Re: L’étrange aventure de Jessica
Publié : 03 janv. 2020, 13:20
Bonne année à tous et toutes
J'ai réalisé que j'avais commencé ce récit un an plus tôt. Il est temps de conclure Voici donc :
L'étrange aventure de Jessica épilogue 1ère partie
Jessica marche dans les avenues de la ville. Elle songe qu’un an plus tôt. Elle aurait été honteuse de déambuler dans sa tenue actuelle dans les rues de la cité. Mais c’était avant qu’elle ne devienne une esclave de la guilde des ligoteurs. Et surtout avant que la guilde ne sorte de l’ombre et devienne ouvertement le seul organisme capable de diriger la cité.
Ainsi personne ne s’étonne de voir la jeune femme progresser nue et bâillonnée par une cage métallique qui couvre sa tête et est fermée par un cadenas. Seul un dirigeant de la guilde possède une clef susceptible d’ouvrir cette cage. C’est aussi le cas de chaînes qui emprisonnent ses poignets dans son dos et reliées au collier de sa cage. Il en est bien sûr de même pour les chaînes de ses chevilles qui lui évitent la tentation de courir même si cela lui éviterait d’arriver en retard pour délivrer le message dont elle a la responsabilité. Retard qui lui vaudra une punition.
Et il en est encore de même pour la ceinture de chasteté qui enserre sa taille et à laquelle sont fixés les tubes enfoncés dans son anus et son vagin.
Claudia ou plutôt la Maîtresse suprême, car Jessica sait qu’elle doit s’interdire de la désigner par son prénom même en pensée, lui a expliqué que c’était une façon de la protéger : seuls les membres supérieurs de la guilde ont une clef permettant d’ouvrir cette ceinture. Ainsi, les jeunes femmes échappent aux appétits des membres inférieurs auxquels une esclave n’aurait pas le droit de s’opposer.
Jessica aurait par le passé éprouvé un sentiment d’injustice mais sait à présent que ce sont les maîtres et maîtresses de la guilde qui décident ce qui est juste ou injuste.
Aujourd’hui, Natacha et elle sont des esclaves comme les centaines d’autres jeunes femmes dans la ville et dans de nombreux autres endroits à travers le monde.
Leur résistance a été courte face aux moyens de pression qu’exerçait le professeur.
Jessica ressent encore la brûlure des coups de fouet sur ses fesses et la brûlure de la lotion qui accélérait la cicatrisation. Cruellement, Claudia leur avait expliqué que cette brûlure était dû à un additif qui n’avait aucun effet sur la guérison. Le but était de guérir leurs fesses pas de soulager la douleur qui leur rappelait leur condition.
Cela n’avait pas été les seuls moyens de pression. Etre suspendue la tête en bas n’était pas non plus très agréable quand on est liée en hogtie.
Mais c’est surtout l’impunité dont profitaient manifestement les membres de la guilde qui les avait convaincues de la stupidité de leur résistance.
La suite n’avait été guère plus plaisante. Elles avaient dû apprendre leur rôle de soumises.
Pour commencer marcher rapidement en ayant les chevilles étroitement enchaînées.
D’abord sur des tapis de course équipés de lanières qui se déclenchaient et frappaient leurs fesses et leurs seins si elles étaient trop lentes.
Ensuite sur des pistes où elles se trouvaient en compétition les unes avec les autres. La première échappait aux punitions. La deuxième recevait cinq coups de fouet, le troisième dix et ainsi de suite. Mais si les jeunes femmes tentaient de s’attendre pour arriver en même temps, elles recevaient trente coups chacune.
La Maîtresse suprême leur avait tendrement expliqué qu’il s’agissait de leur apprendre que les esclaves n’avaient pas le droit d’être solidaires. Leur seul droit était d’obéir.
Elles avaient ensuite appris à se tenir droite en toute circonstance. Marcher avec une planche de bois sur la tête sur laquelle se trouvait un verre rempli d’eau constituait un exercice idéal. Chaque goutte au sol signifiait un coup de fouet.
Se tenir droite en étant immobile n’était guère plus facile.
Le pire pour Jessica avait été quand Claudia l’avait félicité de s’être parfaitement tenue pendant une journée. Ce compliment avait été accompagné d’une petite caresse sur les fesses de la captive. La jeune femme avait eu honte du sentiment de fierté qu’elle avait alors éprouvé. Et elle avait ensuite compris que la cruelle éducation dont elle l’était l’objet fonctionnait. Elle raisonnait à présent comme une esclave soucieuse d’obtenir l’approbation de ses maîtres et maîtresses.
