif. Elle est toujours solidement attachée. Elle est toujours bâillonnée. Elle se sent abandonnée.
Elle va encore tenter de retirer ces odieuses cordes.
De l’autre côté du cimetière la grille s’ouvre en grinçant.
Quelqu’un … C’est … Oui ! C’est Andy.
Gwen se précipite vers lui en l’appelant.
- mmmmhh !!, mmmmppff !!, mmmmppff !!
Andy serre Gwendoline dans ses bras. Elle lui demande d’être délivrée de son bâillon.
- mmmm !!, mmmm ??
Andy lui retire son bâillon. Il défait ses liens. Il ouvre sa besace. Il pose des serviettes sur une pierre, l’invite à s’asseoir.
Andy s’est assis en face d’elle. Il place des petits pains, des croissants, deux gobelets qu’il remplit de café chaud, sorti d’une bouteille thermos. Gentiment il regarde Gwendoline :
- Un peu de café chaud ?
Après la nuit qu’elle a passé, les croissants frais, à peine sortis du four, le café chaud, en compagnie de celui qu’elle aime, représentent pour Gwendoline le plus merveilleux des petits déjeuners. L’odeur des petits pains et l’arôme du café réconfortent Gwendoline.
Tout en savourant un croissant, Gwendoline prend la parole.
- Je sais que tu es plus fort que Sherlock Holmes mais comment as-tu fait pour me retrouver ?
Pendant que Gwendoline continue son délicieux petit déjeuner Andy raconte :
- Comme nous avons à affronter deux adversaires simultanément j’avais prévu deux soutiens en arrière-plan. Toi d’une part et Hélène d’autre part.
Andy : - Hélène a vu Conrad et Idriss t’enlever. Elle n’a pas pu intervenir, elle était trop éloignée. Elle vous a suivis. Dans le village elle a compris que tu étais ligotée dans une maison abandonnée mais tu n’étais pas en danger immédiat. Hélène devait rester discrète.
Andy : - Hélène a alors préféré me rejoindre pour me seconder.
Gwendoline : - Tu as affronté Clarisse ?
Andy : - Non. Elle a simplement et poliment nié toute implication. Elle a tout mis sur le dos de Charlie.
Andy : - J’ai ensuite retrouvé Hélène. Nous avons rejoint la maison dans laquelle tu étais ligotée. Hélène savait que Clarisse devait te rejoindre. Nous l’avons attendue, pour la confronter devant les faits.
Andy : - Lorsque Clarisse est finalement arrivée, elle a découvert que tu t’étais échappée. Les trois personnes se sont mises à ta recherche. Hélène et moi nous avons rapidement compris la situation. Nous devions absolument te retrouver avant eux.
Andy : - Hélène était inquiète. Elle pensait que tu pouvais marcher mais que tu étais toujours attachée et bâillonnée. Je m’inquiétais aussi.
Andy : - Nos avons neutralisé Conrad et Idriss. Clarisse nous a échappé. Nous avons appelé Claire et nous lui avons confié les deux vauriens. Bien sûr ils ne seront pas retenus longtemps au poste de police. L’urgence était de te retrouver, tu étais certainement toujours attachée. Nous avons repris ta recherche. Quand la nuit est tombée nous étions désespérés. Nous devions interrompre les recherches.
Andy : - Ce n’est que tôt ce matin, devant un plan de la région que j’ai deviné où tu étais.
Gwendoline se sent ragaillardie. Le petit déjeuner et la présence d’Andy la revitalisent.
Andy regarde Gwendoline du regard le plus chaleureux dont il est capable.
Andy : - Je suis très fier de toi.
Gwendoline : - Mais ? Je n’ai réussi qu’à être attachée ?
Andy : - Tu as réussi à échapper à con et idiot. Ensuite pendant que les deux bandits te poursuivaient tu as eu l’intelligence et le courage de choisir la meilleure cachette possible.
Andy désigne les cordes qui ligotaient Gwendoline et qui sont maintenant posées près des petits pains.
- Regarde : tu as usé tes liens au point qu’ils ne tenaient plus qu’à un fil. Si je ne t’avais pas détachée ce matin, Il ne t’aurait pas fallu beaucoup de temps pour que tu te libères toute seule.
Andy : - Oui, vraiment, c’est un honneur de t’avoir comme compagne.
Gwendoline laisse la béatitude la pénétrer. Elle se blottit dans ses bras.
Après un long moment, Hélène s’approche :
- Notre enquête n’a pas progressé. Quels sont les ordres, chef ?
Dernière modification par MacWilly le 06 sept. 2024, 07:08, modifié 1 fois.
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.4. Gwendoline au secours d’Hélène
L’après-midi. Gwendoline est chez elle. Andrew a pensé qu’après sa nuit passée attachée dans un cimetière elle devait prendre un peu de repos. Andrew et son assistante Hélène sont partis chercher des indices.
On sonne. Gwendoline ouvre. Claire, en uniforme de policière et un homme habillé d’un costume noir se trouvent devant la porte.
Claire : - Mademoiselle Gwendoline Coutts ?
Gwendoline sait bien que Claire la connaît. Elle comprend immédiatement que Claire fait semblant de ne pas la connaître. Elle répond :
- Oui. C’est moi.
Claire : - L’inspecteur voudrait que vous veniez au poste. Pour signer votre déposition.
Andrew fait confiance à Claire. Gwendoline n’hésite pas. Elle suit les deux personnes. Elle se retrouve assise devant le bureau de l’inspecteur. Claire est assise à côté d’elle. L’inspecteur lui tend un papier.
L’inspecteur : - J’ai déjà préparé votre déposition. Vous déclarez que les messieurs Conrad et Idriss vous ont conduite contre votre volonté dans une maison abandonnée, en bordure du village. Il ne vous reste plus qu’à signer. En plusieurs exemplaires.
Gwendoline prend le stylo que l’inspecteur lui tend. Elle jette machinalement un regard à Claire.
Claire fait discrètement le signe ‘non’ de la tête. Gwendoline s’alerte. Elle lit attentivement sa déposition. Le texte est effectivement conforme à ce que l’inspecteur a déclaré. Gwendoline réfléchit rapidement. Pour quelle raison refuserait-elle de signer ?
Gwendoline signe sa déposition. Immédiatement l’inspecteur lui soumet le deuxième exemplaire, puis le troisième puis. . . Halte ! Le quatrième est un peu différent ? Gwendoline scrute l’exemplaire qui est un acte notarié ?
L’inspecteur a pris une mine menaçante.
- Signez ce document !
- Mais ?
- Signez et vous êtes libre et aucune poursuite ne sera engagée contre vous. Aucune plainte ne sera retenue contre vous.
- Non, ce document me paraît suspect. Je veux réfléchir.
Gwendoline est songeuse. L’acte parle d’héritage. Mais il n’y a pas eu de décès dans sa famille. A part son oncle, mais son décès n’est pas officiel. Et de toute façon son oncle ne possédait aucun bien ayant une réelle valeur. Et même si ça avait été le cas, ses biens reviennent logiquement à sa fille plutôt qu’à sa nièce. Alors ? Tout ceci n’est pas clair.
Gwendoline : - Je ne signe pas ce papier.
L’inspecteur soupire : - Comme vous voudrez.
L’inspecteur : - Claire, passe-lui les menottes. On l’emmène en salle d’interrogation.
Gwendoline est surprise d’être entraînée en direction d’un véhicule banalisé. Claire lui a entouré les poignets de menottes étroites. Les deux anneaux sont écartés d’à peine quelques centimètres. Au moins elle a ses mains devant elle.
Gwen est encore surprise d’être menée dans la maison de Clarisse. Elle est assise devant une table, dans la salle à l’étage. La salle dont les meubles contiennent des articles de domination. Il y a des documents sur la table. Joe rejoint les trois personnes.
L’inspecteur salue Joe. Claire profite de cet instant où l’inspecteur lui tourne le dos. De sa main gauche elle glisse discrètement un petit objet dans la main droite de Gwen.
Gwen referme sa main. Au toucher elle identifie l’objet : c’est une petite clé.
L’inspecteur et Claire sont repartis. Gwen glisse rapidement, surtout discrètement, la clé dans une poche de son veston. Joe sort des cordes et un bâillon des placards. Gwen déboutonne les boutons du haut de sa veste. Ceci intrigue Joe.
Gwen se lève brutalement, sort le pistolet de sous son aisselle gauche. Elle a ses mains enchaînées mais elle tient fermement son pistolet en main.
Elle ordonne à Joe de se tourner. Après quelques instants, devant la menace du pistolet Joe obéit.
Gwen s’approche sans faire de bruit. Elle frappe Joe à la tête avec son pistolet. Joe s’effondre.
Gwen, toujours menottée, fuit. Elle se retrouve rapidement dans la rue, devant la maison, elle s’éloigne de la maison et …
Mais ? C’est la voiture d’Hélène ?
Gwen monte dans la voiture d’Hélène. Elle voit la maison de Clarisse plus loin dans la rue. La rue est déserte. Elle range son pistolet. Elle sait où Hélène cache la clé de contact de secours de sa voiture. Elle met la clé dans le démarreur. Maintenant elle va retirer ses menottes. Elle en a la clé dans sa poche. Elle se contorsionne pour approcher ses mains de la poche qui contient la clé.
Mais ? Que se passe-t-il ? Clarisse sort de la maison. Elle est accompagnée de Conrad et d’Idriss. Et surprise ! Conrad et Idriss entraînent Hélène. Aucun doute, c’est bien Hélène qui porte un pull-over noir, un étroit pantalon noir, des chaussures plates noires. Hélène est sévèrement ligotée et bâillonnée. Les quatre personnes montent à bord d’une automobile.
La clé est toujours dans sa poche. Gwen n’a pas le temps de retirer ses menottes. Elle va tenter de suivre cette automobile, même si elle a ses mains enchaînées.
Gwen s’efforce de suivre l’automobile à quelque distance. Ce n’est pas facile, avec ses menottes, mais c’est faisable.
Gwen roule maintenant sur un chemin dans une forêt. La voiture des ravisseurs s’arrête au bord de la forêt. Gwen gare son véhicule à quelque distance du chemin, en pleine forêt. Là où des arbustes cachent l’automobile des regards. Gwen s’approche prudemment.
Un souvenir lui vient à l’esprit. Quand elle était plus jeune elle rêvait de devenir une aventurière, peut-être même une aventurière attachée que son compagnon aiderait. Maintenant elle tente de venir en aide à Hélène, en ayant ses mains enchainées. Elle n’oublie pas qu’elle est armée et que la clé de ses menottes se trouve dans la poche de son veston.
Gwen s’approche prudemment de l’orée du bois. Elle découvre une grange, un hangar plutôt. Il y a un avion derrière le hangar. Un avion moyen-courrier (de type DC3). Il y a un terrain rectangulaire devant le hangar. Le terrain est recouvert d’herbe. Mais ? C’est de ce terrain qu’elle avait décollé quand elle a été emmenée en Argentine. Il s’agit d’un terrain d’aviation privé et surtout clandestin.
Gwen tente d’en savoir plus. Ah, si elle avait le temps de retirer ses menottes.
Il y a quelques véhicules près du hangar. Un camion, un camion-citerne… Gwen comprend que si Hélène a été emmenée ici c’est parce ses ravisseurs veulent l’emmener en avion. Elle ne veut pas abandonner Hélène à son sort. Il n’y a personne en vue.
Gwen tente sa chance. La portière de l’avion est ouverte. Elle s’introduit à bord. Elle va à l’arrière de l’avion. La queue de ce modèle d’avion est rarement utilisée et visitée. Elle s’y fait toute petite.
Quelques minutes plus tard Clarisse, Conrad, Idriss et leur prisonnière sont à bord. L’avion décolle.
L’avion est en vol. Gwen se contorsionne. Elle reprend la clé de ses menottes. Elle a enfin le temps de s’occuper de ses menottes.
Des heures de son passé lui reviennent à l’esprit. U69 lui avait souvent imposé les mêmes menottes. Elles sont constituées de deux anneaux en fer qui lui entourent ses poignets sans laisser le moindre jeu entre les anneaux et les poignets. Il n’y a même pas de chaîne entre les anneaux des poignets. Juste un anneau métallique. Prisonnière de ces menottes elle ne peut écarter ses poignets qu’à peine de quelques centimètres, pas plus. Des menottes vraiment restrictives.
Ces menottes lui maintiennent ses poignets très proches l’un de l’autre. Avec des mouvements de si faible ampleur Il faut de longues minutes à Gwen pour introduire la clé dans la serrure. En pliant ses poignets et ses doigts au maximum. Pourtant Gwen est plus souple que la moyenne des filles. Gwen songe que Claire a volontairement orienté ses menottes pour que la serrure soit en face de ses doigts. Gwen a une pensée amère : U69 orientait ces menottes pour que la serrure soit en face de ses coudes. Quelle peste cette U69.
Gwendoline vient de se libérer de ses étroites menottes. Il lui a fallu 10 minutes pour ça. Alors qu’elle avait la clé. Alors que ses menottes étaient orientées favorablement. Gwen ressent maintenant une vive rancœur envers U69. U69 se moquait d’elle parce qu’elle était incapable de se libérer de ces menottes dépravées. Gwendoline songe qu’Andrew lui a donné un code qui lui permet de réclamer (pas forcément d’obtenir) la libération de Marie-Ange. Gwendoline se dit qu’elle n’est pas près d’utiliser ce code.
