piègée ?

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Ligotballerineur

Re: pièges ?

Message par Ligotballerineur »

nonobound a écrit :encore encore aussi, toujours aussi bien caro tes histoires
Complètement d'accord, tes histoires sont prenantes, Caro!!^^

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caroline
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Re: piègée ?

Message par caroline »

merci..donc...encore! :) :)


Chapitre 3 (caroline décrit ce qu'elle vit)



Je flotte dans les airs, à l’intérieur d’une gangue rigide.
Je ne peux pas bouger, mais je suis en sécurité, en apesanteur.
Le vent caresse ma joue, mon corps, mes cuisses.
Je souris, entourée de fées lumineuses.
Je suis bien.
Soudain un monstre noir me saisit et me tire hors de mon berceau protecteur.
Je pousse un cri et ouvre les yeux


Oh non, ce n’était qu’un rêve !

Je suis couchée sur le canapé, à nouveau menottée dans le dos.
Retour dans la vraie vie!
Le métal froid et dur blesse ma peau.
Je lève les yeux et vois Anne-Sophie, debout au dessus de moi. Elle me regarde avec un petit sourire que je ne sais interpréter .
Avec un peu de mal, je réussis à me soulever et à m’asseoir contre l'accoudoir.

- Bon, j’ai fini mon travail ! On arrête ce jeu ? je dis agressivement en montrant mes poignets.

- Tu as oublié ce que je t’ai dit tout à l’heure…D’abord ta punition, ensuite je déciderai de ce que je vais faire de toi.... Je croyais que tu avais plus de mémoire. Moi j’en ai pour nous deux. Je vais donc t’annoncer ta punition. Elle sera assez légère, car c’est vrai que tu as bien travaillé et j’en tiens compte. Pour te montrer ma bienveillance, je vais te laisser le choix entre deux punitions : la première : je t’attache solidement pour que tu ne puisses plus bouger et je te chatouille à volonté pendant une demi heure

- Espèce de folle, tu es malade ! Je lui coupe la parole en me projetant vers l'avant.

Sans difficulté, elle appuie sa main sur ma poitrine et me renvoie en arrière.

- Si cette option ne te plait pas, il te reste la seconde : 2 fessées de 10 coups chacune »

J’ouvre grand la bouche, le cœur battant, stupéfaite, secouant la tête, incapable de dire un mot
Elle me regarde droit dans les yeux et me dit:

- Si tu ne choisis pas, je serais obligée de te donner les 2 punitions. Alors décide toi! Je te laisse 5 minutes de réflexion. Appelle moi quand tu seras prête .

Sur ces paroles incensées, elle tourne les talons et part, toute droite, vers la cuisine.

- Eh ! Eh ! Non ! Ne t’en vas pas. Ecoute moi !
En guise de réponse elle lève la main en écartant ses 5 doigts (5 minutes !)

Je n’y crois pas ! Ce n’est pas possible !
Mais elle ne plaisante pas et je dois choisir entre ces 2 folies !
Fessée ou chatouillée !


- Anne-Sophie ! Je t’en prie, tu ne peux pas me faire çà

Mes cris restent sans réponse.
Je trépigne, sanglote, mais je dois me rendre à l’évidence : je suis prise au piège, et elle ne reviendra pas sur ses propos.
Je reste assise sur le canapé, les mains dans le dos, attendant et appréhendant ma punition.
Et je ressens encore quelques sensations bizarres qu’à nouveau je refoule.

- Alors, tu as choisi ?

Je n’avais pas vu revenir Anne-Sophie, plongée dans mes pensées et mes émotions.
Je sursaute, relève la tête.
Elle porte maintenant une minirobe légère blanche, à fleurs , serrée à la taille. Elle attend ma réponse en silence.
Je me racle la gorge et, le cœur battant, je m’entends dire d’une toute petite voix genre intimidée :

- La 2….

Le mot « fessée » ne passe pas mes lèvres.
Je tente une dernière carte :

- Tu me forces, mais si tu passes à l’acte, je te jure que tu me le paieras, que je porterai plainte contre toi, que je ferai savoir à tout le monde tes perversions !

Anne-Sophie éclate de rire.

- Tu me crois assez bête pour n’avoir pas pensé à ça ?
Je n’ose même pas demander pourquoi elle dit ça...je redoute le pire.
- Ca ne t’intéresse pas de savoir ? dit elle énigmatique.
- Tu as encore inventé des trucs, mais on ne te croira pas ! Tu verras !

Je voudrais être plus sûre de moi, mais mon inquiétude s’accroît.
Ma dernière carte semble une mauvaise carte.
Perdue dans mes pensées (quelle défense a –t’elle préparée ?).
Je sursaute quand elle m’ordonne:

- Debout !

