L'Europe est un club de bondagettes

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Bouya2

L'Europe est un club de bondagettes

Message par Bouya2 »

Yo !
Même si comme je l'ai déjà dit par le passé, j'ai abandonné l'écriture (plus le temps, plus l'envie, complexe d'infériorité à côté des vrais écrivains, et raisons psychologiques personnelles), j'ai depuis quelques jours en tête une sorte de mini-recueil de portraits qui me trottent dans la tête, inspiré par un voyage en Espagne. Alors, je vais tenter de me jeter à nouveau à l'eau, et de l'écrire pour le partager avec vous.
Je posterais les nouvelles les unes après les autres, à intervalle régulier. Si tout va bien, une tout les deux jours, puisque je les ai déjà toutes écrites.

Oh, petite précision. Lorsque je parle de l'Europe, je le fais en désignant le continent géologique. Je ne parle pas de l'Union Européenne, qui ne sera quasiment jamais évoquée ici (afin de ne pas lancer par accident de débat politique entre pro-européens et euro-sceptiques).
Et vu qu'il y a une cinquantaine de pays en Europe, et que leur taille, leur notoriété et leurs cultures sont extrêmement variables (de la Russie jusqu'au Vatican, du Royaume-Uni jusqu'à la Moldavie, de la Norvège jusqu'à la Grèce) je n'ai pas pu faire un portrait pour tous. J'en ai fait donc 12 : la France, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Irlande, la Grèce, la Roumanie, les Pays-Bas et la Russie. Nous commencerons par la France.
Bonne lecture !

L'Europe est un club de bondagettes

L'Europe, petit continent, le plus petit du monde en fait. Bien que ces limites soient floues, entre la Russie, la Turquie, le Caucase, le Pôle Nord, les enclaves espagnoles et les îles de l'Atlantique-nord. Que d'histoires, que d'histoires. Et oui, bien que petit, ce continent n'est pas un continent sans histoire. Il a une particularité ethnologique unique au monde : c'est le continent qui contient le plus de nationalités par rapport à sa taille.
Les nationalités, quel concept étrange. Basées sur des peuples de l'Antiquité disparus et éparpillés depuis des siècles, totalement faux d'un point de vue génétique, troublant les distinctions entre le régionalisme le nationalisme et l'européanisme, elles sont pourtant là, incontestables. Chaque peuple se représente comme un corps uni, souvent un corps de femme. De la grande époque de la féodalité et jusque dans les années 1990, souvent ces corps se sont entretués. Et pourtant, depuis la fin de la Guerre du Kosovo, plus une seule guerre de masse. Qu'est-ce qui peut bien maintenir tous ces peuples, ou plutôt tout ces corps féminins, les uns à côtés des autres, sans qu'ils ne se refassent la guerre ?
C'est simple : l'Europe est un club de bondagettes ! Ligotées les unes à côté des autres, elles ne peuvent se faire de mal. Le bondage, c'est la meilleure et la plus amusante des manière pour atteindre la paix universelle !

Première bondagette, la plus proche du forum : la Française

Ah la Française... Brune moyenne, aux yeux marrons et au teint plutôt clair. Il ne faut pas s'y méprendre, ce teint cache plusieurs générations de bondagettes venues partout d'Europe, d'Asie et d'Afrique avant elle, mais surtout d'Europe.
La Française est une souminatrice. En fait, cette jolie brune veut être ligotée, mais elle passe son temps à râler. En conséquence, elle est en permanence bâillonnée. Dès que les autres membres du club se chargent de l'attacher, c'est toujours ce qui lui est posé en premier. Elles lui attrapent les mains et les jambes pour éviter qu'elle ne se débatte, puis elles lui enfoncent un bon gros bâillon-boule dans la bouche, qu'elle cesse enfin ses jérémiades ! Une fois qu'elle est enfin réduite au silence, les filles ne l'attachent pas tout-de-suite, elles la déshabillent pour lui faire porter un costume très affriolant, celui de soubrette. Et oui, en anglais « soubrette » se dit “french maid”. Victime de sa réputation, la Française est donc vêtue de ce beau costume, sur une idée de son amie l'Anglaise. Et seulement ensuite, la Française est enfin ligotée, et toujours sur une idée de l'Anglaise, cette “froggy” finit en frogtie. Décidément c'est là son destin.
Mais n'ayez crainte. Après que les autres membres du club l'ait laissé dans cette position, elles lui font parfois la grâce de la débarrasser de son bâillon. Pas pour la laisser râler, non ! C'est pour lui faire le fameux... French kiss.

