Jeux de Liens

Amandine tapait sur son ordinateur depuis une bonne vingtaine de minutes sans dévier du regard. Il faut dire que la jeune secrétaire bénéficiait d'une solide expérience dans la dactylographie et cela satisfaisait son employeur.
De plus, la blondeur de sa crinière ainsi qu'un joli visage parsemé de taches de rousseur validait définitivement l'excellent choix du patron. A 30 ans, il ne lui manquait donc que trouver le compagnon idéal pour une vie de couple tout à fait normal.
Petite mais très sexy, Amandine ne désespérait pas de tirer le bon numéro, c'est pour cela qu'elle s'habillait généralement en belle secrétaire très aguicheuse. Son patron appréciait beaucoup, pour la clientèle c'était un plus.
La jeune femme aimait beaucoup son travail, à tel point que même pendant sa pause de midi, elle trouvait le moyen de classer des dossiers.
Monsieur Darier, son employeur, avait lui aussi pris plusieurs habitudes à la même heure afin de gagner du temps. Alors que chacun s'activait dans son coin, l'homme, d'une cinquantaine d'années tempes grisonnantes mais assez élancé, se rapprocha de la jeune femme afin de souffler l'histoire d'un moment...
"Ca va, Amandine?" Dit il compatissant.
"Oui,oui, monsieur" Lui repondit-elle sans lever les yeux.
"Dites moi Amandine, vous êtes contente de votre travail ici?" Continua t'il
Elle le regarda finalement un peu étonnée.
"Bien sur Monsieur! Pourquoi cette question si je puis me permettre?" L'interrogea t'elle.
"Et bien je me demandais si votre paye était suffisante pour vous?" Poursuivit-il.
Franche, elle lui répondit:" Et bien si j'avais quelques centaines d'euros en plus je ne me plaindrais plus, je dois dire."
Le directeur réfléchit un moment avant de continuer la conversation de façon plus discrète. A tel point que le volume de sa voix ne soit presque plus audible...
"Et si je vous proposais de gagner nettement plus?" Lui dit il brutalement.
Amandine sembla s'étonner:" comment cela? De quelle manière?"
"Je vais vous expliquer..." Lui dit il en souriant...

(A suivre)

Haha .....tu nous laisse sur la fin là!! petite mise en bouche pour bien faire mijoter ensuite!! Vite la suite!!!

"Pardon?" s'interrogea t'elle.
"Oui, vous avez bien entendu" lui répéta son patron, assis sur un coin de son bureau, l'air faussement décontracté.
Amandine l'était en revanche beaucoup moins, la jeune femme avait cessé depuis longtemps de taper sur son clavier pour se consacrer croyait-elle à son déjeuner. Mais après ce que lui révéla Monsieur Darier, la petite blonde n'avait pas le moindre envie de manger un morceau ne serait ce qu'infime de son sandwich.
Il insista pourtant.
"Mais voyons Amandine, je ne vous parle pas de devenir Escort-Girl, il s'agit juste de m'accompagner le temps d'une soirée et de vous faire passer pour ma femme. Ce sont de gros clients et j'aimerais qu'il y ait une touche féminine à mes côtés pour me mettre en confiance mais aussi pour le séduire je dois bien le dire."
Elle réfléchit un moment avant de répondre, soupesant chaque mot car c'était son directeur, il ne fallait pas se mettre en porte-à-faux vis à vis de lui.
"Nous dînons en leur compagnie et puis nous rentrons c'est cela?" questionna Amandine un peu fébrile...
"Tout à fait, ceci dit, il se peut très bien que le dîner s'éternise. Vous savez ce que c'est ce genre de repas d'affaires, on discute beaucoup." conclua Monsieur Darier.
La secrétaire soupira tout en baissant les yeux.
"Bon et bien si il ne s'agit que d'une soirée alors..." souffla la jeune femme.
"Merveilleux mademoiselle, vous me sauvez la vie! Evidemment vous mettrez votre plus bel ensemble!" continua l'homme assez joyeux.
"Evidemment!" lui répondit Amandine.

