Re: L'asso
Publié : 09 janv. 2022, 05:40
Je parle, je parle, désolée, je m'arrêterais bien pour enlever votre bâillon mais il nous reste à peine cinq kilomètres, je préfère vous le laisser, on verra ça en arrivant avec Camille. C'est elle qui m'a dit de passer à l'association aujourd'hui pour trouver quelqu'un, vous en l'occurrence, parce qu'elle avait envie de momification et que son mari est en voyage. Maintenant que je le dis, je sais pas qui doit être momifié, elle? moi? vous? C'est vrai ça, elle n'a pas précisé. Bah, peu importe, l'un ou l'autre, ça me convient.
Il y avait pas mal de monde cet après-midi, j'ai trouvé. Six plus vous plus votre femme, ça en fait des menottes... Je dois dire que je n'ai reconnu personne, à part votre femme. Le monsieur qui l'a choisie, juste avant moi, avait l'air très bien, très poli et très sympathique. Il m'a tendu la tablette quand il m'a vue et proposé de regarder les photos avec lui. Il a hésité entre elle et la vieille dame aux cheveux gris mais je crois que c'est la photo où vous êtes tout nu sous un porche qui l'a décidé, celle où elle porte ce maillot de bain une pièce brillant et des tennis blanches en appuyant sur votre bouche avec la main pour vous empêcher de parler.
Moi j'aime bien celle toute simple où l'on vous voit tous les deux en tenue de soirée, debout de chaque côté d'une grosse poutre en bois, les mains attachées au dessus de la tête avec des menottes en cuir et bâillonnés avec un foulard en satin.
La deuxième fois où je me suis proposée aux enchères de l'asso, c'est un vieux monsieur qui m'a choisie et qui m'a attachée un peu pareil, les mains au dessus de la tête avec des grosses menottes, nue sauf mes bottes à talons. Il a passé son temps à mes pieds à me lécher les bottes et à les frotter avec un chiffon. Trop bizarre. Si je faisais du bruit, il se relevait et me plaquait la main sur la bouche en menaçant de me bâillonner si je ne me taisais pas. A chaque fois il parlait d'un nouveau bâillon. Je faisais oui de la tête et il se remettait à lécher mes bottes. J'aurais pu crier autant que je voulais en fait. Mais au final, c'est sa femme qui m'a collé un gros morceau d'adhésif en travers de la bouche en souriant. Et...
Ah, on y est. Regardez, là-bas, c'est Camille, elle nous attend.
En fait je m'étais trompée: ça n'était pas Camille mais la ressemblance était tout à fait surprenante, la taille, la chevelure, la carrure, les jambes élancées, jusqu'à la forme du nez. Identiques, de loin. De près, on notait quelques rides discrètes et la couleur des yeux bien plus soutenue qui faisaient la différence. Là, impossible de s'y tromper.
Elle s'appelait Karine et arborait à la main gauche l'anneau des fondateurs de l'association, ceux-là qui avaient accès à tout et toutes les permissions ou presque. Dans la limite des règles de l'asso. Elle était là lors de mon admission, je me rappelle très bien, mais je ne l'avais pas croisée très souvent. La dernière fois, elle était toute nue dans un immense garage vide accolé à une maison moderne. On l'avait ligotée là sur un tabouret en bois avec de la corde blanche, les chevilles attachées de par et d'autre sans toucher par terre, les genoux serrés également attachés, poignets attachés dans le dos, les coudes peut-être aussi, d'où partait une corde fixée à un barreau horizontal du tabouret. Pas un cheveu ne dépassait du bonnet de bain en silicone qui lui recouvrait la tête, bleu, brillant, assez flashy je dois dire. Elle était bâillonnée avec un ballgag rouge de taille moyenne. Le couple qui m'accueillait était fier de m'annoncer une invitée exceptionnelle et le temps de notre visite, à peine trois minutes, s'empressa de lui enfiler un sac poubelle noir dont il avaient percé le fond par dessus sa tête, du cou jusqu'au bassin donc, collé contre le haut de son corps par quatre bandes de tape rouge qui dessinaient ses formes. Je me rappelle aussi de son regard lorsque nous sommes ressortis en la laissant seule, lumière éteinte.
J'étais tout juste sortie de ma voiture quand j'ai réalisé à qui j'avais à faire. Un peu surprise, j'ai sorti le mari d'Isabelle de là et nous nous sommes avancés jusque dans le hall de la maison. Camille se trouvait là, perchée sur des talons de dix centimètres, les bras en l'air, menottée très haut à la rambarde de l'escalier, un très gros morceau d'adhésif blanc sur la bouche. Fatiguée de toute évidence. Elle portait un chemisier bleu foncé qui vu la position laissait deviner son nombril, et un collant noir, sans culotte.
