Les aventures de Gwendoline 14 [Gwendoline mène l'enquête]

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MacWilly
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Les aventures de Gwendoline 14 [Gwendoline mène l'enquête]

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INTRODUCTION : Voici une nouvelle histoire Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Voici un bref résumé des épisodes précédents : Gwendoline a fait la connaissance de Jennifer dans l’épisode 5. Jennifer est une jeune fille blonde très riche. Elle possède de l’argent ainsi qu’un groupe d’entreprises. Gwendoline et Jennifer étaient enfermées dans l’institut du brin d’air. Jennifer était incarcérée à l’instigation de membres de sa famille qui voulaient s’accaparer sa fortune. Les deux filles étaient étroitement ligotées dans des camisoles durant tout leur séjour à l’institut.
Hélène et Jill sont des amies de Gwendoline. Elles travaillent pour une agence de détectives privées. Elles apparaissent dans l’épisode 5. Hélène est la patronne de l’agence ; elle est aussi l’assistante d’Andrew.
Olga et sa complice Zéna sont les Buloviennes qui enlèvent Gwendoline dans ‘Gwendoline and the Missing Princess’ by John Willie. On les retrouve dans l’épisode 4. Dans cet épisode elles pensent que Gwendoline est un agent d’élite.
Claire Fumetto est une femme agent de police du commissariat local. Elle connaît bien Gwendoline. Cette dernière sait que Claire est dévouée à son métier. Elle fait une rapide apparition dans l’épisode 1 sans être nommée. On la retrouve dans l’épisode 12 où elle seconde occasionnellement Gwendoline.
Dolly et Molly sont deux amies d’enfance de Gwendoline. Elles entrent en scène dans l’épisode 2, lors de l’affaire du pirate Rackham. Les deux filles prennent part à l’épisode 10 et font une apparition dans l’épisode 12.


Episode 14.1. Gwendoline retrouve Jennifer

C’est l’automne. Le ciel est bleu, le temps est au beau fixe. C’est le matin. Gwendoline est sur son vélo, en train de remorquer une petite carriole à deux roues. Elle effectue sa tournée de livraisons des produits de la ferme. Des œufs, des légumes, des fruits, des poulets …
Elle porte des ballerines noires, à petit talon, un collant brun, une jupe noire courte, un chemisier gris-bleu recouvert par un veston noir. Elle aime bien cette tenue qu’elle trouve confortable et féminine. Cette tenue plait aussi à son fiancé, Andy.

Gwendoline vient de livrer son premier client.

Gwendoline est heureuse. Elle se dit qu’elle a eu la chance de rencontrer son Andy. Elle a vécu des moments de bonheur intense avec lui. Elle a aussi vécu des aventures avec lui. Elle était avec lui en Amérique du Sud. Elle était aussi avec lui en Amérique du Nord. Maintenant son Andy est parti en mission. Elle sait qu’il reviendra dans quelques jours. Elle sait aussi qu’elle peut compter sur Andy. Elle lui fait totalement confiance.

Gwendoline vient de livrer son amie Dolly.

En plus de ses deux amies d’enfance, Dolly et Molly, Gwendoline a maintenant des amis. Elle pense à la journaliste Diana et à son fiancé Norbert. Il y a aussi les deux détectives, Hélène et Jill. Elle n’oublie pas les filles avec qui elle a partagé des moments tendus dans l’institut du brin d’air. Elle, Daphné, Michèle et Jennifer étaient ligotées dans des camisoles, en permanence. Elle frémit. Quel souvenir épouvantable !

Gwendoline vient de livrer son client suivant.

Gwendoline pense à sa famille. Son oncle et sa cousine se sont engagés dans la voie du crime. La justice les a rattrapés. Elle a retrouvé récemment son grand-père. Il est riche. Elle, mais surtout Andy lui a rendu service. Il leur a proposé de l’argent. Ils ont répondu que n’ayant pas de dette, qu’ils n’en avaient pas besoin. Il plait à Gwendoline que son grand-père pense le plus grand bien de son Andy.

Gwendoline vient de livrer son quatrième client.

Le sort a mis des malfaiteurs sur la route de Gwendoline. En premier lieu l’ignoble comte d’Arcy. Ce personnage odieux l’a attachée et bâillonnée plusieurs fois. Son chemin a aussi croisé celui d’U69. Elle aussi l'a ligotée et bâillonnée. De nombreuses fois. Quels souvenirs abominables ! Mais ces personnes infâmes sont maintenant loin d’elle.

Gwendoline a encore effectué une livraison.

Combien de fois a-t-elle été attachée, enchaînée, ligotée, bâillonnée dans ses aventures ? Elle ne compte plus. L’idée d’être attachée et impuissante, à la merci d’ennemis impitoyables lui fait maintenant horreur. Il y a une nuance. Se retrouver attachée dans les bras de son fiancé ne lui déplait pas. Curieusement quand cela se produit elle ressent une sensation de sécurité et une certaine excitation.

Gwendoline effectue sa dernière livraison de la journée.

Ses rêves de jeune fille se sont réalisés, avec un bémol. Ses rêves d’aventures ne se sont pas tout à fait réalisés comme elle aurait voulu. Elle ne rêvait pas d’aventure dans laquelle elle est constamment attachée, ligotée, bâillonnée, entravée, impuissante, incapable de la moindre action. En réalité elle s’est fait régulièrement attacher. Elle s’est toujours fait attacher. Elle est songeuse. Vivra-t-elle une aventure dans laquelle elle n’est pas attachée ? Une aventure qu’elle pourrait vivre, et ne pas subir, stupidement attachée. Comme ce serait merveilleux !

Gwendoline arrive chez elle.

Gwendoline est heureuse. Heureuse d’avoir pu vivre des moments de bonheur. Heureuse de la tournure que sa vie a prise. Elle apprécie son bonheur.

Le téléphone sonne. Elle décroche :
- Oui ?
- mmmm, mmmmff !!

Gwendoline ne connaît que trop bien ces murmures étouffés.
- Je vois. Tu es bâillonnée. Voyons, il me faut trouver qui ?
- tictactactac tic tactic tactic tictic
- Jennifer ! Tu es chez toi ?
- mmmmppff !!
- Ne bouge pas ! J’arrive !

Gwendoline est maintenant dans sa voiture décapotable, en route vers le manoir de Jennifer. Comme sa vie a changé ! Elle est armée. Andy lui a donné un petit browning, une arme semi-automatique. Andy lui a appris à s’en servir. Andy lui a aussi appris le morse, affirmant qu’un jour il pourrait lui être utile. C’est ainsi qu’elle a immédiatement déchiffré les clics qu’elle entendait au téléphone.
Gwendoline a garé son véhicule à quelque distance la propriété de Jennifer. Elle se rappelle qu’une situation semblable s’était déjà produite. Elle s’était précipitée sans réfléchir. Elle avait juste réussi à se faire durement attacher, dans une position difficile, en boule. Cette fois elle ne se comportera pas comme une sotte.

Gwendoline a son petit browning en main. Elle a fait le tour du manoir. Elle sait qu’habituellement, en journée, les portes à l’arrière du manoir ne sont pas verrouillées. Gwendoline s’introduit silencieusement, discrètement dans le manoir.
Jennifer est assise sur un canapé. Elle est attachée et bâillonnée. Ses chevilles, ses cuisses sont attachées. Gwen ne voit pas les bras de Jennifer. Probablement ses poignets et ses coudes sont attachés dans son dos. Elle porte des escarpins rouges, un collant brun, une petite jupe rouge, un chemisier rouge. Gwendoline se dissimule derrière les meubles. En se dévoilant au minimum, Gwendoline interroge Jennifer d’un signe de la tête. Jennifer lui répond :
- mmmmppff !!
- Nous sommes seules ?
- mmmmppff !!

Gwendoline range son arme dans la poche de son veston. Elle s’approche de Jennifer, lui retire son bâillon.
- Que s’est-il passé ?
- Deux hommes m’ont ligotée et bâillonnée. Un des hommes est très svelte, l’autre est baraqué. Ils étaient habillés entièrement en noir. Ils étaient masqués. Une fois que j’étais solidement attachée et bâillonnée ils sont partis.
- Que voulaient-ils ?
- S’ils reviennent nous leur demanderons. Détache-moi !
Gwendoline regarde autour d’elle. Jennifer est toujours attachée. Gwendoline regarde les cordes autour des poignets de Jennifer.
Gwendoline : - Tout ceci me rappelle les manières de Zaza et de Spike.

Gwendoline quitte Jennifer.
- Gwen ? Où vas-tu ? Je suis toujours attachée !
- Tes liens sont trop serrés. Je n’arrive pas à défaire les nœuds. Je vais chercher un couteau à la cuisine.

Un peu plus tard, Jennifer est libre. Elle masse ses poignets.
Jennifer : - Merci.
Gwendoline : - Que comptes-tu faire ?
Jennifer : - Je vais reprendre mon travail. J’ai à m’occuper de dossiers. Mon nouveau secrétaire doit passer en fin d’après-midi. Il doit prendre des dossiers et en finir d’autres avec moi.
Gwendoline : - OK, et moi je vais aller voir Hélène Stevens. Elle est une détective privée très compétente. Rappelle-toi, elle était avec nous à ta petite fête que tu avais organisée, quand nous avons été délivrées de nos horribles camisoles. Si tu es d’accord on va lui demander d’enquêter sur ce qui t’es arrivé.
Jennifer : - On fait comme ça !