Elle s’est assise sur une chaise et tapote sur ses cuisses

- Viens t’allonger ici !

Jusqu’ici, je n’y croyais pas vraiment, mais là ça devient sérieux

- Tu ne vas pas faire ça, Anne-Sophie ! Je t’en supplie une dernière fois.

- Tu préfères que je vienne te chercher, que je te traîne par les cheveux et t’attache encore plus solidement ? Tu veux que je me fâche vraiment envers toi ?

Je grogne, secoue la tête, mais je sais déjà que l’incroyable va se produire, et que je n’ai que le choix d’obéir.
Je me lève donc, les épaules et la tête basses et jette un ultime regard suppliant à Anne-Sophie qui reste imperturbable.
Résignée, remplie de honte et d’appréhension, je me mets à genoux et couche mon buste sur ses cuisses.

- Plus haut ! Tu as oublié tes fessées de petite fille ?

pfftt..si elle croit que j'en ai reçues tant que ça...

La mort dans l’âme, je pousse sur mes pieds et me retrouve pliée en deux, le ventre sur les cuisses d’Anne-Sophie, la tête pendante; les mains dans le creux de mes reins.
Je suis vraiment comme une petite fille imaginaire.
Je lève la tête vers Anne-Sophie.
Elle sourit et me caresse les fesses par dessus ma jupe.
Les yeux fermés, les dents serrées, crispée, je laisse le haut de mon corps tomber vers le bas.

- Tu es prête Caro ?

Sa main relève ma jupe et se plaque sur ma culotte.
Je frémis, inquiète, honteuse, mais avec encore ce trouble et cette émotion stupides.
Mon cœur bat à toute allure.
La première claque m’arrache un petit cri ; elle n’était pas très forte, mais je n’ai pas été fessée depuis des années (je ne m'en souviens pas vraiment) , mais à mon âge, ce n’est pas cool !

- Compte Caro….sinon je ne m’arrêterai pas !

J’entends la jubilation dans sa voix.
Je n’y crois pas !
Moi ! La fille rigolote, insouciante, bonne étudiante, fessée comme une gamine! Merde mais c'est extraterrestre!

Je crie en colère, rageuse:

- 1 !

J’essaye de me souvenir du total de la punition…10 …Oh non ! 2 fois 10 !

Anne-Sophie écarte les genoux, pour que ma poitrine soit aussi appuyée sur ses cuisses.

- Clac !
- 2..3..

A chaque coup, qui claque sur ma culotte et le haut de mes cuisses, un cri aigu sort de mon corps en comptant les coup:

- 4..5..6..7..8..

En plus de l’humiliation évidente, il y a la douleur, la brûlure, la crainte du coup suivant,
Mon corps entier se contracte , mes jambes se plient l’une après l’autre dans un rythme accéléré.
Les claques continuent.

- 9…10

Mon dernier cri résonne comme une délivrance.
Je suis à bout de souffle, haletante , sentant à peine les caresses sur mes fesses.
Mon dieu! C'est un cauchemar!



Chapitre 4

((Récit à la 3 éme personne))

Anne-Sophie souffle dans ses mains, les presse sur ses joues , puis les descend vers les fesses de sa captive qu’elles caressent avec une certaine tendresse, s’attardant sur la culotte blanche et sur la peau rougie.
Puis elle pousse délicatement Caroline sur le sol,.

- Tu as eu la 1ère partie de ta punition ; tu vois que ce n’est pas si terrible !
Il y a dans son ton une ironie teintée de douceur
- Je te laisse souffler un peu, tu pourrais me remercier .

Anne-Sophie sourit à Caroline en s’accroupissant près d ‘elle.
Ses mains entourent ses chevilles et remontent très lentement le long de ses jambes jusqu’à sa petite culotte.
Caroline, remue son derrière en frissonnant et en gémissant. (de peur? de joie?)

- Arrête ça ! Espèce de sadique !
- Qu’est ce tu as dit ? J’ai mal entendu…Espèce de …quoi ?

Caroline se tait

- Bon, puisque c’est comme ça, finie la récréation !

Anne-Sophie se lève en tenant les cheveux de Caroline.

- A genoux ! Avance vers la table basse et couche ton buste dessus!

Avec difficulté, mais sans oser protester, Caroline obéit (après tout, vaut mieux en finir!) les hanches collées contre le rebord de la petite table étroite, pliée en deux sur le plateau de verre.

- Ecarte tes genoux ! …Mieux que çà !

Là encore, Caro obéit sans résister.
Ses cuisses sont alors liées juste au dessus des genoux aux pieds de la table l’offrant, les fesses à l’air, la jupe sur la taille, cible vulnérable et sans défense, exposée aux regards et aux coups.

