A la folie

Œuvres des membres (textes, histoires, dessins, photos...) Rappel du règlement du forum: Interdiction de publier des récits dessins photos etc...mettant en scène des mineurs.
Règles du forum
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
sakura

A la folie

Message par sakura »

Une des dernières histoire que j'ai écrite,

Je vous souhaite une bonne lecture :

Elles sont toutes là, les dernières que l’on vient d’attraper pour les mettre avec les autres. Comme elles sont dangereuses, il leur a été passé une camisole de force fermement sanglée et une sangle autour des pieds.

Il faut dire que l’on ne rigole pas ici avec l’autorité, toutes ont fugués à plusieurs reprises, que ce soit de chez leurs parents, de leur internat, de là où on les emmène. Elles sont considérées comme à haut risque et vont recevoir un traitement spécial. Même si elles sont toutes majeures, elles se doivent de respecter l’autorité supérieure.

Le fourgon dans lesquelles ont les transportes, se dirige vers un ensemble de grand bâtiment avec des grilles très hautes tout le tour, il y a des gardes de partout et des postes de contrôle, à chaque entrée. C’est un lieu hautement sécurisé, dont il parait très dur de s’échapper, sauf pour l’une d’entre elles. Elle parait bien sage sur son siège, pourtant, elle y est la plus fermement sanglée et un garde est resté à côté d’elle tout le long du trajet. Elle s’appelle Maelys, elle a de longs cheveux blonds, les yeux bleus, deux trois petites taches de rousseurs sur les joues. Elle n’est pas très grande et assez menue, sa poitrine n’est pas trop grosse.
Elle parait être une fille totalement ordinaire, à se demander ce qu’elle fait là et surtout pourquoi toute cette attention sur elle.

Le fourgon s’arrête sur un parking, des femmes en blouse blanche ouvrent les portes et commencent à faire sortir, les captives, on leur passe une sangle avec un peu de jeu aux pieds pour, qu’elles puissent marcher. Avec des mousquetons et des sangles, on les accroche, les unes aux autres.

On leur ordonne alors de se mettre en marche, dans la direction du bâtiment. Une fois à l’intérieur, on les escorte dans un couloir tout blanc, assez étroit et long. On ouvre alors une grande double porte en bois, il y a des chaises roulantes dans la pièces, ainsi qu’une estrade avec un grand bureau, où sont installés trois femmes d’un certain âge. Chacune leur tour, on fait asseoir les captives, sur une chaise, on la sangle fermement dessus, tout en bloquant les roues pour ne pas qu’elles puissent rouler. Une des femmes au bureau prend la parole :
« Bon nous allons commencer à éplucher les dossiers, pour convenir de la punition, la plus adaptée à vos actes. »
Chacune leur tour, on appelle par leur prénom, chacune des demoiselles, elles sont toutes jeunes et on leur reproche à la plupart, d’avoir défié l’autorité, d’une personne qui leur est supérieure. Elles sont toutes condamnées à passer entre plusieurs mois, jusqu’à 2 ans d’internement entre ses murs. Une fois que la punition est validée, sans ménagement une des femmes en blouse blanche, s’approche de la captive, déroule un bout de sparadrap et vient le coller sur la bouche de la captive. Celle-ci proteste instantanément, mais rien d’audible ne sort de leur bouche. Une autre femme relâche le frein de la chaise roulante et conduit chaque captive vers sa cellule.

Vient alors le tour de Maelys, elle passe en dernier devant cette commission, celle qui joue le rôle de présidente prend la parole d’une voix grave et sévère :
« Vous devez connaître la musique, à force de vous voir défiler ici. Qu’est-ce que l’on va bien pouvoir faire de vous, pour que vous vous comportiez comme une demoiselle responsable. Je vais quand même vous rappelez votre palmarès, deux fugues de chez vos parents, une en internant, trois agression sur le personnel de ce même établissement, trois fugues depuis ses murs, sans compter la dizaine d’agression sur le personnel. Vous commencez à atteindre les records, comme vous avez déjà atteinte la peine maximale, à savoir 10 ans, on ne peut aggraver votre punition. »