La suite avait été facile. Il s’agissait de déterminer quelles fonctions exercerait chaque esclave.
Les souvenirs de Jessica sont interrompus par le son d’une carriole qui approche. elle est tirée par une esclave. La prisonnière reconnait Natacha. Lui attribuer la fonction de poney-girl a semblé une évidence à Claudia qui avait remarqué ses qualités à la course. La jeune femme a ainsi l’avantage de ne pas avoir ses chevilles enchaînées en permanence. Mais l’inconvénient de devoir tirer seule une carriole à deux places et d’être incitée à accélérer grâce à la caresse du fouet sur ses fesses et ralentie par la traction du mors dans sa bouche. Mors qui sert aussi à la diriger vers la droite et la gauche. L’apprentissage a été rude pour l’amie de Jessica.
L’ancienne amie de Jessica plutôt. Les soumises n’ont pas d’amies. Mais les enseignantes de Jessica se faisaient un plaisir de la conduire régulièrement à la piste d’entraînement pour que la jeune femme assiste à l’apprentissage de Natacha contrainte de courir sur la piste en trainant des charges de plus en plus lourdes dans un temps de plus en plus limité. Natacha s’est ainsi révélée comme une des poneys-girl les plus doués et les dirigeants de la guilde se la sont disputée jusqu’à ce que Claudia décide que ce serait elle qui aurait le privilège de posséder cette ravissante esclave.
L’usage des poney-girls est devenu un moyen de transport particulièrement apprécié dans la ville. Si beaucoup sont la propriété des membres les plus aisés de la guilde, d’autres sont louées pour transporter les habitants qui n’ont pas les moyens d’en avoir une à plein temps ou pour transporter des touristes de plus en plus nombreux et nombreuses à être attirés par les charmes de cette cité hors du temps.
Ainsi, Jessica ne trouve rien d’anormal à croiser ou dépasser des jeunes femmes comme elles chargées de délivrer un message. Ni de voir d’autres esclaves tout aussi nues qu’elle servir des habitants libres et les touristes à la terrasse des nombreux cafés.
Perdue dans ses tristes pensées, Jessica a coupé la route à un des maîtres de la guilde. Cette erreur lui vaut d’être retenue et réprimandée.
L’individu saisit sa cravache, symbole de son appartenance à l’ordre des maîtres et d’un geste ordonne à la captive de se tourner pour lui présenter ses fesses. La jeune femme obéit. Elle n’a pas d’autre choix. Plusieurs personnes se regroupent pour assister au spectacle. La violence du premier coup surprend la prisonnière qui n’arrive pas à retenir un cri de douleur perceptible malgré son bâillon. L’homme attire sa victime vers lui en la tirant par les cheveux.
- Je t’ai frappé trop fort ? Esclave.
Jessica tente de montrer que ce n’est pas ce qu’elle a exprimé. Mais l’homme lui assène un nouveau coup de cravache.
Heureusement, une maîtresse de la guilde intervient.
- Cette garce est une esclave personnelle de la maîtresse suprême
- Cela ne lui donne pas le droit de couper la route à un maître.
- Non et je veillerai à ce qu’elle soit punie pour ça. Mais d’après le symbole fixé à la cage bâillon, elle a un message urgent à délivrer.
L’homme sourit. Il sait qu’elle sera punie pour lui avoir coupé la route et pour son retard. Qu’aucune excuse n’est admise pour les fautes d’une esclave. Une esclave doit être soumise, obéissante, respectueuse, ponctuelle.
Jessica reprend sa marche. Elle sait qu’elle n’arrivera pas à combler son retard. Les chaînes de ses chevilles l’empêchent d’aller plus vite. Et il lui est évidemment interdit de demander l’aide d’une des nombreuses poney-girls en attente de clients. Les esclaves n’ont pas le droit de s’entraider.
Enfin elle arrive aux portes du palais où les maîtres et maîtresses de la guilde prennent les décisions qui concernent non seulement la cité mais aussi de nombreuses autres régions.
Un des gardes prend le papier qu’elle a réussi à garder dans sa main et qui indique à qui elle doit délivrer le message. Le message secret en question est dans le tube inséré dans son sexe. Ce n’est pas le premier qu’elle délivre ainsi. Claudia lui a expliqué qu’ainsi elle ne risquait pas de perdre les messages ou de se les faire voler. La malheureuse captive n’était déjà plus à une humiliation près quand sa maîtresse a tenu ces cruels propos et n’a presque rien ressenti.