Un peu plus tard Gwendoline est en route pour le bureau d’Hélène. Elle est heureuse. Elle a délivré Jennifer et elle n’a pas été attachée. Certes, elle n’a pas eu à affronter d’ennemi mais armée elle aurait été en mesure de le faire. Andy serait fier d’elle !


Plus tard.
Gwendoline retourne voir Jennifer. Gwendoline a rencontré Jill qui lui a expliqué qu’Hélène est partie en mission avec Andrew. Gwendoline a accusé cette information de manière contrastée. La bonne nouvelle est qu’Andrew a Hélène pour le seconder. Elle sait qu’Hélène apporte une aide appréciable à Andrew. La mauvaise nouvelle est que maintenant Hélène ne va pas venir aider Jennifer. Jill est compétente mais elle est seule pour aider Jennifer.
Gwendoline arrive seule au manoir de Jennifer. C’est normal, Jill devant la rejoindre dans peu de temps.
Gwendoline : - Jennifer ?

Pas de réponse. Gwendoline se saisit de son browning. Elle s’avance prudemment. Elle découvre Jennifer dans le salon. Elle est ligotée et bâillonnée. Encore plus étroitement qu’auparavant. Cette fois ses chevilles sont aussi attachées à la racine de ses jambes.
Gwendoline s’assure qu’il n'y a personne d’autre dans les environs, puis elle délivre Jennifer.

Plus tard. La journée touche à sa fin.
Gwendoline rentre chez elle. Elle a laissé Jennifer en compagnie de Jill et de son nouveau secrétaire. Elle est songeuse.
Que signifie tout ceci ? Jennifer a été attachée et bâillonnée deux fois aujourd’hui. Pourquoi ? Par qui ? Pour quelle raison ?
Gwendoline sourit. Elle est libre. Elle n’a pas été attachée. Cela lui est arrivé tellement souvent d’être attachée. Se pourrait-il qu’elle puisse enfin agir ? Sans être ligotée tout le temps ? Demain elle ira aider Jennifer et Jill. Il faut découvrir qui a attaché la pauvre Jennifer et pourquoi.
Elle se dit que si son Andy était là il aurait certainement déjà une piste. Elle sourit. Andy lui fait confiance. Elle ne va pas décevoir son Andy.
Demain elle contribuera à faire avancer l’enquête.
Dernière modification par MacWilly le 22 nov. 2024, 03:55, modifié 1 fois.

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Episode 14.2. Gwendoline à la maison de Jennifer

Le lendemain matin Gwendoline arrive chez Jennifer. Elle accroche son veston au porte-manteau et se dirige vers le salon principal. Elle doit y retrouver Jennifer.
Mais ?
Jennifer est attachée sur un canapé, deux hommes finissent de ligoter Jill. La partie salon de la pièce est meublée de trois canapés, disposés en U, ouvert sur la fenêtre. Sur un des canapés se trouve Jennifer, couchée sur son ventre. Ses genoux sont pliés, ses chevilles sont attachées à ses poignets. Jill est couchée sur un autre canapé. Les deux hommes finissent de la ligoter comme Jennifer.
Gwendoline porte sa main à sa… Non, elle a laissé sa veste sur le porte-manteau. L’homme bondit, attrape Gwendoline et la couche sur le troisième canapé, sur son ventre.
Bientôt Gwendoline est attachée et bâillonnée comme ses deux amies.
Les deux hommes n’ont rien dit. Ils sont habillés de noir. Ils sont masqués. Gwendoline n’en est pas sûre mais elle pense à Zaza et à Spike.

Les deux hommes sont partis. Ils ont laissé les trois filles solidement ligotées et bâillonnées. Les trois filles se regardent :
Jill : - mmmmhh !!
Jennifer : - mmmm
Gwen : - mmmmffhh

Gwen se dit qu’il est inutile de chercher à parler. Les bâillons sont trop bien enfoncés. Les trois filles tirent sur leurs liens. Elles se tortillent, remuent, s’agitent, se trémoussent. Sans résultat. Elles sont solidement attachées. Elles restent solidement attachées.

Gwen regarde autour d’elle. Elle ne voit rien qui puisse l’aider à se libérer. Elle réfléchit.
Elle est bâillonnée : elle ne peut pas aller grignoter les liens d’une de ses amies.
Elle peut remuer légèrement, se laisser glisser par terre, ramper au sol. Pour aller où ? Autant rester sur le canapé. Il est toujours plus confortable que le sol. Elle ne pourrait pas atteindre ses amies et tenter de défaire leurs liens avec ses doigts.
Impuissante, elle continue à réfléchir à un moyen de se libérer.

Ses pensées vont vers le motif des assaillants. Jennifer est riche. Jennifer est ligotée probablement pour cette raison. Gwen ne comprend pas. Jennifer est riche, soit, mais quel est l’intérêt de la ligoter pour ça ?
Gwen ne trouve pas la raison. Ses pensées vont à la richesse.

C’est bien d’avoir de l’argent. Depuis l’affaire du pirate Rackham, Gwendoline a un peu d’argent. Elle a pu régler les dettes de sa ferme familiale. Elle a pu acheter de l’équipement moderne pour la ferme. Sa ferme a grandi et offre maintenant une variété de produits. Gwendoline a facilement pu s’acheter son automobile. C’est pratique de posséder une automobile.

Gwendoline repense aux moments les plus heureux de sa vie.
La nuit qu’elle a passée enchaînée, dans une forêt en Bulovie lui a laissé un souvenir enchanteur. Enchaînée, sa position était inconfortable. Et pourtant, elle était avec Andy, contre Andy. Elle se sentait aimée, protégée, en sécurité. Quel souvenir incomparable !
Il y a aussi le moment où Andy l’a délivrée de sa camisole. Cette horrible camisole dans laquelle elle était étroitement ligotée depuis des jours. Cette abominable camisole que personne n’avait voulu, ou pu, lui retirer. Quel intense bonheur elle a ressenti au moment où Andy l’a libérée de cette affreuse camisole !
Une autre fois, elle avait passé une nuit dans un cimetière, attachée et bâillonnée. Au petit matin, Andy était venu la détacher. Il lui avait apporté un petit déjeuner tout frais, avec du café chaud. Ce petit déjeuner, en compagnie de son aimé, valait tout le bonheur du monde à ses yeux.

Gwendoline n’est pas riche. Ce n’est pas bien grave. Les vrais moments de bonheur qu’elle vient de se remémorer n’ont pas été dus à l’argent. Il serait plus exact de dire que Gwendoline n’est pas encore riche, car elle doit hériter une fortune à la mort de son grand-père. Cette future richesse lui a déjà valu bien des misères. Il vient à l’esprit de Gwendoline que la fortune de Jennifer lui a valu bien des malheurs. C’est pour ça qu’elle a été enfermée dans l’institut du brin d’air, ligotée dans une camisole. Elle avait tenté de s’évader. Cela lui avait valu d’être camisolée et aussi bâillonnée en permanence.

Non vraiment, avoir de l’argent est une bonne chose mais la richesse n’apporte pas le vrai bonheur.

Gwen repense à sa situation. Elle est attachée et bâillonnée. Ses amies sont aussi attachées et bâillonnées. C’est bizarre. Il y a peu elle se faisait ligoter. Un peu plus tard c’était elle et Diana qui se faisaient ligoter. Maintenant ce sont elle, Jennifer et Jill qui se font ligoter.
Ce n’est pas comme ça qu’elle voyait cette aventure. De nouveau attachée, de nouveau bâillonnée. Et pas d’idée pour se débarrasser de ces liens.
Elle voit que Jill tire inlassablement sur ses liens. Elle doit être furieuse et agacée d’être ligotée.
Les deux agresseurs savent attacher les filles. Jill reste attachée. Elle n’arrive pas à se libérer.

Gwendoline remarque que les trois filles sont blondes. Les cheveux de Jill étant les plus clairs des trois filles. C’est un hasard. Bien des hommes trouvent les blondes plus attirantes car plus vitales. Il y a aussi d’autres préférences. Certains hommes préfèrent les filles rousses. Elle sait qu’Andy a un faible pour les filles rousses. Si elle le pouvait elle se changerait en fille rousse. Elle sait aussi qu’il ne veut pas qu’elle se teinte les cheveux. La couleur dorée de ses cheveux plait à son Andy. C’est très bien comme ça.

Mais ?
Jennifer a des employés dans sa maison. Elle a une servante et un majordome. Où sont-ils ? Une pensée effrayante vient à Gwen. Et si ces deux personnes étaient elles aussi ligotées ? Non, elles ont certainement un jour de congé. Elles reviendront au plus tard demain matin et elles délivreront les filles ligotées.
Peut-être que quelqu’un viendra les délivrer plus tôt ?


Que fait Jennifer ? Elle se contorsionne. Elle se couche sur son côté. Elle tord son dos pour approcher ses pieds de des doigts. Elle tapote ses ongles sur ses semelles.
« tactictactic tictac tictactic tactictic tictic »
« tictictictac tictic tic tactic tac »
« tactictictic tictic tic tactic tac tactactac tac »

Gwen cligne des yeux pour montrer qu’elle a compris. (*)
Quelle bonne chose de connaître le morse ! Qui sait ? Peut-être que le morse lui sera indispensable dans une aventure à venir ?
Jennifer a indiqué Cardy. Gwen ne connaît pas Cardy. Elle devine qu’il s’agit d’un employé de Jennifer. Elle comprend qu’il doit venir bientôt. Il va les détacher quand il sera là. Il suffit de l’attendre. Gwen renonce à discuter avec Jennifer en morse. Attachée comme elle est, elle doit se contorsionner pour utiliser le morse. Il vaut mieux attendre la venue de Cardy. Elle utilisera le morse en cas de nécessité.

