Une découverte bienveillante du bondage

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jeff78
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Ce que j'adore : L'élégance d'une femme lorsqu'elle est ligotée
La confiance et le respect entre le ligoteur et la ligotée.
Ce que je déteste : Les trois dernières lettres du mot "bdsm". J'aime que le ligotage se fasse dans le respect sans relation de soumission et domination.

Une découverte bienveillante du bondage

Message par jeff78 »

Bonsoir à tous

Profitant de cette journée reposante, j'ai rédigé une courte nouvelle. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques qu'elles soient positives ou négatives et/ou de vos conseils !

"Chapitre N°1 :

Amandine avait été charmée par Alexandre dès sa première rencontre. Invitée par une amie écrivain à une réception organisée par un grand éditeur de la région de Dijon, elle lui avait présenté, au cours de soirée, le directeur adjoint et cofondateur de cette maison. Il semblait avoir à peu près le même âge qu’elle, environ trente cinq ans, était un bel homme et avait une discussion agréable. La magie opéra rapidement et elle ne fut pas surprise de recevoir un message sur son téléphone de sa part le lendemain de la réception. Son amie avait vraisemblablement donné son numéro, pour son plus grand bonheur. Elle accepta son invitation, officiellement pour discuter d’une possible collaboration pour des prestations de traduction au sein de sa maison d’édition, mais elle se doutait que ce prétexte n’était que l’arbre qui cachait la forêt !

La deuxième rencontre fut organisée dans un restaurant étoilé du centre ville de Dijon. Alexandre conquit son cœur lors de ce repas. Après avoir quitté leur table, ils s’embrassèrent sur le parvis du restaurant. Ainsi démarra une nouvelle relation qui s’avéra être positive, joyeuse et constructive.

Au bout de quelques mois, Amandine accepta l’invitation de son compagnon à emménager dans sa demeure, un beau, grand et confortable manoir situé à une dizaine de kilomètres de Dijon. Alexandre y vivait auparavant seul avec une domestique, Marie, qui logeait dans une dépendance de la maison. Elle fut heureuse de son choix : la vie commune avec Alexandre était agréable, Marie était une fée pour coiffer ses cheveux et elle pouvait exercer son travail de traductrice depuis le beau bureau qu’Alexandre lui avait aménagé dans sa demeure. Son compagnon partait parfois en voyage d’affaires pendant plusieurs jours pour rencontrer des imprimeurs, laissant ainsi Amandine seule avec Marie, mais cela ne la gênait guère. Elle en profitait pour tisser avec la domestique des liens un peu plus serrés. Pour autant, malgré les demandes d’Amandine et une certaine complicité qui avait fini par s’installer, Marie souhaitait garder une certaine déférence vis-à-vis de sa maîtresse : elle continuait à la vouvoyer et à la nommer "Madame".

La vie filait paisiblement jusqu’au jour où son compagnon lui fit une requête surprenante. Alors qu’ils venaient de terminer le dîner sur la terrasse du jardin, il lui posa la question suivante :

- Ma chérie, puis je te partager un désir secret ?

Amandine fut ravie que son compagnon se confie à elle.

- Bien sûr, mon chéri !

- Comme tu le sais, j’ai vécu auparavant en couple avec une femme japonaise qui est malheureusement décédée d’une maladie. Cette relation m’a initiée à certaines pratiques asiatiques.

Amandine fut bien entendu intriguée par cette dernière phrase. Alexandre poursuivit mais Amandine décela un peu d’hésitation dans sa voix :

- Elle appréciait particulièrement la pratique du Shibari. Il s’agit d’un ligotage érotique des corps…

Surprise, Amandine ne laissa pas son compagnon terminer sa phrase :

- Souhaiterais-tu me ligoter comme une vulgaire saucisse ?

Alexandre reprit paisiblement ses propos :

- Il ne s’agit pas de te ligoter comme une vulgaire saucisse mais de te ligoter et te bâillonner pour mettre en valeur ton corps et aiguiser tes sens.

- Voilà un désir que tu cachais bien, mon chéri. J’avoue que je ne m’y attendais pas.

- Tu es bien entendu libre de refuser cette proposition et je ne m’en offusquerai pas.

Amandine fixa intensément les yeux de son compagnon et réfléchit quelques minutes avant de prendre la parole :

- Notre vie commune a été un véritable conte de fée jusqu’à présent. J’ai envie de continuer à te faire confiance. J’accepte donc ta proposition.

- Je partirai la semaine prochaine quelques jours en déplacement et je rentrerai vendredi soir. Marie pourrait te ligoter au poteau du salon et te bâillonner…

Une fois de plus, Amandine ne laissa pas son compagnon finir sa phrase :

- Enfin Alexandre, ces pratiques sont du domaine de notre vie privée. Marie n’a pas à y être mêlée.

