Re: Les aventures de Katy Stone
Publié : 14 juin 2018, 13:26
Reptations
Depuis combien de temps Katy est-elle fixée à ce banc infâme. Elle ne le sait pas. Pas davantage que le nombre de fessées qu’elle a reçues. Ses tourmenteurs lui en administraient une à chaque fois que l’occasion se présentait. À chaque fois qu’ils étaient inoccupés et passaient près d’elle. Ils ne prenaient plus la peine de compter.
Deux d’entre eux s’en étaient amusés. Leur dialogue infâme résonne encore à ses oreilles.
- Tu ne crois pas qu’elle en a reçus plus que prévu.
- Qui s’en inquiète ?
- Elle, peut-être.
- Et à qui pourrait-elle se plaindre ?
L’homme avait éclaté de rire.
-Tu as raison. Passe moi le battoir que je commence.
Les deux hommes s’étaient alors joyeusement relayés et n’avaient cessé leur ignoble tâche que quand ils avaient été certains que l’effet des coups allait en diminuant par rapport à la douleur et l’humiliation qu’elle éprouvait déjà.
À présent, elle est seule sur le pont dans cette position inconfortable et humiliante. La nuit est tombée et les lumières du pont et des étoiles diffusent une lueur blafarde qui ne font que contribuer à l’angoisse et au désespoir de la prisonnière.
Elle n’est plus exposée à la brûlure du soleil mais l’horrible gaine est toujours serrée sur son corps. Elle résiste au sommeil de crainte de ne pas se réveiller. Mais elle finit par sombrer dans un sommeil douloureux où elle revit les coups qu’elle a reçus. Et se réveille brutalement.
Quelque chose a changé. Les sangles qui la fixaient au banc ne sont plus là. Elle se redresse péniblement. Elle est toujours enfermée dans cette gaine. Toujours bâillonnée. Son visage est toujours prisonnier de cette capuche qui entoure sa tête son front, sa bouche. Ne laissant libre que ses yeux et son nez. Elle doit trouver un moyen de se libérer. Elle prend appui sur ses fesses et tente d’avancer. Ça ne marche pas. Elle comprend qu’elle n’a pas le choix. Se met à plat ventre commence à ramper sur le pont. À la recherche d’un objet susceptible de couper les lacets qui maintiennent l’infâme matière contre son corps. Mais elle ne voit rien.
Elle s’interrompt, épuisée. Même si elle trouvait un tel objet comment pourrait-elle l’utiliser alors que ses bras et ses mains sont enfermés dans cet infernal vêtement. Qu’elle ne peut utiliser aucun de ses membres. Elle se débat de toutes ses forces dans l’espoir stupide de faire céder les lacets. C’est évidemment inutile.
Elle ne peut pas rester la prisonnière de ces monstres. Autant se jeter dans l’océan même si ça signifie le triomphe de Richard et de ses complices. Non. Elle ne peut pas permettre ça. Il doit y avoir un autre moyen.
Le projecteur ! Pourrait-il dégager assez de chaleur pour faire fondre ses lacets. Même au prix de douloureuses brûlures, elle doit prendre le risque. Elle reprend sa lente reptation. Elle devine la sueur qui s’accumule entre sa peau et l’infâme combinaison de latex. Des larmes de rage s’écoulent sur ses yeux. Elle atteint enfin le projecteur. La lampe est protégée par une épaisse vitre. La chaleur dégagée est insuffisante pour brûler ses liens. Elle doit tenter de casser la vitre sans détruire la lampe. Elle tente de la frapper avec ses pieds. Le coup qu’elle assène est ridiculement faible. Comment a-t-elle pu penser qu’il en irait autrement.
Il lui semble entendre des rires. Évidemment, ils sont tous en train de l’observer. De se réjouir de ses tentatives ridicules.
Telle une horrible confirmation de ses craintes, tous les projecteurs du bateau s’allument et inondent le pont d’une série de feux croisés au centre duquel se trouve la malheureuse captive.