Elle ne proteste même pas, quand on vient comme pour les autres, lui coller un sparadrap sur la bouche et qu’on la conduit vers sa cellule. Elle reste là totalement figée, comme si elle se moquait de se savoir punie pour des années. Sa chaise est arrêtée devant une lourde porte en fer, que l’on a peint en blanc. L’infirmière sort alors une grosse clé et ouvre la porte, c’est une toute petite cellule, il n’y a rien, juste des murs et un sol capitonnés. Maelys est détachée de sa chaise, alors que l’on appelle du renfort, car, l’infirmière doit lui détacher les jambes, afin de lui passer une couche épaisse. C’est l’une des mesure de l’établissement afin de laisser les captives entravées toute la journée et la nuit, en évitant les pauses petits coins. La couche en place, on lui remet la sangle autour des pieds, alors qu’on la pousse dans la cellule et qu’elle rebondit sur le sol mou. La porte est refermée aussi sec sur elle, la laissant seule entre quatre murs et une ampoule qui éclaire au plafond.

Elle se redresse et s’adosse contre le mur et reste là, en attendant pendant des heures que l’on ouvre cette porte, pour voir un peu de vie. Il ne se passe pas grand-chose dans le couloir, juste derrière la porte, il y a simplement une infirmière qui surveille une bonne trentaine de cellule, contenant chacune une captive.

Il est 18h30 et on ouvre enfin la porte de la cellule, c’est l’heure du repas, une infirmière se présente avec le repas de Maelys. Elle est seule, elle parait plus jeune que les précédentes, son visage est doux, elle a des cheveux châtains, des yeux verts, elle n’est pas plus grande que Maelys. Tout en posant le repas de la captive dans un coin, elle lui retire délicatement le sparadrap, qu’elle a sur la bouche, comme si elle prenait soin d’elle. Il y a autre chose dans son regard, elle ne semble pas être comme les autres infirmières. La bouche de l’infirmière vient alors se coller sur celles de Maelys pendant de très longues et savoureuses secondes.
« Je ne pensais plus te revoir ici. »
« Ne va pas me faire croire que tu es déçue »
« Un peu, j’aimerais te voir libre et pas uniquement au travail »
Maelys lui sourit alors que l’infirmière referme la porte à clé, pour ne pas qu’on les dérange.
« Tu m’as préparé un bon repas. »
« Désolé, je n’ai pas pu faire grand-chose pour toi, je ne savais que tu avais été reprise. Comme d’habitude c’est bouillon de légume, une tranche de pain avec du jambon. »
« Pas grave Gwen, tu feras mieux la prochaine fois. »
Elle lui donne à manger, sans la détacher de sa camisole, A la fin du repas, Gwen lui essuie la bouche et faire boire un verre d’eau à Maelys. Elle ne peut s’empêcher de l’embrasser une nouvelle fois, tout en frottant sa poitrine contre sa camisole. Elle lui caresse les cheveux d’une main et de l’autre lui glisse, un petit objet dans la manche de la camisole.
« Cela pourrait t’être utile. »
Maelys réceptionne un petit cutter au fond de la manche de sa camisole et le pousse encore plus au fond pour le cacher dans une doublure de tissu.
Gwen a un petit pincement au cœur, quand elle doit se relever, prendre une boule de plastique au milieu d’une sangle en cuir, qu’elle enfonce entre les dents de Maelys, elle ne sert pas trop pour ne pas lui faire mal. Un sparadrap par-dessus évitera qu’elle ne perde toute sa salive pendant la nuit.
« Demain, c’est mon jour de repos, essaye d’être sage et de ne pas te griller trop vite. »
Un dernier baiser par-dessus son bâillon et Gwen la laisse seule pour la nuit.

Maelys se remet contre un mur, seule dans le silence, le plus totale. La nuit doit tomber, mais elle ne peut pas voir le coucher de soleil, il n’y a pas de fenêtre dans sa cellule.

Il est 22 h, la lumière de sa cellule s’éteint, c’est l’heure de dormir. Maelys s’allonge et s’endort sans trop de difficulté. Elle a déjà passé, plusieurs mois ici entre ses quatre murs, elle a l’habitude de dormir ainsi sans aucun confort. Comme on n’est pas en hivers la température est bonne dans la cellule, en hivers, il y fait très froid car ce n’est pas chauffé la nuit.