- Notre vie privée a bien peu de secret pour Marie, car elle vit avec nous quasiment en permanence. En outre, il me semble qu’une complicité entre vous deux s’est installée. Est-ce bien le cas ?

- Effectivement.

- De plus, Marie maîtrise parfaitement l’art de manier les cordes.

- Comment cela ?

- Marie officiait comme maîtresse de shibari dans une maison que Yoko fréquentait parfois. Lors de la fermeture de l’établissement, elle a cherché un autre emploi. Mon ancienne domestique a pris sa retraite à cette époque-là et je l’ai embauchée sur les conseils de mon ancienne compagne.

- Je suppose que Marie ligotait et baîllonnait régulièrement Yoko.

- Précisément. Elle m’a également appris à ligoter son corps.

- Pourquoi ne souhaites-tu pas me ligoter toi-même ?

- Je n’ai pas réussi à atteindre le niveau de maîtrise de Marie. Je pense, en outre, qu’il est préférable qu’une femme soit ligotée pour la première fois par une autre femme en laquelle elle a confiance pour que l’expérience soit la plus agréable possible.

- Je ne m’attendais pas à une soirée aussi surprenante. Comment aurais-je pu imaginer que tu me demanderais mon accord pour être ligotée au poteau du salon et baîllonnée par notre domestique ?

- Il est vrai que cette demande peut te sembler saugrenue et je ne souhaite pas te forcer.

Amandine se leva de table puis fit quelques pas dans le jardin avant de revenir vers Alexandre.

- Je suppose que tu serais heureux que j’accède à ton désir et j’aime les nouvelles expériences, même si celle-là me laisse pour l’instant dubitative. J’accepte donc d’être ligotée au poteau du salon et bâillonnée par Marie.

- Merci beaucoup ma chérie. Je donnerai quelques consignes à Marie avant de partir demain matin.

Le reste de la soirée s’écoula paisiblement autour de discussions agréables quant aux nouveaux talents littéraires repérés par Alexandre


Chapitre N°2 :

A son réveil, le lendemain matin, Amandine se trouva seule dans le lit : Alexandre était parti, comme prévu, aux aurores et n’avait pas souhaité la réveiller. Elle s’habilla puis descendit dans la cuisine pour son petit déjeuner. Elle rencontra Marie qui officiait à la préparation du repas.

- Bonjour Marie.

- Bonjour Madame. Souhaiteriez vous prendre votre petit déjeuner ?

- Avec plaisir.

- Je l’apporte dans quelques minutes. Monsieur a laissé un cadeau à votre attention sur la table.

Amandine se déplaça dans le salon et vit effectivement un petit paquet trôner au milieu de la table. Une lettre à son nom était posée dessus.

« Ma chérie,

Merci d’avoir accepté de satisfaire mon désir.

Tu trouveras dans ce paquet quelque chose qui pourra très certainement sublimer un peu plus ton corps magnifique lorsqu’il sera ligoté mais je te prie d’attendre trente minutes avant le début de ta séance de ligotage pour l’ouvrir.

Je t’aime

Alexandre
»

Amandine imagina que le paquet contenait de la lingerie, mais elle décida de respecter le souhait de son compagnon. Marie entra dans le salon avec le petit déjeuner puis le posa sur la table.

Amandine prit la parole d’un ton hésitant :

- Alexandre vous a-t-il laissé des consignes ?

- En effet, Madame. Rassurez-vous. L’exercice n’est pas dangereux et est très souvent vécu positivement même par des débutantes. De plus, il va de soit qu’il s’agit d’un secret qui restera entre Monsieur, Vous et moi.

- Merci pour vos paroles rassurantes.

- Je vous en prie.

Amandine finit son petit déjeuner puis monta dans sa chambre et rangea le paquet cadeau dans le dressing. Elle n’aborda plus le sujet avec Marie pendant les quelques jours précédant le retour d’Alexandre. L’idée de cette séance de ligotage lui revint néanmoins régulièrement à l’esprit, dans un mélange de curiosité, d’inquiétude et d’excitation.


Chapitre N°3 :

Vendredi après-midi, plongée dans son travail de traduction, Amandine ne se rendit pas compte de la présence de Marie jusqu’à ce que cette dernière prenne la parole :

- Madame, souhaiteriez-vous commencer à vous préparer ? En effet, l’heure du retour de Monsieur approche.

Amandine consulta sa montre et se rendit compte qu’elle n’avait pas vu le temps passer.