Désespérée à l’idée d’avoir ainsi été dupée et de s’être montrée aussi naïve, elle s’immobilise.
Richard, Michaël et l’ensemble de l’équipage s’approchent et l’entourent.
- N’est-elle pas mignonne ainsi exposée.
- Et calmée surtout. Je crois qu’elle a compris la leçon. N’est-ce-pas que tu as compris, petite garce.
Humiliée, Katy hoche la tête affirmativement.
- Tu veux qu’on te libère de ce costume.
Katy approuve à nouveau.
- Tu seras sage et obéissante.
Katy sent la rage et la colère monter en elle. Elle doit la contenir. Ses ennemis triomphent pour l’instant. Se révolter n’y changera rien. Elle doit céder. Elle hoche à nouveau la tête.
Richard se tourne vers les marins.
- Libérez là de son fourreau.
- Et c’est tout ?
- Non, bien sûr. Vous l’enchaînez et vous me l’amenez.
- ça va nous prendre un peu de temps.
- Prenez le temps qu’il vous faut mais n’en abusez pas.
- Nous connaissons les limites monsieur.
Les servantes interviennent.
- Pour être sûr qu’ils sont raisonnables nous allons les accompagner.
Richard et son second sourient cruellement.
- Vous avez raison, c’est plus prudent.
Les deux hommes s’éloignent. Michaël se retourne vers l’équipage.
- N’oubliez pas de la bâillonner.
A table
Nue, allongée et écartelée sur la table du salon du yacht de ses ravisseurs, Katy attend la suite des événements dont elle devine qu’ils lui seront peu favorable. Ses poignets et ses chevilles sont liées à des cordes qui se dirigent chacune vers un coin de l’immense meuble et disparaissent sous le plateau. Une autre corde entoure sa taille et disparaît elle aussi de chaque côté du plateau. D’autres liens enserrent ses cuisses et son torse.
La captive devine un infernal enchevêtrement particulièrement bien conçu par ses ravisseurs car le moindre mouvement de ses membres ou de son corps se répercute dans les autres liens qui ne font que se resserrer. Ce qui l’incite stupidement à se débattre et à serrer davantage les nœuds.
Ses gémissements de rage et de douleur sont réprimés par le masque qui recouvre sa tête ne laissant visible que ses yeux et son nez et qui constitue entre autres choses un efficace bâillon.
Par un cruel raffinement dont ses geôliers ont le secret, le haut du masque est équipé d’un anneau métallique auquel est fixé une corde qui elle aussi s’enfonce sous la table pour rejoindre sans doute les autres liens puisque là aussi le moindre mouvement de tête se répercute sur les cordes de ses poignets, de ses chevilles et du reste de son corps. Et qu’inversement le moindre mouvement de son corps se répercute sur son crâne.
Elle s’efforce de rester calme et de cesser de se débattre. Ce qui malheureusement lui laisse le temps de penser aux derniers jours.
D’une certaine façon, la situation s’était améliorée puisqu’elle avait obtenu le droit de circuler librement sur le bateau.
Librement n’est peut-être pas le bon terme dans la mesure où ses poignets étaient enchainés et croisés dans son dos puis reliés à un collier métallique. Evidemment, ses chevilles aussi étaient enchaînées et elle était bâillonnée avec un bâillon boule. Mais au moins avait-elle le droit de marcher sur le pont même si ça signifiait de devoir supporter les regards et les caresses des marins qui travaillaient sur le pont. Car, bien entendu, elle était entièrement nue. Ce qui donnait une bonne excuse aux marins de la caresser pour recouvrir régulièrement son corps de crème solaire.
Et ils se livraient à leur tâche avec beaucoup de soin sans se priver de remarques qu’elle aimerait oublier. Les « tu aimes ça salope », « elle va jouir, la garce » pleuvaient sans retenue. Katy aurait aimé pouvoir les insulter en retour mais cela demeurait difficile en étant bâillonnée. Et c’était sans doute préférable parce qu’elle n’aurait obtenu que quelques humiliations supplémentaires. Et les occasions d’être humiliée ne manquaient pas.