Gwendoline est maintenant libre de ses menottes. Il est très improbable qu’elle soit découverte dans la petite soute où elle se trouve. Elle se dit qu’il vaut mieux attendre une opportunité à l’arrivée pour secourir Hélène. Elle s’installe aussi confortablement que possible pour se reposer. Elle espère que le vol ne sera pas trop long.
L’après-midi. Gwendoline est chez elle. Andrew a pensé qu’après sa nuit passée attachée dans un cimetière elle devait prendre un peu de repos. Andrew et son assistante Hélène sont partis chercher des indices.
On sonne. Gwendoline ouvre. Claire, en uniforme de policière et un homme habillé d’un costume noir se trouvent devant la porte.
Claire : - Mademoiselle Gwendoline Coutts ?
Gwendoline sait bien que Claire la connaît. Elle comprend immédiatement que Claire fait semblant de ne pas la connaître. Elle répond :
- Oui. C’est moi.
Claire : - L’inspecteur voudrait que vous veniez au poste. Pour signer votre déposition.
Andrew fait confiance à Claire. Gwendoline n’hésite pas. Elle suit les deux personnes. Elle se retrouve assise devant le bureau de l’inspecteur. Claire est assise à côté d’elle. L’inspecteur lui tend un papier.
L’inspecteur : - J’ai déjà préparé votre déposition. Vous déclarez que les messieurs Conrad et Idriss vous ont conduite contre votre volonté dans une maison abandonnée, en bordure du village. Il ne vous reste plus qu’à signer. En plusieurs exemplaires.
Gwendoline prend le stylo que l’inspecteur lui tend. Elle jette machinalement un regard à Claire.
Claire fait discrètement le signe ‘non’ de la tête. Gwendoline s’alerte. Elle lit attentivement sa déposition. Le texte est effectivement conforme à ce que l’inspecteur a déclaré. Gwendoline réfléchit rapidement. Pour quelle raison refuserait-elle de signer ?
Gwendoline signe sa déposition. Immédiatement l’inspecteur lui soumet le deuxième exemplaire, puis le troisième puis. . . Halte ! Le quatrième est un peu différent ? Gwendoline scrute l’exemplaire qui est un acte notarié ?
L’inspecteur a pris une mine menaçante.
- Signez ce document !
- Mais ?
- Signez et vous êtes libre et aucune poursuite ne sera engagée contre vous. Aucune plainte ne sera retenue contre vous.
- Non, ce document me paraît suspect. Je veux réfléchir.
Gwendoline est songeuse. L’acte parle d’héritage. Mais il n’y a pas eu de décès dans sa famille. A part son oncle, mais son décès n’est pas officiel. Et de toute façon son oncle ne possédait aucun bien ayant une réelle valeur. Et même si ça avait été le cas, ses biens reviennent logiquement à sa fille plutôt qu’à sa nièce. Alors ? Tout ceci n’est pas clair.
Gwendoline : - Je ne signe pas ce papier.
L’inspecteur soupire : - Comme vous voudrez.
L’inspecteur : - Claire, passe-lui les menottes. On l’emmène en salle d’interrogation.
Gwendoline est surprise d’être entraînée en direction d’un véhicule banalisé. Claire lui a entouré les poignets de menottes étroites. Les deux anneaux sont écartés d’à peine quelques centimètres. Au moins elle a ses mains devant elle.
Gwen est encore surprise d’être menée dans la maison de Clarisse. Elle est assise devant une table, dans la salle à l’étage. La salle dont les meubles contiennent des articles de domination. Il y a des documents sur la table. Joe rejoint les trois personnes.
L’inspecteur salue Joe. Claire profite de cet instant où l’inspecteur lui tourne le dos. De sa main gauche elle glisse discrètement un petit objet dans la main droite de Gwen.
Gwen referme sa main. Au toucher elle identifie l’objet : c’est une petite clé.
L’inspecteur et Claire sont repartis. Gwen glisse rapidement, surtout discrètement, la clé dans une poche de son veston. Joe sort des cordes et un bâillon des placards. Gwen déboutonne les boutons du haut de sa veste. Ceci intrigue Joe.
Gwen se lève brutalement, sort le pistolet de sous son aisselle gauche. Elle a ses mains enchaînées mais elle tient fermement son pistolet en main.
Elle ordonne à Joe de se tourner. Après quelques instants, devant la menace du pistolet Joe obéit.
Gwen s’approche sans faire de bruit. Elle frappe Joe à la tête avec son pistolet. Joe s’effondre.
Gwen, toujours menottée, fuit. Elle se retrouve rapidement dans la rue, devant la maison, elle s’éloigne de la maison et …
Mais ? C’est la voiture d’Hélène ?
Gwen monte dans la voiture d’Hélène. Elle voit la maison de Clarisse plus loin dans la rue. La rue est déserte. Elle range son pistolet. Elle sait où Hélène cache la clé de contact de secours de sa voiture. Elle met la clé dans le démarreur. Maintenant elle va retirer ses menottes. Elle en a la clé dans sa poche. Elle se contorsionne pour approcher ses mains de la poche qui contient la clé.
Mais ? Que se passe-t-il ? Clarisse sort de la maison. Elle est accompagnée de Conrad et d’Idriss. Et surprise ! Conrad et Idriss entraînent Hélène. Aucun doute, c’est bien Hélène qui porte un pull-over noir, un étroit pantalon noir, des chaussures plates noires. Hélène est sévèrement ligotée et bâillonnée. Les quatre personnes montent à bord d’une automobile.
La clé est toujours dans sa poche. Gwen n’a pas le temps de retirer ses menottes. Elle va tenter de suivre cette automobile, même si elle a ses mains enchaînées.
Gwen s’efforce de suivre l’automobile à quelque distance. Ce n’est pas facile, avec ses menottes, mais c’est faisable.
Gwen roule maintenant sur un chemin dans une forêt. La voiture des ravisseurs s’arrête au bord de la forêt. Gwen gare son véhicule à quelque distance du chemin, en pleine forêt. Là où des arbustes cachent l’automobile des regards. Gwen s’approche prudemment.
Un souvenir lui vient à l’esprit. Quand elle était plus jeune elle rêvait de devenir une aventurière, peut-être même une aventurière attachée que son compagnon aiderait. Maintenant elle tente de venir en aide à Hélène, en ayant ses mains enchainées. Elle n’oublie pas qu’elle est armée et que la clé de ses menottes se trouve dans la poche de son veston.
Gwen s’approche prudemment de l’orée du bois. Elle découvre une grange, un hangar plutôt. Il y a un avion derrière le hangar. Un avion moyen-courrier (de type DC3). Il y a un terrain rectangulaire devant le hangar. Le terrain est recouvert d’herbe. Mais ? C’est de ce terrain qu’elle avait décollé quand elle a été emmenée en Argentine. Il s’agit d’un terrain d’aviation privé et surtout clandestin.
Gwen tente d’en savoir plus. Ah, si elle avait le temps de retirer ses menottes.
Il y a quelques véhicules près du hangar. Un camion, un camion-citerne… Gwen comprend que si Hélène a été emmenée ici c’est parce ses ravisseurs veulent l’emmener en avion. Elle ne veut pas abandonner Hélène à son sort. Il n’y a personne en vue.
Gwen tente sa chance. La portière de l’avion est ouverte. Elle s’introduit à bord. Elle va à l’arrière de l’avion. La queue de ce modèle d’avion est rarement utilisée et visitée. Elle s’y fait toute petite.
Quelques minutes plus tard Clarisse, Conrad, Idriss et leur prisonnière sont à bord. L’avion décolle.
L’avion est en vol. Gwen se contorsionne. Elle reprend la clé de ses menottes. Elle a enfin le temps de s’occuper de ses menottes.
Des heures de son passé lui reviennent à l’esprit. U69 lui avait souvent imposé les mêmes menottes. Elles sont constituées de deux anneaux en fer qui lui entourent ses poignets sans laisser le moindre jeu entre les anneaux et les poignets. Il n’y a même pas de chaîne entre les anneaux des poignets. Juste un anneau métallique. Prisonnière de ces menottes elle ne peut écarter ses poignets qu’à peine de quelques centimètres, pas plus. Des menottes vraiment restrictives.
Ces menottes lui maintiennent ses poignets très proches l’un de l’autre. Avec des mouvements de si faible ampleur Il faut de longues minutes à Gwen pour introduire la clé dans la serrure. En pliant ses poignets et ses doigts au maximum. Pourtant Gwen est plus souple que la moyenne des filles. Gwen songe que Claire a volontairement orienté ses menottes pour que la serrure soit en face de ses doigts. Gwen a une pensée amère : U69 orientait ces menottes pour que la serrure soit en face de ses coudes. Quelle peste cette U69.
Gwendoline vient de se libérer de ses étroites menottes. Il lui a fallu 10 minutes pour ça. Alors qu’elle avait la clé. Alors que ses menottes étaient orientées favorablement. Gwen ressent maintenant une vive rancœur envers U69. U69 se moquait d’elle parce qu’elle était incapable de se libérer de ces menottes dépravées. Gwendoline songe qu’Andrew lui a donné un code qui lui permet de réclamer (pas forcément d’obtenir) la libération de Marie-Ange. Gwendoline se dit qu’elle n’est pas près d’utiliser ce code.
Gwendoline est maintenant libre de ses menottes. Il est très improbable qu’elle soit découverte dans la petite soute où elle se trouve. Elle se dit qu’il vaut mieux attendre une opportunité à l’arrivée pour secourir Hélène. Elle s’installe aussi confortablement que possible pour se reposer. Elle espère que le vol ne sera pas trop long.
Dernière modification par MacWilly le 13 sept. 2024, 06:47, modifié 1 fois.
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Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.5. Gwendoline et Hélène
Après de longues heures de vol l’avion se pose enfin.
Ses occupants en débarquent. Gwendoline se fait aussi discrète que possible. Elle observe en restant dissimulée.
Clarisse et ses deux complices partent dans un véhicule de type 4x4. Les pilotes partent de leur côté, dans un autre véhicule. Hélène, toujours ligotée, a été conduite dans un des deux petits bâtiments sur le terrain d’aviation. Curieux terrain, d’ailleurs. Il ne présente qu’une piste, en terre.
Gwendoline progresse discrètement sur le terrain. Des personnes sont en train de réviser l’avion. Elles sont occupées à leur tâche et ne remarquent pas Gwendoline. Elle s’introduit dans le bâtiment où se trouve Hélène. Celle-ci est toujours solidement attachée et bâillonnée. Un homme se trouve devant elle et la regarde d’un air envieux.
Gwendoline se glisse derrière l’homme. Elle l’assomme d’un coup de crosse de son pistolet.
Elle retire le bâillon d’Hélène.
Hélène : - Toi ?
Gwendoline sourit gentiment.
Hélène : - Vite, détache-moi.
Gwendoline a tôt fait de retirer les liens d’Hélène. Dès qu’elle est libérée elle fouille rapidement l’homme et le bureau dans la pièce, puis elle entraine Gwendoline.
Quelques instants plus tard, les deux filles se sont embusquées à quelque distance du terrain d’aviation.
Hélène regarde Gwendoline.
Hélène : - Je le reconnais. Andrew t’avait bien jugée. Tu es beaucoup plus capable et compétente que je ne l’aurais cru.
Hélène : - Faisons le point. Nous sommes seules, en Colombie, au milieu de nulle part, sans ressources. Nous avons à peine les quelques pesos que je viens de subtiliser.
Gwendoline : - Nous avons aussi deux pistolets.
Hélène : - Que veux-tu faire ?
Autrefois Hélène aurait simplement donné ses directives. Gwendoline sait qu’Andy lui fait confiance. Elle remarque qu’elle a gagné l’estime d’Hélène.
Gwendoline : - Nous sommes seules. Nous devons d’abord avertir Andrew.
Hélène affiche subitement une expression très triste.
- C’est que…
Gwendoline : - Qu’y a-t-il ?
Hélène soupire. Elle se résigne.
- Tu l’apprendras tôt ou tard. Alors voici : Andrew et moi nous nous étions introduits dans la propriété de Clarisse pour chercher des indices.
Hélène : - Je ne sais pas comment mais Clarisse, qui était accompagnée de Conrad et d’Idriss, nous a repérés.
Hélène : - Une fusillade a éclaté. Les trois gangsters tirent juste. Nous nous sommes mis à couvert. Nous ne savions pas que Joe était aussi dans la partie. Il s’est approché d’Andy par derrière et lui a mis un violent coup de bâton sur la tête.
Hélène : - Andy inconscient, les trois bandits devant moi, Joe derrière moi, la partie était perdue. Pendant que Conrad me maintenait Joe m’attachait solidement et me bâillonnait. Clarisse ordonnait à Idriss de prendre le pouls d’Andy. Idriss s’est penché sur Andy et a mis deux doigts sur son cou.
Hélène : - Après quelques instants j’ai entendu la discussion :
Clarisse : - Alors ?
Idriss : - Rien !