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Mad Hatter
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Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Mad Hatter »

Content de voir que ta plume est de nouveau entré en action, moi de mon côté Sarum m'a tuer :lol:
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Harajuku

Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Harajuku »

Ah, je me souviens de ça :)

J'aime beaucoup ! :biere:
j'ai hate de voir celles que je n'ai pas encore vu :)

Bouya2

Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Bouya2 »

@ Mad : jeu de mot nul, tu sors :boufon: (non je plaisante, j'ai rigolé en le lisant !)
@ Hara : ne t'en fais pas, la suite arrive ;)

Et voici la seconde histoire. Bonne lecture :

Deuxième bondagette, également très présente sur le forum : la Belge

La Belge. Cette jolie femme, un petit peu forte, aux cheveux châtains clairs et aux yeux marrons, est également un peu schizophrène sur les bord. En effet, elle se querelle régulièrement avec elle-même, en parlant tour à tour le français ou le flamand. Parfois, une troisième toute petite voix lance en allemand « Et moi ? Vous m'oubliez moi ? » C'est la raison pour laquelle régulièrement les autres membres du club doivent lui sauter dessus et la ceinturer. Car dans ce cas elle doit être de toute urgence fermement scellée dans une camisole de force, avec une bourre de tissu dans la bouche afin de faire taire les voix, et un petit gadget lui titillant l'intimité afin de la distraire. Certes, ce confinement préventif est une obligation que le club des bondagette doit remplir, heureusement toutes les membres aiment bien s'en occuper.
Nonobstant ce petit désagrément, la Belge est toujours bonne vivante. C'est pourquoi elle est une bondagette très courtisée. Toujours partante pour de nouvelles expériences basées sur les cordes. Toujours elle exprimera sa joie lorsque les bâillons le lui permettront. Et toujours elle se laissera aller sous les caresses des autres membres du club, qui la combleront de bonheur, elle et ses partenaires.
Et lorsque ces délicieuses séances prennent malheureusement fin, elle est bien vite délivrée. En effet, c'est également une cuisinière pas très fine mais appréciée ; elle régale les visiteurs du club avec son stand de frites et de bière.

Bouya2

Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Bouya2 »

Voilà la troisième histoire, un peu plus longue. Bonne lecture :

Troisième bondagette, qui se voit légèrement sur le forum : la Suissesse

La Suissesse, que dire de cette belle montagnarde, aux cheveux noirs et à la peau légèrement halée par l'altitude ? Si la Belge est schizophrène, ce n'est qu'une amatrice comparée à la Suissesse, qui a quatre personnalités différentes... au moins ! Mais la Suissesse n'embête jamais les autres avec ses problèmes, car c'est bien connu, la Suissesse est neutre.
Justement, un petit peu trop neutre. La Suissesse paye une bonne partie du financement du club, et c'est donc elle qui finance le matériel. Mais elle ne l'utilise vraiment que très peu de son plein gré, car puisqu'elle est neutre, elle ne dit jamais ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas. Ce qui a poussé les autres membres du club à mettre au point une stratégie qui la fasse réagir. Régulièrement, alors que la Suissesse se promène tranquillement dans la rue, lorsque le hasard fait qu'elle passe devant le club, les autres membres en sortent et la kidnappent. L'une la bâillonne de sa main, deux lui attrapent les bras, une autre la ceinture, une autre lui tient les chevilles et une dernière immobilise ses jambes. Aucune ne la chloroforme, puisque la Suissesse doit rester consciente, c'est vital pour le plan. Ensuite, toutes la ramènent à l'intérieur du club, tandis qu'elle se débat. Là, les autres membres viennent prêter main-forte. Elles déshabillent la Suissesse, et l'affublent d'un déguisement tyrolien. Ce déguisement est un peu sexy, mais parfaitement ridicule. La Suissesse ne peut l'empêcher, elle est impuissante sous les mains de ses tortionnaires.
Une fois accoutrée de la sorte, toutes les kidnappeuses s'associent afin de l'emprisonner d'un arm-binder et d'un hobble-skirt, puis la réduire au silence avec un plug-gag. Une fois que la Suissesse n'a ainsi plus aucune possibilité de s'évader, elle assiste impuissante à l'installation d'une poulie au plafond. A cette poulie, on fait passer une corde, qui est ensuite reliée aux anneaux du arm-binder et du hobble-skirt. Elle est alors hissée jusqu'au plafond, afin de « lui rappeler la hauteur de ses montagnes » selon les bondageuses.
Alors, la Suissesse reste là, une heure, puis deux, puis trois, et parfois la journée toute entière. Elle se balance là, dans son accoutrement tyrolien ridicule, exposée à la vue de toutes. Et ce ligotage forcé, et cette position qui s'éternise, la mettent dans une rage folle. Elle se débat et grogne, mais rien y fait, elle est prisonnière involontaire. Ce n'est que lorsqu'elle est en colère comme cela qu'elle n'est plus neutre.
A la fin, elle finit toujours par être décrochée. Alors elle rouspète, elle hurle à ses tortionnaires qu'elle n'a pas du tout aimé et qu'elle ne reviendra jamais. Mais cela ne doit pas tant lui déplaire que ça : elle revient encore et toujours se promener devant le club.