Particulièrement au moment des repas quand la servante venait la chercher sur le pont pour lui annoncer qu’elle était invitée à la table du maitre puis saisissait la corde fixée au collier de la captive pour la tenir en laisse jusqu’à la table en question. Pourtant, ces repas étaient une instant privilégié pour la prisonnière puisqu’elle était enfin libérée de son bâillon et qu’elle retrouvait pendant quelques trop courts instants l’usage de ses mains qui pour l’occasion étaient enchaînées par devant. Elle en aurait presque oublié le fait d’être fixée à la chaise par des chaînes reliées aux anneaux de ses chevilles, au collier et à la ceinture métallique.
C’était ridicule. Qu’aurait-elle pu tenter entourée d’adversaires si elle avait eu la possibilité de se lever de sa chaise et de se précipiter sur ses ravisseurs.
Pourtant, elle tentait de profiter le mieux possible de ces instants. Et essayait de négocier avec Richard et Franck. Ce qui n’était pas facile puisqu’elle continuait d’être traitée comme une esclave. Le début de la conversation était toujours le même.
- Puis je avoir la permission de parler, Maître.
Etre contrainte de prononcer une telle phrase lui était presque insupportable. Mais elle n’avait pas le choix. La menace de retrouver l’horrible costume de cuir ou d’un bain forcé dans l’océan lui était insupportable. Mais elle ne pouvait pas chasser le sentiment que ces ignobles individus avaient réussi à la mater.
Elle ! Katy Stone !
La réponse invariable de Richard ne pouvait que confirmer ce sentiment.
- Tu le peux, esclave. Mais n’oublie pas que tu dois faire preuve de respect si tu ne veux pas retrouver ton bâillon plus vite qu’il n’est nécessaire.
- Je ne l’oublierai pas, Maître.
Elle pouvait alors enfin tenter de négocier sa liberté en promettant un accord avantageux pour ceux qui l’auraient libéré. Invariablement Franck faisait alors remarquer qu’une fois libre et ayant retrouvé la puissance de l’empire Stone rien ne l’empêcherait de trahir sa parole.
Plutôt que des vaines promesses, elle avait tenté d’insister sur le fait qu’elle souhaitait que les humiliations qu’elle avait connues ces derniers jours ne soient pas répandues et qu’elle avait tout intérêt à ce qu’ils trouvent ensemble une histoire qui préserverait sa fierté et leur donne un rôle prestigieux dans sa libération.
Elle n’avait jamais réussi à les convaincre et avait fini par comprendre qu’ils ne la laissaient tenter de négocier sa liberté parce qu’ils s’amusaient de ses vains efforts pour les convaincre.
Elle avait alors renoncé et c’était contenté des quelques instants de liberté relative que lui offraient ces repas. Consciente qu’en agissant ainsi, elle ne faisait que se plier aux désirs de ses maîtres.
Jusqu’à aujourd’hui.
A l’instant où au lieu d’une table bien dressée, elle l’avait découverte vide de tout objet, elle avait compris qu’une nouvelle épreuve l’attendait.
Elle s’était montrée soumise quand ils avaient retiré ses chaînes et son bâillon puis avait tenté de les bousculer et de de se précipiter vers le pont prête à se jeter à l’eau et à nager jusqu’à être secourue ou à jusqu’à être épuisée et couler.
Mais elle n’était pas allée aussi loin. Les marins l’avaient maîtrisée et portée jusqu’à la table. Elle s’était débattue, les avait insultés mais n’avait eu en retour que ricanements et remarques insultantes.
Ils l’avaient déposée sur la table puis ligotée soigneusement dans ce système horrible de cordes où chaque mouvement ne faisait que resserrer davantage ses liens.