Clarisse : - Vraiment rien ? Dans ce cas nous considérons l’opération Gwendoline terminée. Nous passons à l’opération suivante.
Joe : - Que faisons-nous du corps ?
Clarisse : - Joe, tu attends la nuit puis tu vas le jeter dans une rivière.
Conrad : - Que faisons-nous d’elle ?
Clarisse : - Nous nous en occuperons plus tard. Je voudrais savoir qui elle est et ce qu’elle sait dans l’opération Gwendoline. Dans l’immédiat, je pars avec Conrad et Idriss pour l’opération Ledur. Nous emmenons la fille avec nous.
Clarisse : - Joe, quand tu verras Charlie tu lui diras que je suis partie pour quelques jours pour régler des affaires urgentes.
Gwendoline est pâle. Des larmes coulent sur ses joues.
- Tu veux dire que…
Hélène pose gentiment sa main sur l’épaule de Gwendoline.
Gwendoline : - Non. Il n’est pas mort. Je ne veux pas le croire. J’ai déjà vécu deux situations où Andy était porté disparu. Par deux fois il a réapparu. (*)
Hélène ne dit rien. Elle ne veut pas décourager son amie. Etre porté disparu est une chose. Etre devant son corps sans pouls en est une autre. Hélène se ressaisit : - Je te propose de tenter de rejoindre la ville la plus proche. J’essaierai d’appeler l’agence pour laquelle je travaille secrètement.
Gwendoline sèche maladroitement ses larmes. Elle acquiesce.
Hélène s’est approprié un des véhicules sur le terrain d’aviation. Accompagnée de Gwendoline elle s’est rendue dans la ville la plus proche. Elle est allée au bureau des postes pour téléphoner à son agence en collect call. (**)
Les deux filles ont ensuite retiré au bureau des postes l’argent envoyé par l’agence.
Hélène et Gwendoline terminent leur repas dans une auberge de la ville. Hélène est songeuse. Elle regarde Gwendoline d’un air interrogateur.
Hélène : - A ton avis, que devons-nous faire ?
Gwendoline : - Puisque nous sommes ici, nous devrions confondre Clarisse puis penser à rentrer chez nous ?
Hélène : - Nous n’avons aucune idée de ce que fait Clarisse, ni où elle est. De plus nous ne connaissons ni la région ni personne susceptible de nous venir en aide.
Hélène : - D’autre part je ne veux pas t’exposer à des dangers inconsidérés.
Gwendoline : - Je suis impliquée dans cette histoire. Je n’oublie pas mon Andy. Je ne veux pas rentrer sans avoir rien tenté.
Hélène : - Tu crois toujours que tu le reverras ?
Gwendoline : - J’en suis sûre.
Hélène ne veut pas démoraliser Gwendoline. Elle reprend.
- Alors je propose que nous retournions à l’aéroport. Nous nous embusquons et nous attendons le retour de Clarisse. A moins que tu n’aies une meilleure idée ?
Gwendoline réfléchit un instant. Elle a remarqué le changement d’attitude d’Hélène envers elle. Avant Hélène la considérait comme une gamine. Maintenant elle la considère comme sa partenaire. Gwendoline souscrit au plan d’Hélène.
Gwendoline et Hélène s’approchent discrètement du terrain d’aviation. L’avion est stationné devant le hangar. L’aéroport a l’air désert. Il n’y a pas de voiture devant les bâtiments. Hélène trouve ceci rassurant.
Hélène : - Nous sommes arrivées avant le retour de Clarisse. Allons explorer le bâtiment principal, mais restons prudentes.
Hélène examine le bureau. Gwendoline se tient un peu en retrait, observant la scène et les alentours. Quatre personnes se débusquent des quatre coins de la pièce. Clarisse, Conrad, Idriss et un inconnu. Ils sont tous armés.
Clarisse : - On ne bouge plus.
Hélène et Gwendoline comprennent qu’elles sont tombées dans un piège. Clarisse les attendait.
(*) : Les lecteurs assidus se rappellent des épisodes 3 et 7.
(**) : Appel téléphonique payé par le destinataire.
Après de longues heures de vol l’avion se pose enfin.
Ses occupants en débarquent. Gwendoline se fait aussi discrète que possible. Elle observe en restant dissimulée.
Clarisse et ses deux complices partent dans un véhicule de type 4x4. Les pilotes partent de leur côté, dans un autre véhicule. Hélène, toujours ligotée, a été conduite dans un des deux petits bâtiments sur le terrain d’aviation. Curieux terrain, d’ailleurs. Il ne présente qu’une piste, en terre.
Gwendoline progresse discrètement sur le terrain. Des personnes sont en train de réviser l’avion. Elles sont occupées à leur tâche et ne remarquent pas Gwendoline. Elle s’introduit dans le bâtiment où se trouve Hélène. Celle-ci est toujours solidement attachée et bâillonnée. Un homme se trouve devant elle et la regarde d’un air envieux.
Gwendoline se glisse derrière l’homme. Elle l’assomme d’un coup de crosse de son pistolet.
Elle retire le bâillon d’Hélène.
Hélène : - Toi ?
Gwendoline sourit gentiment.
Hélène : - Vite, détache-moi.
Gwendoline a tôt fait de retirer les liens d’Hélène. Dès qu’elle est libérée elle fouille rapidement l’homme et le bureau dans la pièce, puis elle entraine Gwendoline.
Quelques instants plus tard, les deux filles se sont embusquées à quelque distance du terrain d’aviation.
Hélène regarde Gwendoline.
Hélène : - Je le reconnais. Andrew t’avait bien jugée. Tu es beaucoup plus capable et compétente que je ne l’aurais cru.
Hélène : - Faisons le point. Nous sommes seules, en Colombie, au milieu de nulle part, sans ressources. Nous avons à peine les quelques pesos que je viens de subtiliser.
Gwendoline : - Nous avons aussi deux pistolets.
Hélène : - Que veux-tu faire ?
Autrefois Hélène aurait simplement donné ses directives. Gwendoline sait qu’Andy lui fait confiance. Elle remarque qu’elle a gagné l’estime d’Hélène.
Gwendoline : - Nous sommes seules. Nous devons d’abord avertir Andrew.
Hélène affiche subitement une expression très triste.
- C’est que…
Gwendoline : - Qu’y a-t-il ?
Hélène soupire. Elle se résigne.
- Tu l’apprendras tôt ou tard. Alors voici : Andrew et moi nous nous étions introduits dans la propriété de Clarisse pour chercher des indices.
Hélène : - Je ne sais pas comment mais Clarisse, qui était accompagnée de Conrad et d’Idriss, nous a repérés.
Hélène : - Une fusillade a éclaté. Les trois gangsters tirent juste. Nous nous sommes mis à couvert. Nous ne savions pas que Joe était aussi dans la partie. Il s’est approché d’Andy par derrière et lui a mis un violent coup de bâton sur la tête.
Hélène : - Andy inconscient, les trois bandits devant moi, Joe derrière moi, la partie était perdue. Pendant que Conrad me maintenait Joe m’attachait solidement et me bâillonnait. Clarisse ordonnait à Idriss de prendre le pouls d’Andy. Idriss s’est penché sur Andy et a mis deux doigts sur son cou.
Hélène : - Après quelques instants j’ai entendu la discussion :
Clarisse : - Alors ?
Idriss : - Rien !
Clarisse : - Vraiment rien ? Dans ce cas nous considérons l’opération Gwendoline terminée. Nous passons à l’opération suivante.
Joe : - Que faisons-nous du corps ?
Clarisse : - Joe, tu attends la nuit puis tu vas le jeter dans une rivière.
Conrad : - Que faisons-nous d’elle ?
Clarisse : - Nous nous en occuperons plus tard. Je voudrais savoir qui elle est et ce qu’elle sait dans l’opération Gwendoline. Dans l’immédiat, je pars avec Conrad et Idriss pour l’opération Ledur. Nous emmenons la fille avec nous.
Clarisse : - Joe, quand tu verras Charlie tu lui diras que je suis partie pour quelques jours pour régler des affaires urgentes.
Gwendoline est pâle. Des larmes coulent sur ses joues.
- Tu veux dire que…
Hélène pose gentiment sa main sur l’épaule de Gwendoline.
Gwendoline : - Non. Il n’est pas mort. Je ne veux pas le croire. J’ai déjà vécu deux situations où Andy était porté disparu. Par deux fois il a réapparu. (*)
Hélène ne dit rien. Elle ne veut pas décourager son amie. Etre porté disparu est une chose. Etre devant son corps sans pouls en est une autre. Hélène se ressaisit : - Je te propose de tenter de rejoindre la ville la plus proche. J’essaierai d’appeler l’agence pour laquelle je travaille secrètement.
Gwendoline sèche maladroitement ses larmes. Elle acquiesce.
Hélène s’est approprié un des véhicules sur le terrain d’aviation. Accompagnée de Gwendoline elle s’est rendue dans la ville la plus proche. Elle est allée au bureau des postes pour téléphoner à son agence en collect call. (**)
Les deux filles ont ensuite retiré au bureau des postes l’argent envoyé par l’agence.
Hélène et Gwendoline terminent leur repas dans une auberge de la ville. Hélène est songeuse. Elle regarde Gwendoline d’un air interrogateur.
Hélène : - A ton avis, que devons-nous faire ?
Gwendoline : - Puisque nous sommes ici, nous devrions confondre Clarisse puis penser à rentrer chez nous ?
Hélène : - Nous n’avons aucune idée de ce que fait Clarisse, ni où elle est. De plus nous ne connaissons ni la région ni personne susceptible de nous venir en aide.
Hélène : - D’autre part je ne veux pas t’exposer à des dangers inconsidérés.
Gwendoline : - Je suis impliquée dans cette histoire. Je n’oublie pas mon Andy. Je ne veux pas rentrer sans avoir rien tenté.
Hélène : - Tu crois toujours que tu le reverras ?
Gwendoline : - J’en suis sûre.
Hélène ne veut pas démoraliser Gwendoline. Elle reprend.
- Alors je propose que nous retournions à l’aéroport. Nous nous embusquons et nous attendons le retour de Clarisse. A moins que tu n’aies une meilleure idée ?
Gwendoline réfléchit un instant. Elle a remarqué le changement d’attitude d’Hélène envers elle. Avant Hélène la considérait comme une gamine. Maintenant elle la considère comme sa partenaire. Gwendoline souscrit au plan d’Hélène.
Gwendoline et Hélène s’approchent discrètement du terrain d’aviation. L’avion est stationné devant le hangar. L’aéroport a l’air désert. Il n’y a pas de voiture devant les bâtiments. Hélène trouve ceci rassurant.
Hélène : - Nous sommes arrivées avant le retour de Clarisse. Allons explorer le bâtiment principal, mais restons prudentes.
Hélène examine le bureau. Gwendoline se tient un peu en retrait, observant la scène et les alentours. Quatre personnes se débusquent des quatre coins de la pièce. Clarisse, Conrad, Idriss et un inconnu. Ils sont tous armés.
Clarisse : - On ne bouge plus.
Hélène et Gwendoline comprennent qu’elles sont tombées dans un piège. Clarisse les attendait.
(*) : Les lecteurs assidus se rappellent des épisodes 3 et 7.
(**) : Appel téléphonique payé par le destinataire.
Dernière modification par MacWilly le 18 sept. 2024, 10:16, modifié 1 fois.
- MacWilly
- Habitué(e)
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- Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.6. Gwendoline et Hélène à la dérive
Clarisse décrit des petits ronds avec sa main à l’attention d’Idriss. Celui-ci comprend le geste et commence à attacher Hélène.
Clarisse : - A ce stade je devrais tout simplement vous tuer. Immédiatement, rapidement.
Clarisse regarde Gwendoline.
Clarisse : - Je suis de bonne humeur. Mes affaires se portent bien. Je vais te laisser une petite chance et un peu de temps avant ta mort. Après tout, nous avons des liens familiaux.
Gwendoline : - Epargne Hélène. Elle n’y est pour rien.
Clarisse : - Allons, elle pourra te tenir compagnie et à ce stade je ne vais pas laisser un témoin gênant derrière moi.
Hélène est maintenant étroitement ligotée. Idriss lui a attaché les chevilles, les genoux, avec des liens au-dessus et en dessous des genoux, les poignets, les coudes. Il lui a attaché les bras à son corps avec des cordes autour de son buste, de sa poitrine, de son abdomen, de son ventre. Idriss a pris soin de bien serrer les cordes. Il s’est aussi appliqué pour serrer les nœuds.
Gwendoline : - A ce stade tu es censée révéler tes motivations.
Clarisse : - Oui, c’est vrai. Respections les traditions. Tu vois, au poste de police tu devais signer l’acte par lequel tu renonçais à ton héritage. Dans ce cas ton héritage me revenait et je ne t’importunais plus.
Gwendoline : - Mon héritage ?
Clarisse : - Ma solution de secours était de tuer ton fiancé ou toi-même.
Gwendoline : - Je ne comprends pas. Quel héritage ? Pourquoi tuer mon fiancé ? Ou me tuer ?
Clarisse : - Tu dois toucher ton héritage quand tu te maries. Sans fiancé tu ne te maries pas et ton héritage me revient. Si tu es morte ton héritage me revient aussi.
Gwendoline : - Quel héritage ?