Le garde interrompt ses sombres pensées.
- Tu es en retard. Le connétable est déjà dans la salle du conseil. Un garde va t’accompagner.
Un chaîne est fixée à la ceinture de Jessica qui est conduite en laisse jusqu’à la porte de la salle du conseil. Une esclave n’a pas le droit de déambuler seule dans le palais. Elle doit être obligatoirement tenue en laisse et conduite par un garde.
Le garde en question se comporte comme tous les autres. Il avance d’un pas vif sans se préoccuper des difficultés de la jeune femme gênée par ses chevilles entravées.
Par chance le bâillon évite à la prisonnière de supplier l’homme d’avancer moins vite. Ce qui serait perçu comme une insolence supplémentaire. Et les bafouillis qu’autorise le bâillon sont heureusement perçu comme des cris liés à la difficulté d’avancer plutôt que des plaintes ou des supplications.
L’homme s’arrête devant la porte du conseil et s’adresse au cerbère responsable des entrées.
- Cette idiote devait délivrer un message au connétable avant le conseil mais elle est arrivée en retard
- Cela ne m’étonne pas de cette insolente personne, je vais la faire entrer
L’homme ouvre la porte et laisse Jessica pénétrer dans l’immense salle du conseil en l’encourageant d’une tape sur les fesses.
A peine entrée, Jessica est prise en charge par un autre garde qui fait un signe au connétable. Celui-ci s’interrompt et s’approche.
Jessica qui assiste pour la première fois à un conseil est effrayée du spectacle qui s’offre à elle.
Elle voit d’abord les dix servantes qui doivent veiller à ce que les verres des vingt conseillers et du connétable soient toujours pleins et répondre à leurs appels. Certains pour leur signaler que leur verre est vide. D’autres juste pour les caresser ou les peloter sans la moindre gêne. Les malheureuses jeunes femmes ne doivent pas manifester de signe de dégout sous peine d’être punies. Plusieurs d’entre elles subissent les attouchements simultanés de conseillers ou conseillères disposées de part et d’autre de son corps. Une autre est installée sur les genoux d’un conseiller dans une position qui ne laisse aucun doute sur ce qu’elle doit subir d’autant plus qu’elle est libérée de sa ceinture de chasteté. Une autre encore, débarrassée de son bâillon est à genoux entre les jambes d’une conseillère. A faible distance d’une de ses compagnes d’infortune qui doit rendre un service équivalent à un conseiller.
Jessica réalise qu’une autre esclave est alignées contre le mur au même niveau qu’elle. Elle reconnait Natacha libérée de son attirail de poney-girl.
Que signifie la présence de son ancienne amie dans cette salle ?
Le connétable s’approche de Jessica, déverrouille la ceinture de chasteté de la jeune femme et récupère le message caché dans le tube glissé dans le vagin de la prisonnière. Il prend son temps et sourit de la réaction de sa victime.
Après avoir remis le tube en place dans le corps de l’infortunée jeune femme, il lit le message.
- La maîtresse suprême nous fait savoir qu’elle reçoit notre invité et que nous pouvons commencer notre réunion sans elle. Je l’aurais su plus tôt si cette idiote n’avait pas trainé en route.
Par chance, le bâillon évite à Jessica la tentation de répondre qu’il est difficile de respecter les délais avec ses chevilles enchainées et avec tous les maîtres de la guilde qui n’hésitent pas à la retarder.
Malheureusement l’homme remarque sa réaction indignée.
- Nous règlerons plus tard cette insubordination. Pour l’instant accueillons dignement notre nouveau membre qui a réussi à mettre fin aux désagréments provoqués par ses nièces
A cet instant seulement, Jessica remarque la présence de deux jeunes femmes nues bâillonnées et ligotées bras et jambes écartées sur la table du conseil.
A son grand désarroi, elle reconnait Fergie et Kathryn Rigdon qui dirigeaient la province qui s’opposait fermement à toute forme d’esclavage. Fergie était tombée dans un piège tendu par Claudia mais comment Kathryn a-t-elle pu être ainsi piégée ?
Puis la jeune femme reconnait l’oncle des deux captives. Et comprend qu’elles ont été trahies par leur seul parent.
Le connétable prend alors la parole et s’adresse au vil individu.
- Cher ami, peut-être pouvez-vous nous raconter de quelle façon vous avez réussi à rappeler à ces impertinentes jeunes femmes leur condition.