Ils l’avaient observée jusqu’à ce qu’elle comprenne la stupidité de ses actes et cesse de se débattre.
Richard s’était approché.
- Ma chère, vous pouvez ainsi constater l’avantage certain des cordes sur les chaînes. Ce sont vos efforts ridicules mais plaisants à observer qui sont la cause de l’immobilité quasi totale à laquelle vous êtes soumise.
- Vous êtes une ordure.
- Un homme d’affaire ma chère qui cherche la meilleure façon de promouvoir et de vendre un produit de qualité tel que vous.
Michaël s’était alors approché et avait commencé à effleurer les seins de la captive avec une baguette pendant que Richard effleurait le sexe de la jeune femme avec une plume.
Comprenant les intentions des infâmes criminels, elle avait protesté, supplié. C’est alors qu’un des marins avait appliqué le masque qui la bâillonnait.
Stupidement, elle avait tenté de s’opposer à l’orgasme qui s’approchait et n’avait réussi qu’à le rendre plus puissant plus douloureux avec son corps qui se tordait dans ses liens et ses gémissements étouffés par le bâillon.
Ils l’avaient alors abandonnée. Après avoir toutefois introduit un objet ovoïde dans son vagin et un autre dans son anus. Les deux maintenus par une courroie qui passait entre les lèvres de son sexe puis entre ses fesses et qui était nouée autour de sa taille.
Depuis cet instant Katy attend avec angoisse le retour de ses ravisseurs. Certaine qu’ils vont alors déclencher les deux sextoys qu’ils lui ont imposé et provoquer un nouveau et douloureux orgasme.
C’est alors qu’elle voit un écran s’allumer en face d’elle. Sur l’instant, elle ne comprend pas ce qu’elle voit « 15 : 00 »Puis les chiffres changent « 14 : 59 ». Et continuent de changer « 14 : 58 ». C’est un compte à rebours. Et elle n’a aucun mal à comprendre ce que signifie. Ce compte à rebours. Dans moins de quinze minutes un des œufs vibrants va se déclencher. Elle sera incapable de contrôler son corps. Les cordes qui brûlent déjà son corps et ses membres vont se serrer davantage si impossible que cela paraisse.
Mais le pire est bien ce compte qu’elle ne peut s’empêcher de fixer comme si cela pouvait le ralentir. Elle tente de détourner le regard mais ne peut pas résister à la tentation de vérifier combien de temps il reste. A peine sept minutes. Comment est-ce possible ? Elle tente d’appeler malgré son bâillon. Puis imagine que ses tortionnaires sont certainement en train de l’observer derrière une vitre ou un écran. Jouissant du spectacle qu’elle offre.
A peine quatre minutes. Elle tire sur ses liens se tortille en tous sens ne faisant qu’accroître la douleur. Moins d’une minute. Les secondes défilent. Elle ne peut plus s’empêcher de regarder.
Le compte à rebours arrive sur zéro.
Rien ne se passe.
Katy éprouve un intense soulagement. Ces salauds ont voulu l’effrayer. Mais ils n’ont pas été jusqu’au bout. C’est l’avantage d’avoir affaire à des lâches.
C’est alors que l’œuf dans son sexe se déclenche.
Le contrôle de son corps lui échappe à nouveau. Elle se tort dans ses liens. Des pensées se bousculent. Ces ordures ont anticipé son soulagement. Ont joué avec.
Ce sextoy ne cessera donc pas de vibrer.
Elle gémit se tord, jouit. Mais l’objet dans son corps ne cesse pas.
Elle connaît un nouvel orgasme. Elle supplie.
Mais c’est inutile. Dans l’enchevêtrement de ses pensées, elle imagine les hommes et les femmes du navire se réjouissant du spectacle qu’elle offre.
L’œuf cesse enfin sa vibration. Au grand soulagement de la captive.
Jusqu’à ce qu’elle voie de nouveaux chiffres s’afficher et le compte à rebours redémarrer.