Gwen est maintenant aussi efficacement ligotée qu’Hélène. Conrad intervient : - Les deux gourdes sont ficelées.
Clarisse ordonne : - Les gars, emportez les et suivez-moi.
Gwen et Hélène ont été emmenées au bord d’une rivière. Une vielle barque est amarrée à un petit quai en bois. Hélène tente une négociation :
- Gwendoline est protégée par les services spéciaux. Si tu la touches les services spéciaux te le feront payer cher.
Conrad et Idriss asseyent les deux filles ligotées dans la barque. Clarisse ricane.
- Bien tenté. Mais je n’y crois pas. Ensuite personne ne sait que vous êtes ici, et personne ne saura mon rôle dans votre disparition.
Clarisse : - Idriss, ajoute encore une corde pour les attacher au bateau. Je ne voudrais pas qu’elles tombent à l’eau. Elles pourraient se noyer.
Idriss relie une corde aux poignets de Gwendoline puis attache l’autre bout de la corde à une banquette de la barque. Hélène est traitée de la même manière. Les deux filles sont assises l’une en face de l’autre, de chaque côté de la barque. Elles ne peuvent pas se toucher.
Clarisse : - Cette rivière ne traverse aucune ville. Profitez bien de votre voyage. Envoyez-moi des cartes postales quand vous serez arrivées à la mer.
Clarisse défait l’amarre de la barque, puis la pousse dans la rivière. La barque se met à avancer au gré du courant. Clarisse fait un signe d’adieu de sa main.
Hélène remue dans ses liens. Elle tire sur ses liens. Rapidement elle a la confirmation de ce qu’elle redoutait :
- Idriss nous a sévèrement ligotées. Nous n’avons aucune chance de nous libérer. Nous sommes perdues.
Gwen sourit gentiment.
– Tu sais, j’ai été ligotée tellement de fois que j’ai arrêté de compter. Crois-moi, nous nous en sortirons.
Hélène soupire : – Tu as raison. Clarisse ne nous a pas tuées. Nous sommes en vie. Nous ne sommes pas blessées. Il reste un espoir. Même si nous sommes horriblement attachées et que je ne vois pas comment nous allons nous y prendre pour nous débarrasser de nos liens.
La barque avance lentement. Les filles, solidement attachées, tentent de se libérer. Elles tirent désespérément sur leurs liens. Gwen remarque soudainement que le Soleil est bas dans le ciel. Elle se sent subitement fatiguée. Elle soupire.
- Je suis épuisée.
- Ce n’est pas étonnant. La journée a été longue. Et il y a le décalage horaire.
- Oui…
- Couchons-nous du mieux que nous pouvons et reposons-nous. De toutes manières nous ne pouvons rien faire d’autre. Demain est un autre jour.
Les deux filles se tortillent et se couchent dans leur barque. Ce n’est pas très confortable. Elles n’ont pas d’autre option valable.
Ligotée, solidement attachée, Gwen ne peut rien faire. Elle se rappelle. Ce supposé héritage a provoqué bien des événements. Sa vie a changé le jour où sir d’Arcy est venu la voir à sa ferme. Il voulait l’épouser. Pour s’emparer de son héritage une fois qu’elle l’aurait touché. Sir d’Arcy l’a sévèrement ligotée et bâillonnée plusieurs fois. Plus tard sa ressemblance avec la princesse Tania l’a menée, ligotée dans un gant unique, en Bulovie. A son retour sir d’Arcy l’a de nouveau enlevée, plus précisément fait enlever. Elle a de nouveau été ligotée et bâillonnée plusieurs fois. Le comte voulait encore l’épouser pour s’emparer de son héritage. Diana avait évoqué un héritage après s’être introduite chez maître Fitchem. Cet héritage est resté bien mystérieux. Diana n’avait réussi à obtenir que des informations fragmentaires. Clarisse est intervenue dans sa vie, encore pour cette question d’héritage.
Quel héritage ? Elle n’en a aucune idée. Sa famille ne possède aucune fortune. Tout ceci n’a pas de sens. L’avenir le lui apprendra, sans doute ?
Andy ! Où est-il ? Est-il encore en vie ? Sans s’en rendre compte Gwen murmure « Andy ». Hélène a l’ouïe fine. Elle répond doucement à Gwen :
- Hélas, je crois que tu dois te faire une raison.
- Non. Andy n’est pas mort. Pas comme ça. Je refuse de le croire.
Gwen sait que son Andy a de la ressource. Elle lui fait confiance. Elle le reverra. Elle en est sûre.
Le milieu de la nuit.
Gwen se réveille, courbaturée. Elle se tourne péniblement pour soulager ses muscles endoloris, elle est toujours attachée solidement.
Elle regarde le ciel rempli d’étoiles. Elle se dit qu’elle est train de prendre l’habitude de dormir dehors, désespérément ligotée. C’est déjà la cinquième fois ! Elle rêve de la nuit qu’elle passera bientôt, dans les bras d’Andy, sans être attachée, à regarder les étoiles. Cette pensée, ce rêve plutôt, la réconforte. Elle se rendort. (*)
Le jour se lève. Hélène et Gwen se réveillent, courbaturées. Elles sont toujours durement ligotées. Elles se redressent péniblement. Elles découvrent que leur barque est à quelques mètres du rivage. Elle est retenue par un arbre, surtout un tronc d’arbre, qui part de la rive et plonge dans la rivière. Le tronc d’arbre est juste au-dessus de la surface de l’eau. Le canot s’est immobilisé contre le tronc. Le canot paraît bien bloqué. Il ne devrait pas reprendre sa course facilement.
Gwen regarde attentivement le tronc. Elle réfléchit. Elle se demande si elle ne pourrait pas se glisser sur ce tronc, s’aider de ses mains et de ses pieds pour rejoindre la rive. Il y a des pierres sur la rive. Certaines pierres ont l’air avoir des arêtes. Elle se rappelle la fois, la seule fois, où elle avait réussi à se libérer. C’était lorsque son oncle l’avait enlevée. Elle avait usé ses liens sur une pierre jusqu’à ce qu’ils cèdent.
Gwen explique son plan à Hélène qui n’est pas enthousiaste.
Hélène : - Ça ne marchera pas. Tu as oublié que nous sommes aussi attachées à cette barque.
La tristesse envahit Gwen. Elle pense à la fois où Diana lui avait défait les liens de ses poignets en les mordillant. Ce stratagème n’est pas possible. Les filles sont attachées à la barque. Elles ne peuvent pas atteindre leurs liens de cette manière.
Gwen : - Il n’y a qu’une seule corde qui nous lie à la barque. Frottons la sur la banquette jusqu’à ce qu’elle cède. A moins que tu n’aies une meilleure idée ? Si c’est le cas, surtout n’hésite pas.
Hélène : - Tu as raison. Il n’y a rien d’autre à faire. Et c’est notre seule chance. Au travail.
Les deux filles frottent chacune la corde qui les lie au bateau. La corde fait une boucle autour de la planche qui sert de banquette. Elles disposent d’un peu d’espace pour leurs mouvements.
La corde de Gwen cède en premier. Gwen esquisse un sourire.
- Ca y est ! Je ne suis plus attachée à la barque. Je continue le plan.
- Surtout soit prudente. Je ne peux pas t’aider, ligotée comme je suis.
Délicatement, surtout très lentement, Gwendoline se lève, s’accroupit plutôt, et avec des petits mouvements de la pointe de ses pieds amène ses mains sur le tronc. Gwendoline regarde bien sa position. Elle doit être précise. La barque risque d’osciller, de tanguer ou pire, de donner du roulis. Si Gwen est déséquilibrée elle risque de tomber dans la rivière. Gwen sait bien nager mais étroitement ligotée comme elle est ? Avec le courant ? Elle serait perdue. Maintenant un petit saut et elle est assise sur le tronc.
Hélène est anxieuse. Elle tire sur ses liens, comme elle voudrait pouvoir aider Gwen. Gwen risque de tomber à l’eau. Attachée comme elle est, ce serait dramatique.
D’un petit geste Gwen lance ses ballerines dans la barque. Elle s’appuie sur ses pieds et d’un coup de reins et de hanches, avance de quelques centimètres sur le tronc en direction de la rive.
Elle répète la manœuvre plusieurs fois. Elle tire sur les liens de ses poignets. Maudites cordes. Elle se tient au tronc avec ses mains attachées. Ah, si elle était libre.
Courageusement, lentement, Gwen progresse, malgré ses liens terriblement serrés qui ne lui permettent que des mouvements réduits.
Elle finit en partie au-dessus du sol. Elle se laisse tomber. Elle ne tombe pas de bien haut, quelques dizaines de centimètres mais elle tombe sur la rive. Douloureusement. Ses horribles liens l’ont empêchée d’amortir sa chute. Ses jambes sont dans l’eau mais elle a atteint la rive.
Hélène reconnaît l’exploit. Elle invite Gwen à souffler un peu puis à s’attaquer à ses liens. Hélène ne voulant pas rester sans rien faire se remet à frotter la corde qui la retient dans la barque. Peut-être pourra-t-elle venir aider Gwen ?
Gwen a repris son souffle. Elle est toujours aussi solidement attachée qu’avant. Elle regarde les pierres à proximité. Elle se hisse péniblement vers une pierre qui paraît avoir une arête vive.
Hélène : - J’ai réussi à rompre la corde qui me liait à la barque.
Gwen : - Reste dans la barque. Ne prend les risques que si je n’arrive pas à me libérer.
Hélène acquiesce. Le risque de tomber à l’eau est réel. Ligotée comme elle est le courant la mettrait en grand danger.
Gwen frotte les cordes sur la pierre. Encore et encore.
Les liens cèdent. Ses mains sont libres. Il faut continuer avec les cordes autour des coudes. Encore et encore.
Les cordes s’usent l’une après l’autre. Les liens cèdent, l’un après l’autre.
Après des heures d’effort, Gwen a libéré des mains et ses bras. Elle délie ses jambes. Prudemment elle remonte dans la barque. Comme c’est facile de progresser sur le tronc d’arbre, maintenant qu’elle n’est plus attachée ! Elle délie Hélène. Les deux filles se serrent un instant dans leurs bras, heureuses d’être enfin libres.
Hélène masse ses poignets, ses coudes.
- Nous ne sommes pas encore sorties de l’auberge. Nous ne savons pas où nous sommes. En premier lieu il nous faut trouver de la nourriture.
Gwen : - Nous sommes en vie et nous sommes libres.
Hélène : - Tu as raison. Nous allons nous en sortir.
Gwendoline : - Nous allons dans quelle direction ?
Hélène : - Il y a deux possibilités. Nous partons au hasard ou nous remontons la rivière.
Gwendoline : - Remontons la rivière. Cette direction a un avantage sur les autres directions. Nous avons une chance de retrouver Clarisse et de lui dire que nous ne sommes pas contentes.
Hélène marque un grand sourire : - En route !
En chemin Hélène s’adresse à Gwendoline :
- Je te dois la vie. Peut-être même plus qu’une fois.
- Tu exagères.
- Non, si tu n’étais pas venue me détacher hier, sur le terrain d’aviation, je serais morte à l’heure qu’il est.
Hélène : - Si un jour je peux faire quelque chose pour toi, quoi que ce soit, tu le dis.
Gwendoline est confuse, Hélène poursuit.
- Dire que cette imbécile d’U69 te jugeait juste bonne à être ligotée, bâillonnée et humiliée.
Hélène : - Moi au moins je te prenais pour une fille bien. Mais c’est Andy qui a vu juste quand il t’a considérée comme une fille épatante.
Gwendoline : - Dis-moi, tu n’as jamais été attirée par Andy ?
Hélène : - Pas vraiment. D’une part parce qu’il est mon supérieur hiérarchique, d’autre part, curieusement, je ne me sens pas tellement attirée par lui.
Gwendoline regarde aimablement Hélène : - Tu ne crois pas non plus qu’il n’est plus avec nous ?
Hélène devient pâle. Elle frémit.
- Pardonne-moi. Je n’y pensais plus…
Gwendoline : - Il n’est pas mort, j’en suis sûre.
(*) : Mini-jeu : un lecteur zélé serait-il capable de citer les quatre fois auxquelles pense Gwendoline ?
Clarisse décrit des petits ronds avec sa main à l’attention d’Idriss. Celui-ci comprend le geste et commence à attacher Hélène.
Clarisse : - A ce stade je devrais tout simplement vous tuer. Immédiatement, rapidement.
Clarisse regarde Gwendoline.
Clarisse : - Je suis de bonne humeur. Mes affaires se portent bien. Je vais te laisser une petite chance et un peu de temps avant ta mort. Après tout, nous avons des liens familiaux.
Gwendoline : - Epargne Hélène. Elle n’y est pour rien.
Clarisse : - Allons, elle pourra te tenir compagnie et à ce stade je ne vais pas laisser un témoin gênant derrière moi.
Hélène est maintenant étroitement ligotée. Idriss lui a attaché les chevilles, les genoux, avec des liens au-dessus et en dessous des genoux, les poignets, les coudes. Il lui a attaché les bras à son corps avec des cordes autour de son buste, de sa poitrine, de son abdomen, de son ventre. Idriss a pris soin de bien serrer les cordes. Il s’est aussi appliqué pour serrer les nœuds.
