Une dominatrice professionnelle (histoire d'Anne)

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Bouya2

Une dominatrice professionnelle (histoire d'Anne)

Message par Bouya2 »

Pour cause de Fête de la Musique, je n'ai pas pu poster une histoire d'Anne le 20 et une autre le 21. Voici donc celle des deux jours à la fois. Bonne lecture !

Une dominatrice professionnelle – 2009/10/08

Une de mes amies d'enfance exerce le métier un peu spécial de dominatrice dans un salon S/M de Bruxelles. En fait c'est est la patronne et travaille avec une autre fille. Elle m'a invitée à aller voir son installation. Elle m'a accueillie dans son appartement au premier étage et son salon se trouve au rez-de-chaussée et au sous-sol. Elle, appelons-la Catherine, était vêtue d'un simple jeans et d'un chemisier clair moulant. Pour ma part je portais un tailleur très ordinaire de couleur bleue.
Catherine m'a décrit son boulot avec de nombreux détails. C'est qu'elle ne s'ennuie pas dans ce métier. Des clients mais aussi des clientes font fréquemment appel à ses services. Souvent des gens qu'on ne soupçonnerait jamais d'ailleurs.
Voyant mon intérêt elle m'a proposé de passer dans son donjon au sous-sol. A peine entrée, mon regard se pose sur une garde robe sans porte dans laquelle pendent des tenues plus sexy les unes que les autres. Très colorées et luisantes, des ultra courtes au plus longues. Je vois une robe de soubrette, une tenue d'infirmière, une autre d'équitation, des nuisettes, des robes et jupes de latex, du cuir… Tiens des bottes, des chaussures, escarpins à talons ultra hauts. Tout cela est magnifique et elle voit mon regard gourmand.
- Regarde, me dit-elle en prenant une courte robe de latex noir à boutons.
Aussitôt elle enlève son chemisier et son jeans puis enfile rapidement la robe. Elle lui va comme un gant. C'est moulant au possible et le modèle est ultra court. Les manches sont courtes et serrantes. C'est très sexy. Elle enfile des gants noirs fins en souriant, et chausse des escarpins à sangles multiples.
- Les talons font douze centimètres, me dit-elle.
Elle saisit une cravache et se tourne face à moi, bien campée sur ses jambes écartées.
- Quelle métamorphose ! Voilà donc la dominatrice
- En effet. Je t'ai vue loucher sur la garde robe. Choisis donc une tenue si tu veux.
J'explore et sélectionne une tenue de soubrette. Le tissu est synthétique mais je n'arrive pas à l'identifier. Je l'enfile. C'est luisant, seyant, vraiment très décolleté. C'est un vrai "présentoir à seins". Les manches sont courtes et bouffantes avec de petites dentelles blanches comme au bord du décolleté. La robe est ultra courte mais la taille étant haute elle a une forme évasée. Le dessous est terminé par plusieurs dentelles donnant une impression d'épaisseurs multiples.
Je me regarde dans le miroir et la vision que j'ai est stupéfiante. Je suis quelqu'un d'autre aussi. J'ai de longues jambes et cette robe les met en valeur d'une manière particulièrement provocante. Le décolleté pousse ma poitrine vers le haut et la comprime juste ce qu'il faut pour donner l'impression que mes seins vont en jaillir à la première respiration un peu profonde.
- On la dirait faite pour toi ! Mets des escarpins, ce sera mieux.
Elle me tend une paire de jolis escarpins vernis noir. Les talons aiguilles font aussi douze centimètres. Ils sont tout simples mais cela les rend encore plus sexy.
Nous continuons la visite en riant. Je fais l'équilibriste sur des talons que je porte rarement. C'est vrai qu'elle est devenue quelqu'un d'autre en changeant seulement de vêtements. Un lit à barreaux trône au milieu de la pièce aux murs noirs, une croix de Saint-André se trouve sur le côté, des chaises en bois avec des barreaux également. Elles doivent être pratiques pour attacher quelqu'un remarquai-je.
Catherine ouvre une armoire et je découvre des tas de cordes et de bâillons soigneusement rangés. Des menottes, des sangles de cuir sont accrochées sur la porte ouverte. - Tu es fameusement équipée, m'exclamai-je !
- Hi hi, tu veux essayer, rit-elle ?
- Sérieusement ?
- Viens là, dit-elle en prenant des cordes.
Aussitôt elle commence à m'attacher les poignets dans le dos. Elle va très vite et c'est fort bien fait. Visiblement elle a l'habitude.
- Tu es souple, Anne ?
- Je suis prof de danse. Et j'ai aussi l'habitude d'être ligotée par un mec, tu peux y aller franchement.
Elle enserre mes coudes pour juger de ma souplesse. Stupéfaite, elle constate que je peux les joindre sans effort !