Depuis combien de temps Katy est-elle fixée à ce banc infâme. Elle ne le sait pas. Pas davantage que le nombre de fessées qu’elle a reçues. Ses tourmenteurs lui en administraient une à chaque fois que l’occasion se présentait. À chaque fois qu’ils étaient inoccupés et passaient près d’elle. Ils ne prenaient plus la peine de compter.
Deux d’entre eux s’en étaient amusés. Leur dialogue infâme résonne encore à ses oreilles.
- Tu ne crois pas qu’elle en a reçus plus que prévu.
- Qui s’en inquiète ?
- Elle, peut-être.
- Et à qui pourrait-elle se plaindre ?
L’homme avait éclaté de rire.
-Tu as raison. Passe moi le battoir que je commence.
Les deux hommes s’étaient alors joyeusement relayés et n’avaient cessé leur ignoble tâche que quand ils avaient été certains que l’effet des coups allait en diminuant par rapport à la douleur et l’humiliation qu’elle éprouvait déjà.
À présent, elle est seule sur le pont dans cette position inconfortable et humiliante. La nuit est tombée et les lumières du pont et des étoiles diffusent une lueur blafarde qui ne font que contribuer à l’angoisse et au désespoir de la prisonnière.
Elle n’est plus exposée à la brûlure du soleil mais l’horrible gaine est toujours serrée sur son corps. Elle résiste au sommeil de crainte de ne pas se réveiller. Mais elle finit par sombrer dans un sommeil douloureux où elle revit les coups qu’elle a reçus. Et se réveille brutalement.
Quelque chose a changé. Les sangles qui la fixaient au banc ne sont plus là. Elle se redresse péniblement. Elle est toujours enfermée dans cette gaine. Toujours bâillonnée. Son visage est toujours prisonnier de cette capuche qui entoure sa tête son front, sa bouche. Ne laissant libre que ses yeux et son nez. Elle doit trouver un moyen de se libérer. Elle prend appui sur ses fesses et tente d’avancer. Ça ne marche pas. Elle comprend qu’elle n’a pas le choix. Se met à plat ventre commence à ramper sur le pont. À la recherche d’un objet susceptible de couper les lacets qui maintiennent l’infâme matière contre son corps. Mais elle ne voit rien.
Elle s’interrompt, épuisée. Même si elle trouvait un tel objet comment pourrait-elle l’utiliser alors que ses bras et ses mains sont enfermés dans cet infernal vêtement. Qu’elle ne peut utiliser aucun de ses membres. Elle se débat de toutes ses forces dans l’espoir stupide de faire céder les lacets. C’est évidemment inutile.
Elle ne peut pas rester la prisonnière de ces monstres. Autant se jeter dans l’océan même si ça signifie le triomphe de Richard et de ses complices. Non. Elle ne peut pas permettre ça. Il doit y avoir un autre moyen.
Le projecteur ! Pourrait-il dégager assez de chaleur pour faire fondre ses lacets. Même au prix de douloureuses brûlures, elle doit prendre le risque. Elle reprend sa lente reptation. Elle devine la sueur qui s’accumule entre sa peau et l’infâme combinaison de latex. Des larmes de rage s’écoulent sur ses yeux. Elle atteint enfin le projecteur. La lampe est protégée par une épaisse vitre. La chaleur dégagée est insuffisante pour brûler ses liens. Elle doit tenter de casser la vitre sans détruire la lampe. Elle tente de la frapper avec ses pieds. Le coup qu’elle assène est ridiculement faible. Comment a-t-elle pu penser qu’il en irait autrement.
Il lui semble entendre des rires. Évidemment, ils sont tous en train de l’observer. De se réjouir de ses tentatives ridicules.
Telle une horrible confirmation de ses craintes, tous les projecteurs du bateau s’allument et inondent le pont d’une série de feux croisés au centre duquel se trouve la malheureuse captive.