15 jours plus tard à l'occasion d'un lundi pluvieux, elle était devant son immeuble au bord du trottoir, protégée par un parapluie. la jolie petite blonde avait fait les choses en grand, parée d'un magnifique tailleur noir très echancré sur le devant, laissant filtrer un chemisier en satin blanc. La jupe semblait un peu courte mais ce n'était rien au vu de la lingerie dont avait choisi de se parer la secrétaire décidée à ne pas décevoir son patron.
Amandine patientait ainsi depuis quelques minutes lorsque une grosse berline fit son apparition devant elle. La vitre s'ouvrit, c'était monsieur Darier qui lui fit signe de monter.
la jeune femme replia son parapluie et s'asseya sur le siège confortable de l'immense voiture, calant son pépin à côté d'elle.
"Félicitations Amandine, vous êtes magnifique, je vous félicite." dit il visiblement ravi...
ses efforts de s'habiller sexy et son maquillage soigné était donc récompensé au bout de quelques secondes, elle ne put donc s'empêcher de rougir.
"A propos, enchaîna t'il, appelez moi Stéphane le temps de la soirée je pense que cela accréditera grandement la thèse du couple."
"D'accord Stéphane." lui répondit elle en souriant.
Il ne dit rien mais lui en renvoya un autre en retour. Une complicité qui n'existait nullement jusqu'à présent était en train de naître.

Et il faut croire que la jeune femme avait vécu en couple durant plusieurs années tant elle manifesta une attention de tous les instants durant un repas très détendu malgré les enjeux. Très enjouée, Amandine participa activement aux discussions pourtant de haute volée. La petite blonde semblait avoir réponse à tout et argumentait même lorsqu'elle semblait loin du compte, ce qui eu le don de séduire son patron qui découvrait une facette de sa secrétaire qu'il ne connaissait finalement pas tant que ça...
La soirée se termina doucement sur les derniers coups de minuit, moment choisi par le restaurant pour chasser paisiblement les derniers attardés. Le moment était donc venu pour ces hommes d'affaires de se séparer avec probablement dans la tête de Stéphane un protocole d'accord pour son prochain contrat. Ils descendirent les dernières marches de l'escalier les menant à l'extérieur, suivi d'un peu plus loin par Amandine un peu plus longue à enfiler son manteau quand le plus grand d'entre eux au moment de saluer tout le monde s'adressa à Monsieur Darier.
"Et si nous allions fêter cela au Pilori?" lui dit il.
"Euh j'ai promis à ma femme de rentrer de bonheur."dit il embarassé.
Il se retourna vers elle. Amandine hocha la tête.
"Je vous en prie Amandine, histoire de conclure une soirée formidable?"insista t'il.
Monsieur Darier paraissait gêné, regardant par terre et ne prenant aucun parti...
"Bon, maugréa t'elle, pour un seul verre alors?"
"Et quel verre!" dit-il.
les Trois hommes accompagnés d'Amandine prirent alors le chemin menant au fameux Pilori.
Alors qu'il marchait, la jeune femme ne put s'empêcher de demander " mais au fait, c'est quoi le Pilori?"
le gros bonhomme souria.