7h du matin, la lumière réapparait, elle se redresse pour se remettre contre le mur. Quelques minutes plus tard, on ouvre la porte, deux infirmières entrent alors dans la cellule. Elles ont l’air beaucoup moins gentille que cette chère Gwen, elles sont aussi plus âgées. Dans un premier temps, l’une des femme, lui arrache le sparadrap, qu’elle a sur la bouche, puis lui retire la bouche, l’autre lui fait manger son petit déjeuner sans gout et froid. La boule est remise entre ses dents et sangler avec force, Maelys ne réagit pas elle à l’habitude. Les deux infirmières la soulèvent pour la sangler sur une chaise roulante, elle est sortie de sa cellule. On la transporte vers une autre porte toute blanche également, la pièce est totalement carrelée du sol au plafond, elle est mise sur ses pieds, les deux infirmières la déshabille sans ménagement, Ses mains sont attachées à des menottes reliées à une chaine qui pend au plafond. Sa culotte est retirée et tombe sur le sol humide, c’est au moment où l’une des infirmières a les mains entre ses cuisses, que Maelys se déleste sur l’infirmière. Celle-ci se relève et avec sa main pleine d’excréments, elle tourne une gifle magistrale à Maelys qui se retrouve avec de la merde sur le visage, avant que l’autre infirmière ne prenne un tuyau et qu’elle arrose Maelys. Le jet est très puissant et elle se retrouve rapidement noyée sous l’eau glacée. Voilà comment on lave les pensionnaires ici, au jet haute pression, c’est comme çà tous les jours. Une fois sa douche de prise, les infirmières la sèche avec une serviette aussi douce que du papier de verre, la peau de Maelys devient rouge par endroit à cause des frottements. Une couche est remise entre ses jambes, puis ses vêtements, elle est reconduite dans sa cellule et elle est mise dans un grand sac de contention. Voilà ce qui arrive quand on ennuie les infirmières, elles aggravent votre situation, jusqu’à ce vous faire craquer et vous soumettre à leur moindre désir.
Une fois bien sanglée Maelys se remet contre un mur pour se tenir droite, il n’y a pas grand-chose à faire à part attendre le repas de midi, s’il vient car il n’est pas rare qu’il soit sautée pour les plus récalcitrantes. Elle pense à ce que lui a donné Gwen, elle sait aussi qu’elle reviendra lui faire un calin dès qu’elle pourra. C’est endroit est un véritable lieu de torture et souffrance mentale à rester là entre quatre murs sans ne pouvoir rien faire. Parfois si on est vraiment très sage, on peut avoir une petite promenade dans la cours tout en restant attaché aux pieds, aux mains, avec un bâillon en bouche et en étant surveiller par des infirmières. A défaut d’être libre, au moins il est possible de respirer de l’air frais et pas en conserve.

Faut dire que l’on ne rigole pas avec ce gouvernement question discipline, dès la naissance on est suivi et si par malheur, on dépasse des clous, on nous envoie dans des unités de redressements, cela peut se faire dès l’enfance et quand on a 18 ans, on passe par des hôpitaux comme celui-ci pour que l’on revienne dans le droit chemin et qu’on suive comme les autres.

Alors qu’elle est perdue dans ses pensées, la porte s’ouvre et une infirmière lui apporte son repas, ce n’est pas une de celle du matin, mais elle n’a pas l’air plus sympathique que les autres. En fait ici à par Gwen aucune n’est sympathique. Sans un mot, elle lui retire son bâillon et elle la gave comme une oie, avec un repas presque froid sans saveur, elle lui fait boire une petite bouteille d’eau. A peine Maelys a fini d’avaler l’eau, qu’elle lui remet la boule entre les dents et l’infirmière la serre très fort et un sparadrap la recouvre.

Elle est de nouveau seule pour toute l’après midi, cela fait toujours bizarre au début mais on s’habitue à ne rien faire de la journée, à ne penser à rien à la fin car on sait que l’on ne pourra rien faire à part penser et à la fin on finit par oublier ses pensées.