- Avec quoi, vais je te fesser ma chérie ? Avec ce petite fouet ? Ce martinet ? Ou aimes tu mieux mes mains ?
- Tu es vraiment. ….Caroline grogne, puis se tait
- Ok Ok. Donc je vois choisir….le martinet…ça te rappellera peut être des souvenirs cuisants, n’est pas ma petite Caro ?

Les fines lanières marron du martinet glissent sur la table devant le visage de Caroline, puis le long de ses joues, puis derrière ses cuisses et sur sa culotte.

- Ah ! J’oubliais, c’est cul nu cette fois !
- Non….non .T’as pas le droit !! Ne fais pas ça !!
- Comment çà ? Pas le droit ! Tu délires ma chérie !
- Je t’en prie. Pitié..Fais pas ça!

La culotte de Caroline descend lentement le long de ses fesses pour s’arrêter tendue entre ses cuisses écartées.
Rouge de honte et de fureur, elle se mord les lèvres en imaginant les pires vengeances.
(Elle me le paiera au centuple !)

Le premier coup lui cingle les fesses et les cuisses, les lanières du martinet dispersant leurs effets en plusieurs piqûres brulantes.
Caroline se redresse en criant et insultant Anne Sophie qui lui répond d’une voix sèche et calme :

- Reste couchée sur la table ! A moins que tu ne souhaites que je double la punition ?
- Non. Non….Par pitié ! .. Caroline obéit en tremblant, la joue contre le plateau en verre de la table.
Elle ne réagit plus aux autres coups que par des sursauts réflexes de tout son corps et des petits cris.
- Et 10 ! Voilà ! Tu n’es pas morte !

Caroline se détend,le souffle court, la bouche grande ouverte, secouée de petits hoquets plaintifs.
Anne-Sophie s’agenouille derrière elle et caresse doucement ses fesses nues , s’attardant sur les zébrures roses du martinet et les marques de ses doigts, effleurant discrètement ses petites lèvres.
Après une dernière petite claque, amicale cette fois, sur le derrière rougi, sans prévenir, elle ouvre les menottes de Caroline.
Celle-ci pousse un soupir de soulagement inespéré, se redresse, relève sa culotte, baisse sa jupe et ramène ses poignets devant elle en les frottant pour masser l’empreinte des bracelets d’acier.

- Ca fait du bien n’est ce pas !

Caroline hoche la tête et continue à se masser, attendant que ses cuisses soient détachées.

Finalement ce n’était pas si terrible, même si mes cuisses et mes fesses cuisent, même si les muscles de mes jambes me font mal... c’était même assez excitant.. j’avais eu quelques fessées rares, mais jamais de martinet

Elle sourit dans sa rêverie et ne réalise que trop tard que son top est tiré par dessus sa tête et qu’elle se retrouve soudain seins nus.
Ses bras sont fermement ramenés en arrière et ses poignets de nouveau menottés.


- Oh. Mais…!!
- Je n’en ai pas fini avec toi ma chérie.
- Comment ça ! Tu ne tiens pas tes paroles ! Tu trouves que je n’ai pas assez souffert !
- Rappelle toi ce que j’ai dit : après ta punition, je déciderai de ton sort pour le weekend. Et je n’ai pas encore décidé. La seule chose que je sais, c’est que tu es sale et que tu ne sens pas très bon . Alors ma décision actuelle, c’est de te laver !

Anne Sophie s’accroupit derrière sa captive et lui détache les cuisses de la table, puis la prend gentiment par le bras pour l’aider à se lever et à s’asseoir dans le fauteuil club.
Caroline grimace, car le contact de sa peau avec le cuir froid qui ravive la douleur.
A genoux, à ses pieds, Anne-Sophie lui caresse les cuisses, là où les cordes l’ont attachée à la table

- Je vais préparer ton bain. Attends moi !
Elle sourit et marche vers la salle de bains.



Stop..ou encore???

Tchocobo

Re: piègée ?

Message par Tchocobo »

Encore ! :D Tu ne peux pas t'arretter en si bon chemin, j'adore :admire:

beaugosse
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Re: piègée ?

Message par beaugosse »

Ben dis donc chapeau!On peut dire que tu as du talent,Caro!Tu ne vas pas t'arrêter en si bon chemin, c'est quasiment un roman que tu as fait là,tu devrais le faire publier! :bravo:

Ligotballerineur

Re: piègée ?

Message par Ligotballerineur »

beaugosse a écrit :Ben dis donc chapeau!On peut dire que tu as du talent,Caro!Tu ne vas pas t'arrêter en si bon chemin, c'est quasiment un roman que tu as fait là,tu devrais le faire publier! :bravo:
Complètement d'accord, Caroline, tu n'as jamais songé à écrire un vrai roman, peut-être que ça se vendrait, qui sait??? :D

nonobound
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Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
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Re: piègée ?