Son patron avait vraiment l'air très ennuyé car il connaissait plutôt bien le Pilori haut lieu des rencontres SM de L.
Amandine, sans doute peu habituée à la chaleur des soirées de L, s'attendait à trouver un café branché comme il en existe ailleurs.
Le silence qui avait toutefois suivi sa question l'avait tout de même interpellée. Mais elle avait quand même bien pris soin de continuer à suivre ses congénères.
Le petit groupe arriva enfin devant la facade du Pilori qui ne donnait pas une grande indication sur la nature des prestations qu'offrait ce bar très spécial. Tout juste tiqua t'elle sur le O de l'enseigne qui ressemblait fortement à une menotte mais bon Amandine n'y prêta pas plus attention que cela. Ils gravirent tous ensemble les marches de l'établissement qui bénéficiait de deux entrées séparés par une longue antichambre.
les trois hommes plus la jeune blonde se retrouvèrent d'ailleurs dans celle ci après quelques pas. Le moment que choisit Monsieur Darier pour prendre sa secrétaire un peu à part dans un recoin tandis que les autres enlevaient leurs manteaux.
"Amandine, il faut que je sois honnête avec vous, je ne savait absolument pas que nous venions ici. Ce n'était en aucun cas prévu." dit il fébrilement.
"Mais ne vous inquiétez pas monsieur, lui répondit elle, c'est juste pour un petit verre."
Il enchaîna "Je crois que vous n'avez pas bien compris ou vous vous trouvez Amandine, c'est un club de bondage ici !"
elle ouvrit grand les yeux " De bondage? C'est à dire? Que voulez-vous dire par là?
"Cela veut dire qu'on y attache les hommes comme les femmes, mais surtout les femmes!" lui asséna t'il séchement.
la petite blonde ravala sa salive très etonnée " Cela veut dire que nous allons voir et cotoyer des gens qui seront ligotés?"
Son directeur n'eut pas le temps de répondre que déjà ses deux clients vinrent s'enquérir de la suite des événements.
"Et bien alors que se passe t'il Stéphane? Amandine n'est pas encore prête?" interrogea le plus gros qui décidément monopolisait la parole.
elle se retourna vers son patron comme pour chercher une explication.
Il prit un instant congé de ses invités pour poursuivre la discussion avec sa secrétaire.
"Vous comptez moi aussi me ligoter?Pas question! Pour qui est ce que vous me prenez? lui dit elle un peu outrée.
"Ecoutez Amandine, vous le savez aussi bien que moi, je n'ai pas voulu cette situation mais maintenant que nous sommes là, nous ne pouvons plus reculer. Si nous partons et que vous refusez, ce sera très mal interprété par nos clients. Jouez le jeu mademoiselle et vous serez récompensée!" supplia t'il.
La jeune femme ne lui répondit rien et regarda derrière elle. Il ne lui suffisait que de descendre quelques marches, faire appeler un taxi et puis voilà la chose était réglée.
Mais non, Amandine n'était pas une jeune femme à problèmes. Elle avait promis à son patron de l'aider et c'était un homme de parole. Il ne lui arriverait probablement rien, c'était juste histoire de quelques heures...
C'est pourquoi elle lui répondit positivement et il purent se diriger vers leurs partenaires de soirée.
"nous entrons prendre une table, nous vous attendons" annoncèrent-ils.
"D'accord" leur dit Stéphane qui enjoigna Amandine à se diriger vers le vestiaire.
Ils déposèrent ainsi leurs manteaux et l'homme derrière le petit bureau posa une question qui parut bien étrange à Amandine.
"Alors Monsieur que vous faut-il pour mademoiselle?"
elle ouvrit deux grands yeux ronds en entendant la réponse de son patron.
"Donnez moi de la corde en nylon pour ses poignets et un petit baîllon-boule noir."
"tout de suite monsieur!" lui répondit l'employé.
Amandine l'interrogea "euh, qu'est ce que c'est que le baîllon-boule?"
"Vous allez voir cela" lui dit simplement son patron.
Quelques secondes plus tard, les objets étaient sur le comptoir, de la corde blanche donc, simple, en nylon et une boule en plastique noir avec aux extrémités deux lanières. Elle comprit rapidement que cela servirait à etouffer la moindre de ses paroles.
"Je suis désolé Amandine mais le réglement du club est strict, toute femme pénétrant dans l'établissement doit être ligotée et baîllonnée"
"Ah d'accord" dit elle en grimaçant...
"Vos mains, je vous prie" dit il sobrement.
La blonde ne posa aucune question et mit ses poignets derrière son dos. Il les lui ficela soigneusement mais bien serré avec plusieurs tours pour éviter un quelconque reproche de la direction.
"Ca va? " lui dit il.
Elle serra les dents " Oui, oui c'est juste que je n'ai pas vraiment l'habitude..."
"Vous pouvez ouvrir la bouche?" demanda t'il doucement.
Amandine s'exécuta et reçut donc cette boule dans laquelle elle mordit fermement en s'etouffant un peu.
"MMMHHHHMMHHHh" fit elle.
"Qu'y a t'il?" s'informa t'il en enlevant prestement le baîllon de sa jolie bouche.
"Rien, dit elle en portant la main à ses lèvres, je n'ai toujours pas l'habitude, excusez moi"
Il souria et lui remit le baîllon tout en réglant la lanière derrière la nuque de la jeune femme dont les cheveux étaient ce soir noués en queue de cheval.
"Nous y allons?" demanda t'il à sa partenaire.
elle lui adressa aussi un sourire et fit oui de la tête.

très bonne histoire vivement la suite

Excelent vivement la suite!!

j ai beaucoup aimé aussi

Merci pour tous vos messages, c'est vraiment gentil!