Les heures ont passé. Les trois filles sont toujours ligotées et bâillonnées. Elles n’ont pas réussi à se libérer de leurs liens. Elles sont toujours sévèrement bâillonnées.
Des bruits de pas se font entendre.
Une voix d’homme : - Patronne ? Vous êtes là ?
Jennifer : - mmmmhh !!
Un jeune homme blond se présente dans la pièce. Il est rasé de près, il est bien coiffé avec ses cheveux blonds clairs. Il est habillé en homme d’affaires. Souliers noirs, pantalon gris, chemise blanche, veste noire, nœud papillon bleu marine. Il porte une épaisse serviette brune.
Revenu de sa surprise il s’approche de Jennifer pour la délier.
L’homme : - Patronne ? Vous allez-bien ?
Jennifer : - Oui.
L’homme délivre Jill pendant que Jennifer se masse les poignets en déclarant :
- Voici Cardy, mon nouveau secrétaire.
Cardy vient de délivrer Gwendoline.
Gwendoline : - C’est curieux, j’ai l’impression de vous avoir déjà rencontré ?
Cardy : - Certainement pas. Je n’aurais pas oublié une femme aussi magnifique que vous.

Plus tard Jennifer et Cardy examinent des documents, devant une tasse de café. Un peu plus loin Gwendoline et Jill prennent un café.
Cardy : - Patronne, vous avez prévu de vous rendre à votre manoir demain. Vous maintenez vos plans ?
Jennifer jette un regard interrogateur aux deux filles.
Jill : - Il te faut t’occuper de tes affaires. Nous te suivrons demain !


(*) : En code morse ces cliquetis signifient bien sûr : « Cardy vient bientôt ».
Dernière modification par MacWilly le 29 nov. 2024, 02:58, modifié 1 fois.

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Episode 14.3. Gwendoline au manoir de Jennifer

Le lendemain les trois amies arrivent devant un manoir. Le manoir est isolé, à quelque distance de la route. Il est entouré par quelques arbres, donc peu visible depuis la route. Le terrain autour du manoir est ceint d’une clôture en bois. La clôture est vieille, des planches manquent à bien des endroits. Ce terrain n’est pas très important. Le manoir n’est pas habité. Sa façade a besoin d’être rafraîchie. Quelques réparations seraient appropriées, par exemple sur quelques volets. Jennifer explique :
- Les procédures juridiques viennent d’être terminées. Maintenant ce manoir m’appartient. Nous allons le visiter, estimer la valeur de son contenu, estimer le travail de remise en état. Ensuite je déciderai de ce que je ferai de ce manoir.
Jennifer : - Séparons-nous. Nous ferons le point tout à l’heure.

Jill examine la cave. Elle porte des escarpins verts à petits talons, elle aime la couleur verte, elle a entouré ses jambes d’un collant vert pâle. Une jupe noire et courte, un chemisier vert recouvert d’un veston vert sombre complètent sa tenue. Il y a plusieurs pièces dans la cave. Elle examine le cellier qui contient encore bien des bouteilles de vin.
Une boule aplatie, en cuir, est introduite rapidement dans sa bouche. Une feuille en cuir complète le bâillon qui est fermement bouclé sur sa nuque. Deux personnes habillées de noir, et masquées, les deux personnes qu’elle a déjà rencontrées hier lui maintiennent les poignets dans son dos. Jill se retrouve prestement avec ses poignets attachés dans son dos.
Jill profite d’un moment d’inattention pour donner deux coups de pieds à ses agresseurs et à fuir. Elle court en direction de l’escalier. Elle doit prévenir Gwendoline qui est au rez-de-chaussée.
- mmmm !!, mmmm !!

Les deux hommes habillés de noir se lancent à la poursuite de Jill, en tentant de faire le moins de bruit possible.
Jill prévient Gwendoline, l’appelle à l’aide :
- mmmm !!
Pas de chance, en haut de l’escalier Jill est allée à la recherche Gwendoline en tournant à droite, dans le mauvais couloir. Les deux hommes attrapent Gwendoline, venant de la gauche. Gwendoline porte des ballerines bleues, un chemisier bleu, un collant couleur chair. Sa tenue est complétée par une jupe courte et un veston noirs. Gwendoline n’a pas eu le temps de saisir son browning dans la poche de son veston.
Maintenant elle est dans le même état que Jill : bâillonnée par un bâillon cuir, les mains attachées dans son dos.

Les deux hommes lâchent Gwen et montent l’escalier pour se rendre au premier étage.
Gwen a rejoint Jill. Les deux filles sont bâillonnées. Elles ne peuvent pas prévenir Jennifer. Elles tirent vivement sur leurs liens. Leurs poignets sont croisés et bien attachés. Les liens ne bougent pas.
Jill fait un signe de la tête, invitant Gwen à la suivre :
Jill : - mmmm !!
Gwen : - mmmmhh ??
Jill se dirige vers un petit placard. Elle s’empare d’un balai. Elle tient le manche dans ses deux mains, près de la brosse. Elle agite le manche derrière son dos. Jill regarde Gwen, l’air insistant :
- mmmm !!, mmmm !!, mmmm !!

Gwen vient de comprendre. Elle imite Jill et s’équipe d’un balai. Jill s’avance.
- mmmmhh !!
Jill se place dans le couloir, tout près de l’escalier qui descend de l’étage. Avec le manche elle désigne l’endroit du couloir près de l’autre côté de l’escalier.
- mmmmhh !!

Gwen a compris l’instruction. Elle se place à l’endroit désigné.
Quelques secondes plus tard, l’homme svelte, suivi par Jennifer, suivie par l’homme trapu descendent l’escalier. Jennifer est bâillonnée et a ses bras derrière le dos. Elle porte des escarpins rouges à petits talons, un collant couleur caramel, une jupe courte et un chemisier rouges. Lorsque l’homme svelte arrive au bas de l’escalier Jill frappe ses jambes avec le manche du balai. Gwen avait compris l’idée et agit de même. Jennifer en profite pour s’élancer. Les balais tombent par terre. L’homme svelte était encore sur une marche, les coups inattendus l’ont fait trébucher.
Les trois filles courent en direction de la sortie pendant que l’homme trapu s’occupe de son partenaire.
Devant le manoir, Jill, d’un signe de la tête, désigne les arbres proches.
Jill : - mmmmhh !!, mmmmhh !!

Les trois filles courent en direction des buissons, des arbres, de la futaie proche. Les filles franchissent facilement la clôture, une partie des planches étant manquante. Arrivée près des buissons Jennifer s’arrête et murmure :
- mmmm ??
Gwendoline respire plus fort que normalement. Elle est essoufflée. A cause du bâillon qui l’empêche de respirer facilement. Jill indique des buissons de la tête.
- mmmmppff !!
Les filles se dissimulent aussi bien que possible dans les buissons. Gwendoline reprend son souffle. Elle est solidement attachée. Elle n’a pas de moyen de défaire ses liens. Que faire ?
Les deux hommes s’approchent lentement. Ils ne se dépêchent pas. Ils savent que leurs proies sont attachées et impuissantes. Ils vont s’amuser à les poursuivre.

Les pensées défilent dans la tête de Gwen. Elle a son arme dans la poche de son veston. Attachée comme elle est, elle ne peut pas l’atteindre.
Fuir ? Attachée et bâillonnée elle sera vite rattrapée. Se battre ? Seule, ou au mieux trois filles attachées et bâillonnées contre deux hommes, le combat sera vite terminé. Dans l’immédiat il faut rester caché.

Les deux malandrins approchent de l’endroit où se cache Jennifer. Oh ! Une idée ! Les deux pendards ne peuvent pas courir après trois filles en même temps. Gwen se lève, pousse un cri étouffé par le bâillon, se met à courir vers le manoir.
L’homme svelte se met à poursuivre Gwendoline. En trottant. Evidemment, il s’amuse à poursuivre Gwen qui a ses mains fermement attachées dans son dos et qui ne peut pas courir très vite.
Gwen arrive devant le manoir, y pénètre. Elle va suivre son idée de cachette. Elle ramasse un des balais. Elle monte rapidement à l’étage. Essoufflée. A cause du pénible bâillon qui l’étouffe.

Gwen se cache derrière une petite armoire, près de la porte d’entrée, dans une chambre à coucher.
Son poursuivant monte les escaliers en lançant :
- J’espère que tu t’es bien cachée. Ce sera plus amusant.
L’homme examine une chambre après l’autre.
Gwen s’est placée contre la petite armoire. L’homme entre dans la chambre. Gwen appuie brutalement sur l’armoire avec son épaule, de toutes ses forces. L’armoire se renverse sur l’homme. L’homme évite l’armoire mais pas le violent coup de bâton que Gwen lui assène sur la tête. Pas vraiment un bâton, c’est le manche du balai. Le coup n’est pas tellement violent non plus. Avec ses mains attachées dans son dos Gwen n’a pas pu porter un coup très efficace.
L’homme n’est pas assommé. Au mieux un peu étourdi. Gwen en profite pour se glisser rapidement hors de la pièce. Elle referme la porte, et…
Elle introduit la clé de la porte dans la serrure. Elle tourne la clé.
Gwen pousse un cri de joie :
- mmmmhh !!
Gwen avait pris la clé sur la porte, dans la chambre. Maintenant l’homme est enfermé dans la chambre. La porte est ancienne. En bois massif. L’homme ne devrait pas pouvoir s’échapper. Sûrement pas rapidement.