Désespérée à l’idée d’avoir ainsi été dupée et de s’être montrée aussi naïve, elle s’immobilise.
Richard, Michaël et l’ensemble de l’équipage s’approchent et l’entourent.
- N’est-elle pas mignonne ainsi exposée.
- Et calmée surtout. Je crois qu’elle a compris la leçon. N’est-ce-pas que tu as compris, petite garce.
Humiliée, Katy hoche la tête affirmativement.
- Tu veux qu’on te libère de ce costume.
Katy approuve à nouveau.
- Tu seras sage et obéissante.
Katy sent la rage et la colère monter en elle. Elle doit la contenir. Ses ennemis triomphent pour l’instant. Se révolter n’y changera rien. Elle doit céder. Elle hoche à nouveau la tête.
Richard se tourne vers les marins.
- Libérez là de son fourreau.
- Et c’est tout ?
- Non, bien sûr. Vous l’enchaînez et vous me l’amenez.
- ça va nous prendre un peu de temps.
- Prenez le temps qu’il vous faut mais n’en abusez pas.
- Nous connaissons les limites monsieur.
Les servantes interviennent.
- Pour être sûr qu’ils sont raisonnables nous allons les accompagner.
Richard et son second sourient cruellement.
- Vous avez raison, c’est plus prudent.
Les deux hommes s’éloignent. Michaël se retourne vers l’équipage.
- N’oubliez pas de la bâillonner.
A table
Nue, allongée et écartelée sur la table du salon du yacht de ses ravisseurs, Katy attend la suite des événements dont elle devine qu’ils lui seront peu favorable. Ses poignets et ses chevilles sont liées à des cordes qui se dirigent chacune vers un coin de l’immense meuble et disparaissent sous le plateau. Une autre corde entoure sa taille et disparaît elle aussi de chaque côté du plateau. D’autres liens enserrent ses cuisses et son torse.
La captive devine un infernal enchevêtrement particulièrement bien conçu par ses ravisseurs car le moindre mouvement de ses membres ou de son corps se répercute dans les autres liens qui ne font que se resserrer. Ce qui l’incite stupidement à se débattre et à serrer davantage les nœuds.
Ses gémissements de rage et de douleur sont réprimés par le masque qui recouvre sa tête ne laissant visible que ses yeux et son nez et qui constitue entre autres choses un efficace bâillon.
Par un cruel raffinement dont ses geôliers ont le secret, le haut du masque est équipé d’un anneau métallique auquel est fixé une corde qui elle aussi s’enfonce sous la table pour rejoindre sans doute les autres liens puisque là aussi le moindre mouvement de tête se répercute sur les cordes de ses poignets, de ses chevilles et du reste de son corps. Et qu’inversement le moindre mouvement de son corps se répercute sur son crâne.
Elle s’efforce de rester calme et de cesser de se débattre. Ce qui malheureusement lui laisse le temps de penser aux derniers jours.
D’une certaine façon, la situation s’était améliorée puisqu’elle avait obtenu le droit de circuler librement sur le bateau.
Librement n’est peut-être pas le bon terme dans la mesure où ses poignets étaient enchainés et croisés dans son dos puis reliés à un collier métallique. Evidemment, ses chevilles aussi étaient enchaînées et elle était bâillonnée avec un bâillon boule. Mais au moins avait-elle le droit de marcher sur le pont même si ça signifiait de devoir supporter les regards et les caresses des marins qui travaillaient sur le pont. Car, bien entendu, elle était entièrement nue. Ce qui donnait une bonne excuse aux marins de la caresser pour recouvrir régulièrement son corps de crème solaire.
Et ils se livraient à leur tâche avec beaucoup de soin sans se priver de remarques qu’elle aimerait oublier. Les « tu aimes ça salope », « elle va jouir, la garce » pleuvaient sans retenue. Katy aurait aimé pouvoir les insulter en retour mais cela demeurait difficile en étant bâillonnée. Et c’était sans doute préférable parce qu’elle n’aurait obtenu que quelques humiliations supplémentaires. Et les occasions d’être humiliée ne manquaient pas.