Ton histoire est sympathique, j'attends la suite

Amandine avança timidement dans cette salle a la lumière très tamisée. Une musique lancinante mais douce accompagnait les activités douteuses ca et la des invités.
Au fur et a mesure de leur progression dans la salle, qui d'ailleurs semblait assez immense, la jeune femme avait enfin relevé la tête et pouvait donc observer ce qui se passait autour d'elle. Amandine sembla tout a coup rassurée quand elle aperçut plusieurs filles dans le même cas qu'elle.
Ligotées, bâillonnées, quelquefois nue ou en lingerie mais rarement habillées.
C'est la seule chose ou la blonde tiqua un peu.
Ils virent enfin les deux clients installés dans un renfoncement leur faire signe déjà attablés. Stephane poussa alors Amandine dans leur direction.
"Ah, installez vous, je vous en prie!" dit le premier homme.
Malgré ses mains liées dans le dos, Amandine s'asseya sans le moindre souci et sans émettre la moindre protestation.
Le client ventripotent s'adressa alors a la jolie blonde: " Comprenez nous mademoiselle, ce n'est pas que votre conversation soit ennuyeuse mais ici c'est la règle, les femmes sont soumises!"
Yeux mi-clos, Amandine opina du chef en lachant un "mmmmhhhhh" approbateur.
Ce n'était d'ailleurs pas pour lui déplaire même si les liens lui mordaient de plus en plus la peau.
Rassurés par le signe de la jeune femme, tout le monde se détendit alors et on commanda une bouteille pour poursuivre une soirée. A l'extrême gauche des clients, Amandine n'avait personne a ses cotés, elle pouvait donc alors regarder librement dans l'autre sens par curiosité.
Une femme assez jeune, était positionnée sur un tonneau assez large, écartelée aux quatre coins. Elle aussi était muselée avec un bâillon-boule semblable au sien. Leurs regards se croisèrent.
Il ne semblait n'y avoir aucune douleur dans les yeux de cette fille, elle semblait surtout y voir du plaisir. Cela decontenancait Amandine pas vraiment a l'aise dans un tel endroit.
"Vous voulez boire un peu Amandine?" Dit stephane qui sorta la jeune femme de sa réflexion. Elle fit oui de la tête.
Il ôta alors le bâillon de sa bouche.
"Pfiouuu, merci, dit elle, vous pouvez porter la flûte jusqu'a mes lèvres?"
Il acquiesca.
"Alors Amandine ca va? Tout va bien? Vous voulez rentrer?" Pousuivit-il.
Détendue, elle lui répondit: "oui oui, dit elle avec assurance, on peut se balader un peu autour?"
"Bien sur! Lui répondit son patron.
Stephane se justifia auprès de ses deux clients et se leva en compagnie de sa secrétaire.
"Je peux?" Dit il en lui montrant la boule.
"Oh oui, excusez moi, je l'avais oubliée!" Repondit la jeune femme.
Il ajusta de nouveau le bâillon autour de la nuque d'Amadine qui tortilla sa bouche pour accueillir de nouveau cette boule qu'elle mordit de toutes ses dents.
Ce petit tour fut pour beaucoup dans le dévergondage probable de la petite blonde. Une brune sexy ficelée a une rampe d'escalier, une autre servant carrément de table ou bien attachées a d'immenses lustres, ces filles semblaient véritablement prendre un plaisir évident a se retrouver femmes objets.
Une chose qui était loin de l'esprit d'Amandine plutôt prude dans sa sexualité et son approche.
Or la, cette situation ou elle se retrouvait ligotée et bâillonnée faisait basculer son univers.
Plus d'une fois, les regards appuyés d'Amandine interpellerent son patron. Il sembla le remarquer au moment ou ils revinrent s'asseoir a leur table.
"Vous voulez que je vous débarrasse un peu? L'interrogea t'il en désignant sa veste.
"Mmmppphhhhh" répondit-elle.
Cela valait pour un oui et la jolie blonde se retrouva en chemisier qui était échancré et laissait poindre la naissance des seins d'Amandine.
Elle soupira, forcement un peu excitée mais finalement très a l'aise. Aussi Stephane se permetta t'il une nouvelle demande.
"Voulez vous que j'ajoute d'autres liens?"
Elle ne réfléchit pas vraiment et fit oui de la tête.
Son patron leva un doigt et Amandine comprit qu'elle venait de mettre le doigt dans l'engrenage.