Sur un air taquin, Karine me demanda si ça me plaisait, ajoutant que Camille était toujours très belle dans la contrainte.
Moins de trois minutes plus tard, j'étais attachée de la même manière à côté d'elle. Il avait suffi à Karine de me menotter un poignet et de mon quelques marches de l'escalier en me laissant en bas et de refermer les menottes sur mon autre poignet lorsqu'elle avait le point le plus haut que je pouvais atteindre. Puis elle m'avait bâillonnée d'un simple morceau de tape noir posé sur les lèvres avant de m'enlever culotte et pantalon et de nous abandonner là toutes les deux pour s'occuper du mari d'Isabelle. Si proche de Camille que nos corps pouvaient se toucher, nos jambes, nos seins. Ah! c'est vrai qu'elle était belle attachée. Appétissante même: j'aurais voulu qu'on me détache une main au moins pour la caresser ou qu'on enlève ce maudit bâillon pour l'embrasser de partout. A défaut nous pouvions nous frotter l'une à l'autre, nous embrasser malgré nos bâillons mais sans que goûter véritablement la bouche de l'autre, soufflant et gémissant toutes les deux. Que c'était à la fois frustrant et délicieux!
Je n'imaginais pas que j'allais rester là plus d'une heure et quart dont au moins quarante minutes toute seule après que Karine fut venue récupérer Camille en coup de vent, quarante minutes ponctuées d'éclats de voix. Les murs étouffaient les sons: impossible de savoir qui criait ni pourquoi mais c'était suffisant pour imaginer tout et n'importe quoi et m'inquiéter.
Quand elle revint me chercher, elle portait un tablier à bretelles en vinyle ou simili-cuir sans rien en dessous a priori qui lui recouvrait la poitrine et descendait à mi-cuisses. Et des gants de ménage rouges en caoutchouc très longs qui montait presque jusqu'au coude. Assortis à ses bottes en caoutchouc, rouges également. Elle prit tout son temps avant de me détacher pour frotter ses gants partout sur moi de la plus sensuelle des manières allant jusqu'à lécher mon bâillon et m'embrasser par dessus. J'étais toute chose.
Sans résistance de ma part, je fus amenée de l'autre côté de la maison dans ce qui ressemblait à une chambre ou un bureau, quasiment vide. Il n'y avait là qu'un placard à portes coulissantes, une chaise en bois moderne, un tabouret, Camille et le mari d'Isabelle.
Il y avait pas mal de monde cet après-midi, j'ai trouvé. Six plus vous plus votre femme, ça en fait des menottes... Je dois dire que je n'ai reconnu personne, à part votre femme. Le monsieur qui l'a choisie, juste avant moi, avait l'air très bien, très poli et très sympathique. Il m'a tendu la tablette quand il m'a vue et proposé de regarder les photos avec lui. Il a hésité entre elle et la vieille dame aux cheveux gris mais je crois que c'est la photo où vous êtes tout nu sous un porche qui l'a décidé, celle où elle porte ce maillot de bain une pièce brillant et des tennis blanches en appuyant sur votre bouche avec la main pour vous empêcher de parler.
Moi j'aime bien celle toute simple où l'on vous voit tous les deux en tenue de soirée, debout de chaque côté d'une grosse poutre en bois, les mains attachées au dessus de la tête avec des menottes en cuir et bâillonnés avec un foulard en satin.
La deuxième fois où je me suis proposée aux enchères de l'asso, c'est un vieux monsieur qui m'a choisie et qui m'a attachée un peu pareil, les mains au dessus de la tête avec des grosses menottes, nue sauf mes bottes à talons. Il a passé son temps à mes pieds à me lécher les bottes et à les frotter avec un chiffon. Trop bizarre. Si je faisais du bruit, il se relevait et me plaquait la main sur la bouche en menaçant de me bâillonner si je ne me taisais pas. A chaque fois il parlait d'un nouveau bâillon. Je faisais oui de la tête et il se remettait à lécher mes bottes. J'aurais pu crier autant que je voulais en fait. Mais au final, c'est sa femme qui m'a collé un gros morceau d'adhésif en travers de la bouche en souriant. Et...
Ah, on y est. Regardez, là-bas, c'est Camille, elle nous attend.