- Anne ! Tu sais qu'il y en a très peu qui arrivent à faire cela ?
- Oui, mais la souplesse, c'est un peu mon métier.
Elle commence à me faire un harnais avec une corde passée autour des épaules et m'attache ensuite les bras au-dessus des coudes de manière qu'ils soient parfaitement joints. C'est très tendu mais la pression est répartie avec art et la position n'est nullement inconfortable.
- Assieds-toi, dit-elle en désignant la chaise voisine. Je m'exécute et elle m'attache rapidement les chevilles. Une fois de plus, c'est serré mais sans excès. C'est très confortable.
Une sonnerie se fait entendre. Le téléphone.
- Attends-moi un moment, je reviens. J'attends un coup de fil. Appelle si ça ne va pas.
Elle sort précipitamment en laissant la porte ouverte. Je commence à regarder autour de moi. Il y a un miroir au mur et je peux me voir. Je me tortille un peu pour voir l'effet. Je mérite le coup de photo ! Je me lève et sautille un peu malgré mes talons. C'est gai. Je m'amuse à me jouer une pièce où je suis prisonnière et j'explore le local en sautillant. Avec un tel décolleté et les bras attachés de cette manière, je suis une vraie pin-up ! Je me regarde dans un autre miroir que je découvre sur le mur face au lit. Encore quelques exclamations. Je suis un peu Alice au pays de merveilles.
Soudain, une main se pose rudement sur mon épaule. Un solide gaillard torse nu et cagoulé vêtu d'un pantalon de cuir serrant se trouve à mes côtés. Je ne l'ai pas entendu arriver.
Effrayée, j'ouvre la bouche pour crier par réflexe mais il y enfonce immédiatement un objet flasque qu'il tenait prêt. Surprise, je ne parviens à émettre qu'un ridicule gloussement guttural, mais je sens aussitôt l'objet gonfler dans ma bouche, jusqu'à l'emplir complètement, me forçant à écarter les mâchoires. Il continue rapidement l'opération jusqu'à ce que ma bouche soit maintenue aussi largement ouverte que possible et parfaitement emplie de la balle gonflée.
Satisfait, il verrouille la valve et déconnecte le tuyau de l'embout, me laissant avec juste la balle dans la bouche ! Impossible de remuer les lèvres, ni de repousser une balle aussi énorme. Ma langue est bien coincée par la balle et je ne peux réellement pas ouvrir davantage la bouche ! Il n'y a pas de sangle, mais je suis parfaitement bâillonnée ! - Madame vous a dit de rester assise, gronde le garçon. Vous allez obéir !
- Mmmphfgnn…
l m'allonge sur le sol comme si je ne pesais rien. Et il prend des cordes avec lesquelles il attache mes bras sous les coudes. Cela renforce encore dramatiquement le ligotage de mes bras.
J'ai beau me tortiller en couinant comme une hystérique, mais il se montre implacable. Il attache mes jambes au-dessus puis au-dessous des genoux. Je veux hurler, appeler Catherine, mais seuls quelques légers piaillements aigus et quelques grognements étouffés sont audibles.
- C'est déjà nettement mieux.
- mmhhh…mmgh…mhg… nhh…
Il me laisse, le temps d'aller à l'armoire et en explorer le contenu. Profitant de cette interruption je tente de me tortiller mais ligotée aussi complètement ce n'est pas facile.
Il est à nouveau à mes côtés. Il me saisit promptement et me met debout face à lui. C'est affreux, je ne peux vraiment rien faire ! Il me contemple un moment de la tête aux pieds.
- Vous voyez que vous pouvez obéir quand vous le voulez.
- hhmmmh…
- Je vais vous installer confortablement pour attendre.
Il me porte comme un fétu jusqu'à la chaise sur laquelle il m'assied. Très rapidement il attache mes chevilles à l'un des barreaux unissant les pattes avant de la chaise. Il me pousse à fond contre le dossier du siège et attache solidement mes jambes au barreau supérieur. Mes pieds ne touchent pas le sol et sont solidement fixés à la chaise.
Je suis penchée et avant et le regarde faire. C'est tout ce qui est en mon pouvoir. Je suis affolée et me tortille et secouant la tête, mais imperturbable il continue de me ligoter consciencieusement. Il se redresse en saisissant mes bras. Il les fait passer au-dessus du dossier avec rudesse et me tire en arrière jusqu'à coller mon dos au dossier de bois. Je sens les barreaux à travers le fin tissu de la robe.
- Vous devez vous tenir bien droite, miss.
Il attache mes bras à mon torse au niveau des coudes, puis au niveau des poignets. Les cordes passent entre les barreaux et m'enserrent parfaitement. Mon corps est collé au dossier et mes bras se trouvent parfaitement immobilisés. Plusieurs tours de corde passent sous mes seins et d'autres autour de ma taille.