Gwendoline : - A ce stade tu es censée révéler tes motivations.
Clarisse : - Oui, c’est vrai. Respections les traditions. Tu vois, au poste de police tu devais signer l’acte par lequel tu renonçais à ton héritage. Dans ce cas ton héritage me revenait et je ne t’importunais plus.
Gwendoline : - Mon héritage ?
Clarisse : - Ma solution de secours était de tuer ton fiancé ou toi-même.
Gwendoline : - Je ne comprends pas. Quel héritage ? Pourquoi tuer mon fiancé ? Ou me tuer ?
Clarisse : - Tu dois toucher ton héritage quand tu te maries. Sans fiancé tu ne te maries pas et ton héritage me revient. Si tu es morte ton héritage me revient aussi.
Gwendoline : - Quel héritage ?
Gwen est maintenant aussi efficacement ligotée qu’Hélène. Conrad intervient : - Les deux gourdes sont ficelées.
Clarisse ordonne : - Les gars, emportez les et suivez-moi.
Gwen et Hélène ont été emmenées au bord d’une rivière. Une vielle barque est amarrée à un petit quai en bois. Hélène tente une négociation :
- Gwendoline est protégée par les services spéciaux. Si tu la touches les services spéciaux te le feront payer cher.
Conrad et Idriss asseyent les deux filles ligotées dans la barque. Clarisse ricane.
- Bien tenté. Mais je n’y crois pas. Ensuite personne ne sait que vous êtes ici, et personne ne saura mon rôle dans votre disparition.
Clarisse : - Idriss, ajoute encore une corde pour les attacher au bateau. Je ne voudrais pas qu’elles tombent à l’eau. Elles pourraient se noyer.
Idriss relie une corde aux poignets de Gwendoline puis attache l’autre bout de la corde à une banquette de la barque. Hélène est traitée de la même manière. Les deux filles sont assises l’une en face de l’autre, de chaque côté de la barque. Elles ne peuvent pas se toucher.
Clarisse : - Cette rivière ne traverse aucune ville. Profitez bien de votre voyage. Envoyez-moi des cartes postales quand vous serez arrivées à la mer.
Clarisse défait l’amarre de la barque, puis la pousse dans la rivière. La barque se met à avancer au gré du courant. Clarisse fait un signe d’adieu de sa main.
Hélène remue dans ses liens. Elle tire sur ses liens. Rapidement elle a la confirmation de ce qu’elle redoutait :
- Idriss nous a sévèrement ligotées. Nous n’avons aucune chance de nous libérer. Nous sommes perdues.
Gwen sourit gentiment.
– Tu sais, j’ai été ligotée tellement de fois que j’ai arrêté de compter. Crois-moi, nous nous en sortirons.
Hélène soupire : – Tu as raison. Clarisse ne nous a pas tuées. Nous sommes en vie. Nous ne sommes pas blessées. Il reste un espoir. Même si nous sommes horriblement attachées et que je ne vois pas comment nous allons nous y prendre pour nous débarrasser de nos liens.
La barque avance lentement. Les filles, solidement attachées, tentent de se libérer. Elles tirent désespérément sur leurs liens. Gwen remarque soudainement que le Soleil est bas dans le ciel. Elle se sent subitement fatiguée. Elle soupire.
- Je suis épuisée.
- Ce n’est pas étonnant. La journée a été longue. Et il y a le décalage horaire.
- Oui…
- Couchons-nous du mieux que nous pouvons et reposons-nous. De toutes manières nous ne pouvons rien faire d’autre. Demain est un autre jour.
Les deux filles se tortillent et se couchent dans leur barque. Ce n’est pas très confortable. Elles n’ont pas d’autre option valable.
Ligotée, solidement attachée, Gwen ne peut rien faire. Elle se rappelle. Ce supposé héritage a provoqué bien des événements. Sa vie a changé le jour où sir d’Arcy est venu la voir à sa ferme. Il voulait l’épouser. Pour s’emparer de son héritage une fois qu’elle l’aurait touché. Sir d’Arcy l’a sévèrement ligotée et bâillonnée plusieurs fois. Plus tard sa ressemblance avec la princesse Tania l’a menée, ligotée dans un gant unique, en Bulovie. A son retour sir d’Arcy l’a de nouveau enlevée, plus précisément fait enlever. Elle a de nouveau été ligotée et bâillonnée plusieurs fois. Le comte voulait encore l’épouser pour s’emparer de son héritage. Diana avait évoqué un héritage après s’être introduite chez maître Fitchem. Cet héritage est resté bien mystérieux. Diana n’avait réussi à obtenir que des informations fragmentaires. Clarisse est intervenue dans sa vie, encore pour cette question d’héritage.
Quel héritage ? Elle n’en a aucune idée. Sa famille ne possède aucune fortune. Tout ceci n’a pas de sens. L’avenir le lui apprendra, sans doute ?
Andy ! Où est-il ? Est-il encore en vie ? Sans s’en rendre compte Gwen murmure « Andy ». Hélène a l’ouïe fine. Elle répond doucement à Gwen :
- Hélas, je crois que tu dois te faire une raison.
- Non. Andy n’est pas mort. Pas comme ça. Je refuse de le croire.
Gwen sait que son Andy a de la ressource. Elle lui fait confiance. Elle le reverra. Elle en est sûre.
Le milieu de la nuit.
Gwen se réveille, courbaturée. Elle se tourne péniblement pour soulager ses muscles endoloris, elle est toujours attachée solidement.
Elle regarde le ciel rempli d’étoiles. Elle se dit qu’elle est train de prendre l’habitude de dormir dehors, désespérément ligotée. C’est déjà la cinquième fois ! Elle rêve de la nuit qu’elle passera bientôt, dans les bras d’Andy, sans être attachée, à regarder les étoiles. Cette pensée, ce rêve plutôt, la réconforte. Elle se rendort. (*)
Le jour se lève. Hélène et Gwen se réveillent, courbaturées. Elles sont toujours durement ligotées. Elles se redressent péniblement. Elles découvrent que leur barque est à quelques mètres du rivage. Elle est retenue par un arbre, surtout un tronc d’arbre, qui part de la rive et plonge dans la rivière. Le tronc d’arbre est juste au-dessus de la surface de l’eau. Le canot s’est immobilisé contre le tronc. Le canot paraît bien bloqué. Il ne devrait pas reprendre sa course facilement.
Gwen regarde attentivement le tronc. Elle réfléchit. Elle se demande si elle ne pourrait pas se glisser sur ce tronc, s’aider de ses mains et de ses pieds pour rejoindre la rive. Il y a des pierres sur la rive. Certaines pierres ont l’air avoir des arêtes. Elle se rappelle la fois, la seule fois, où elle avait réussi à se libérer. C’était lorsque son oncle l’avait enlevée. Elle avait usé ses liens sur une pierre jusqu’à ce qu’ils cèdent.
Gwen explique son plan à Hélène qui n’est pas enthousiaste.
Hélène : - Ça ne marchera pas. Tu as oublié que nous sommes aussi attachées à cette barque.
La tristesse envahit Gwen. Elle pense à la fois où Diana lui avait défait les liens de ses poignets en les mordillant. Ce stratagème n’est pas possible. Les filles sont attachées à la barque. Elles ne peuvent pas atteindre leurs liens de cette manière.
Gwen : - Il n’y a qu’une seule corde qui nous lie à la barque. Frottons la sur la banquette jusqu’à ce qu’elle cède. A moins que tu n’aies une meilleure idée ? Si c’est le cas, surtout n’hésite pas.
Hélène : - Tu as raison. Il n’y a rien d’autre à faire. Et c’est notre seule chance. Au travail.
Les deux filles frottent chacune la corde qui les lie au bateau. La corde fait une boucle autour de la planche qui sert de banquette. Elles disposent d’un peu d’espace pour leurs mouvements.
La corde de Gwen cède en premier. Gwen esquisse un sourire.
- Ca y est ! Je ne suis plus attachée à la barque. Je continue le plan.
- Surtout soit prudente. Je ne peux pas t’aider, ligotée comme je suis.
Délicatement, surtout très lentement, Gwendoline se lève, s’accroupit plutôt, et avec des petits mouvements de la pointe de ses pieds amène ses mains sur le tronc. Gwendoline regarde bien sa position. Elle doit être précise. La barque risque d’osciller, de tanguer ou pire, de donner du roulis. Si Gwen est déséquilibrée elle risque de tomber dans la rivière. Gwen sait bien nager mais étroitement ligotée comme elle est ? Avec le courant ? Elle serait perdue. Maintenant un petit saut et elle est assise sur le tronc.
Hélène est anxieuse. Elle tire sur ses liens, comme elle voudrait pouvoir aider Gwen. Gwen risque de tomber à l’eau. Attachée comme elle est, ce serait dramatique.
D’un petit geste Gwen lance ses ballerines dans la barque. Elle s’appuie sur ses pieds et d’un coup de reins et de hanches, avance de quelques centimètres sur le tronc en direction de la rive.
Elle répète la manœuvre plusieurs fois. Elle tire sur les liens de ses poignets. Maudites cordes. Elle se tient au tronc avec ses mains attachées. Ah, si elle était libre.
Courageusement, lentement, Gwen progresse, malgré ses liens terriblement serrés qui ne lui permettent que des mouvements réduits.
Elle finit en partie au-dessus du sol. Elle se laisse tomber. Elle ne tombe pas de bien haut, quelques dizaines de centimètres mais elle tombe sur la rive. Douloureusement. Ses horribles liens l’ont empêchée d’amortir sa chute. Ses jambes sont dans l’eau mais elle a atteint la rive.
Hélène reconnaît l’exploit. Elle invite Gwen à souffler un peu puis à s’attaquer à ses liens. Hélène ne voulant pas rester sans rien faire se remet à frotter la corde qui la retient dans la barque. Peut-être pourra-t-elle venir aider Gwen ?
Gwen a repris son souffle. Elle est toujours aussi solidement attachée qu’avant. Elle regarde les pierres à proximité. Elle se hisse péniblement vers une pierre qui paraît avoir une arête vive.
Hélène : - J’ai réussi à rompre la corde qui me liait à la barque.
Gwen : - Reste dans la barque. Ne prend les risques que si je n’arrive pas à me libérer.
Hélène acquiesce. Le risque de tomber à l’eau est réel. Ligotée comme elle est le courant la mettrait en grand danger.
Gwen frotte les cordes sur la pierre. Encore et encore.
Les liens cèdent. Ses mains sont libres. Il faut continuer avec les cordes autour des coudes. Encore et encore.
Les cordes s’usent l’une après l’autre. Les liens cèdent, l’un après l’autre.
Après des heures d’effort, Gwen a libéré des mains et ses bras. Elle délie ses jambes. Prudemment elle remonte dans la barque. Comme c’est facile de progresser sur le tronc d’arbre, maintenant qu’elle n’est plus attachée ! Elle délie Hélène. Les deux filles se serrent un instant dans leurs bras, heureuses d’être enfin libres.
Hélène masse ses poignets, ses coudes.
- Nous ne sommes pas encore sorties de l’auberge. Nous ne savons pas où nous sommes. En premier lieu il nous faut trouver de la nourriture.
Gwen : - Nous sommes en vie et nous sommes libres.
Hélène : - Tu as raison. Nous allons nous en sortir.
Gwendoline : - Nous allons dans quelle direction ?
Hélène : - Il y a deux possibilités. Nous partons au hasard ou nous remontons la rivière.
Gwendoline : - Remontons la rivière. Cette direction a un avantage sur les autres directions. Nous avons une chance de retrouver Clarisse et de lui dire que nous ne sommes pas contentes.
Hélène marque un grand sourire : - En route !
En chemin Hélène s’adresse à Gwendoline :
- Je te dois la vie. Peut-être même plus qu’une fois.
- Tu exagères.
- Non, si tu n’étais pas venue me détacher hier, sur le terrain d’aviation, je serais morte à l’heure qu’il est.
Hélène : - Si un jour je peux faire quelque chose pour toi, quoi que ce soit, tu le dis.
Gwendoline est confuse, Hélène poursuit.
- Dire que cette imbécile d’U69 te jugeait juste bonne à être ligotée, bâillonnée et humiliée.
Hélène : - Moi au moins je te prenais pour une fille bien. Mais c’est Andy qui a vu juste quand il t’a considérée comme une fille épatante.
Gwendoline : - Dis-moi, tu n’as jamais été attirée par Andy ?
Hélène : - Pas vraiment. D’une part parce qu’il est mon supérieur hiérarchique, d’autre part, curieusement, je ne me sens pas tellement attirée par lui.
Gwendoline regarde aimablement Hélène : - Tu ne crois pas non plus qu’il n’est plus avec nous ?
Hélène devient pâle. Elle frémit.
- Pardonne-moi. Je n’y pensais plus…
Gwendoline : - Il n’est pas mort, j’en suis sûre.
(*) : Mini-jeu : un lecteur zélé serait-il capable de citer les quatre fois auxquelles pense Gwendoline ?
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.7. Des hauts et des bas pour Gwendoline et Hélène
Après bien des heures de marche les deux filles sont arrivées à la petite ville qu’elles ont visitée précédemment. Elles se sont offert un repas puis elles ont loué un véhicule.