En fait je m'étais trompée: ça n'était pas Camille mais la ressemblance était tout à fait surprenante, la taille, la chevelure, la carrure, les jambes élancées, jusqu'à la forme du nez. Identiques, de loin. De près, on notait quelques rides discrètes et la couleur des yeux bien plus soutenue qui faisaient la différence. Là, impossible de s'y tromper.
Elle s'appelait Karine et arborait à la main gauche l'anneau des fondateurs de l'association, ceux-là qui avaient accès à tout et toutes les permissions ou presque. Dans la limite des règles de l'asso. Elle était là lors de mon admission, je me rappelle très bien, mais je ne l'avais pas croisée très souvent. La dernière fois, elle était toute nue dans un immense garage vide accolé à une maison moderne. On l'avait ligotée là sur un tabouret en bois avec de la corde blanche, les chevilles attachées de par et d'autre sans toucher par terre, les genoux serrés également attachés, poignets attachés dans le dos, les coudes peut-être aussi, d'où partait une corde fixée à un barreau horizontal du tabouret. Pas un cheveu ne dépassait du bonnet de bain en silicone qui lui recouvrait la tête, bleu, brillant, assez flashy je dois dire. Elle était bâillonnée avec un ballgag rouge de taille moyenne. Le couple qui m'accueillait était fier de m'annoncer une invitée exceptionnelle et le temps de notre visite, à peine trois minutes, s'empressa de lui enfiler un sac poubelle noir dont il avaient percé le fond par dessus sa tête, du cou jusqu'au bassin donc, collé contre le haut de son corps par quatre bandes de tape rouge qui dessinaient ses formes. Je me rappelle aussi de son regard lorsque nous sommes ressortis en la laissant seule, lumière éteinte.
J'étais tout juste sortie de ma voiture quand j'ai réalisé à qui j'avais à faire. Un peu surprise, j'ai sorti le mari d'Isabelle de là et nous nous sommes avancés jusque dans le hall de la maison. Camille se trouvait là, perchée sur des talons de dix centimètres, les bras en l'air, menottée très haut à la rambarde de l'escalier, un très gros morceau d'adhésif blanc sur la bouche. Fatiguée de toute évidence. Elle portait un chemisier bleu foncé qui vu la position laissait deviner son nombril, et un collant noir, sans culotte.
Sur un air taquin, Karine me demanda si ça me plaisait, ajoutant que Camille était toujours très belle dans la contrainte.
Moins de trois minutes plus tard, j'étais attachée de la même manière à côté d'elle. Il avait suffi à Karine de me menotter un poignet et de mon quelques marches de l'escalier en me laissant en bas et de refermer les menottes sur mon autre poignet lorsqu'elle avait le point le plus haut que je pouvais atteindre. Puis elle m'avait bâillonnée d'un simple morceau de tape noir posé sur les lèvres avant de m'enlever culotte et pantalon et de nous abandonner là toutes les deux pour s'occuper du mari d'Isabelle. Si proche de Camille que nos corps pouvaient se toucher, nos jambes, nos seins. Ah! c'est vrai qu'elle était belle attachée. Appétissante même: j'aurais voulu qu'on me détache une main au moins pour la caresser ou qu'on enlève ce maudit bâillon pour l'embrasser de partout. A défaut nous pouvions nous frotter l'une à l'autre, nous embrasser malgré nos bâillons mais sans que goûter véritablement la bouche de l'autre, soufflant et gémissant toutes les deux. Que c'était à la fois frustrant et délicieux!
Je n'imaginais pas que j'allais rester là plus d'une heure et quart dont au moins quarante minutes toute seule après que Karine fut venue récupérer Camille en coup de vent, quarante minutes ponctuées d'éclats de voix. Les murs étouffaient les sons: impossible de savoir qui criait ni pourquoi mais c'était suffisant pour imaginer tout et n'importe quoi et m'inquiéter.
Quand elle revint me chercher, elle portait un tablier à bretelles en vinyle ou simili-cuir sans rien en dessous a priori qui lui recouvrait la poitrine et descendait à mi-cuisses. Et des gants de ménage rouges en caoutchouc très longs qui montait presque jusqu'au coude. Assortis à ses bottes en caoutchouc, rouges également. Elle prit tout son temps avant de me détacher pour frotter ses gants partout sur moi de la plus sensuelle des manières allant jusqu'à lécher mon bâillon et m'embrasser par dessus. J'étais toute chose.
Sans résistance de ma part, je fus amenée de l'autre côté de la maison dans ce qui ressemblait à une chambre ou un bureau, quasiment vide. Il n'y avait là qu'un placard à portes coulissantes, une chaise en bois moderne, un tabouret, Camille et le mari d'Isabelle.