Elle bouge pour faire tomber le cutter entre ses doigts, il ne servira pas à couper le fer des menottes, mais elle en profite pour le dissimuler sous sa jupe en le coinçant avec un adhésif de sa couche. Ici il sera en sécurité, mais elle doit attendre qu’on lui retire les menottes pour avoir une chance de s’en sortir.

Le soir venu, on lui apporte son repas, on lui fait manger rapidement et hop, on la laisse là pour la nuit, seule attachée et bâillonnée. Quand elle pose sa tête contre le capitonnage pour se reposer, elle entend au loin les cris d’autres filles qui comme Maelys sont attachées et bâillonnées, elle entend même des sanglots. Cela lui fait de la peine pour ses filles, car elle ne peut pas leur venir en aide alors que comme elle la plupart sont là pour pas grand-chose.

22h, la lumière s’éteint, Maelys s’endort, sa couche se remplit un peu plus, elle sent, qu’elle est devenue humide et elle va avoir les fesses humides jusqu’au lendemain matin.

Il est tôt quand, on ouvre la porte de sa cellule, elle a le sourire quand elle voit Gwen qui vient s’occuper d’elle. Gwen commence par lui retirer son bâillon avant de l’embrasser sur la bouche, elle la sort de son sac et lui retire les menottes pour lui faire un câlin, elle lui détache aussi les pieds.
« J’ai fais tout ce que j’ai pu pour le petit déjeuner. »
Maelys l’embrasse une nouvelle fois car elle a fait des merveilles, elle a droit à des tartines de confiture, un jus de fruit, du café chaud et un yaourt. Maelys mange alors que Gwen lui fait un petit massage des épaules, à la fin, elle remet les déchets sur le plateau et tend ses mains, pour recevoir les menottes aux mains et aux pieds. Gwen la sangle sur la chaise roulante et ne manque pas de lui mettre un sparadrap sur la bouche le temps du transport vers la cabine de douche. Pour cela elle prend le couloir dans l’autre sens, pour aller vers une cabine de douche. Dès que la chaise est dans la douche, Gwen ferme la porte à clé avant de détacher Maelys de sa chaise. Pendant qu’elle se déshabille, Gwen fait la même chose. Les voilà toutes les deux nues, l’eau chaude commence à couler alors qu’elles continuent de s’embrasser et elles se savonnent sur tout le corps.
Pendant quelques minutes, Maelys oublie qu’elle est prisonnière ici et que Gwen fait partie de ses geolières. La douche ne peut pas durer plus que le temps réglementaire. Maelys est remise sur sa chaise attachée, puis remise dans sa cellule. Gwen ne lui laisse que les mains menottées dans le dos, les pieds attachés et le sparadraps sur la bouche.

Maelys passe la matinée à ne penser qu’au moment qu’elle vient de passer sous la douche avec Gwen, cela lui permet d’oublier sa détresse. Si c’est elle qui est venue ce matin, c’est qu’elle va s’occuper d’elle toute la journée.

Midi, elle lui apporte son repas qui est en fait le repas des employés, il est bien meilleur que celui des prisonnières. Pendant qu’elle mange, Gwen continue de lui masser les épaules et à lui faire des câlins, au moment de lui mettre un sparadrap et de l’embrasser une dernière fois, Gwen lui glisse une des clés de ses menottes dans la couche.

Maelys joue toute l’après-midi avec la clé de ses menottes, pour s’assurer qu’elle est bien en place et qu’elle ne risque pas de tomber.

Le soir venu, Gwen est de retour pour la dernière fois de la journée, elle lui apporte son repas et un peu plus, elle lui a ramené un oreiller et plusieurs grands draps blancs. Le repas est excellent encore plus que le midi, car c’est Gwen qui a cuisiné et c’est succulent. Elle continue de lui masser le dos et les épaules. Maelys a fini de manger, elle la coince dans le sac de contention, elle ne le serre pas trop, elle n’est pas attachée en dessous. Pour ne pas éveiller les soupçons, elle lui met le ball gag et une bande de sparadrap. Gwen prend soin de la coucher dans les draps, qu’elle a apporté et glisse l’oreiller sous sa tête.