Elles se sont rendues au terrain d’aviation.
Le terrain a l’air désert. Pas exactement. Un pilote et son co-pilote, à en juger par leurs uniformes, sont devant un des bâtiments. Ils sont assis devant une table. Ils dégustent une bière. Un avion se trouve sur le terrain. Un avion appartenant à une compagnie de transport.
Les deux filles pénètrent dans le bâtiment principal. Un homme est en train de s’occuper de ranger des documents. Hélène lui demande où est allé l’avion avec lequel elles étaient venues. L’homme leur explique qu’il est parti pour l’Argentine. Vers la région du Chubut plus précisément. Gwendoline a repéré ses pistolets et les a discrètement récupérés. Hélène entraine Gwendoline à l’écart. Elle est songeuse et interrogatrice.
Hélène : - Qu’en penses-tu ? Nous sommes en Colombie, et à ce stade je propose que nous poursuivions Clarisse et ses spires.
Gwendoline : - Tu veux t’emparer de l’avion ?
Hélène : - Je pourrais sans doute le réquisitionner ?
Gwendoline : - Il nous faudrait convaincre les pilotes ?
Hélène : - Nous avons ce qu’il faut. L’autre possibilité est de chercher à rentrer chez nous. Qu’en penses-tu ?
Gwendoline : - OK, tu as raison. Je suis avec toi.
Hélène et Gwendoline se sont avancées devant les pilotes.
Hélène : - Messieurs, votre appareil est-il en état de vol ?
Le commandant : - Prêt à décoller. Dès que nos commanditaires arrivent nous décollons.
Hélène : - Nous pouvons regarder votre appareil de près ?
Le co-pilote : - Je vous en prie.
Hélène et Gwendoline s’approchent de l’appareil. Les deux pilotes boivent la bière. Ils ne font pas particulièrement attention aux filles. Les deux filles montent à bord, ferment la porte, s’installent dans le poste de pilotage. Hélène lance les moteurs.
L’avion évolue dans le ciel. Plein Sud, direction l’Argentine. Hélène explique à Gwendoline comment tenir le volant et comment agir sur le palonnier. Certains types d’avion se pilotent avec un volant. Hélène a dit à Gwendoline de tenir les commandes. Elle lui a fait faire quelques petits virages, permettant à Gwendoline de diriger l’avion.
Pendant que Gwendoline maintenait l’avion en vol, Hélène a utilisé la radio pour faire un rapport à son agence.
Le vol se poursuit. Hélène capte un message.
La radio : - Agent U19, répondez. Répondez agent U19.
Hélène : - U19. Je vous reçois.
La radio : - C’est le colonel Craig qui vous parle. Faites un 180, retournez à votre point de départ.
Hélène : - Impossible, colonel ! Je n’ai pas assez de carburant. J’ai franchi le point de non-retour.
La radio : - Dans ce cas continuez jusqu’à votre destination initiale. Restez sur place. Aucune action n’est autorisée.
Hélène : - Colonel ?
La radio : - Ceci un est ordre direct. Je répète. Aucune action sur place n’est autorisée.
Hélène : - A vos ordres, colonel.
Hélène est clairement contrariée. Elle regarde Gwendoline.
- Ca alors ! Je ne comprends pas. Je ne m’y attendais pas.
- Je devine que tu risques gros si tu désobéis à un ordre direct ?
- Demande à Marie-Ange. Elle peut t’expliquer, je crois.
Plusieurs heures ont passé. Hélène et Gwendoline sont arrivées à leur destination. Elles sont assises à une table. Elles prennent un café et s’ennuient.
Gwendoline : - Tu as le code U19 dans ton agence ?
Hélène : - Oui. La lettre indique la qualité. Les chiffres donnent une idée sur le rang mais ils n’ont pas vraiment d’importance.
Gwendoline : - Il y a des cas où tu peux passer outre les ordres ?
Hélène : - Uniquement dans le cas où il se produirait une situation que le donneur d’ordre ignore. Dans ce cas il est même demandé d’agir en conséquence.
Gwendoline : - Peut-être qu’Andrew est en route pour nous rejoindre ?
Hélène : - Je ne crois pas. Je le connais bien. Il connaît très bien le colonel Craig. Si Andrew avait partie prenante dans cette histoire je n’aurais pas reçu cet ordre incompréhensible.
Gwendoline soupire. Elle ne veut pas croire qu’Andy est mort. Reverra-t-elle son Andy ?
Le temps passe. La porte s’ouvre brutalement. Conrad et Idriss font irruption dans la pièce, brandissant leurs armes, menaçant les deux filles.
Conrad : - Pas un geste !
Surprises, les deux filles n’ont pas eu le temps de réagir.
Conrad : - La chef avait raison. Les deux pestes sont revenues !
Idriss vient d’attacher les poignets de Gwendoline dans son dos. Il vient de tirer les poignets d’Hélène dans son dos. La situation étant sous contrôle, Conrad relâche un instant son attention. Hélène en profite pour se retourner vivement et frapper Idriss au menton. Puis d’un coup de pied elle éjecte le browning de Conrad de ses mains. Gwen se tient prête à intervenir. Mais non, elle a ses mains attachées dans son dos.
Hélène engage la bataille avec les deux brutes.
Hélène : - Gwen, sauve-toi !
Gwendoline hésite une fraction de seconde. Elle ne peut pas aider Hélène, attachée comme elle est. Elle s’élance hors de la pièce, laissant derrière elle les bruits de la bagarre.
Gwen a son cœur qui bat la chamade. Que doit-elle faire ? Elle voudrait aider Hélène. Seule contre les deux brutes, elle va certainement être maitrisée par les deux comparses.
Gwen pense que le plus raisonnable est de se dissimuler à proximité et d’observer. En espérant pouvoir se délier les poignets.
Gwen se place derrière le bâtiment. Elle s’accroupit derrière un buisson.
Les bruits de la lutte cessent. Gwen se doute que les deux hommes ont maitrisé Hélène. Ils doivent être en train de la ligoter. Puis ils vont se mettre à sa recherche.
Mais ? Une idée traverse l’esprit de Gwen. Comment les deux gredins sont-ils venus ici ? A bord d’un véhicule, pardi ! Le véhicule doit être garé à quelque distance puisque les filles ne l’ont pas entendu arriver. Gwen se dit qu’elle va tenter sa chance. Aussi discrètement que possible elle s’éloigne. Elle marche en baissant la tête, en direction de la route qui mène au terrain d’aviation.
Après quelques minutes Gwen repère le véhicule qu’elle recherche. Un véhicule de type 4x4.
Elle tire sur ses liens. Elle tente de se libérer. Elle n’a que peu d’espoir car même si Idriss l’a attachée à la hâte, Idriss a fermement serré la corde et les nœuds.
Deux véhicules approchent. Gwen s’accroupit. Les deux véhicules s’arrêtent à proximité. Clarisse et plusieurs hommes descendent des véhicules. Clarisse ordonne : - Deux hommes pour garder les véhicules. Les autres avec moi.
Clarisse et ses hommes se dirigent vers les bâtiments. Quelques instants plus tard Clarisse et quelques hommes approchent, entrainant Hélène qui est solidement attachée et bâillonnée.
Clarisse : - Mettez la fille dans une des voitures. Deux hommes pour la garder. Deux hommes dans chacune des autres voitures et les autres à la recherche de Gwen. Utilisez une progression en spirale.
Quelques instants plus tard les recherches de Gwen sont en cours. Gwen est désespérée. Elle a ses mains attachées dans son dos. Hélène est ligotée et bâillonnée. Que faire ? Que peut-elle faire ? Elle est habilement dissimulée à proximité de la voiture dans laquelle se trouve Hélène. Fuir ? Attachée comme elle est ? Pour aller où ? Tenter en premier lieu de défaire ses liens ?
Clarisse s’approche, un pistolet à la main.
Clarisse : - Gotcha !
Gwen comprend qu’elle est retombée dans les mains de Clarisse. Clarisse siffle le rappel de ses hommes.
Son équipe regroupée Clarisse ordonne :
- Conrad et Idriss, vous retournez à la mine, vous les exécutez puis vous jetez leurs corps dans la rivière à la mine.
Conrad : - Elles sont craquantes. Surtout la blonde. On peut s’amuser avec avant de leur régler leurs comptes ?
Clarisse : - Si vous voulez.
Clarisse regarde Gwen : - Cette fois il est l’heure de se dire adieu !
Deux véhicules sont en route. Conrad, Idriss, Gwendoline et Hélène sont maintenant dans un des deux 4x4. Elles sont attachées et bâillonnées. Clarisse est restée avec quelques hommes sur le terrain d’aviation. Gwen et Hélène échangent des regards tristes.
Idriss : - Tu sais quoi ? Je m’amuse d’abord avec la blonde, après c’est ton tour. On se garde la brune pour demain. Demain tu t’amuses en premier avec et moi je m’amuse avec après.
Conrad : - D’ac !
Désespérément Gwen et Hélène tentent de défaire leurs liens. Elles n’y arrivent pas. Conrad et Idriss les ont soigneusement attachées. Elles savent que leurs liens sont solides. Elles se demandent s’il leur reste encore une chance ?
Les véhicules sont arrivés à destination. Les deux filles découvrent qu’elles sont arrivées à une mine à ciel ouvert. La mine est au pied des montagnes. Une rivière longe la mine. Il y a plusieurs bâtiments, des baraquements plus précisément. Des personnes grattent le sol pour en retirer des mottes de terre et des rochers.
Hélène est emportée par Conrad et déposée dans une des baraques.
Idriss place Gwen comme un sac sur ses épaules. Il l’emporte vers une petite baraque, un peu à l’écart. La baraque se trouve à une altitude un peu plus élevée que le reste des installations.
La baraque est meublée d’une armoire, d’un lit, d’une table et de quelques chaises.
Idriss a jeté Gwen sur le lit. Il déboutonne rapidement le chemisier de Gwen. Il a un couteau à cran d’arrêt en main. Il découpe le soutien-gorge de Gwen. Il lui en retire les lambeaux. Il lui retire sa jupe. Il découpe et retire la culotte de Gwen.
Gwen tente de dissuader Idriss : - mmmmhh !!
Idriss : - Je viens m’occuper de toi !
Gwen ferme les yeux. Elle est nue, ou presque, elle est attachée et bâillonnée. Elle est livrée à Idriss qui va la violer. A moins d’un miracle elle est perdue…
Après bien des heures de marche les deux filles sont arrivées à la petite ville qu’elles ont visitée précédemment. Elles se sont offert un repas puis elles ont loué un véhicule.
Elles se sont rendues au terrain d’aviation.
Le terrain a l’air désert. Pas exactement. Un pilote et son co-pilote, à en juger par leurs uniformes, sont devant un des bâtiments. Ils sont assis devant une table. Ils dégustent une bière. Un avion se trouve sur le terrain. Un avion appartenant à une compagnie de transport.
Les deux filles pénètrent dans le bâtiment principal. Un homme est en train de s’occuper de ranger des documents. Hélène lui demande où est allé l’avion avec lequel elles étaient venues. L’homme leur explique qu’il est parti pour l’Argentine. Vers la région du Chubut plus précisément. Gwendoline a repéré ses pistolets et les a discrètement récupérés. Hélène entraine Gwendoline à l’écart. Elle est songeuse et interrogatrice.
Hélène : - Qu’en penses-tu ? Nous sommes en Colombie, et à ce stade je propose que nous poursuivions Clarisse et ses spires.
Gwendoline : - Tu veux t’emparer de l’avion ?
Hélène : - Je pourrais sans doute le réquisitionner ?
Gwendoline : - Il nous faudrait convaincre les pilotes ?
Hélène : - Nous avons ce qu’il faut. L’autre possibilité est de chercher à rentrer chez nous. Qu’en penses-tu ?
Gwendoline : - OK, tu as raison. Je suis avec toi.
Hélène et Gwendoline se sont avancées devant les pilotes.
Hélène : - Messieurs, votre appareil est-il en état de vol ?
Le commandant : - Prêt à décoller. Dès que nos commanditaires arrivent nous décollons.
Hélène : - Nous pouvons regarder votre appareil de près ?
Le co-pilote : - Je vous en prie.
Hélène et Gwendoline s’approchent de l’appareil. Les deux pilotes boivent la bière. Ils ne font pas particulièrement attention aux filles. Les deux filles montent à bord, ferment la porte, s’installent dans le poste de pilotage. Hélène lance les moteurs.
L’avion évolue dans le ciel. Plein Sud, direction l’Argentine. Hélène explique à Gwendoline comment tenir le volant et comment agir sur le palonnier. Certains types d’avion se pilotent avec un volant. Hélène a dit à Gwendoline de tenir les commandes. Elle lui a fait faire quelques petits virages, permettant à Gwendoline de diriger l’avion.
Pendant que Gwendoline maintenait l’avion en vol, Hélène a utilisé la radio pour faire un rapport à son agence.
Le vol se poursuit. Hélène capte un message.
La radio : - Agent U19, répondez. Répondez agent U19.
Hélène : - U19. Je vous reçois.
La radio : - C’est le colonel Craig qui vous parle. Faites un 180, retournez à votre point de départ.