L’ignoble individu se lance alors dans un récit de la capture de la deuxième sœur Rigdon.
J'ai réalisé que j'avais commencé ce récit un an plus tôt. Il est temps de conclure Voici donc :
L'étrange aventure de Jessica épilogue 1ère partie
Jessica marche dans les avenues de la ville. Elle songe qu’un an plus tôt. Elle aurait été honteuse de déambuler dans sa tenue actuelle dans les rues de la cité. Mais c’était avant qu’elle ne devienne une esclave de la guilde des ligoteurs. Et surtout avant que la guilde ne sorte de l’ombre et devienne ouvertement le seul organisme capable de diriger la cité.
Ainsi personne ne s’étonne de voir la jeune femme progresser nue et bâillonnée par une cage métallique qui couvre sa tête et est fermée par un cadenas. Seul un dirigeant de la guilde possède une clef susceptible d’ouvrir cette cage. C’est aussi le cas de chaînes qui emprisonnent ses poignets dans son dos et reliées au collier de sa cage. Il en est bien sûr de même pour les chaînes de ses chevilles qui lui évitent la tentation de courir même si cela lui éviterait d’arriver en retard pour délivrer le message dont elle a la responsabilité. Retard qui lui vaudra une punition.
Et il en est encore de même pour la ceinture de chasteté qui enserre sa taille et à laquelle sont fixés les tubes enfoncés dans son anus et son vagin.
Claudia ou plutôt la Maîtresse suprême, car Jessica sait qu’elle doit s’interdire de la désigner par son prénom même en pensée, lui a expliqué que c’était une façon de la protéger : seuls les membres supérieurs de la guilde ont une clef permettant d’ouvrir cette ceinture. Ainsi, les jeunes femmes échappent aux appétits des membres inférieurs auxquels une esclave n’aurait pas le droit de s’opposer.
Jessica aurait par le passé éprouvé un sentiment d’injustice mais sait à présent que ce sont les maîtres et maîtresses de la guilde qui décident ce qui est juste ou injuste.
Aujourd’hui, Natacha et elle sont des esclaves comme les centaines d’autres jeunes femmes dans la ville et dans de nombreux autres endroits à travers le monde.
Leur résistance a été courte face aux moyens de pression qu’exerçait le professeur.
Jessica ressent encore la brûlure des coups de fouet sur ses fesses et la brûlure de la lotion qui accélérait la cicatrisation. Cruellement, Claudia leur avait expliqué que cette brûlure était dû à un additif qui n’avait aucun effet sur la guérison. Le but était de guérir leurs fesses pas de soulager la douleur qui leur rappelait leur condition.
Cela n’avait pas été les seuls moyens de pression. Etre suspendue la tête en bas n’était pas non plus très agréable quand on est liée en hogtie.
Mais c’est surtout l’impunité dont profitaient manifestement les membres de la guilde qui les avait convaincues de la stupidité de leur résistance.
La suite n’avait été guère plus plaisante. Elles avaient dû apprendre leur rôle de soumises.
Pour commencer marcher rapidement en ayant les chevilles étroitement enchaînées.
D’abord sur des tapis de course équipés de lanières qui se déclenchaient et frappaient leurs fesses et leurs seins si elles étaient trop lentes.
Ensuite sur des pistes où elles se trouvaient en compétition les unes avec les autres. La première échappait aux punitions. La deuxième recevait cinq coups de fouet, le troisième dix et ainsi de suite. Mais si les jeunes femmes tentaient de s’attendre pour arriver en même temps, elles recevaient trente coups chacune.
La Maîtresse suprême leur avait tendrement expliqué qu’il s’agissait de leur apprendre que les esclaves n’avaient pas le droit d’être solidaires. Leur seul droit était d’obéir.
Elles avaient ensuite appris à se tenir droite en toute circonstance. Marcher avec une planche de bois sur la tête sur laquelle se trouvait un verre rempli d’eau constituait un exercice idéal. Chaque goutte au sol signifiait un coup de fouet.
Se tenir droite en étant immobile n’était guère plus facile.
Le pire pour Jessica avait été quand Claudia l’avait félicité de s’être parfaitement tenue pendant une journée. Ce compliment avait été accompagné d’une petite caresse sur les fesses de la captive. La jeune femme avait eu honte du sentiment de fierté qu’elle avait alors éprouvé. Et elle avait ensuite compris que la cruelle éducation dont elle l’était l’objet fonctionnait. Elle raisonnait à présent comme une esclave soucieuse d’obtenir l’approbation de ses maîtres et maîtresses.