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Mad Hatter
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Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Mad Hatter »

:lol: :bravo:
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Bouya2

Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Bouya2 »

Voilà la quatrième histoire. Cette fois, elle parle d'une domina, pour changer.

Quatrième bondagette, avec qui quelques inscrits du forum sont liés : l'Allemande

Dire que l'Allemande est une bondagette n'est pas faux. A condition de préciser qu'elle ne l'est qu'occasionnellement, et qu'elle est avant tout une dominatrice. Après tout, quand cette grande blonde aux yeux bleus noue ses longs cheveux en queue-de-cheval, qu'elle enfile sa mini-combinaison de cuir et ses cuissardes à talons aiguilles, et qu'elle se munit d'un rouleau de cordes et de sa cravache, qui pourrait lui résister ?
D'une autorité innée, toutes les bondagettes du club tombent sous son charme – à l'exception de la Suissesse qui doit être kidnappée, bien sûr. Dès que l'Allemande le veut, n'importe laquelle des autres bondagettes se met à genoux, les mains dans le dos. Elles se laissent lier sans résistance, dans un mélange de crainte, de fascination et d'amour envers cette belle domina blonde. Ce n'est qu'une fois fermement ligotée que la victime sur laquelle l'Allemande a jeté son dévolu se réveille. La bondagette se rend alors compte de sa situation : elle a les mains attachées dans le dos, les bras liés au-dessus et en-dessous des coudes, trois cordes au-dessus et en-dessous de la poitrine et au niveau de la taille plaquant ses bras contre son dos, les chevilles croisées et attachées dans cette position, un lien au-dessus des genoux, et souvent avec un crotch-rope en prime. La bondagette veut alors crier, mais la splendeur de l'Allemande qui la surplombe, vêtue de sa combinaison en cuir qui s'arrête juste un peu plus haut que les seins et au tiers de la cuisse, suffit à laisser la prisonnière sans voix. Mais cela ne suffit pas aux yeux de l'Allemande, qui lui enfonce vigoureusement un énorme bâillon-boule dans la bouche.
Alors la victime se débat. Mais rien à faire, le ligotage est trop bien effectué et les cordes trop bien posées, impossible de s'en défaire. C'est bien connu “deutsche qualität” ! Et non seulement l'Allemande fait du bon travail, mais en plus elle aime l'ordre. Alors que sa bondagette se débat, elle attend que sa soumise perde l'équilibre et s'écroule au sol. Une fois la femme ligotée à terre, la domina vient la surplomber de sa superbe autorité, et lui caresse lentement le flanc du bout de sa cravache. Puis, sans crier gare, elle donne un petit coup sur les côtes ou les pieds. Elle recommence ses caresses, puis un coup, puis caresses, puis coups. Une fois que la bondagette est jugée assez disciplinée, l'Allemande va se chercher un siège, l'amène devant sa soumise, et s'assoit dessus pour la contempler narquoisement, tout en sirotant un verre de vin et en croisant lascivement les jambes.
Enfin, quand l'Allemande est satisfaite et a assez profité de sa supériorité, elle quitte le club en laissant sa victime paniquée et fermement ligotée aux mains des autres membres.
Quelques fois, de temps en temps, l'Allemande se lasse de son rôle de domina. Alors, elle ordonne à sa victime de l'attacher légèrement. C'est vite fait : les mains liées dans le dos par un bandana, deux foulards attachent les genoux et les chevilles, un bout de scotch lui scelle les lèvres. Avec ce petit bondage, l'Allemande se plait à avoir un aperçu des sévices qu'elle inflige à ses victimes. Toutefois, cela ne dure jamais longtemps. Dès qu'elle est lassée, elle se délivre aisément de ces faibles liens. Et alors sa temporaire maîtresse repasse bien vite au rang de bondagette soumise.

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Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Mad Hatter »

:domina
Bouya2 a écrit : C'est bien connu “deutsche qualität” !
:ane http://www.youtube.com/watch?v=zi92hPpA45E

:lol:
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j aime les bons chocolats, le tiramisu, le beaume de Venise
Rire lire et écrire
Ce que je déteste : les obsédés, les curieux mal intentionnés, les trolls, les prétentieux et les pédants
le bâillon, les épinards, le fromage qui ne sent pas bon

Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par Emma »

:lol: ! J'adore cette quatrième! Elle me fait penser à une collègue !! :lol: :lol: :boufon:
:gagged: :bandeau: L'art si attachant du bondage :bandeau: :gagged:

dark gentleman

Re: L'Europe est un club de bondagettes

Message par dark gentleman »

C'est toujours très bien Bouya... Mais qu'est ce que tu peux avoir comme préjugés sur les étrangers :lol:

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