Gwen est toujours solidement attachée et bâillonnée. Que sont devenues Jill et Jennifer ? Que peut-elle faire maintenant ?
Si seulement elle pouvait se libérer de ses maudits liens. Elle tire sur ses liens. Elle est solidement attachée. Elle reste attachée. Oh ! Une idée !
Gwen s’élance en direction de la cuisine. Sans précipitation. Avec ses mains attachées dans son dos elle doit être prudente en descendant l’escalier !

Gwen ouvre un tiroir dans la cuisine. Oui ! Un couteau ! Délicatement elle manipule le couteau en regardant par la fenêtre. Trop tard !
L’homme trapu revient en portant Jennifer sur ses épaules. Jennifer a ses chevilles attachées.
Mais alors ?
Gwen s’élance vers la porte de derrière. Elle a le couteau dans sa main. Elle va tenter de retrouver Jill. Avec le couteau les deux filles ont une chance de couper leurs liens.
Pendant que l’homme entre par la porte principale Gwen sort par la porte de service.

Gwen s’élance en direction des buissons et des arbres. Elle appelle Jill :
- mmmmhh, mmmm !!, mmmmhh !!
Pas de réponse. Evidemment Gwen est bâillonnée et Jill l’est aussi. Mais où est Jill ? Gwen réfléchit. Elle n’est certainement pas au manoir. Elle ne s’est certainement pas enfuie. Ce n’est pas dans la nature de Jill. Et puis s’enfuir pour aller où ? Donc Jill est à proximité, en train d’essayer de défaire ses liens.
Gwen se met en devoir de rechercher Jill, en évitant d’être en vue du manoir.
- mmmmhh !!
Stupide bâillon ! Si elle n’était pas bâillonnée il lui suffirait d’appeler Jill.

Gwen rencontre Jill. Chance. Jill est en train de frotter ses liens sur un arbre. Gwen se retourne pour montrer le couteau. Les yeux de Jill s’éclairent. Jill se retourne. Gwen utilise son couteau et commence à entamer les cordes autour des poignets de Jill.
Des détonations retentissent. Des coups de feu !
Qu’est-ce que ça signifie ?
Gwen finit de couper les liens de Jill. A peine libérée, Jill se retourne, s’empare du couteau et délivre Gwen.
Détachées de leurs liens les deux filles retirent leurs bâillons. Elles prennent leurs brownings (Jill est armée, elle aussi). Elles s’approchent prudemment du manoir.

Surprise !
Jennifer, libre, accompagnée de Cardy viennent à leur rencontre.
Jennifer : - Cardy est venu à notre aide !
Cardy : - J’ai bénéficié de l’effet de surprise.
Jennifer : - Cardy a ouvert le feu sur nos assaillants. Ils se sont enfuis.
Jill range son arme : - Nous sommes donc sauvées.
Gwendoline range également son arme : - Oui, mais nous ne savons toujours pas qui sont ces deux gangsters, ni ce qu’ils nous veulent exactement.
Jill : - C’est vrai que s’ils ne nous avaient pas bâillonnées on aurait pu leur demander.
Dernière modification par MacWilly le 06 déc. 2024, 04:24, modifié 1 fois.

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Re: Les aventures de Gwendoline 14 [Gwendoline mène l'enquête]

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Episode 14.4. Gwendoline retourne en Bulovie

Le lendemain un petit avion vole dans le ciel bleu. Sa destination est la Bulovie. C’est un petit avion pouvant emporter 11 passagers. A son bord se trouvent Gwendoline, Jill et Jennifer. Deux sièges plus loin se trouve aussi Cardy qui somnole. Il n’y a pas d’autre passager. L’avion a été loué par Jennifer. Les filles sont assises autour d’une petite table carrée. Jennifer fait face à Gwendoline et Jill.
Jennifer a expliqué qu’elle possédait des parts dans une entreprise située en Bulovie. Elle se rend sur place. Elle veut être renseignée avant de décider s’il convient de vendre ses parts, ou de les conserver, ou d’augmenter sa participation.

Gwendoline a une apparence inhabituelle. D’abord elle porte sa perruque rousse. Ensuite elle a légèrement modifié les traits de son visage. Elle a collé des petites bandes de caoutchouc rose contre ses gencives. La comtesse « M » lui avait fourni ces petits caoutchoucs. C’était lors d’un voyage en Bulovie qu’elle avait employé ce matériel de maquillage de cinéma. Aujourd’hui Gwendoline porte un pull-over noir, une jupe à carreaux écossaise, un collant noir et des trotteurs bruns. La tenue de Gwendoline intrigue Jennifer :
- Gwen, tu es ravissante en rousse mais tu n’avais pas besoin de te déguiser.
Gwendoline : - C’est préférable. Tu ne le sais peut-être pas mais je ressemble beaucoup à la princesse Tania.
Jill : - La dirigeante du pays ?
Gwendoline : - Oui. Cette ressemblance m’a déjà joué des tours dans le passé.

Gwendoline se laisse pénétrer par ses pensées. Elle songe. Elle est déjà allée en Bulovie. La première fois en étant horriblement ligotée et bâillonnée durant une partie du vol. La seconde fois en étant étroitement lacée dans un gant unique. Elle a des mauvais souvenirs de ces voyages. Elle regarde sa main gauche. Elle sourit à la vue de sa bague de fiançailles. C’est en Bulovie qu’elle est vraiment tombée amoureuse de son Andy. Sans même s’en rendre compte.
Les choses sont parfois étranges. Son meilleur souvenir de la Bulovie est la nuit qu’elle a passée dehors, dans la forêt, cruellement enchaînée. Elle était avec Andy, contre Andy.

Jill demande à Jennifer : - Comment se fait-il que tu ne t’occupes que maintenant de tes affaires ?
Jennifer soupire : - Tu vois, j’ai d’abord terminé mes études de dirigeant d’entreprise. Quand j’ai entrepris de prendre la direction de mes entreprises, ma famille m’a fait enfermer dans l’institut du brin d’air.
Jill : - Tu es l’une des rares filles qui a tenté de s’évader de l’institut.
Jennifer : - A la suite de quoi j’ai été ligotée et bâillonnée en permanence, durant des mois. Horriblement ligotée pendant des mois je me suis engourdie.
Jennifer : - Quand j’ai enfin été délivrée de ma camisole, mes bras et mes jambes étaient devenus apathiques. Il m’arrivait de faire des cauchemars. Je rêvais que j’étais ligotée, bâillonnée, et abandonnée dans cet état. Il m’a fallu du temps pour me remettre.
Jill : - Maintenant tu prends tes affaires en main.
Jennifer : - Grâce à Gwendoline, à toi et à quelques autres. Sans elle je serais toujours ligotée dans mon abominable camisole, bâillonnée et enfermée dans l’institut démoniaque.
Jennifer : - Gwendoline, je ne sais pas encore ce que vais t’offrir pour te remercier mais dis-toi bien que j’y pense depuis un moment.
Gwendoline : - Tu es gentille. Ce n’est pas nécessaire.
Jennifer : - On verra. On en reparlera quand j’aurai trouvé une bonne idée.


L’avion atterrit sur un petit terrain d’aviation en Bulovie.


Jennifer a loué une voiture à l’aéroport. Les quatre personnes arrivent à l’entreprise qui constitue l’objectif du voyage. La visite de Jennifer et de son secrétaire est prévue. Jennifer donne ses directives :
- Je veux voir les équipements de l’entreprise. Gwendoline, accompagne-moi dans ma visite de l’entreprise. Pendant ce temps Cardy et Jill vous pouvez déjà vous rendre à la comptabilité.

Gwendoline et Jennifer, pilotés par un agent de sécurité font le tour de l’entreprise. Elles visitent l’entrepôt, la réserve de matériel, l’atelier, les machines d’emballage, l’aire de stockage, le service d’expédition, le parking…
Lorsque l’agent de sécurité dégaine son arme et que deux filles surgissent, armées de pistolets. Gwendoline les reconnaît. Olga et sa complice, Zéna.
Sous la surveillance de l’agent, Olga et Zéna attachent rapidement mais solidement les poignets et les coudes des deux amies. Leurs mains attachées dans leur dos, elles sont introduites dans une voiture qui démarre sans tarder, emportant les quatre filles.


Olga et Zéna ont entraîné Jennifer et Jill dans une petite cabane, isolée, dans la forêt. Il y a un minimum de meubles dans la cabane. Une table, des chaises, deux armoires. Zéna s’approche de Gwen, avec des cordes dans les mains.
Zéna : - Il est l’heure de vous ligoter proprement.

Zéna est devant Gwen. Elle pâlit. Elle devient pratiquement blanche.
Zéna : - Nous sommes perdues.
Olga ne comprend pas. Elle regarde Zéna : - Qu’y a-t-il ?
Zéna : - Je viens de la reconnaître.
Olga regarde attentivement Gwen : - Non ? Pas elle ?
Olga a demandé à Gwen d’ouvrir la bouche. Elle y a vu les petites bandes de caoutchouc roses, collées contre les gencives de Gwen, qui sont destinées à modifier les traits de son visage. Olga est devenue blanche, elle aussi.
Olga : - Y07 ! Nous sommes mortes !
Gwen s’amuse de la situation. Elle est solidement attachée mais elle est en train de terroriser ses tortionnaires. La surprise se voit sur le visage de Jennifer.
Zéna : - Si nous sommes encore en vie c’est parce qu’elle a été indulgente avec nous.
Olga se met à trembler : - La tante s’est attaquée à elle ! Elle l’a tuée. En moins de 24 heures.
Zéna regarde Jennifer : - Elle est avec sa stagiaire.
Olga titube vers la porte.
Olga : - Pardon ! Pardonne-nous ! Nous ne savions pas que c’était toi.