La suite avait été facile. Il s’agissait de déterminer quelles fonctions exercerait chaque esclave.
Les souvenirs de Jessica sont interrompus par le son d’une carriole qui approche. elle est tirée par une esclave. La prisonnière reconnait Natacha. Lui attribuer la fonction de poney-girl a semblé une évidence à Claudia qui avait remarqué ses qualités à la course. La jeune femme a ainsi l’avantage de ne pas avoir ses chevilles enchaînées en permanence. Mais l’inconvénient de devoir tirer seule une carriole à deux places et d’être incitée à accélérer grâce à la caresse du fouet sur ses fesses et ralentie par la traction du mors dans sa bouche. Mors qui sert aussi à la diriger vers la droite et la gauche. L’apprentissage a été rude pour l’amie de Jessica.
L’ancienne amie de Jessica plutôt. Les soumises n’ont pas d’amies. Mais les enseignantes de Jessica se faisaient un plaisir de la conduire régulièrement à la piste d’entraînement pour que la jeune femme assiste à l’apprentissage de Natacha contrainte de courir sur la piste en trainant des charges de plus en plus lourdes dans un temps de plus en plus limité. Natacha s’est ainsi révélée comme une des poneys-girl les plus doués et les dirigeants de la guilde se la sont disputée jusqu’à ce que Claudia décide que ce serait elle qui aurait le privilège de posséder cette ravissante esclave.
L’usage des poney-girls est devenu un moyen de transport particulièrement apprécié dans la ville. Si beaucoup sont la propriété des membres les plus aisés de la guilde, d’autres sont louées pour transporter les habitants qui n’ont pas les moyens d’en avoir une à plein temps ou pour transporter des touristes de plus en plus nombreux et nombreuses à être attirés par les charmes de cette cité hors du temps.
Ainsi, Jessica ne trouve rien d’anormal à croiser ou dépasser des jeunes femmes comme elles chargées de délivrer un message. Ni de voir d’autres esclaves tout aussi nues qu’elle servir des habitants libres et les touristes à la terrasse des nombreux cafés.
Perdue dans ses tristes pensées, Jessica a coupé la route à un des maîtres de la guilde. Cette erreur lui vaut d’être retenue et réprimandée.
L’individu saisit sa cravache, symbole de son appartenance à l’ordre des maîtres et d’un geste ordonne à la captive de se tourner pour lui présenter ses fesses. La jeune femme obéit. Elle n’a pas d’autre choix. Plusieurs personnes se regroupent pour assister au spectacle. La violence du premier coup surprend la prisonnière qui n’arrive pas à retenir un cri de douleur perceptible malgré son bâillon. L’homme attire sa victime vers lui en la tirant par les cheveux.
- Je t’ai frappé trop fort ? Esclave.
Jessica tente de montrer que ce n’est pas ce qu’elle a exprimé. Mais l’homme lui assène un nouveau coup de cravache.
Heureusement, une maîtresse de la guilde intervient.
- Cette garce est une esclave personnelle de la maîtresse suprême
- Cela ne lui donne pas le droit de couper la route à un maître.
- Non et je veillerai à ce qu’elle soit punie pour ça. Mais d’après le symbole fixé à la cage bâillon, elle a un message urgent à délivrer.
L’homme sourit. Il sait qu’elle sera punie pour lui avoir coupé la route et pour son retard. Qu’aucune excuse n’est admise pour les fautes d’une esclave. Une esclave doit être soumise, obéissante, respectueuse, ponctuelle.
Jessica reprend sa marche. Elle sait qu’elle n’arrivera pas à combler son retard. Les chaînes de ses chevilles l’empêchent d’aller plus vite. Et il lui est évidemment interdit de demander l’aide d’une des nombreuses poney-girls en attente de clients. Les esclaves n’ont pas le droit de s’entraider.
Enfin elle arrive aux portes du palais où les maîtres et maîtresses de la guilde prennent les décisions qui concernent non seulement la cité mais aussi de nombreuses autres régions.
Un des gardes prend le papier qu’elle a réussi à garder dans sa main et qui indique à qui elle doit délivrer le message. Le message secret en question est dans le tube inséré dans son sexe. Ce n’est pas le premier qu’elle délivre ainsi. Claudia lui a expliqué qu’ainsi elle ne risquait pas de perdre les messages ou de se les faire voler. La malheureuse captive n’était déjà plus à une humiliation près quand sa maîtresse a tenu ces cruels propos et n’a presque rien ressenti.