Particulièrement au moment des repas quand la servante venait la chercher sur le pont pour lui annoncer qu’elle était invitée à la table du maitre puis saisissait la corde fixée au collier de la captive pour la tenir en laisse jusqu’à la table en question. Pourtant, ces repas étaient une instant privilégié pour la prisonnière puisqu’elle était enfin libérée de son bâillon et qu’elle retrouvait pendant quelques trop courts instants l’usage de ses mains qui pour l’occasion étaient enchaînées par devant. Elle en aurait presque oublié le fait d’être fixée à la chaise par des chaînes reliées aux anneaux de ses chevilles, au collier et à la ceinture métallique.
C’était ridicule. Qu’aurait-elle pu tenter entourée d’adversaires si elle avait eu la possibilité de se lever de sa chaise et de se précipiter sur ses ravisseurs.
Pourtant, elle tentait de profiter le mieux possible de ces instants. Et essayait de négocier avec Richard et Franck. Ce qui n’était pas facile puisqu’elle continuait d’être traitée comme une esclave. Le début de la conversation était toujours le même.
- Puis je avoir la permission de parler, Maître.
Etre contrainte de prononcer une telle phrase lui était presque insupportable. Mais elle n’avait pas le choix. La menace de retrouver l’horrible costume de cuir ou d’un bain forcé dans l’océan lui était insupportable. Mais elle ne pouvait pas chasser le sentiment que ces ignobles individus avaient réussi à la mater.
Elle ! Katy Stone !
La réponse invariable de Richard ne pouvait que confirmer ce sentiment.
- Tu le peux, esclave. Mais n’oublie pas que tu dois faire preuve de respect si tu ne veux pas retrouver ton bâillon plus vite qu’il n’est nécessaire.
- Je ne l’oublierai pas, Maître.
Elle pouvait alors enfin tenter de négocier sa liberté en promettant un accord avantageux pour ceux qui l’auraient libéré. Invariablement Franck faisait alors remarquer qu’une fois libre et ayant retrouvé la puissance de l’empire Stone rien ne l’empêcherait de trahir sa parole.
Plutôt que des vaines promesses, elle avait tenté d’insister sur le fait qu’elle souhaitait que les humiliations qu’elle avait connues ces derniers jours ne soient pas répandues et qu’elle avait tout intérêt à ce qu’ils trouvent ensemble une histoire qui préserverait sa fierté et leur donne un rôle prestigieux dans sa libération.
Elle n’avait jamais réussi à les convaincre et avait fini par comprendre qu’ils ne la laissaient tenter de négocier sa liberté parce qu’ils s’amusaient de ses vains efforts pour les convaincre.
Elle avait alors renoncé et c’était contenté des quelques instants de liberté relative que lui offraient ces repas. Consciente qu’en agissant ainsi, elle ne faisait que se plier aux désirs de ses maîtres.
Jusqu’à aujourd’hui.
A l’instant où au lieu d’une table bien dressée, elle l’avait découverte vide de tout objet, elle avait compris qu’une nouvelle épreuve l’attendait.
Elle s’était montrée soumise quand ils avaient retiré ses chaînes et son bâillon puis avait tenté de les bousculer et de de se précipiter vers le pont prête à se jeter à l’eau et à nager jusqu’à être secourue ou à jusqu’à être épuisée et couler.
Mais elle n’était pas allée aussi loin. Les marins l’avaient maîtrisée et portée jusqu’à la table. Elle s’était débattue, les avait insultés mais n’avait eu en retour que ricanements et remarques insultantes.
Ils l’avaient déposée sur la table puis ligotée soigneusement dans ce système horrible de cordes où chaque mouvement ne faisait que resserrer davantage ses liens.
