Anne n'a pas fini cette nouvelle. Cependant, elle m'avait dit comment elle aurait dû se terminer. Je l'indiquerais entre crochets, à la fin.
Bonne lecture !
Hier – 2009/04/11
Hier, j'ai voulu faire une surprise à mon ami. Je l'avais invité à 18 heures, mais de nature facétieuse j'avais demandé à un copain complice de jeux de cordes de passer chez moi à 17 heures.
L'idée était très simple : je voulais que mon ami me découvre toute ligotée et bâillonnée dans mon appartement. Évidemment je m'étais habillée plutôt sexy. J'étais passée par la boutique Minuit (c'est au centre de Bruxelles) et j'avais acheté une mini robe moulante en vinyle noir. Un modèle ultra court, luisant, sans manches et très largement décolleté. J'avais mis de petits escarpins noirs à talons de douze centimètres. Comme mon ami adore les foulards, j'avais noué autour de mon cou un joli foulard qu'il m'avait offert. Jouant avec mes boucles blondes, je me contemplais dans le miroir quand mon complice a frappé à la porte.
Il a poussé un petit sifflement en me voyant. Son regard allait de mon décolleté à mes cuisses, ne trouvant où se fixer. A le voir, j'ai su que le premier objectif était déjà atteint. Je l'ai fait entrer dans le salon et il a vu le matériel de bondage sur la table.
- Et bien Anne, on dirait que tu as envie de t'amuser ce soir !
- J'attends mon ami qui doit arriver à 18 heures. Tu as une petite heure devant toi. J'aimerais qu'il me trouve vraiment très solidement ligotée, sur le sol par exemple. Tu vois le genre de hogtie que tu sais si bien faire. Je dois également être bâillonnée aussi bien que possible. Tu peux faire cela pour moi ?
- Wow ! Mais s'il est en retard, tu resteras peut-être plus longtemps que prévu. Je dois faire attention alors à ce que tu puisses tenir la position un long moment. C'est un fameux défi. - Tu as déjà fait ce genre de truc, dis-je en me pressant contre lui.
- Allons. Voyons cela. Fit-il en choisissant un bâillon sur la table. Il avait pris le gros "plug gag" une balle de deux pouces fixée sur un support de cuir couvrant complètement la bouche et fixé par une large sangle de cuir. Très joli. Ouvrez la bouche bien grande, mademoiselle.
Je m'exécutai et il enfonça l'énorme balle puis serra la sangle au plus serré.
- Ça va ?
- Gmmhghh…
- Ha ha ! C'est le bâillon le plus efficace de ma collection.
Je préfère quand il m'attache les mains en premier. Mais ici c'est l'esthétique d'abord.
Il ne m'a pas laissé le temps de rêver. Il avait déjà saisi une corde et m'attachait les coudes derrière le dos. Il ne les a pas trop rapprochés alors que je peux les joindre facilement, prévoyant que je resterais peut-être longtemps comme cela. Il a laissé un peu moins de dix centimètres entre eux mais a fait plusieurs tours de corde, donnant au lien une largeur de quatre centimètres environ juste au-dessus des coudes. Il a tourné la corde entre mes coudes faisant un boudin serré entre eux et a ensuite fait passer la corde autour de mes épaules et derrière mon cou. Puis il a passé la corde sous mes coudes et a formé un joli boudin allant de mes coudes à mon cou. Comme cela, ce lien ne peut absolument pas glisser de sa position. C'est très efficace.
Je suivais les opérations dans le miroir de salon. C'était très joli à voir, et excitant à sentir. La matière de cette robe est légèrement élastique et la tension de mon décolleté est très sensuelle quand il rapproche mes coudes. Il prenait garde à ne pas coincer mes cheveux dans les cordes.
Il a attaché mes poignets avec une nouvelle corde mais en a fait une bande plus large du plus bel effet, très joliment sécurisée. Le bout de la corde a été ensuite fixé au lien de mes coudes. Là, le nœud est donc définitivement hors de portée de mes mains.
Une nouvelle corde enserre mes bras, juste sous les coudes cette fois. Quatre centimètres, comme au-dessus des coudes. Il la sécurise soigneusement mais avec difficulté à cause du peu de place restant entre mes bras. Puis il attache cette corde à une autre, bien plus longue qu'il tourne plusieurs fois alternativement au-dessus et au-dessous de mes seins. Pour terminer, il sécurise cette corde à mon corps en tournant autour du lien entre mes bras et mon corps. Cela soude littéralement mes bras contre moi.
Il rit en m'entendant miauler.
- Il faut souffrir pour être belle.
- Mmmgrrmgn… Une nouvelle corde et ce sont mes poignets qui se trouvent solidement fixés à ma taille selon le même principe.
Je sens une main s'aventurer sur mes seins et les tâter doucement.
- Dis donc, Anne ! Tu ne portes rien dessous ! Petite coquine !
Il lève ma robe et sourit en voyant le minuscule string de latex noir dessous. Il passe la main dessus avec intérêt avec pour effet de me faire pousser un gloussement de surprise.
