Jeux de Liens

Je m'attendais à sentir un foulard se poser entre ou sur mes lèvres mais je ne m'attendais pas à cette surprise. Marion enfonça sa culotte dans ma bouche et scella l'ensemble avec un foulard noué puis un second recouvrant le tout.
"Dis moi quelque chose !" dit-elle en rigolant.
"Mppphhhhhh ?"
"C'est pas encore assez efficace !"
Moi je trouvais que si ! Mais visiblement pas elle.
"je vais tenter un truc ...."
J'ai pas répondu ... je me suis souvenu être aux mains qu'une quasi-inconnue ... je n'ai pas pris peur mais me suis rendu de la situation.
Elle a défait les deux foulards mais pas cette fine dentelle qui remplissait ma bouche. Je ai Marion s'affairer autour de moi.
J'ai décidé de libérer ma bouche de moi même et ai repoussé cette douce culotte. Mal m'en pris !
"Dis donc tricheur !!!"
"Fallait que je reprenne mon souffle !" souriais-je.
"je vais te le faire payer ça mon ami !"
Oooops.
"Attends un peu toi !" dit-elle d'un ton amusé.

Marion continua quelques temps à s'agiter autour de moi. Puis je la sentis revenir sur le lit à côté de moi. Elle s'assit près de moi, caressa mon visage. elle me donna un de ses baisers qui sans être passionné n'en était pas moins fougueux puis la sanction arriva.
Elle avait formé une boule dans un foulard (peut être avec ce qui obstruait ma bouche précédemment) et s'en servit. L'ensemble une fois noué me fit une impression particulière mais aussi efficace qu'intéressante. Elle recouvra ensuite
ce bâillon-foulard-boule d'un autre foulard et puis d'un troisième. Effet obtenu, je me retrouvais bien silencieux. Elle m'avait bluffé ! Je ne m'attendais pas à ça alors que franchement je savais ne pas être le seul client de cet hôtel à venir avec mes petits trucs et mes bottes secrètes.
"Alors tu en dis quoi ?"
"Mppppppppppffffffffffff"
"Je me disais bien ! Mais je n'en ai pas fini avec toi".
Alors là, je ne voyais pas où elle pouvait aller. J'étais totalement immobilisé, privé de vue comme de parole. Elle ne pouvait décemment pas rajouter quoi que ce soit. Mais elle avait de la ressource et sa journée avait certainement été aussi formatrice que la mienne.
Elle glissa une nouvelle corde sous mon buste et comme pour la précédente, relia la bouche réalisée aux bords du lit.
Elle utilisa deux brins pour lier le haut de mes cuisses aux bords du lit. OK, vu comme ça je voyais difficilement comment bouger.
Puis j'entendis un "Merde, quelle conne !"
Ne pouvant m'enquérir des raisons de son énervement, je ne fis qu'attendre.
"Bouge pas !" ... Comme si ...
Je l'entendis prendre le téléphone .... J'ai pris peur ... j'avoue.
"Oui, nous sommes dans la chambre 324, est-ce que Fabienne est disponible ? .... Oui d'accord .... OK .... très bien .... ha c'est parfait comme ça ! ..... merci beaucoup".
Elle raccrocha. Qu'est-ce que Fabienne pouvait bien venir faire là dedans ??? Ma tête tournait de gauche et de droite en fonction de mes interrogations.
Enfin la voix de Marion se fit entendre.
"Fabienne va passer nous voir ... mais pas tout de suite ...."
"D'ici là ... j'ai le temps de profiter de toi un petit peu".
Elle revint sur le lit ... s'approcha de moi ... Embrassa mon torse puis s'en suivit
bien d'autres baisers et bien d'autres contacts que la décence m'interdit de décrire plus en profondeur ici.

"Détaches moi s'il te plait" demandais-je à Marion après un moment de calme durant lequel il avait retiré le bandeau de mes yeux et le baillon.
"Tu veux ?"
"Oui s'il te plait"
"Mais Fabienne va arriver et j'avais une question d'ordre pratique"
Je commençais vraiment à avoir du mal à tenir dans ces liens et mon côté attacheur voulait avoir le dessus après trop de temps passé dans les liens.
"S'il te plait ... on trouvera bien un moyen de lui expliquer ce cas pratique !"
"D'accord" finit elle par convenir.
Elle me détacha doucement, prenant soin des liens et de moi. Cela pris un temps certain aux vues des nombreux brins, foulards et autres liens qu'elle avait posés.
Une fois libre, j'embrassais Marion et me levais pour repasser quelques épaisseurs et aller satisfaire mon vice sur le balcon.
Marion était affairée sur le lit à replier tout correctement comme si nous allions avoir une interrogation surprise. Je m'en amusais en l'observant. Elle semblait préoccupée par sa question à Fabienne et semblait vouloir que la question soit le plus clair possible pour que la réponse soit la plus pertinente.
Je tournais les yeux vers le parc quand on frappa à la porte. Marion enfila un peignoir et fonça ouvrir.
Fabienne entra, vêtue d'un chemisier en soie, d'une jupe droite gris foncé et de beaux escarpins dont remontait des bas que la curiosité m'aurait bien fait parcourir.
"Tout se passe bien pour vous ?" s'enquit-elle.
"Oui Fabienne, parfaitement bien" répondis-je en remettant les pieds dans la chambre.
"J'avais une question pour vous" dit Marion coupant court à nos formules de politesse.
"Je vous écoute !" répondit poliment Fabienne.
Marion lui expliqua comment elle avait procédé pour m'attacher et comment à une moment elle avait voulu revoir son approche. Comme j'étais déjà bien contraint au lit Marion n'avait pas pu réaliser sur moi le rope-harness qu'elle voulait. Sa question consistait donc à savoir si potentiellement ce genre de harnais était réalisable sur une personne déjà allongée et contrainte.
Moi je connaissais la réponse et c'était "non".
Autant, ayant vécu la scène je pouvais tout à faire comprendre ce que Marion exprimait, autant Fabienne semblait nager un peu dans la question.
"Marion, me montreriez-vous ce que vous voulez dire ?"
J'ai répondu directement, sans réfléchir. Cela fait partie de ces moments où vous visualisez presque les mots sortir de votre bouche sans vraiment comprendre d'où ils viennent, comme si votre ange maléfique caché dans votre cerveau reptilien vous coupait la parole.
"Mettez vous sur le lit Fabienne, Marion va vous montrer".
J'ai dit ça moi ? Je regardais ces dames en quête d'une réaction désapprobatrice mais tout ce que j'obtins, à part le regard interrogateur de Marion, fût un sourire de Fabienne.
"Volontiers, ça me changera vous savez et de plus ma journée a été longue ! Allons-y !"
Je regardais Marion de nouveau. Elle planta ses yeux dans les miens et me lança un sourire à son tour. Certes elle avait dû imaginer que je serais son cobaye mais je n'en avais pas envie et visiblement la perspective de lier notre maîtresse à bondager n'était pas faite pour lui déplaire. Elle se tenait debout, un brin de corde à la main et hésitait. Je lui fis un encourageant "oui" de la tête pour qu'elle commence son étude de cas.

On étudie, on expérimente,

Pas de fin ? T.T

Nolliab a quelques occupations dans sa vie physique qui font que l'on doit attendre la suite ( voir le sujet dans le registre " absence ")