Ils l’avaient observée jusqu’à ce qu’elle comprenne la stupidité de ses actes et cesse de se débattre.
Richard s’était approché.
- Ma chère, vous pouvez ainsi constater l’avantage certain des cordes sur les chaînes. Ce sont vos efforts ridicules mais plaisants à observer qui sont la cause de l’immobilité quasi totale à laquelle vous êtes soumise.
- Vous êtes une ordure.
- Un homme d’affaire ma chère qui cherche la meilleure façon de promouvoir et de vendre un produit de qualité tel que vous.
Michaël s’était alors approché et avait commencé à effleurer les seins de la captive avec une baguette pendant que Richard effleurait le sexe de la jeune femme avec une plume.
Comprenant les intentions des infâmes criminels, elle avait protesté, supplié. C’est alors qu’un des marins avait appliqué le masque qui la bâillonnait.
Stupidement, elle avait tenté de s’opposer à l’orgasme qui s’approchait et n’avait réussi qu’à le rendre plus puissant plus douloureux avec son corps qui se tordait dans ses liens et ses gémissements étouffés par le bâillon.
Ils l’avaient alors abandonnée. Après avoir toutefois introduit un objet ovoïde dans son vagin et un autre dans son anus. Les deux maintenus par une courroie qui passait entre les lèvres de son sexe puis entre ses fesses et qui était nouée autour de sa taille.
Depuis cet instant Katy attend avec angoisse le retour de ses ravisseurs. Certaine qu’ils vont alors déclencher les deux sextoys qu’ils lui ont imposé et provoquer un nouveau et douloureux orgasme.
C’est alors qu’elle voit un écran s’allumer en face d’elle. Sur l’instant, elle ne comprend pas ce qu’elle voit « 15 : 00 »Puis les chiffres changent « 14 : 59 ». Et continuent de changer « 14 : 58 ». C’est un compte à rebours. Et elle n’a aucun mal à comprendre ce que signifie. Ce compte à rebours. Dans moins de quinze minutes un des œufs vibrants va se déclencher. Elle sera incapable de contrôler son corps. Les cordes qui brûlent déjà son corps et ses membres vont se serrer davantage si impossible que cela paraisse.
Mais le pire est bien ce compte qu’elle ne peut s’empêcher de fixer comme si cela pouvait le ralentir. Elle tente de détourner le regard mais ne peut pas résister à la tentation de vérifier combien de temps il reste. A peine sept minutes. Comment est-ce possible ? Elle tente d’appeler malgré son bâillon. Puis imagine que ses tortionnaires sont certainement en train de l’observer derrière une vitre ou un écran. Jouissant du spectacle qu’elle offre.
A peine quatre minutes. Elle tire sur ses liens se tortille en tous sens ne faisant qu’accroître la douleur. Moins d’une minute. Les secondes défilent. Elle ne peut plus s’empêcher de regarder.
Le compte à rebours arrive sur zéro.
Rien ne se passe.
Katy éprouve un intense soulagement. Ces salauds ont voulu l’effrayer. Mais ils n’ont pas été jusqu’au bout. C’est l’avantage d’avoir affaire à des lâches.
C’est alors que l’œuf dans son sexe se déclenche.
Le contrôle de son corps lui échappe à nouveau. Elle se tort dans ses liens. Des pensées se bousculent. Ces ordures ont anticipé son soulagement. Ont joué avec.
Ce sextoy ne cessera donc pas de vibrer.
Elle gémit se tord, jouit. Mais l’objet dans son corps ne cesse pas.
Elle connaît un nouvel orgasme. Elle supplie.
Mais c’est inutile. Dans l’enchevêtrement de ses pensées, elle imagine les hommes et les femmes du navire se réjouissant du spectacle qu’elle offre.
L’œuf cesse enfin sa vibration. Au grand soulagement de la captive.
Jusqu’à ce qu’elle voie de nouveaux chiffres s’afficher et le compte à rebours redémarrer.