Olga, suivie de Zéna se précipite vers la porte. A peine quelques secondes plus tard Gwen et Jennifer entendent la voiture qui démarre en trombe et s’éloigne le plus rapidement possible.
Jennifer n’est toujours pas revenue de sa surprise.
Jennifer : - Elles ont vraiment été prises de panique. Je ne comprends pas ? Tu m’expliques, Gwendoline ?
Gwendoline : - Elles sont parties tellement vite qu’elles ne nous ont même pas détachées.
Jennifer : - Oui, depuis quelque temps nous nous faisons régulièrement attacher. J’espère que ce n’est pas une maladie.

Gwen tire sur ses liens. Les liens sont bien serrés. Ils ne bougent pas.
Gwen : - Nous sommes solidement attachées. Je te propose d’essayer de rejoindre l’aéroport. Il est beaucoup plus près d’ici que ton entreprise. Nous devrions y retrouver Jill et Cardy.
Jennifer : - Je n’ai pas de meilleure idée. Tu connais le chemin ?
Gwen : - Suis-moi !

En quelques minutes les deux filles ont atteint une rivière. La rivière coule dans un lit de 20 à 30 mètres de large. Le lit se partage des zones de sable avec la rivière elle-même. On devine que la rivière n’est pas profonde. Peut-être un mètre de profondeur ?
Gwen : - Il nous suffit de longer la rivière. En cette saison le niveau de l’eau est bas. Il est facile de marcher sur le sable, au bord de la rivière.

Les filles progressent. Jennifer est songeuse. Elle vient de réaliser que lorsque Gwen était ligotée dans sa camisole à l’institut, elle montrait des signes d’impatience. Ensuite Gwen a excellé aux ‘jeux’ de Lombre. Ensuite, c’est quelques jours après que Gwendoline se soit retrouvée dans cet institut que tout a changé. Elle n’y tient plus.
Jennifer : - Gwendoline, sans toi je serais toujours ligotée et bâillonnée dans l’institut du brin d’air. Tu as mis en fuite nos ravisseuses, alors même que tu es solidement attachée, tes mains attachées dans ton dos. Visiblement tu connais la Bulovie et tu y es connue. Qui es-tu vraiment ?

Gwen : - Je ne suis qu’une simple fille de la campagne.
Jennifer : - C‘est ça ! Comme c’est crédible ! Je crois que tu pourrais m’en dire un peu plus. On était ensemble, ligotées, dans la clinique. Et maintenant on est ensemble, encore ligotées toutes les deux.
Gwen : - Oui, tu as raison. Voilà : ma ressemblance avec la princesse Tania, l’altesse régnante en Bulovie, a fait que j’ai été involontairement impliquée dans un complot destiné à faire tomber la princesse. Ensuite j’ai participé dans le coup d’état qui a restauré l’ancien gouvernement.
Gwen : - Un concours de circonstances a fait en sorte que je paraisse aux services secrets somme étant Y07, l’élite des as des services spéciaux.
Jennifer : - Je comprends un peu mieux.

Jennifer reste songeuse. L’explication de Gwendoline lui paraît très superficielle. Si elle est en relation avec les services secrets elle ne peut pas donner beaucoup de détails. L’institut a été démantelé quelques jours seulement après que Gwen y ait été impliquée. Le concours de circonstances ne peut pas tout expli… EH ?
Jennifer s’enfonce. Gwen aussi. Les deux filles viennent de s’enfoncer dans le sable. Leurs genoux ont déjà disparu dans le sable. Les filles s’enfoncent encore.

Jennifer s’alarme !
- Des sables mouvants ! Nous sommes tombées dans des sables mouvants. Nous sommes perdues.

Les filles continuent à s’enfoncer. Gwendoline reste calme : - Calme-toi. La réalité n’est pas comme au cinéma.
Jennifer tente désespérément de se libérer. Elle a peur.
Gwendoline : - Nous sommes dans une couche de boue fine. La couche n’est pas suffisante pour nous engloutir. Nous n’allons pas mourir. (*)
Les fesses de Jennifer atteignent et rejoignent le sol. Elle tend ses jambes. Elle sent ses pieds toucher un sol plus solide : - Tu as raison, nous ne nous enfonçons plus.
Gwendoline : - Tu vois ?
Jennifer se rassure. Les filles ne vont pas disparaître dans les sables mouvants. Cela n’arrive que dans les films et dans les mauvaises histoires, pondues par des écrivains pas renseignés sur les réalités du monde ou désireux d’un scénario facile et spectaculaire.
Jennifer s’affole : - Mais ? Nous sommes enfoncées jusqu’aux entrejambes dans de la boue collante. Nous ne pouvons plus avancer.

Gwen vient de réaliser le malheur. Elles sont attachées. Si elles étaient libres elles pourraient s’aider de leurs mains pour regagner un sol plus ferme.
Gwen : - Attachées comme on est on ne peut rien faire.
Jennifer : - Nous sommes perdues. Personne ne sait où nous sommes. Personne ne viendra à notre aide.
Gwen : - Essayons encore de nous libérer de nos liens.

Les deux filles tentent désespérément de se libérer. Elles sont solidement attachées. Leurs liens restent bien serrés.
Si le danger n’est pas immédiat il est cependant bien réel. La boue est froide. Les filles vont bientôt avoir froid, faim et soif. Elles sont collées dans les sables mouvants.
Gwendoline : - Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
Jennifer : - Et nous sommes odieusement attachées et impuissantes.
Gwendoline : - Je vais tenter de me dégager. Regarde ce que je fais. Si je réussis tu pourras faire comme moi. Je suis attachée et je ne pourrais pas t’aider.

Gwen se penche en arrière. Son dos bascule sur la boue. Elle est couchée sur la boue.
Gwen lève lentement et péniblement une jambe. Son corps s’enfonce à moitié dans la boue. Elle pose sa jambe sur la boue, puis elle remonte l’autre jambe, en enfonçant encore un peu plus son corps dans la boue.
Gwen roule maintenant dans la boue. Elle n’a pas loin à aller pour retrouver un sol ferme.
Elle s’exclame : - Gagné !
Gwen est maintenant recouverte de boue. Pratiquement tout son corps est recouvert de boue. Même une partie de son visage est sali par la boue. Gwen va se rincer dans l’eau de la rivière. Ce n’est pas bien difficile. L’eau de la rivière est claire et profonde d’environ 1m20.
Gwen regarde Jennifer : - Je suis à peu près lavée. Le Soleil va vite me sécher.
Gwen : - Jenni, tu as deux possibilités. Attendre que je revienne avec des secours mais tu risques l’hypothermie car la boue est froide. Ou alors tu tentes de t’échapper comme moi mais tu risques de rester collée dans la boue et d’étouffer.
Jennifer : - Tu ne pourrais pas aussi te libérer de tes liens ?
Gwen : - Nos n’avons plus aucune chance pour ça. Nos liens sont mouillés et imbibés de sable ou de boue. Impossible de défaire nos liens dans ces conditions.

Jennifer a choisi la même manœuvre que Gwendoline. Elle se retrouve rincée, mouillée, toujours attachée, à côté de Gwen.
Jennifer : - On se remet en route ?

Une heure plus tard le Soleil a séché les filles. Elles s’asseyent sur un talus pour prendre un peu de repos. Jennifer regarde Gwen.
- Tu m’as sauvée trois fois. En étant toi-même attachée. Il faut l’avoir vu pour le croire. Je pense que tu es vraiment l’as des as des services spéciaux.
- Tu exagères un peu, tu ne crois pas ?
- Je ne crois pas. D’abord sans toi je serais toujours ligotée dans une camisole à l’institut. Ensuite Dieu sait ce qu’il nous serait arrivé si tu n’avais pas mis nos ravisseuses en fuite. Enfin, sans toi je serais toujours enfoncée dans les sables mouvants.
- Les conditions m’étaient favorables.
- Comment pourrais-je un jour te remercier ?
- Tu n’en as pas besoin.
- Peut-être, mais sache que si un jour je peux faire quelque chose pour toi, quoi que ce soit, il te suffira de le dire.

La suite a ensuite été facile. Les deux filles ont rejoint l’aéroport sans encombre. Cardy s’est empressé de délier sa patronne, pendant que Jill déliait Gwendoline. Après avoir complété l’expertise de l’entreprise les quatre personnes sont reparties de Bulovie le soir même.


(*) : Gwendoline est une fille de la campagne. Elle sait ce genre de choses. Elle a raison. Il existe des sables mouvants dans beaucoup d’endroits sur Terre. Il s’agit d’une couche de boue, souvent au bord d’une rivière. Il est rarissime qu’elle soit suffisamment épaisse pour engloutir un adulte.
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Episode 14.5. Gwendoline en difficulté

Gwen est cruellement ligotée et bâillonnée. Elle est en compagnie de Jill, elle aussi est durement ligotée et bâillonnée.
Les deux filles sont assises dans une cave. La cave est vide, elle ne contient aucun meuble. Les deux filles sont assises sur le sol et s’appuient contre les murs.
Gwen et Jill ont tenté de défaire leurs liens. Ils sont trop bien serrés. Ils n’ont pas bougé.