Une fois la porte fermée, Maelys n’attend pas pour se débarrasser de tous ses liens et de son bâillon. Avec le cutter, elle découpe des bandes de tissu dans les draps que Gwen lui a apporté. Elle doit se dépêcher la lumière ne va pas tarder à être coupée et dans l’obscurité la plus totale, il lui sera impossible de continuer à découper les bandes de tissu.

Toutes les bandes sont prêtes, elle en fait un tas, qu’elle dispose juste derrière la porte pour les dissimuler. Juste avant que la lumière se coupe, elle retire sa couche et la met aussi derrière la porte. Il n’y a pas de cachette possible dans cette petite pièce.
Dans l’obscurité, elle se couche et pose sa tête sur l’oreiller, elle doit dormir pour être en forme demain.

Dès que la lumière revient, Maelys se lève et se prépare, il ne reste que quelques minutes avant que l’on vienne dans sa cellule. Elle remet son bâillon et se glisse dans le sac en attendant que l’on ouvre la porte. Elle entend du bruit dans le couloir, son cœur bat fort, elle n’a pas droit à l’erreur, si elle veut partir d’ici.

La porte s’ouvre, et deux infirmières rentrent, elles prennent soin de refermer la porte à clé derrière elles. Une des infirmières approche de Maelys et lui retire son bâillon. C’est le moment qu’elle choisit pour sortir son bras du sac et la saisir à la gorge, tout en faisant signe à l’autre de se taire. En une fraction de seconde, elle se lève, en bloquant la première entre ses cuisses, pour la maintenir immobile, elle saisit la deuxième infirmière et lui fait une clé de bras pour la contraindre, de ne pas appeler les secours. Avec sa main de libre, elle prend une bande de tissu pour attacher les mains dans le dos d’une des infirmières, elle lui met une bande en bourre dans la bouche et une autre par-dessus entre les dents pour la réduire au silence. La deuxième subit le même sort quelques secondes plus tard, après qu’elle l’ait avec beaucoup de force totalement déshabillée pour récupérer sa tenue de travail.

Elle finit le travail en attachant leurs chevilles ensembles. Elle les place sur le ventre et relie leurs mains à leurs pieds avec une bande de tissu. Une dernière bande pour leur bander les yeux et les rendre inoffensive.
Elle palpe, les infirmières pour récupérer les clés de sa cellule.
Elle enfile la tenue de l’infirmière, et laisse ses vêtements dans sa cellule. Elle sort enfin de sa cellule et prend la direction de l’escalier au fond du couloir. Moins elle croise de monde, mieux c’est, à chacun de ses pas son cœur bat encore un peu plus fort. Deux infirmières ne font pas le poids contre elle, mais une dizaine lancée à ses trousses c’est une autre histoire.

Dans les escaliers, Maelys descend au rez de chaussée, bien que l’on ne sorte pas trop de sa cellule ici, elle connait bien les différents couloirs de ce sinistre lieu. Elle se rapproche dangereusement du bureau de la directrice, elle entend du bruit à l’intérieur, elle doit être au téléphone. Maelys attend derrière la porte, qu’elle est raccrochée, puis elle entre.

Avant que la directrice est réalisée, elle lui saute dessus et la ceinture, d’une main, elle l’étrangle, alors qu’elle cherche dans les tiroirs et trouve un rouleau de sparadrap médical. Elle commence par lui en coller une belle bande sur la bouche, puis elle lui attache les mains dans le dos. Elle enchaine avec les pieds qu’elle attache au pied central de sa chaise de bureau pour éviter qu’elle ne puisse se déplacer en grattant le sol avec ses pieds.