- Il est effectivement temps de me préparer. Merci Marie de m’avoir prévenue de l’heure déjà fort avancée. Pourriez-vous, je vous prie, me rejoindre dans vingt minutes dans ma chambre ? »

- Bien entendu Madame.

Amandine se leva de son bureau et monta à l’étage dans sa salle de bain. Elle quitta ses vêtements puis prit une douche. Emmitouflée dans une serviette, elle rangea ses vêtements dans le dressing puis prit une paire de chaussures à talons noires ainsi que la petite boite qu’Alexandre lui avait offert lors de son départ et se rendit dans sa chambre. Elle quitta sa serviette devant le meuble coiffeuse puis ouvrit la boite et en sortit un charmant ensemble de lingerie noir constitué d’un string et d’un soutien gorge. Elle enfila patiemment sa lingerie en prenant le temps de l’ajuster puis mit ses chaussures aux pieds. L’ensemble était divin : il était griffé par un grand couturier parisien. Elle s’assit devant son meuble puis médita quelques instants sur le souhait surprenant de son compagnon qu’elle avait accepté de combler. Elle se demanda si elle n’aurait pas du refuser : être ligotée et bâillonnée en petite tenue au poteau du salon n’était pas vraiment ce dont elle rêvait d’autant plus qu’elle serait entravée par Marie. Elle n’était néanmoins pas le genre de femme qui changeait d’avis comme de vêtements et mettait un point d’honneur respecter son engagement.

Ses pensées furent interrompues par les légers coups de Marie donnés à la porte de la chambre. Amandine l’autorisa à rentrer et lui demanda de s’occuper de ses cheveux puis de la maquiller. La servante s’acquitta à merveille de cette tâche et Amandine la complimenta :

- Merci Marie, vous avez fait preuve, une fois de plus, de vos doigts de fée pour me coiffer et me maquiller.

- Je vous en prie, Madame. Je t’ai fait qu’embellir un peu plus, un visage et des cheveux splendides. Puis je vous conseiller votre collier et vos boucles d’oreille en perles ? Ils s’accorderont à ravir avec votre lingerie.

- Je vais suivre votre conseil avisé.

- Puis je vous laisser afin de chercher le matériel nécessaire ?

- Je vous en prie.

Amandine songea à l’étrangeté de cette situation : Marie venait de lui demander la permission d’aller chercher les liens et le bâillon qui lui seraient destinés dans quelques minutes ! Elle sortit ses bijoux du meuble, accrocha ses boucles d’oreille, orna sa poitrine avec son collier de perles puis descendit au salon. Marie l’attendait. Des cordes blanches étaient posées sur la table basse.

- Madame, pourriez-vous, je vous prie, coller votre dos contre ce poteau ?

Amandine s’exécuta puis Marie prit délicatement les mains de sa maîtresse et les posa derrière le poteau l’une contre l’autre. Elle lia les bras de sa maîtresse au poteau au droit des poignets puis sous et au-dessus des coudes. Marie s’appliqua patiemment à effectuer son ligotage de manière stricte mais non douloureuse. Lorsque cette première partie du ligotage s’acheva, les bras d’Amandine étaient littéralement collés au poteau : elle ne pouvait plus guère bouger que ses mains. Elle complimenta sa servante pour sa maîtrise des cordes :

- Votre maîtrise dans le maniement des cordes est admirable

- J’ai été amenée à en faire usage régulièrement dans une autre vie.

Marie poursuivit le ligotage de sa maîtresse. Elle lia les deux jambes au poteau au droit des chevilles, sous les genoux et au droit des cuisses. Contrairement au ligotage de ses bras, Amandine put observer celui de ses jambes : il était très esthétique, mais out aussi efficace que celui de ses bras. Marie prit la parole lorsqu’elle acheva de nouer la dernière corde.

- Madame, comment vous sentez-vous dans vos liens ?

Après une petite dizaine de secondes de silence, Amandine répondit à la question de sa servante :

- Je me sens étrangement bien : votre ligotage est strict, mais il n’est pas douloureux.

Marie ramassa sur la table un objet constitué d’une balle noire et de deux sangles de même couleur de part et d’autre. Amandine comprit rapidement qu’il s’agissait du bâillon qui lui était destiné.

- Madame, puis-je, s’il vous plaît, vous bâillonner ?

- Allez-y, Marie.

- Pourriez-vous, je vous prie, ouvrir la bouche ?