Message par nonobound »

oh caro
encore encore encore

j'adore lire toutes tes histoires

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Mad Hatter
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Re: piègée ?

Message par Mad Hatter »

Mais continue l'histoire est loin d'être fini
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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caroline
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Re: piègée ?

Message par caroline »

Merci..mais..
Encore?..
Vous l'aurez voulu! :P


C'est caro qui raconte...

CHAPITRE 5

Anne-Sophie s’éloigne en exagérant son déhanchement sur ses sandales à talons .
J’ouvre la bouche sans comprendre, sans rien dire, immobile.
Le bruit de l'eau qui coule dans la salle de bains me fait fantasmer sur ce qui va suivre et j'imagine tous les scénarios.
Je ne tarde pas à être fixée.

Anne-Sophie marche vers moi, souriante, bienveillante et me fait un signe de la main m’incitant à me lever

_ Je t’en prie, arrête ça…je vais me laver toute seule et je retiendrai la leçon .(je grogne)

Elle ne répond pas, pose ses mains sur mon ventre et, délicatement, du bout des doigts, tire sur la ceinture élastique de ma jupe.

- Noooonnnn ! Stop !!!

Je me tortille en vain.
Ma jupe glisse le long de mes hanches et tombe à mes pieds, suivie de peu par ma petite culotte.
Je suis toute nue, les mains dans le dos, offerte sans défense à tous ses caprices.
Je me sens mal, trop bizarre. (caro..! reprends toi!)
En plus, j’ai soif et envie de faire pipi
Je le lui dis

- Tu sais où sont les toilettes ! Je vais te chercher à boire.

J’ouvre la porte avec mes mains menottées, mais je n’arrive pas à la fermer complètement.

- Essuie toi bien, elle rit, Sinon, je vais le faire ! (elle en meurt d'envie !)
Pour éviter cet affront, j’y arrive tant bien que mal .
Elle pousse la porte, une petite bouteille d’eau à la main.

- Alors c’est fait ?

Toujours assise sur les wc, je hoche la tête et ouvre la bouche devant sa main tendue.
Je bois goulument. J’ai tellement soif que l’eau dégouline.
Elle essuie mes lèvres et mon menton comme si j'étais un bébé.
Sa main descend sur ma poitrine, mon ventre.
Je n’ai pas eu le temps de serrer les cuisses pour l’empêcher de me tamponner le sexe avec le papier toilette. (mon dieu j'y crois pas!)

- Debout maintenant ! C’est l’heure du bain !

Humiliée, morte de honte, troublée, je baisse la tête sans même protester quand elle me saisit par le coude pour me conduire dans la salle de bains voisine.
Je marche mécaniquement jusqu’à la baignoire remplie d'eau.

- Allez! A l'eau! ...Allo quoi!
- Pfftt..je suis morte de rire..(genre dédaigneuse)

J’enjambe le rebord, trempe un bout de pied. L’eau est chaude, mais pas brûlante.
Aidée par Anne-Sophie qui me traite comme une petite fille, je pose un pied puis l'autre, les jambes immergées jusqu’aux genoux.
Avec peine, m’aidant de mes mains menottées, je m’assieds avec prudence pour habituer mon corps à la température de l’eau.
J’étends mes jambes en frissonnant, m’adosse inconfortablement les bras coincés derrière mon dos.
Le contact du fond de la baignoire pique mes fesses endolories.

Je ferme les yeux et me laisse envahir par la chaleur de l’eau, oubliant mes douleurs, dans un bien être improbable et profond.
Je me laisse aller comme en apesanteur.
De l’eau tiède coule doucement sur mes cheveux et ma figure.
Un gant fin et parfumé me caresse les joues, le cou, la nuque, descend sur mes seins où il s’attarde un peu, sur mon ventre.

Je crois que je souris.

Les caresses sont plus pressantes
J’écarte mes cuisses et mes jambes qui se soulèvent sous la pression de l’eau
Je suis légère.
Mon bassin se lève pour accueillir la main qui s’infiltre entre mes cuisses.

Je crois que je gémis

Le feu et l’eau se partagent mon corps.
Ces doigts qui me fouillent me rendent folle.
Où suis je ?
Je coule en criant.

Je crois que je pleure

Qu’est ce qu’il m’arrive ?
Ce n’est pas possible ! Non ce n’est pas moi !
Tout tourne autour de moi.
Je plonge dans le vide, en me vidant de toute mon énergie dans un précipice sans fin.
Je sombre.

Alors? Je fais quoi?...
Stop ou Encore?

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Mad Hatter
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Re: piègée ?

Message par Mad Hatter »

:conduit: encore :twisted:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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Tchocobo

Re: piègée ?

Message par Tchocobo »

Réponse concise: Encore :admire:

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