Elle ne se retient pas, de lui mettre plusieurs gifles comme pour se venger, pour tout ce qu’elle lui a fait subir ici. Alors que la directrice est K.O, elle fouille dans son bureau et récupère les clés de la voiture de la directrice. Quand elle sort du bureau, elle se dirige vers le garage, c’est le moment crucial, elle ne doit pas se faire repérer si proche du but. Elle essaye de garder son calme, le moindre faux pas peut lui être fatal. Et avec ce qu’elle a fait aujourd’hui, elle risque le cachot pendant de nombreux mois. Le cachot étant une cellule si étroite que l’on n’y tient que debout et on nous alimente par un tuyau et on fait nos besoins dans un autre tuyau. Parfois, il arrive que malencontreusement, on relie le tuyau qui permet de se soulager à celui qui permet d’en alimenter une autre. Tout cela dans le but de nous faire craquer et que l’on soit à leurs pieds et qu’on les implore pour revenir dans notre cellule et que l’on soit des captives modèles, jusqu’à notre libération.

Maelys marche sur la pointe des pieds en direction de la voiture de la directrice, il n’y a pas grand monde à cette heure de la journée. Elle la trouve facilement car il y a le nom de la directrice sur la place. Elle ouvre la voiture et prend le volant. A partir de maintenant, il ne faut plus se poser de question, elle appuie à fond sur le champignon. Elle défonce la barrière de la sortie du parking et celle qui ferme cet hôpital. Une fois sur la route, elle se dirige vers la ville la plus proche avant que l’alerte ne soit donnée.

Maelys s’arrête dans un parking et abandonne la voiture avec les clés sur le contact. Elle marche en direction de la première boutique de vêtement et achète des vêtements civil, elle sera ainsi plus discrète dans la rue. La journée passe, et le soir venu, elle se dirige vers un lieu sur, elle se cache près d’un immeuble dans un petit buisson.

La nuit est tombée quand une femme arrive et commence à taper le code du portail. Elle sort de son buisson et lui plaque sa main sur sa bouche, avant de la retourner pour la mettre face à elle. Maelys retire sa main et l’embrasse, c’est Gwen. Le bisou est rapide et elles rentrent dans l’appartement de Gwen.
Elles ferment les volets, pour être tranquille.

« Tu sais que tu as fait un beau remue-ménage aujourd’hui, avec ton évasion. »
« Personne ne soupçonne que c’est toi qui m’a aidé. »
« Il commence à il y avoir quelques doutes quand même. »
« Ne te fait pas prendre mon amour, tu connais le sort que l’on réserve aux traitres. »
« Je suis prêtre à prendre ce risque pour ton amour. »

Alors qu’elles continuent de parler, elles s’embrassent, se font des câlins, quelques minutes plus tard, elles continuent leurs ébats dans le lit de Gwen.

« Mon cœur, j’ai une surprise pour toi. »
Gwen sort deux billets de train en direction de la frontière. »
« Tu es sur que l’on ne va pas se faire prendre. »
« Il y a toujours un risque, mais on ne sera jamais heureuse ici, alors il vaut mieux partir. »
« Il faut partir au plus vite alors, ta belle frimousse a été communiquer dans toute la région. »
« Le train est demain à la première heure, il faudra être discrète. »

Tout en continuant sous la couette, elles rêvent à une vie meilleure, loin d’ici dans un coin tranquille.

Le lendemain matin, il fait nuit, quand elles prennent le train, il n’y a pas grand monde, Gwen a pris soin de déguiser Maelys. Le voyage se passe sans encombre, une fois à destination, elles vont dans les toilettes se changent et elles laissent tous leurs papiers et effets personnels.
Elles sortent de la gare et commencent à marcher, quelques heures plus tard elles passent la frontière et vont pouvoir commencer une nouvelle vie meilleure et dans le plus grand anonymat.

Avatar de l’utilisateur
Utten
Passionné(e) de JdL
Messages : 229
Inscription : 20 janv. 2014, 08:09
Pratique : Oui
Ligoté(e) :
Localisation : 29

Re: A la folie

Message par Utten »

Quelle aventure! Et ça se lit super-bien! Bravo et merci.

Paddy

Re: A la folie

Message par Paddy »

Il manque juste "elles se marièrent et eurent beaucoup d'enfants issus de la GPA" et l'histoire serait parfaite .... ;)

sakura

Re: A la folie

Message par sakura »

Merci pour ces critiques, non je ne voulais pas en fait un compte quand même, mais cela m'a effleurée l'esprit. :)

Répondre