Amandine accéda à la demande de Marie et cette dernière enfonça délicatement la balle dans la bouche de sa maîtresse. Elle serra et attacha les deux sangles dans la nuque en veillant à les disposer sous la chevelure d’Amandine. Elle attacha un petit boîtier dans la main droite de sa maîtresse et expliqua son initiative :

- Le bâillon ne vous permettant pas de m’appeler en cas de problème, vous pourrez le faire grâce à petit boîtier : il vous suffit d’appuyer sur le bouton pour qu’il émette un son suffisamment fort pour que je puisse l’entendre. N’hésitez surtout pas à l’utiliser. Je viendrais immédiatement vous secourir.

Marie fit une pause dans son élocution.

- Madame, êtes-vous sereine pour cette séance de ligotage ? N’hésitez surtout pas à me signifier d’un signe de la tête une éventuelle inquiétude.

Amandine acquiesça de la tête.

- Vous voilà prête pour l’arrivée de Monsieur. Vous êtes d’une grande beauté ainsi ligotée et bâillonnée. Monsieur ne pourra qu’être prisonnier de votre charme.

Amandine se fit la réflexion que, en ce moment, elle était la prisonnière et non son compagnon. Marie déplaça deux chaises : une à quelques mètres face à Amandine et la deuxième quelques mètres à droite de sa maîtresse. Elle expliqua son initiative.

- Je vais descendre à la cave dans quelques minutes pour récupérer deux miroirs afin que vous puissiez vous contempler.

Amandine trouva l’initiative un peu saugrenue, mais elle ne pouvait guère exprimer son sentiment à sa servante, car son bâillon ne lui permettait que d’émettre quelques grognements. Marie remonta rapidement avec les deux miroirs promis et les posa sur les deux chaises comme annoncé.

- Madame, si vous me le permettez, je vais à présent préparer le repas.

Amandine fut amusée par cette dernière phrase : dans l’hypothèse qu’elle ne soit pas d’accord, elle n’était pas en mesure de lui dire. C’était évidemment une habitude narrative de la part de sa servante et cette dernière n’avait pas réalisé qu’elle n’avait pas de sens dans le cas présent. Marie gagna la cuisine, laissant ainsi Amandine seule dans le salon. Elle prit le temps de contempler sa silhouette dans les deux miroirs et fut troublée par le résultat : elle semblait merveilleusement bien proportionnée. Contrairement à ce qu’elle pensait, ses liens embellissaient son corps. Même le bâillon noir était d’un bel effet sur son visage.

Elle fut interrompue dans ses rêveries par la sonnerie du téléphone dans le salon. Elle ne pouvait évidemment pas y répondre, mais Marie s’en chargea. Le coup de fil fut bref.

- Madame, Monsieur me charge de vous prévenir qu’il aura une petite demi-heure de retard et qu’il est impatient de vous retrouver.

Sur ces paroles, la servante regagna la cuisine.


Chapitre N°4 :

L’attente se prolongeait ainsi de dix à quarante minutes. Amandine se demanda si ce retard était un fortuit ou était volontaire. Elle décida de concentrer ses pensées sur le moment présent. Étrangement, être ligotée et bâillonnée n’était pas désagréable, bien au contraire ! Privée de l’usage de ses membres et de la parole, elle exerça avec plus d’attention les autres sens dont elle avait encore l’usage. Ses yeux inspectèrent scrupuleusement la partie du salon située dans son champs de vision. Elle perçut des détails inconnus auparavant tels la finesse de l’arbre représenté sur le vase de Chine ou le magnifique dégradé de couleurs sur le dernier tableau acquis par son compagnon. Elle écouta attentivement le crépitement de la pièce de bœuf dans la poêle et le bruit de la mandoline en traind de hacher les légumes. Elle sentit l’odeur agréable du bouquet de fleurs fraîches que Marie avait déposé ce matin sur la table basse du salon ainsi que l’appétissant fumet des aliments qui mijotaient dans la cuisine. Le toucher semblait être le sens le plus décuplé par cette séance de ligotage : chaque corde exerçait une douce morsure sur sa peau et le moindre courant d’air semblait caresser chaque centimètre carré de son corps presque nu. L’un d’eux, plus fort que les autres, l’électrisa toute entière.

La sonnerie de la porte d’entrée se fit entendre. Amandine entendit Marie quitter sa cuisine au pas de charge puis ouvrir la porte et souhaiter la bienvenue au visiteur :

- Bonsoir Monsieur. Je suis ravie de vous revoir.

- Moi de même Marie. Je perçois une agréable odeur. Il me semble que vous avez fait preuve une fois de plus de vos grands talents de cuisinière.

- Merci de votre compliment Monsieur. Madame vous attend au salon avec impatience.

