Avant dernier post. 
Excitée comme rarement, je saute sur le lit et m’assieds en tailleur entre ses pieds.
Tout se mélange dans ma tête.
Il est beau, sans défense, offert à tous mes caprices. Je suis sa maitresse, mais c’est lui qui me domine, tellement j’ai envie de lui donner du plaisir.
Je l’aime tant en ce moment. Eperdue de désir, j’enlève ma culotte et la jette vers son visage où elle tombe sur sa bouche. Il la prend entre ses lèvres, comme s’il voulait l’avaler et il la garde là en inspirant à fond.
A quatre pattes j’avance vers son sexe et le fais coulisser entre mes doigts, avec des lents et doux va et vient qui le font bander si fort que j’ai peur d’avoir mal quand il me pénètrera. Sa respiration s’accélère, ses jambes se replient autant que lui permettent les liens. Il serre mes hanches entre ses genoux dans un étau puissant.
Je me penche sur sa verge , la saisis entre mes lèvres et la titille du bout de ma langue, déclenchant des grognements presque bestiaux et des mouvements verticaux et vigoureux du bassin.
Je me redresse et rejette ma tête en arrière pour échapper à ses coups de butoir. Cambrée, les mains sur les seins, j’avance sur les genoux jusqu’à surplomber son visage. Je retire ma culotte de ses lèvres, écarte et plie mes jambes pour m’offrir à sa bouche. Une chaleur intense envahit mon bassin, des spasmes me parcourent, mon cœur s’accélère pendant que sa langue parcourt avec douceur ma chatte ouverte et humide
Au bord de l’extase, je recule vers son sexe dressé, prêt à me recevoir.
- Oui Caro .Viens ! Viens ! Enfonce toi !
Avec délice et précaution je m’empale lentement, en murmurant des « Je t’aime, je t’aime », étourdie de plaisir pendant que nous rythmons à l’unisson la fusion de nos corps…Je n’entends plus rien, à la limite de l’évanouissement quand nous explosons ensemble dans une gerbe brûlante qui m' inonde. Je vais mourir…..la petite mort..
Des cris aigus sortent de moi sans que je l’ai voulu.
Paul hurle des insultes d ‘amour…. « Salope ! Salope.. !..Oohhh .. ! Que m’as tu fait.. ? »
Je tombe sur lui épuisée, trempée, mes bras autour de son cou.
Je le couvre de baisers « Merci ..merci… merci.. », caresse ses poignets menottés avec infiniment de tendresse, puis j’enlève son bandeau pour voir ses yeux verts où brillent quelques larmes que je lèche sur ses joues en pleurant avec lui.
Le temps s’est immobilisé, avec pour seul fond sonore celui de nos respirations.
Quand nos souffles se sont ralentis, apaisés, je me décolle de son torse avec l’impression de sortir d’un rêve merveilleux. Ma bouche s’approche de la sienne pour un long baiser où nos langues se mêlent avec fougue et volupté. Je voudrais qu’il m’enlace, me caresse, me serre fort dans ses bras, mais il est prisonnier. Je me redresse après un bisou doux sur ses lèvres entrouvertes où je plaque un doigt mouillé qu’il lèche avec gourmandise.
- Je vais te détacher, dis je en quittant le lit
- C’est pas trop tôt ! répond il grognon.
Je m’arrête d’un coup et me tourne vers lui les poings sur les hanches :
- Ose me dire que tu n’as pas aimé !
- Euh…j’ai fait çà pour te faire plaisir.
- Quoi ? Espèce de….Salaud ! ..Ingrat !..(jouant la colère et l’indignation)
- Ben oui quoi !....Mais non ! …C’était …étonnant..détonnant…comme toi d’ailleurs !
- J’tadore..je dis en me jetant sur lui et en lui faisant des dizaines de bisous.
- Et mes menottes ? (il prend une petite voix timide)
- Ah oui ! J’oubliais…Mais ..oh !..Merde ! Je ne sais plus où est la clé !...
Son visage se fige et je vois dans ses yeux un éclair de panique, puis il éclate de rire :
- Tu es une vraie gamine ! Et j’ai failli marcher !
Un doigt sur la bouche, la tête penchée sur le côté , avec une voix espiègle .
- Ze suis désolée, z’ai pas fait exprès….ze suis petite encore..
Je me retourne, tends mes fesses en arrière, les remue plusieurs fois de droite à gauche en faisant des « Pouet Pouet » avant de prendre la clé sur la petite table.
A la vue de Paul étendu sur le lit, nu, ses bras menottés étirés vers l’arrière, ses chevilles écartées et liées par des cordes au cadre du lit, je plaque mes mains sur mon visage, le coeur battant, les yeux fermés, inquiète de ce que j'ai fait et du plaisir que j'y ai pris.
Caroline ...Qui es tu?..
t 'en as marre?
.. au final avec tous ces rebondissements , ça fait un ensemble très sympa à lire 
, même si il faut lire les 15 pages de post ... je réfléchis pour ma part à mettre quelques uns de mes textes en PDF pour se plonger dedans sans avoir à suivre les commentaires... ça pourrait également être une idée pour celui ci ... 