Hélène : - Impossible, colonel ! Je n’ai pas assez de carburant. J’ai franchi le point de non-retour.
La radio : - Dans ce cas continuez jusqu’à votre destination initiale. Restez sur place. Aucune action n’est autorisée.
Hélène : - Colonel ?
La radio : - Ceci un est ordre direct. Je répète. Aucune action sur place n’est autorisée.
Hélène : - A vos ordres, colonel.
Hélène est clairement contrariée. Elle regarde Gwendoline.
- Ca alors ! Je ne comprends pas. Je ne m’y attendais pas.
- Je devine que tu risques gros si tu désobéis à un ordre direct ?
- Demande à Marie-Ange. Elle peut t’expliquer, je crois.
Plusieurs heures ont passé. Hélène et Gwendoline sont arrivées à leur destination. Elles sont assises à une table. Elles prennent un café et s’ennuient.
Gwendoline : - Tu as le code U19 dans ton agence ?
Hélène : - Oui. La lettre indique la qualité. Les chiffres donnent une idée sur le rang mais ils n’ont pas vraiment d’importance.
Gwendoline : - Il y a des cas où tu peux passer outre les ordres ?
Hélène : - Uniquement dans le cas où il se produirait une situation que le donneur d’ordre ignore. Dans ce cas il est même demandé d’agir en conséquence.
Gwendoline : - Peut-être qu’Andrew est en route pour nous rejoindre ?
Hélène : - Je ne crois pas. Je le connais bien. Il connaît très bien le colonel Craig. Si Andrew avait partie prenante dans cette histoire je n’aurais pas reçu cet ordre incompréhensible.
Gwendoline soupire. Elle ne veut pas croire qu’Andy est mort. Reverra-t-elle son Andy ?
Le temps passe. La porte s’ouvre brutalement. Conrad et Idriss font irruption dans la pièce, brandissant leurs armes, menaçant les deux filles.
Conrad : - Pas un geste !
Surprises, les deux filles n’ont pas eu le temps de réagir.
Conrad : - La chef avait raison. Les deux pestes sont revenues !
Idriss vient d’attacher les poignets de Gwendoline dans son dos. Il vient de tirer les poignets d’Hélène dans son dos. La situation étant sous contrôle, Conrad relâche un instant son attention. Hélène en profite pour se retourner vivement et frapper Idriss au menton. Puis d’un coup de pied elle éjecte le browning de Conrad de ses mains. Gwen se tient prête à intervenir. Mais non, elle a ses mains attachées dans son dos.
Hélène engage la bataille avec les deux brutes.
Hélène : - Gwen, sauve-toi !
Gwendoline hésite une fraction de seconde. Elle ne peut pas aider Hélène, attachée comme elle est. Elle s’élance hors de la pièce, laissant derrière elle les bruits de la bagarre.
Gwen a son cœur qui bat la chamade. Que doit-elle faire ? Elle voudrait aider Hélène. Seule contre les deux brutes, elle va certainement être maitrisée par les deux comparses.
Gwen pense que le plus raisonnable est de se dissimuler à proximité et d’observer. En espérant pouvoir se délier les poignets.
Gwen se place derrière le bâtiment. Elle s’accroupit derrière un buisson.
Les bruits de la lutte cessent. Gwen se doute que les deux hommes ont maitrisé Hélène. Ils doivent être en train de la ligoter. Puis ils vont se mettre à sa recherche.
Mais ? Une idée traverse l’esprit de Gwen. Comment les deux gredins sont-ils venus ici ? A bord d’un véhicule, pardi ! Le véhicule doit être garé à quelque distance puisque les filles ne l’ont pas entendu arriver. Gwen se dit qu’elle va tenter sa chance. Aussi discrètement que possible elle s’éloigne. Elle marche en baissant la tête, en direction de la route qui mène au terrain d’aviation.
Après quelques minutes Gwen repère le véhicule qu’elle recherche. Un véhicule de type 4x4.
Elle tire sur ses liens. Elle tente de se libérer. Elle n’a que peu d’espoir car même si Idriss l’a attachée à la hâte, Idriss a fermement serré la corde et les nœuds.
Deux véhicules approchent. Gwen s’accroupit. Les deux véhicules s’arrêtent à proximité. Clarisse et plusieurs hommes descendent des véhicules. Clarisse ordonne : - Deux hommes pour garder les véhicules. Les autres avec moi.
Clarisse et ses hommes se dirigent vers les bâtiments. Quelques instants plus tard Clarisse et quelques hommes approchent, entrainant Hélène qui est solidement attachée et bâillonnée.
Clarisse : - Mettez la fille dans une des voitures. Deux hommes pour la garder. Deux hommes dans chacune des autres voitures et les autres à la recherche de Gwen. Utilisez une progression en spirale.
Quelques instants plus tard les recherches de Gwen sont en cours. Gwen est désespérée. Elle a ses mains attachées dans son dos. Hélène est ligotée et bâillonnée. Que faire ? Que peut-elle faire ? Elle est habilement dissimulée à proximité de la voiture dans laquelle se trouve Hélène. Fuir ? Attachée comme elle est ? Pour aller où ? Tenter en premier lieu de défaire ses liens ?
Clarisse s’approche, un pistolet à la main.
Clarisse : - Gotcha !
Gwen comprend qu’elle est retombée dans les mains de Clarisse. Clarisse siffle le rappel de ses hommes.
Son équipe regroupée Clarisse ordonne :
- Conrad et Idriss, vous retournez à la mine, vous les exécutez puis vous jetez leurs corps dans la rivière à la mine.
Conrad : - Elles sont craquantes. Surtout la blonde. On peut s’amuser avec avant de leur régler leurs comptes ?
Clarisse : - Si vous voulez.
Clarisse regarde Gwen : - Cette fois il est l’heure de se dire adieu !
Deux véhicules sont en route. Conrad, Idriss, Gwendoline et Hélène sont maintenant dans un des deux 4x4. Elles sont attachées et bâillonnées. Clarisse est restée avec quelques hommes sur le terrain d’aviation. Gwen et Hélène échangent des regards tristes.
Idriss : - Tu sais quoi ? Je m’amuse d’abord avec la blonde, après c’est ton tour. On se garde la brune pour demain. Demain tu t’amuses en premier avec et moi je m’amuse avec après.
Conrad : - D’ac !
Désespérément Gwen et Hélène tentent de défaire leurs liens. Elles n’y arrivent pas. Conrad et Idriss les ont soigneusement attachées. Elles savent que leurs liens sont solides. Elles se demandent s’il leur reste encore une chance ?
Les véhicules sont arrivés à destination. Les deux filles découvrent qu’elles sont arrivées à une mine à ciel ouvert. La mine est au pied des montagnes. Une rivière longe la mine. Il y a plusieurs bâtiments, des baraquements plus précisément. Des personnes grattent le sol pour en retirer des mottes de terre et des rochers.
Hélène est emportée par Conrad et déposée dans une des baraques.
Idriss place Gwen comme un sac sur ses épaules. Il l’emporte vers une petite baraque, un peu à l’écart. La baraque se trouve à une altitude un peu plus élevée que le reste des installations.
La baraque est meublée d’une armoire, d’un lit, d’une table et de quelques chaises.
Idriss a jeté Gwen sur le lit. Il déboutonne rapidement le chemisier de Gwen. Il a un couteau à cran d’arrêt en main. Il découpe le soutien-gorge de Gwen. Il lui en retire les lambeaux. Il lui retire sa jupe. Il découpe et retire la culotte de Gwen.
Gwen tente de dissuader Idriss : - mmmmhh !!
Idriss : - Je viens m’occuper de toi !
Gwen ferme les yeux. Elle est nue, ou presque, elle est attachée et bâillonnée. Elle est livrée à Idriss qui va la violer. A moins d’un miracle elle est perdue…
Dernière modification par MacWilly le 01 oct. 2024, 01:03, modifié 1 fois.
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- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.8. Gwendoline à la mine
La porte s’ouvre brutalement. Conrad est projeté dans la pièce. Andy apparaît sur le seuil. Il déclare calmement :
- Avant de vous servir de cette fille, il faudra me tuer.
Idriss : - A ton service.
Gwen : - mmmm !!
Idriss lance son couteau en direction d’Andy qui l’évite, d’un geste rapide. Conrad se précipite sur lui. Gwen s’assoit sur le lit. Idriss se munit d’un coup-de-poing américain. Conrad et Andy se battent brutalement.
Gwen tire de toutes ses forces sur ses liens.
Idriss imprime un violent coup (avec le coup-de-poing) dans le torse d’Andy. Un craquement se fait entendre. Un gémissement de douleur échappe à Andy. Andy repousse les deux hommes.
Jamais encore les liens de Gwen lui ont paru aussi détestables. Son aimé est là, en train de se battre contre les deux brutes. Et elle est attachée. Elle ne peut rien faire. Elle ne peut pas l’aider. Elle tente vivement de se libérer les mains.
La bagarre continue. Les coups pleuvent. Andy se trouve à terre. Conrad lui met un coup de pied dans le torse. Un autre craquement se fait entendre.
Gwen est bouleversée. Elle doit aider Andy. Elle est attachée. Elle ne peut pas l’aider. Quel supplice. Son aimé a déjà plusieurs côtes fracturées et elle est incapable de l’aider.
Andy assène un violent coup de son avant-bras derrière les tibias de Conrad qui tombe. Andy se redresse et boxe Idriss.
La bagarre continue. Andy est rapide. Idriss et Conrad sont forts. Des coups sont évités, d’autres sont échangés. La table, les chaises sont renversées.
Andy l’emporte !
Conrad et Idriss sont assommés.
Gwendoline pousse un soupir de soulagement.
- mmmmppff !!
Andy sort des menottes d’une de ses poches. Il menotte les deux comparses l’un à l’autre. Andy corrige sa tenue. Il se masse le corps, le torse en particulier. Il se recoiffe sommairement avec sa main. Il regarde gentiment Gwen.
Andy s’assoit à côté de Gwen, il se penche derrière elle et dénoue les liens autour de ses poignets.
- Je vais en avoir le cœur net !
- mmmm ??
Andy saisit la main droite de Gwen, plus précisément il saisit les doigts de Gwen avec sa main gauche. Il place la main de Gwen à côté de ses yeux et écarte ses cheveux de sa main droite. Andy regarde attentivement les yeux et le dos de la main de Gwendoline.
- mmmmhh ??
Le visage d’Andy s’éclaire. Il est visiblement satisfait.
- Je le savais !
- mmmmppff ??
Andy lâche la main de Gwen et se couche devant ses chevilles en disant :
- Le bleu de tes yeux surpasse le bleu de la plus belle des pierres précieuses.
Andy est en train de détacher les chevilles de Gwendoline. Gwendoline s’affaire à retirer son bâillon.
Andy : - A mon avis le saphir est la plus belle des pierres : elle symbolise la loyauté.
Gwendoline vient enfin de retirer son bâillon. Elle s’alarme pour Andy.
- Tu es blessé. Tu as des côtes brisées, il te faut des soins.
Andy s’est relevé. Il sort des morceaux de plastique d’une de ses poches. Il explique :
- J’aimais bien ce gadget. C’était une sorte de catapulte capable de projeter des petites grenades anesthésiantes ou fumigènes. Idriss l’a démoli dans la bagarre.
Gwendoline : - Tu as pris un autre coup dans tes côtes. Il te faut des soins.
Andy sort les débris d’une petite boîte d’une de ses poches.
Andy : - Conrad a cassé cette boîte. Il ne m’a pas cassé de côte et surtout il n’a pas cassé le contenu de la boîte. Je pensais t’en parler dans d’autres circonstances. J’espère que tu ne seras pas déconcertée ?
Gwendoline : - Mais ? Je ne comprends pas ?
Andy regarde la main droite de Gwendoline. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle remarque le saphir bleu qu’Andy lui a glissé au doigt.
Gwendoline est émue et admirative. Personne ne lui avait jamais offert de bijou. Maintenant elle a au doigt une bague qu’elle ne voyait même pas dans ses rêves.
Andy est en train d’examiner l’armoire de la cabane. Il y trouve des vêtements qu’il tend à Gwendoline. Pendant qu’elle se rhabille elle demande :
- Ne le prend pas mal mais comment se fait-il que tu sois en vie ?
- Redis-moi comment on surnomme ces deux-là ?
- Con et idiot ?
- Oui. Sais-tu pourquoi on les surnomme ainsi ?
- Parce que ça sonne bien ?
- Sans même parler de Conrad, c’est parce que Idriss est idiot. Tiens, il ne sait pas prendre le pouls de quelqu’un. Quand il a pris le mien il s’y est tellement mal pris qu’il ne risquait pas de réussir.
- Je vois.
- Le coup de Joe m’a étourdi. Entouré par quatre malfaiteurs chevronnés j’ai préféré faire semblant d’être mort pour réagir plus tard.
Gwendoline s’est partiellement rhabillée. Elle s’est jetée dans les bras d’Andy.
- Mon héros. Tu m’as sauvée au dernier moment.
La porte s’ouvre brutalement. Conrad est projeté dans la pièce. Andy apparaît sur le seuil. Il déclare calmement :
- Avant de vous servir de cette fille, il faudra me tuer.
Idriss : - A ton service.
Gwen : - mmmm !!