Gwen repense aux événements précédents.
Les quatre compères sont rentrés de la Bulovie. Jennifer a décidé que la matinée servirait de demi-journée de repos. Les activités devant reprendre leur cours au début de l’après-midi.
Gwendoline est arrivée en début d’après-midi. Le majordome l’a conduite au salon. Elle a été rapidement rejointe par Jill, Jennifer et Cardy.

Gwen se rappelle la discussion qu’elle a alors tenue avec Jill.
Gwen : - Les deux hommes qui nous avaient ligotées me font penser à Zaza et à Spike.
Jill : - Si ce sont eux alors ils habitent au château de sir d’Arcy.
Jill : - Nous allons nous embusquer à proximité du château. Si ces deux personnes en sortent nous les suivrons. Si elles approchent de Jennifer nous saurons à quoi nous en tenir. Nous pourrons aussi intervenir pour protéger Jennifer.

Gwendoline et Jill se sont alors habillées en conséquence. Collant gris pour Gwendoline, jupe noire, chemisier vert pré, ballerines vertes. Jill a choisi une tenue comparable. Collant vert pâle, robe verte, ballerines vertes. Une tenue adaptée pour se dissimuler dans les buissons et arbustes qui bordent le chemin qui conduit au château du comte.

Gwendoline et Jill observaient les allées et venues du château lorsque trois hommes les ont maîtrisées. Deux hommes baraqués et un homme svelte. Les trois hommes étaient armés, masqués et s’étaient approchés de par derrière les filles.
Gwendoline et Jill ont été complètement ligotées et bâillonnées. Deux hommes ont ensuite conduit Gwen et Jill dans l’infâme cave, pendant que le troisième homme partait de son côté.

Gwen est de nouveau attachée et bâillonnée dans cette sinistre cave. Cette cave obscure où elle a été conduite lorsque sir d’Arcy l’a enlevée pour la première fois. Cette fois ses liens sont encore plus serrés et plus solides. Les cordes mordent cruellement la douce Gwen.
Elle n’est pas seule. Jill est tout près d’elle. Jill tente vainement de desserrer ses liens, ou peut-être seulement de trouver une position un peu moins inconfortable ?
Gwen a les yeux humides. Pour plusieurs raisons. D’abord elle est douloureusement ligotée, sans perspective d’être délivrée prochainement. Ensuite ses soupçons ont été démentis. Elle suspectait Zaza et Spike. Mais trois personnes les ont enlevées. Ce ne sont donc pas Zaza et Spike les coupables ? A moins qu’il n’y aie un complice supplémentaire ?
Mais oui ! Sir d’Arcy a parfois recours aux services de Joe. Joe n’est pas un employé du comte d’Arcy mais en échange d’une bonne prime il travaille occasionnellement pour lui. Les rumeurs disaient que Joe ne travaillait plus pour le comte, qu’il avait quitté la région. Malgré ça, il se pourrait bien que les trois malandrins soient Zaza, Spike et Joe !
Les yeux de Gwen s’embuent davantage. Comme son Andy lui manque. Comme les choses seraient différentes s’il était là. Gwen sourit sous son bâillon. Elle sait que son Andy reviendra bientôt. Elle sait qu’il est capable de faire face à toutes les situations. Surtout s’il est avec Hélène pour l’aider. Elle sait qu’avec Hélène Andy ne risque rien. Si seulement il était déjà là !
Jill s’adresse à Gwen : - mmmm
Gwen ne comprend pas ce que Jill veut lui dire. Elle tente de répondre : - mmmmhh ??
- mmmm
Jill renonce à communiquer avec Gwen. Leurs bâillons sont trop bien enfoncés.

Pendant que Gwen et Jill se morfondent dans leurs liens, Jennifer et Cardy ont reçu une demande de rançon. Une double demande de rançon, en fait. Les ravisseurs exigent l’argent de Jennifer pour libérer Jill et les titres de propriétés de Jennifer pour libérer Gwendoline.
Jennifer n’hésite pas. Gwendoline et Jill sont ses amies. De plus Gwendoline a déjà fait beaucoup pour elle. Jennifer discute avec Cardy, son secrétaire.
Jennifer : - Je vais payer la rançon. Vous allez retirer l’argent à la banque. Vous allez préparer les actes de transferts des propriétés.
Cardy : - Les actes ne seront valables que s’ils sont signés par vous et par le nouveau propriétaire.
Jennifer : - Je suppose que le nouveau propriétaire sera une société anonyme, basée dans un paradis off-shore, virtuellement impossible à pister.
Cardy : - C’est très probable, en effet.
Cardy : - Nous devrions probablement avertir la police ?

Jennifer n’a pas hésité pour payer la rançon. Elle hésite pour l’appel à la police. Sur les conseils de Cardy elle décide d’appeler la police. Cardy ayant argumenté qu’il faut tenter d’appréhender les ravisseurs.

La police est arrivée chez Jennifer. Le commissaire a mobilisé toute une équipe. Le plan est de suivre le ravisseur au moment où il entrera en possession des rançons. Plusieurs inspecteurs sont dans le manoir, d’autres sont dans des véhicules banalisés garés à proximité.
Jennifer discute avec Claire Fumetto. Cette dernière a expliqué à Jennifer qu’elle est une bonne amie de Gwendoline. Claire a assuré à Jennifer qu’elle fera tout ce qu’elle pourra pour aider ses amies. Elle est cependant pessimiste. Elle a remarqué deux choses : la première est que la demande de rançon ne mentionnait pas la police, ce qui suggère que les ravisseurs s’en moquent. La deuxième chose que Claire a remarquée est que les ravisseurs n’ont toujours pas donné de consignes pour la remise des rançons. Claire pense qu’il y a bien peu de chances que la police intercepte les ravisseurs, malgré le dispositif déployé.
Claire sait aussi que l’intégrité du commissaire est sujette à caution. Elle se rappelle la discussion qu’elle a eue il y a quelques semaines, avec Andrew. La discussion qui lui avait confirmé ses soupçons.

En fin de journée, la clarté diurne commence à diminuer lorsque le téléphone sonne et un hélicoptère se fait entendre. Les ravisseurs demandent au téléphone que les rançons, documents et billets soient glissés dans un étui accroché à l’hélicoptère. L’hélicoptère, en fait un modèle réduit, radioguidé, se pose dans le parc du manoir. A peine les rançons embarquées, quelques minutes plus tard, le petit hélicoptère décolle et échappe aux regards, volant au ras des arbres.
Claire soupire : - Hélas, j’avais raison.



Horriblement ligotées dans la sombre cave Gwen et Jill se désespèrent. Gwen ne sait pas qui les a enlevées. Comment pourra-t-elle retrouver les ravisseurs et les confondre ? Comment les mettre hors d’état de nuire ? Mais avant d’en arriver là, comment peut-elle se libérer ? Elle est tellement ligotée qu’elle ne peut rien faire. Elle pense à aider Jill à se libérer. Aucune chance ; les deux filles sont tellement ligotées qu’elles sont privées de mouvement. A peine peuvent-elles remuer légèrement.
Cela fait maintenant des heures qu’elles sont cruellement attachées et bâillonnées. La cave est sombre. Elle s’assombrit encore. La journée se termine. Gwen va passer la nuit ligotée et bâillonnée, en compagnie de Jill, dans cette cave. Cruellement attachée. Sur le sol. Le sol froid et dur. Incapable de bouger à cause des cordes qui la serrent. Quelle nuit épouvantable en perspective.
Andy est en mission. Il ne sait pas qu’elle est en péril. Il ne viendra pas la délivrer. Comme elle est incapable de défaire les abominables cordes qui la lient, elle se demande qui pourra venir la délivrer ? A part ses ravisseurs, personne ne sait qu’elle est là, qu’elles sont là.


Le temps s’écoule.
Quelqu’un s’approche.
Une voix : - Gwen ? Jill ? Vous êtes là ?
- mmmmhh !!

Claire descend dans la cave et découvre Gwendoline et Jill saucissonnées et bâillonnées. Jennifer rejoint Claire qui délivre Gwendoline.
Tout en délivrant Gwendoline et Jill, Claire explique les derniers événements. La demande de rançon, l’enlèvement de la rançon, puis le coup de fil indiquant l’adresse de cette cabane isolée dans les bois. Gwendoline est horrifiée :
- Tu veux dire que tu as donné toute ta fortune pour nous ?
Jennifer : - Oui.
Jill : - Oh !
Jennifer : - Allons, c’était la chose à faire. Je n’allais pas vous abandonner. Je n’ai pas oublié que je dois ma liberté à Gwendoline.
Gwendoline : - Tout de même.

Les filles sont arrivées chez Jennifer. Jill, Gwendoline, Jennifer et Claire se sont assises se sont assises à une table. La table est garnie de petits sandwichs et petits gâteaux. Il s’agit d’une attention de Jennifer envers ses amies qui ont passé des heures ligotées et bâillonnées dans une sombre cave. Gwendoline est honteuse. Jennifer le remarque et étreint la main de Gwendoline. Jennifer est heureuse que ses amies soient saines et sauves.
Jill se masse les membres, encore endoloris des suites des morsures des cordes. Jill tente de réconforter Jennifer.
Jill : - Jennifer, quand Hélène et Andy seront revenus, ils se lanceront à la recherche des ravisseurs. Ils retrouveront et récupéreront la fortune qui t’a été extorquée.
Gwendoline : - Tu verras, Andy est très fort. Je lui fais entièrement confiance.
Jill : - L’attente ne devrait pas être longue. Hélène et Andrew devraient déjà être rentrés à l’heure qu’il est.
Claire : - Pour Hélène je ne sais pas, mais moi aussi j’ai déjà pu me rendre compte qu’Andrew est un détective de tout premier plan.
Jennifer : - Vous êtes gentilles.