Marie regagna sa cuisine et Alexandre prit la direction du salon. Il resta bouche bée après avoir ouvert la porte, abasourdi par la beauté de celle qui se présentait à ses yeux. Amandine observa, amusée et heureuse de son effet, l’état de son compagnon. Il finit par se ressaisir au bout de quelques minutes et dit à l’attention de sa chère et tendre :

- Bonsoir ma chérie. Je m’excuse de mon moment d’absence mais j’ai eu le souffle coupé par ta beauté.

Amandine fut ravie d’entendre de tels compliments de la bouche de son compagnon.

- Je reviens dans une minute.

Alexandre s’éloigna vers la cuisine pour demander à Marie de les laisser seuls une demi-heure dans le salon puis il revint auprès de sa belle. Il commença à l’embrasser tendrement sur la joue puis lui souffla quelques mots tendres dans le creux de l’oreille :

- Je ne crois pas avoir encore vu une telle beauté dans ma vie. J’étais convaincu que les cordes mettraient en valeur ton corps mais je ne pensais pas à ce point.

Il s’interrompit pour observer attentivement les yeux de sa compagne.

- A voir tes yeux, j’en conclus que la situation n’est pas pour te déplaire.

Amandine se sentit un peu rougir car son compagnon avait compris qu’elle appréciait être ligotée bien qu’il s’agisse d’une pratique qui n’était pas vraiment dans les normes de la société. Elle se rappela néanmoins que cette séance de ligotage avait été initiée par Alexandre et qu’il ne la jugerait donc pas négativement, bien au contraire !

Alexandre reprit ses baisers sur le visage d’Amandine puis sa bouche descendit progressivement vers sa poitrine. Amandine sentit son excitation monter en flèche et sa poitrine se durcir. Son compagnon poursuivit ses baisers sur son ventre. Il ôta enfin le bâillon d’Amandine pour permettre aux deux amoureux de s’embrasser sur la bouche pendant de longues minutes. Lorsque ce baiser s’interrompit, Amandine put enfin s’adresser à son compagnon, le voix chargée d’émotion :

- Mon chéri, ce moment de communion était d’une intensité exceptionnelle ! Quelle délice d’être ligotée et bâillonnée dans tes mains ! Embrasse-moi encore !

Alexandre accéda avec plaisir à la prière d’Amandine. Leurs corps fusionnèrent à nouveau pendant de longues minutes jusqu’à ce qu’Alexandre retire ses lèvres de celles d’Amandine :

- L’heure du repas approche. Je crois qu’il est grand temps de te délivrer pour que tu puisses t’habiller et passer à table.

Amandine observa son compagnon ôter patiemment une corde après l’autre en commençant par ses jambes. Lorsqu’elle fut totalement délivrée, elle sauta au cou d’Alexandre pour l’embrasser une troisième fois avec une fougue décuplée ! Elle le quitta ensuite pour gagner la chambre afin d’enfiler une robe de cocktail et redescendit aussitôt dans le salon.

Marie venait de finir de disposer la table et Alexandre l’attendait avec un grand sourire. Il tira une chaise pour l’inviter à s’asseoir puis s’assit à son tour en face d’elle. Marie posa les assiettes devant les deux amoureux, leur servit l’eau et le vin puis se retira dans la cuisine. Amandine fit part de son bonheur à son amoureux :

- Cette soirée est parfaite, mon chérie. Le vin est excellent tout comme le repas et tes caresses ont été remarquablement agréables.

Elle baissa un peu la voix afin que Marie ne l’entende pas puis prit un regard malicieux.

- Être ligotée et bâillonnée au poteau du salon fut une expérience à la fois apaisante et follement excitante.

- La soirée n’est pas terminée, ma chérie. Il nous reste encore de beaux moments devant nous.

Amandine et son compagnon dînèrent avec le sourire en conversant de leurs activités respectives au cours de la semaine ainsi que des projets qu’ils souhaitaient mener ensemble. Le repas terminé, ils montèrent dans la chambre puis reprirent leurs caresses en se déshabillant, debout devant leur lit.

- Mon chéri, je crois que les cordes me manquent déjà.

Pour toute réponse, Alexandre fit un grand sourire à Amandine puis quitta la chambre. Elle en profita pour retirer ses derniers vêtements. Il revint quelques minutes plus tard avec deux paquets de cordes.

- Tes désirs sont des ordres, ma chérie.

L’éditeur ligota les poignets de sa bien aimée devant elle, la prit dans ses bras pour l’allonger sur le dos dans le lit, souleva ses poignets jusqu’à la tête de lit puis les y attacha. Il veilla à poser un coussin sous la tête d’Amandine pour que sa position soit confortable.

- Nue et ligotée au lit ! Me voici comblée ! Merci mon chéri !
"

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