Le garde interrompt ses sombres pensées.
- Tu es en retard. Le connétable est déjà dans la salle du conseil. Un garde va t’accompagner.
Un chaîne est fixée à la ceinture de Jessica qui est conduite en laisse jusqu’à la porte de la salle du conseil. Une esclave n’a pas le droit de déambuler seule dans le palais. Elle doit être obligatoirement tenue en laisse et conduite par un garde.
Le garde en question se comporte comme tous les autres. Il avance d’un pas vif sans se préoccuper des difficultés de la jeune femme gênée par ses chevilles entravées.
Par chance le bâillon évite à la prisonnière de supplier l’homme d’avancer moins vite. Ce qui serait perçu comme une insolence supplémentaire. Et les bafouillis qu’autorise le bâillon sont heureusement perçu comme des cris liés à la difficulté d’avancer plutôt que des plaintes ou des supplications.
L’homme s’arrête devant la porte du conseil et s’adresse au cerbère responsable des entrées.
- Cette idiote devait délivrer un message au connétable avant le conseil mais elle est arrivée en retard
- Cela ne m’étonne pas de cette insolente personne, je vais la faire entrer
L’homme ouvre la porte et laisse Jessica pénétrer dans l’immense salle du conseil en l’encourageant d’une tape sur les fesses.
A peine entrée, Jessica est prise en charge par un autre garde qui fait un signe au connétable. Celui-ci s’interrompt et s’approche.
Jessica qui assiste pour la première fois à un conseil est effrayée du spectacle qui s’offre à elle.
Elle voit d’abord les dix servantes qui doivent veiller à ce que les verres des vingt conseillers et du connétable soient toujours pleins et répondre à leurs appels. Certains pour leur signaler que leur verre est vide. D’autres juste pour les caresser ou les peloter sans la moindre gêne. Les malheureuses jeunes femmes ne doivent pas manifester de signe de dégout sous peine d’être punies. Plusieurs d’entre elles subissent les attouchements simultanés de conseillers ou conseillères disposées de part et d’autre de son corps. Une autre est installée sur les genoux d’un conseiller dans une position qui ne laisse aucun doute sur ce qu’elle doit subir d’autant plus qu’elle est libérée de sa ceinture de chasteté. Une autre encore, débarrassée de son bâillon est à genoux entre les jambes d’une conseillère. A faible distance d’une de ses compagnes d’infortune qui doit rendre un service équivalent à un conseiller.
Jessica réalise qu’une autre esclave est alignées contre le mur au même niveau qu’elle. Elle reconnait Natacha libérée de son attirail de poney-girl.
Que signifie la présence de son ancienne amie dans cette salle ?
Le connétable s’approche de Jessica, déverrouille la ceinture de chasteté de la jeune femme et récupère le message caché dans le tube glissé dans le vagin de la prisonnière. Il prend son temps et sourit de la réaction de sa victime.
Après avoir remis le tube en place dans le corps de l’infortunée jeune femme, il lit le message.
- La maîtresse suprême nous fait savoir qu’elle reçoit notre invité et que nous pouvons commencer notre réunion sans elle. Je l’aurais su plus tôt si cette idiote n’avait pas trainé en route.
Par chance, le bâillon évite à Jessica la tentation de répondre qu’il est difficile de respecter les délais avec ses chevilles enchainées et avec tous les maîtres de la guilde qui n’hésitent pas à la retarder.
Malheureusement l’homme remarque sa réaction indignée.
- Nous règlerons plus tard cette insubordination. Pour l’instant accueillons dignement notre nouveau membre qui a réussi à mettre fin aux désagréments provoqués par ses nièces
A cet instant seulement, Jessica remarque la présence de deux jeunes femmes nues bâillonnées et ligotées bras et jambes écartées sur la table du conseil.
A son grand désarroi, elle reconnait Fergie et Kathryn Rigdon qui dirigeaient la province qui s’opposait fermement à toute forme d’esclavage. Fergie était tombée dans un piège tendu par Claudia mais comment Kathryn a-t-elle pu être ainsi piégée ?
Puis la jeune femme reconnait l’oncle des deux captives. Et comprend qu’elles ont été trahies par leur seul parent.
Le connétable prend alors la parole et s’adresse au vil individu.
- Cher ami, peut-être pouvez-vous nous raconter de quelle façon vous avez réussi à rappeler à ces impertinentes jeunes femmes leur condition.
L’ignoble individu se lance alors dans un récit de la capture de la deuxième sœur Rigdon.