Jennifer est songeuse. Elle se rappelle les exploits de Gwendoline. Il existe la suspicion qu’elle soit un agent d’élite.
Jennifer : - Je me demande, Gwendoline…
Gwendoline : - Oui ?
Jennifer : - Je me demande si tu n’es pas sur une piste, sans vouloir nous le dire. Je pense à tes réalisations passées. Dans un premier temps tu es affreusement ligotée et dans un deuxième temps tu retournes la situation de manière phénoménale.

Gwendoline est confuse. Elle ne veut pas donner de faux espoirs à Jennifer, elle ne veut pas non plus la décourager. Elle se contente d’une réponse mitigée.
- Attends qu’Andy soit revenu. Avec lui les choses vont évoluer…
Dernière modification par MacWilly le 20 déc. 2024, 03:51, modifié 1 fois.

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Episode 14.6. Gwendoline reçoit l’aide d’Andy

Le lendemain, au début de l’après-midi la police est toujours chez Jennifer. Il y a Jennifer, Jill et Gwendoline qui discutent avec le commissaire, Claire et deux inspecteurs.
En aparté Claire a indiqué à Gwendoline que les chances de retrouver les ravisseurs étaient très faibles. Claire et Gwendoline savent bien que l’intégrité du commissaire est sujette à caution. De plus il semble qu’il n’y ait pas de piste sérieuse.

Une des employées de Jennifer vient annoncer à Gwendoline qu’elle est demandée à la porte d’entrée. Gwendoline se dirige vers la porte d’entrée. Elle se méfie. Elle pose sa main sur son pistolet dans la poche de son veston.
L’employée ouvre la porte.
Andy !
Le visage de Gwendoline s’éclaire. Andrew a un brusque mouvement de recul.
- Mais ?
Andy : - Tu m’accueilles la main sur ton arme ?
Gwendoline se jette dans ses bras.
Gwendoline : - Enfin ! Si tu savais !

Andrew l’entraîne doucement.
- Viens avec moi. Tu vas tout me dire.

Andrew a amené Gwendoline chez lui. Elle est assise dans le salon. Andrew apporte du café, des petits gâteaux, du chocolat.
Andrew demande : - Je te sens crispée. Tu as rencontré des soucis pendant mon absence ?
Gwendoline explique à son fiancé les événements qui se sont déroulés durant les jours passés. Elle en ressent un soulagement. Elle conclut :
- Jennifer a perdu sa fortune. Elle est ruinée. Jill, Jennifer, Claire et moi nous n’avons pas étés capables de démasquer les coupables.

Andrew soupire.
Andrew : - Tu me rassures. Durant un bref instant j’ai eu peur que quelque chose de grave se soit produit. La solution est simple. Il nous suffit d’identifier le garnement qui a organisé le méfait, de retrouver les biens de Jennifer et de les lui rendre.
Gwendoline : - Comme tout est simple quand tu es là.
Andrew : - Tu sais quoi ? Nous allons démasquer le voyou, le mettre sous les verrous s’il ne s’est pas mis hors de portée de la justice, récupérer la fortune de Jennifer et la lui restituer. Ensuite nous passons la soirée en amoureux.
Gwendoline : - Tu rêves ! Jennifer, Jill, Claire, Cardy et moi nous n’avons trouvé aucune piste. Tout au plus nous soupçonnons les complices habituels du comte d’Arcy. Toute la police a été inefficace. Je sais que tu es plus fort que Sherlock Holmes mais même toi tu ne peux pas résoudre l’affaire en un simple tour de main !
Andrew regarde sa montre : - Ah ? J’espérais qu’il nous resterait suffisamment de temps pour manger les chocolats que j’ai rapportés de Belgique. On parie ?
Gwendoline a une mine taquine, le défi la tente.
Gwendoline : - Que veux-tu parier ?
Andy : - Réfléchissons ! Si je démasque le chenapan avant ce soir, quel est le prix que je gagne ?
Gwendoline hésite.
Andy : - Il faudrait un prix qui aie de la valeur. Disons que le prix sera une Gwendoline. Une Gwendoline que je mettrai toute nue, je l’attacherai, je la mettrai dans mon lit et je l’utiliserai pour mon plaisir !
Gwendoline esquisse une petite grimace : - Pervers !
Andy : - Ce n’est pas tout ! Si tu perds ton pari, tu auras un gage.
Gwendoline : - Comme quoi ?
Andy : - Un vrai gage. Disons que tu te mettras toute nue, tu t’attacheras toi-même (au besoin je t’aiderai pour ça), tu iras dans ton lit. Puis tu serviras mon plaisir !
Gwendoline : - Pervers. Je tiens le pari.

Andy tend sa main vers la cafetière : - Dans les enquêtes difficiles les grands détectives fument la pipe. Sherlock Holmes joue aussi du violon. Je ne suis pas fumeur et je n’ai pas de violon alors je vais prendre une tasse de café.

Andy a sa tasse de café en main.
- L’enquête étant difficile, je vais demander l’aide de mes petites cellules grises. (*)

Dix minutes plus tard, Andy a bu son café, mangé quelques petits gâteaux. Il regarde sa montre. Il a l’air satisfait. Il regarde sa fiancée.
- L’affaire est résolue.
- Tu plaisantes ?
- Mais non. Pour commencer j’ai identifié le coupable et j’ai éventé son plan. C’est Cardy.
- Tu me fais marcher.
- Mais non. Le plan de Cardy était d’entrer dans les bonnes grâces de Jennifer. Ses complices vous ligotaient. Ses complices étaient Zaza et Spike, secondés par Joe. Cardy apparaissait opportunément pour vous sauver, il était informé des avoirs de Jennifer, puis dans l’ombre il participait au transfert des biens. Tu auras remarqué que la rançon correspondait justement aux liquidités de ton amie. Une coïncidence, tu crois ?
Andy : - Si tu doutes encore, dis-toi que Cardy c’est le comte d’Arcy habilement déguisé. Ne me dis pas qu’il t’a échappé que Cardy est une anagramme minable de d’Arcy ?

Gwendoline fronce les sourcils. En vérité elle n’avait pas remarqué l’anagramme. Elle objecte.
- Admettons ! Tu as encore les biens de Jennifer à retrouver.
- Elémentaire !

La sonnette d’entrée retentit, Andrew va ouvrir la porte et invite Jennifer à venir partager le café. Andrew propose des gâteaux et des chocolats belges à Jennifer.

Jennifer regarde intensément Gwendoline et Andrew.
- Gwendoline, tu ne devineras jamais ce qu’il vient de m’arriver. Je te raconte. Je discutai avec Hélène lorsqu’une femme élégante, aux cheveux noirs est venue me voir. Elle m’a expliqué qu’elle était la comtesse d’Arcy.
Gwendoline : - Que voulait-elle ?
Jennifer : - Elle m’a rapporté l’argent de la rançon, mais aussi tous les titres de propriété de la rançon. Elle m’a présenté des excuses, elle m’a supplié de ne pas rapporter les événements passés aux autorités et elle m’a promis de plus jamais m’importuner.
Gwendoline : - Est-ce possible ? Vraiment ?
Andy : - C’est remarquable. La comtesse « M » ne se laisse pas impressionner facilement. Elle dispose d’hommes de main et de complices.
Jennifer : - C’est extraordinaire, vous ne trouvez pas ?
Andy : - C’est inexplicable, en effet.

Jennifer regarde bizarrement Andrew. Son regard va de Gwendoline à Andrew et s’attarde sur Andrew.
Jennifer : - Je me demande si elle n’aurait pas été influencée et impressionnée par quelqu’un ?
Andrew : - Allons ! Qui serait capable d’une telle prouesse ?
Jennifer regarde intensément Andrew.
- Oui, qui ?

Une pensée passe dans la tête de Gwendoline en un éclair. Elle tourne la tête en direction d’Andy.
Gwendoline : - Toi ?
Andy : - Mais non, tu sais bien que j’étais à l’étranger et puis je ne suis qu’un vendeur de tapis.
Gwendoline ne dit rien. Elle n’en pense pas moins. Evidemment, Andy est derrière tout ça !

Jennifer s’enfonce sur son siège. Elle soupire en regardant Gwendoline.
Jennifer : - Gwen, je t’envie. Si les conditions étaient autres je ferais tout ce que je peux pour séduire ton Andy.

Andy regarde gentiment Jennifer. Il affiche une mine rêveuse : - Oui, si les conditions étaient différentes …
Jennifer quitte la pièce en regardant Andy.
Jennifer : - Si jamais un jour vous n’êtes plus avec Gwen, pensez à moi.

Jennifer est partie. Gwendoline a réfléchi pendant quelques instants.
Gwendoline : - J’ai une question : se pourrait-il qu’un jour je perde ton amour ?