- Chouette matériau ! Et chouette bâillon aussi.
- Mpfmgh !
- Bon, soyons sérieux.
Il teste la tension des liens pour voir si rien n'est trop serré. Satisfait, il me fait pivoter et m'appuie sur la table. Je suis semi-assise à présent. - Au tour de vos jambes mademoiselle.
Je suis ravie car il fait vraiment cela très bien. Aucune corde ne vient couper la circulation. Attachée par lui, il m'est arrivé de rester des heures dans la même position.
Il est à genoux devant moi, et entreprend de m'attacher les jambes au-dessus des genoux. Pendant ce temps, je me vois dans le miroir. Les cordes blanches ressortent bien sur la robe. Elles forment des motifs très sexy autour de ma poitrine et une belle ceinture à ma taille. Oui, j'ai bien choisi la robe. Il a déjà sécurisé le lien sans trop le serrer toutefois et termine déjà avec la corde suivante, sous mes genoux et nettement plus serrée. Là encore il a formé des bandes de cordes de quatre centimètres. On voit qu'il a la pratique. C'est très joli.
Il attache mes chevilles. C'est serré. La bande de corde fait une dizaine de centimètres, ce qui est du plus bel effet. Il sécurise le lien en passant plusieurs fois entre mes chevilles. La fixation est parfaitement rigide.
- Un petit extra pour la circonstance.
Il saisit une nouvelle corde et m'attache les cuisses quelques centimètres sous le niveau de la robe, c'est-à-dire un peu au-dessus de la mi-cuisse. Il forme encore une bande de quatre centimètres et termine en passant plusieurs fois la corde entre mes jambes serrées. C'est difficile mais cela lui permet de me peloter tout son saoul ! A chaque fois que sa main passe entre mes cuisses il effleure mon string ce qui me fait sursauter. Il travaille avec précision et fait le nœud juste entre mes cuisses à quelques centimètres seulement de mon sexe. Celui qui me détachera devra inévitablement me tripoter intimement.
Il me prend alors par les épaules et m'allonge doucement à même le sol. Je le vois prendre une nouvelle corde. Il plie mes jambes au maximum. Comme il n'a pas trop serré le lien au-dessus des genoux, il arrive à placer mes talons tout contre mes fesses.
A l'aide d'une nouvelle corde, mes chevilles sont fixées à mes cuisses. Ce lien est très serré et en plus il le tend davantage en passant la corde autour du lien entre mes chevilles et mes fesses. Là je ne risque pas de me sauver.
- Encore un effort, ma jolie !
Il attache une dernière corde au bas du boudin qui va de mon cou à mes coudes et la passe tout du long, entre mes bras et mon corps, jusqu'à mes chevilles. Il la fait passer entre mes chevilles et remonte jusqu'aux coudes. Il tend cette corde graduellement mais avec fermeté. Au bout d'un temps, elle est tendue comme une corde de violon et me force à être cambrée. Il redescend alors vers mes chevilles, passe entre elles et remonte aux coudes en faisant un boudin de corde qu'il fixe autour de chaque lien enserrant mes bras !
Cela a pris quarante minutes, mais l'effet est saisissant. Il me roule sur le flanc et contemple son œuvre.
- Allons ! Montre ta souplesse. Mets-toi sur le ventre à présent.
Je tente de rouler sur moi-même, mais c'est impossible. J'essaie de prendre mon élan, je tente de remuer, mais rien n'y fait ! C'est stupéfiant ! Il n'y a pas à dire, cette fois, je suis réellement parfaitement immobilisée et il a placé chaque nœud hors d'atteinte. Je continue à essayer de me remettre sur le ventre, mais sans le moindre succès. Il éclate de rire.
Il reste dix minutes. Il a l'air très satisfait. Il tâte mes mains. Leur température dit si la circulation sanguine pose un problème. Il regarde mon expression et constate qu'il n'y a pas de problème. Il regarde par la fenêtre et voit la voiture de mon ami qui arrive au bout de la rue. Il se penche vers moi, m'embrasse et tâte encore les pointes de mes seins.
- Bonne soirée ma bibiche. Mais à charge de revanche. La prochaine fois que tu me ligotes, je veux que tu sois habillée comme cela, mais avec tes longs gants.
J'acquiesce. Il sourit. Je me dis avec amusement qu'il m'est arrivé plusieurs fois de ligoter ce garçon de force et de le bâillonner sévèrement. Je le regarde prendre son manteau et quitter l'appartement. J'entends la porte se fermer. Je tente de remuer, de crier. Pas moyen de remuer ! Et je ne peux émettre que quelques vagues grognements et couinements indistincts. Des pas dans l'escalier. Une clé entre dans la serrure. Mon ami va entrer dans un instant. Mon cœur bat !
[Anne avait décidé de faire volontairement retomber la tension, en montrant son ami totalement indifférent. Si indifférent en fait qu'il l'aurait détaché en cinq minutes. Et oui, ce n'est pas la première fois qu'Anne avait décidé de terminer un récit de cette manière. Merci de votre lecture !
]