Il attache ensuite une corde à mes épaules qu'il fixe au barreau supérieur du dossier. Je suis forcée de me tenir cambrée. Tiens, ce n'est pas exactement un barreau mais plutôt un petit dossier inclinable selon la position de mon dos.
Il se redresse enfin, me regarde et avance la main. Il réajuste délicatement la robe sur mes cuisses, puis repositionne soigneusement le décolleté.
- Voilà qui est mieux. Vous attendrez sagement madame à présent.
- mmhh…mghmgnhhh.
Je secoue vainement la tête.
Je vois le type tourner les talons et quitter la pièce. Seule, je regarde autour de moi en tirant sur mes liens, mais rien ne bouge. Face au miroir, je peux me voir, complètement ligotée et bâillonnée sur cette chaise. Ah il a bien fait les choses ! Je me demande qui est ce mec. Je ne peux plus remuer ni les bras ni les jambes. Je suis solidement fixée à la chaise. Il n'y a que les mains, les pieds et la tête que je peux encore agiter un peu.
Les minutes passent. Enfin j'entends des talons dans l'escalier. Catherine revient !
- mmhh… mmhh… mmhh…!!!!
Elle s'arrête dans l'entrée de la pièce et me contemple un moment. Puis elle avance lentement, en ondulant vers moi.
- Anne ! Que se passe-t-il ? Je vois que tu as fait connaissance avec "le personnel".
- mmgnh…mhmmhhh…
- Je me demande lequel t'a ligotée comme cela, dit-elle pensivement en caressant mon cou de sa cravache. Une fille ? $
- mgnphh !
Je secoue la tête pour qu'elle m'enlève le bâillon, mais elle continue ses réflexions.
- Ah. C'est Philippe alors. Il a du te prendre pour une cliente. Il travaille juste dans la pièce voisine avec une jeune cliente. C'est sûr que là tu ne risques plus de le déranger. Il sait s'y prendre avec les femmes, hein ?
Elle promène sa cravache sur mon décolleté à présent. Elle pose une main sur ma cuisse. Puis elle explore un peu mon anatomie. Elle caresse mes seins, m'embrasse dans le cou.
- Tu aimes cela ! Je pense que ta vas bien t'amuser.
- mmhrgn…
Elle se dirige vers la porte et appelle.
- Philippe !
Le colosse apparaît.
- Madame ?
- Tu as attaché Anne ?
- Oui Madame. Elle faisait du bruit. Ai-je mal fait ?
- Non… non…
Elle fait quelques pas et vient se camper devant moi. L'homme approche. Elle me regarde pensivement avant de reprendre.
- … mais je trouve qu'il y a du relâchement. Je t'ai connu plus strict.
- Oui Madame, je manque un peu d'exercice. Excusez-moi
- C'est une amie intéressée par le salon. Que penses-tu d'elle ?
- Elle est splendide, Madame. Jeune, belle poitrine, jolies jambes, très souple, et des yeux magnifiques. Adorable.
- Et bien, si tu as terminé ta séance, je te fais cadeau de Anne. Tu peux t'amuser avec elle, mais en silence.
- Mmh… rmgnf… ghm…
- Oh, pour le silence… Madame peut compter sur moi.
- Anne, tu n'es plus qu'un simple objet pour le reste de la journée !
Elle approche son visage du mien et dit de sa voix la plus sensuelle :
- Et n'aie pas peur, Anne est une vraie spécialiste du bondage et elle adoooore que ce soit vraiment… très… très… très… rigoureusement… étroitement… serré ! Elle ondule de sa démarche féline pendant que l'homme passe derrière moi.
- Bon amusement, Philippe. Et la porte se referme derrière elle.
Je miaule faiblement en voyant ses grandes mains approcher et se poser lentement sur mes seins tendus par ma position cambrée.

Toutenkit

Re: Une dominatrice professionnelle (histoire d'Anne)

Message par Toutenkit »

Anne maitrise parfaitement son sujet !

Ca mériterais presque un concours pour imaginer les fins et suites possibles :D

J'adore, merci Bouya.

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Télémaque
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Ce que je déteste : je n'aime pas trop les suspensions compliquées, ni les positions où l'esthétique prime sur la simplicité et l'efficacité.
Je n'aime pas non plus ceux qui se prennent au sérieux, dans le bondage comme ailleurs.
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Re: Une dominatrice professionnelle (histoire d'Anne)

Message par Télémaque »

Serions nous à la hauteur ?
Pas sûr... :sifflote:
Les liens qui libèrent...

rocame
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Ce que j'adore : Les histoires de bondage !
Ce que je déteste : le mensonge
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Re: Une dominatrice professionnelle (histoire d'Anne)

Message par rocame »

Anne ligotée impitoyablement sur une chaise et bâillonée strictement, ça c'est une histoire de bondage !

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