Idriss lance son couteau en direction d’Andy qui l’évite, d’un geste rapide. Conrad se précipite sur lui. Gwen s’assoit sur le lit. Idriss se munit d’un coup-de-poing américain. Conrad et Andy se battent brutalement.
Gwen tire de toutes ses forces sur ses liens.
Idriss imprime un violent coup (avec le coup-de-poing) dans le torse d’Andy. Un craquement se fait entendre. Un gémissement de douleur échappe à Andy. Andy repousse les deux hommes.
Jamais encore les liens de Gwen lui ont paru aussi détestables. Son aimé est là, en train de se battre contre les deux brutes. Et elle est attachée. Elle ne peut rien faire. Elle ne peut pas l’aider. Elle tente vivement de se libérer les mains.
La bagarre continue. Les coups pleuvent. Andy se trouve à terre. Conrad lui met un coup de pied dans le torse. Un autre craquement se fait entendre.
Gwen est bouleversée. Elle doit aider Andy. Elle est attachée. Elle ne peut pas l’aider. Quel supplice. Son aimé a déjà plusieurs côtes fracturées et elle est incapable de l’aider.
Andy assène un violent coup de son avant-bras derrière les tibias de Conrad qui tombe. Andy se redresse et boxe Idriss.
La bagarre continue. Andy est rapide. Idriss et Conrad sont forts. Des coups sont évités, d’autres sont échangés. La table, les chaises sont renversées.
Andy l’emporte !
Conrad et Idriss sont assommés.
Gwendoline pousse un soupir de soulagement.
- mmmmppff !!
Andy sort des menottes d’une de ses poches. Il menotte les deux comparses l’un à l’autre. Andy corrige sa tenue. Il se masse le corps, le torse en particulier. Il se recoiffe sommairement avec sa main. Il regarde gentiment Gwen.
Andy s’assoit à côté de Gwen, il se penche derrière elle et dénoue les liens autour de ses poignets.
- Je vais en avoir le cœur net !
- mmmm ??
Andy saisit la main droite de Gwen, plus précisément il saisit les doigts de Gwen avec sa main gauche. Il place la main de Gwen à côté de ses yeux et écarte ses cheveux de sa main droite. Andy regarde attentivement les yeux et le dos de la main de Gwendoline.
- mmmmhh ??
Le visage d’Andy s’éclaire. Il est visiblement satisfait.
- Je le savais !
- mmmmppff ??
Andy lâche la main de Gwen et se couche devant ses chevilles en disant :
- Le bleu de tes yeux surpasse le bleu de la plus belle des pierres précieuses.
Andy est en train de détacher les chevilles de Gwendoline. Gwendoline s’affaire à retirer son bâillon.
Andy : - A mon avis le saphir est la plus belle des pierres : elle symbolise la loyauté.
Gwendoline vient enfin de retirer son bâillon. Elle s’alarme pour Andy.
- Tu es blessé. Tu as des côtes brisées, il te faut des soins.
Andy s’est relevé. Il sort des morceaux de plastique d’une de ses poches. Il explique :
- J’aimais bien ce gadget. C’était une sorte de catapulte capable de projeter des petites grenades anesthésiantes ou fumigènes. Idriss l’a démoli dans la bagarre.
Gwendoline : - Tu as pris un autre coup dans tes côtes. Il te faut des soins.
Andy sort les débris d’une petite boîte d’une de ses poches.
Andy : - Conrad a cassé cette boîte. Il ne m’a pas cassé de côte et surtout il n’a pas cassé le contenu de la boîte. Je pensais t’en parler dans d’autres circonstances. J’espère que tu ne seras pas déconcertée ?
Gwendoline : - Mais ? Je ne comprends pas ?
Andy regarde la main droite de Gwendoline. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle remarque le saphir bleu qu’Andy lui a glissé au doigt.
Gwendoline est émue et admirative. Personne ne lui avait jamais offert de bijou. Maintenant elle a au doigt une bague qu’elle ne voyait même pas dans ses rêves.
Andy est en train d’examiner l’armoire de la cabane. Il y trouve des vêtements qu’il tend à Gwendoline. Pendant qu’elle se rhabille elle demande :
- Ne le prend pas mal mais comment se fait-il que tu sois en vie ?
- Redis-moi comment on surnomme ces deux-là ?
- Con et idiot ?
- Oui. Sais-tu pourquoi on les surnomme ainsi ?
- Parce que ça sonne bien ?
- Sans même parler de Conrad, c’est parce que Idriss est idiot. Tiens, il ne sait pas prendre le pouls de quelqu’un. Quand il a pris le mien il s’y est tellement mal pris qu’il ne risquait pas de réussir.
- Je vois.
- Le coup de Joe m’a étourdi. Entouré par quatre malfaiteurs chevronnés j’ai préféré faire semblant d’être mort pour réagir plus tard.
Gwendoline s’est partiellement rhabillée. Elle s’est jetée dans les bras d’Andy.
- Mon héros. Tu m’as sauvée au dernier moment.
Dernière modification par MacWilly le 01 oct. 2024, 02:19, modifié 1 fois.
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
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Re: Les aventures de Gwendoline 12 [Clarisse]
Episode 12.9. Epilogue
Plusieurs jours plus tard, comme à leur habitude les protagonistes se sont réunis devant une table pour marquer la fin de l’aventure. Il y a Diana qui a pu réaliser un bon reportage sur une affaire de trafic de pierres précieuses. Elle est accompagnée de son fiancé Norbert. Il y aussi Dolly et Albert. Gwendoline est assise à côté d’Andy, devant Hélène.
Gwendoline est rayonnante. Elle est avec ses amis. Deux bagues brillent à ses doigts. Un saphir à la main droite et un diamant à la main gauche. Une bague de fiançailles.
Diana est contente. Elle a pu relater dans son journal le démembrement d’un trafic international de pierres précieuses. Le trafic concernait surtout des turquoises d’Argentine et des émeraudes de Colombie. Ces pierres étaient taillées et montées en bijoux dans un petit atelier clandestin à deux pas du manoir de la baronne Ledur.
Norbert : - Dis donc frérot, on dirait que tu t’entends bien avec Dolly ?
Albert : - Oui, mais je crois que de ton côté tu t’entends bien avec Diana ?
Les deux frères échangent des regards complices.
Hélène s’adresse à Andrew, de sorte que ses paroles n’échappent pas à Gwendoline.
Hélène : - Chef, je dois la vie à Gwendoline. J’ai contracté une dette envers elle dans cette histoire.
Andy : - Je t’avais bien dit qu’elle était épatante. Mais j’apprécierais que tu mentionnes aussi ton autre dette !
Hélène : - Chef ? Tu veux dire pour être venu à mon aide à la mine de turquoises ?
Andy : - Je ne parle pas de ça. Mes hommes et moi nous avons simplement fait notre travail en investissant la mine. Il y a autre chose.
Andy : - Ton action en Amérique du Sud était très inapte. Bien en dessous de tes performances habituelles.
Gwendoline : - Mais non. Je peux te dire qu’elle n’a pas démérité. Elle a été exemplaire à tout point de vue.
Hélène : - Je ne vois pas ? Quelle dette chef ?
Andy : - Ta dette envers moi. J’ai dû utiliser toute mon influence, toute mon autorité, toutes mes relations pour sauver ta peau.
Hélène : - Je ne comprends pas ?
Andy fronce les sourcils.
- Vous n’auriez rien oublié dans cette histoire, les filles ?
Gwendoline : - Hélène n’a rien à se reprocher.
Andy : - Vraiment ? Alors dites-moi où vous avez planqué l’avion de service du colonel Craig ?
Hélène : - Tu veux dire que…
Andy : - Oui, pendant que je faisais route vers l’Argentine avec mes hommes, le colonel Craig démantelait le réseau Colombien. Il était venu avec ses hommes dans son avion banalisé. Celui que vous lui avez chouravé en Colombie et qui n’a jamais été revu depuis.
Andy : - Clarisse est partie à bord de cet avion. Hélène, le colonel était furieux. Je ne t’ai évité la cour martiale que de justesse.
Gwendoline : - Andy, as-tu des informations sur mon héritage ? Celui dont sir d’Arcy, puis Clarisse voulaient s’emparer. Cet héritage mystérieux sur lequel je n’ai aucune information ?
Andy : - Désolé mais je n’en ai aucune idée.
Andy : - Peut-être faudra-t-il faire une enquête. Qu’en penses-tu Hélène ?
Hélène : - Quels sont les ordres, chef ?
Pour les lecteurs qui n’auraient pas trouvé la réponse à la question posée à la fin du paragraphe 12.6, voici la réponse. Gwen passe une nuit dans une forêt en étant enchainée (paragraphe 3.6), une nuit dans la campagne, étroitement ligotée dans une camisole (paragraphe 5.8), une nuit dans le désert en portant des fers (paragraphe 7.7) et une nuit dans un cimetière, solidement attachée et bâillonnée (paragraphe 12.3).
FIN de cette histoire.
Comment ça fin ? Clarisse court toujours et nous ne savons toujours pas ce qu'il en est au juste de l'héritage de Gwendoline ! Donc nous attendons la deuxième partie de cette histoire dans quelques jours ! (vendredi ?)
MacWilly
Plusieurs jours plus tard, comme à leur habitude les protagonistes se sont réunis devant une table pour marquer la fin de l’aventure. Il y a Diana qui a pu réaliser un bon reportage sur une affaire de trafic de pierres précieuses. Elle est accompagnée de son fiancé Norbert. Il y aussi Dolly et Albert. Gwendoline est assise à côté d’Andy, devant Hélène.
Gwendoline est rayonnante. Elle est avec ses amis. Deux bagues brillent à ses doigts. Un saphir à la main droite et un diamant à la main gauche. Une bague de fiançailles.
Diana est contente. Elle a pu relater dans son journal le démembrement d’un trafic international de pierres précieuses. Le trafic concernait surtout des turquoises d’Argentine et des émeraudes de Colombie. Ces pierres étaient taillées et montées en bijoux dans un petit atelier clandestin à deux pas du manoir de la baronne Ledur.
Norbert : - Dis donc frérot, on dirait que tu t’entends bien avec Dolly ?
Albert : - Oui, mais je crois que de ton côté tu t’entends bien avec Diana ?
Les deux frères échangent des regards complices.
Hélène s’adresse à Andrew, de sorte que ses paroles n’échappent pas à Gwendoline.
Hélène : - Chef, je dois la vie à Gwendoline. J’ai contracté une dette envers elle dans cette histoire.
Andy : - Je t’avais bien dit qu’elle était épatante. Mais j’apprécierais que tu mentionnes aussi ton autre dette !
Hélène : - Chef ? Tu veux dire pour être venu à mon aide à la mine de turquoises ?
Andy : - Je ne parle pas de ça. Mes hommes et moi nous avons simplement fait notre travail en investissant la mine. Il y a autre chose.
Andy : - Ton action en Amérique du Sud était très inapte. Bien en dessous de tes performances habituelles.
Gwendoline : - Mais non. Je peux te dire qu’elle n’a pas démérité. Elle a été exemplaire à tout point de vue.
Hélène : - Je ne vois pas ? Quelle dette chef ?
Andy : - Ta dette envers moi. J’ai dû utiliser toute mon influence, toute mon autorité, toutes mes relations pour sauver ta peau.
Hélène : - Je ne comprends pas ?
Andy fronce les sourcils.
- Vous n’auriez rien oublié dans cette histoire, les filles ?
Gwendoline : - Hélène n’a rien à se reprocher.
Andy : - Vraiment ? Alors dites-moi où vous avez planqué l’avion de service du colonel Craig ?
Hélène : - Tu veux dire que…
Andy : - Oui, pendant que je faisais route vers l’Argentine avec mes hommes, le colonel Craig démantelait le réseau Colombien. Il était venu avec ses hommes dans son avion banalisé. Celui que vous lui avez chouravé en Colombie et qui n’a jamais été revu depuis.
Andy : - Clarisse est partie à bord de cet avion. Hélène, le colonel était furieux. Je ne t’ai évité la cour martiale que de justesse.
Gwendoline : - Andy, as-tu des informations sur mon héritage ? Celui dont sir d’Arcy, puis Clarisse voulaient s’emparer. Cet héritage mystérieux sur lequel je n’ai aucune information ?
Andy : - Désolé mais je n’en ai aucune idée.
Andy : - Peut-être faudra-t-il faire une enquête. Qu’en penses-tu Hélène ?
Hélène : - Quels sont les ordres, chef ?
Pour les lecteurs qui n’auraient pas trouvé la réponse à la question posée à la fin du paragraphe 12.6, voici la réponse. Gwen passe une nuit dans une forêt en étant enchainée (paragraphe 3.6), une nuit dans la campagne, étroitement ligotée dans une camisole (paragraphe 5.8), une nuit dans le désert en portant des fers (paragraphe 7.7) et une nuit dans un cimetière, solidement attachée et bâillonnée (paragraphe 12.3).
FIN de cette histoire.
Comment ça fin ? Clarisse court toujours et nous ne savons toujours pas ce qu'il en est au juste de l'héritage de Gwendoline ! Donc nous attendons la deuxième partie de cette histoire dans quelques jours ! (vendredi ?)
MacWilly