Andrew prend sa tasse. Il la remplit de café. Il regarde le café. Il avale une gorgée de café. Il regarde Gwendoline. Calmement et posément il explique :
- Quand un homme qui se respecte offre son amour à une femme, cet amour vient avec plusieurs facettes. Certaines facettes présentent une résilience extraordinaire. Littéralement indestructibles.
Andrew : - Il y aussi des facettes fragiles. Appuyer sur ces facettes peut enclencher un processus qui va rapidement détruire l’amour.
Gwendoline : - Tu veux dire que je pourrais perdre ton amour ?
Andrew : - Oui. Même très rapidement. Mais uniquement dans certaines conditions.
Gwendoline : - Comme quoi ?
Andrew : - Si tu me trahis. Par exemple, si tu retires ta bague de fiançailles et si tu montes volontairement dans le lit d’un autre que moi avec l’intention de procéder à de tendres échanges. Dans ce cas tu perds l’amour que j’ai pour toi en très peu de temps.
Gwendoline : - Je ne ferai jamais une chose pareille.
Andy : - Alors tu as la réponse à ta question !

Gwendoline : - Cette fois tu t’es surpassé. Quand tu auras ta Gwendoline attachée dans ton lit, tu prendras un moment pour m’expliquer comment tu as fait ?
Andy : - On verra…

(*) : Les lecteurs ont bien sûr relevé l’allusion à Hercule Poirot, un célèbre détective belge qui résolvait les affaires avec l’aide de « ses petites cellules grises ».


Fin. Euh ? Il manque des explications pour bien comprendre cette histoire. Il devrait y avoir une suite dans les prochains jours...

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MacWilly
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Re: Les aventures de Gwendoline 14 [Gwendoline mène l'enquête]

Message par MacWilly »

Episode 14.7. Un épilogue pour Gwendoline

Mais que s’est-il passé pour que la comtesse rapporte les biens de Jennifer à cette dernière ?

Les deux agents spéciaux, Hélène et Andrew avaient terminé leur enquête quelques jours auparavant. Ils sont rentrés. Ils ont vite remarqué l’absence de Gwendoline et de Jill. Ils ont vite découvert les notes que Gwendoline et Jill avaient laissées à leur intention.
Conformément à leurs habitudes, les agents ne voulaient pas immédiatement apparaître en pleine lumière. Ils ont préféré évaluer la situation, cachés dans l’ombre.

Les deux agents ont discrètement observé l’enlèvement de Jennifer, la remise de la rançon et la libération de Jennifer.
Hélène voulait intervenir immédiatement.
Andy savait que sir d’Arcy, avec la complicité de la comtesse a déjà plusieurs fois asticotée sa Gwendoline. Il a préféré élaborer un plan pour décourager les deux malandrins de toute action dans l’avenir. Andy n’avait toutefois pas oublié que la comtesse avait efficacement aidé sa sœur Diana lors de son intervention en Bulovie. (*)

Andrew et Hélène se sont rendus au château de sir d’Arcy.
James, le chauffeur, leur a ouvert. Hélène et Andrew lui ont fait respirer un liquide anesthésiant. Le chauffeur a rapidement été endormi.
Les deux amis se sont alors approchés de la comtesse « M » qui lisait. Près d’elle se trouvait Marie, enchaînée. Elle avait ses poignets et ses chevilles reliés par des menottes. Une chaîne reliait les deux paires de menottes, ne laissant à la pauvre Marie que la possibilité de mouvements très limités. Il s’agit d’une punition à laquelle la pauvre Marie est régulièrement soumise.
Andy et Hélène ont fermement attaché les poignets et les coudes de la comtesse dans son dos. Marie a voulu intervenir mais enchaînée comme elle était ses efforts n’ont pas eu d’effet.

Hélène et Andrew ont ensuite conduit la comtesse au vieux moulin. Celui-là même dans lequel Gwendoline avait été attachée, lors de son deuxième enlèvement par le comte d’Arcy. Plus tard Dolly et Molly y avaient été attachées à leur tour. Andrew a fixé une corde au plafond, puis il a entouré le cou de la comtesse avec l’autre extrémité de la même corde. Andrew a tendu la corde de manière à ce que la comtesse doive se tenir droite, debout sur ses escarpins à talons. Elle gardait ses pieds au sol mais elle n’avait plus de latitude de mouvement. La position est inconfortable : la comtesse a la corde au cou, elle a l’impression d’être pendue.

Andrew a alors toisé la comtesse :
- Comtesse Mélina d’Arcy. Quand vous avez pris Fifi à votre service, elle a dû vous prévenir qu’il était très dangereux de d’importuner Gwendoline. Vous avez ignoré cette mise en garde. Maintenant vous en subissez les conséquences.
- Attendez, l’opération n’incluait pas Gwendoline. Le plan était d’enlever Jennifer et de simuler l’enlèvement de Cardy. Gwendoline s’est immiscée dans l’affaire.
- Cette explication ne me concerne pas.

Andrew s’est alors mis en devoir de fouiller le moulin. Il a été satisfait de trouver une barre à mine.
Andrew : - Voilà ce que je cherchais !
Andrew est ensuite sorti du moulin, laissant la comtesse en compagnie d’Hélène. La comtesse affichait une mine mêlée d’inquiétude et de colère, Hélène se montrait préoccupée.
La comtesse : - Délivrez-moi ! Je risque de m’étrangler. C’est insupportable.
Hélène : - J’espère que votre mort ne sera pas trop douloureuse.
La comtesse est devenue pâle.
La comtesse : - Vous n’êtes pas sérieuse ?
Hélène : - Je crains que si ! C’est ici même que vos sbires ont ligotée et bâillonnée la douce Gwendoline, il y a quelque temps.
Hélène : - Vous vous apprêtiez à la fouetter cruellement.
Hélène : - Vous avez kidnappé la pauvre Gwendoline et vous l’avez laissé seule, horriblement attachée et bâillonnée, dans la cave d’une maison abandonnée. Vous vouliez la laisser dans ses liens durant toute la nuit. Gwendoline est la fiancée de mon chef. Il va vous expliquer qu’il est mécontent.

Des bruits inquiétants proviennent de l’extérieur du moulin. Des bruits d’outil frottant, frappant du bois ?
La comtesse s’inquiète : - Que veut-il faire avec la barre à mine ?
Hélène : - Je l’ignore, mais je serais vous je m’inquiéterais.
Hélène : - Maintenant je peux vous le dire : si la tantine a disparu c’est parce que mon chef l’a tuée.
Hélène : - Il a aussi tué votre ancien complice, Roger.
Hélène : - Vous n’êtes pas obligée de me croire, mais si vous ne me croyez pas, alors sont passés la tantine et Roger, à votre avis ?

Un grincement sinistre provient de derrière un des murs du moulin. On entend un léger bruit d’eau qui coule.
Hélène : - Vous n’allez pas tarder à voir quel sort il vous réserve.

Andrew revient avec la barre à mine. La comtesse est maintenant très pâle. Andrew a l’air satisfait. Il plante la barre à mine dans le sol, devant la comtesse.
Andrew : - J’ai réussi à refaire tourner la roue à aubes du moulin. On va y attacher la comtesse et lui offrir des tours de manège.
La comtesse : - Non ! Vous n’oseriez pas ?
Hélène : - Nous n’avons pas de quoi attacher la comtesse sur la roue ?
Andrew : - Nous bâillonnons la comtesse puis nous allons chercher ce qu’il faut.


La comtesse est restée seule, attachée et bâillonnée dans le moulin. Elle a horreur d’être attachée. Elle doit rester debout, bien droite, sinon elle s’étrangle. Elle tente de défaire ses liens. Elle est solidement attachée. Elle s’inquiète. Elle est en grand danger.

Un peu plus loin, Hélène et Andrew sont assis sur un tronc d’arbre, à côté de leur voiture. Ils mangent tranquillement un sandwich, accompagné d’un verre de vin et de quelques gâteries.
Andrew : - Agréable, ce petit pique-nique, n’est-ce pas ?
Hélène : - Doublement agréable ! L’endroit est bucolique et à deux pas la comtesse mijote.

Quelque temps plus tard, Hélène et Andrew ont rejoint le moulin. Ils portaient des menottes, un fouet, un gourdin, des cordes, des outils et d’autres ustensiles.
La comtesse s’adresse à Andrew, d’un regard suppliant : - mmmmhh, mmmmhh !!

Hélène semble hésiter : - Chef, tu devrais peut-être l’écouter ?
Andrew : - OK, il y a quelque temps elle a été utile à Diana. Hélène, retire-lui son bâillon.
Andrew : - J’espère pour elle qu’elle a quelque chose de valable à dire.
La comtesse : - Je ne suis pas impliquée dans l’affaire en cours. C’est Dystic d’Arcy le maître d’œuvre.
Andrew : - Je le sais bien. Mais il était absent quand nous sommes venus vous chercher, vous et lui. Alors je vais commencer avec vous.
Andrew : - Rassurez-vous ! Dès que vous serez achevée nous irons nous occuper de lui.

La comtesse : - Attendez !
Andrew : - Qu’y a-t-il ?
La comtesse : - Je voudrais vous proposer un marché.
Andrew : - Dites-toujours ?
La comtesse : - Libérez-moi. Je vous donne ma parole que je restituerai à Jennifer tous ses biens.
Hélène : - Ceci me semble acceptable. Chef ?
Andrew réfléchit. Il hésite.
Andrew regarde directement la comtesse.
Andrew : - Soit. Je vais passer l’éponge. Mais, comtesse, si vous ne tenez pas votre parole ou si à l’avenir vous vous approchez de Gwendoline je serai intraitable.

Hélène et Andrew ont délivré la comtesse, encore tremblante. Ensuite la comtesse a été reconduite chez elle. La suite se passe d’explications.

(*) : Relisez l’épisode 3 si vous ne vous rappelez pas de ces événements.


FIN de cette histoire.

MacWilly

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