Trop longue (histoire d'Anne)

[Bouya2]

Malgré son titre, cette histoire est très courte.
Le petit prélude en italique a été aussi écrit par Anne.
Bonne lecture !

Trop longue – 20100307

Dans la série des histoires courtes, en voici une dont seule la fin est embellie. Les histoires suivantes commencent à prendre forme mais elles seront un peu plus longues.

Pas question de me mettre sur le ventre, non que ces cordes m'en empêchent, mais parce que cela m'obligerait à m'allonger et le gros nœud qui presse sur mon sexe deviendrait insupportable. De plus, il a glissé un vibromasseur dans cette corde, qui envoie des vibrations judicieusement dosées à intervalles réguliers. Je suis dans un état d'excitation invraisemblable. Je vois les pointes de mes seins, tendues à l'extrême, qui semblent proches de transpercer le fin tissu blanc du petit tee-shirt moulant que j'ai décidé de porter aujourd'hui.
Mon copain m'a placée dans un de ces hogtie ultra rigoureux et je ne peux réellement plus remuer du tout. Mes coudes joint joints et mes bras sont attachés à mon corps par des liens très stricts à la taille. Il a pris soin de placer les cordes plus bas le tee-shirt de manière à pouvoir aisément le retrousser et se rincer l'œil. Mes chevilles sont solidement attachées, de même que mes jambes au-dessous des genoux. De plus, il a étroitement attaché mes chevilles à mes cuisses, de sorte qu'il ne me soit pas possible de plier davantage les jambes. Un savant montage de cordes joue sur la pression de la corde qui passe sur mon sexe.
Pour dire comment j'en suis arrivée là, j'avais mis une jolie jupe satinée à volants qui m'arrive sous le genou. Pour une fois que je ne m'habille pas mini.
- Trop long ! Qu'il a dit.
Il m'a donc priée de l'enlever, et pendant que je m'exécutais, il est revenu avec des cordes. Sans un mot, il m'a sévèrement ligotée, vêtue uniquement d'un minuscule slip, de ce tee-shirt et de mes petits souliers vernis à talons aiguilles. J'étais ravie, mais comme il serrait les cordes bien plus que d'habitude, j'ai marqué ma surprise mais j'ai été aussitôt très soigneusement bâillonnée. Puis, implacable, il m'a poussée dans le sofa et a continué à m'immobiliser rigoureusement pour terminer par ce hogtie extrêmement restrictif.
Ouh ! Le vibromasseur s'est relancé et je pousse des grognements incontrôlés en m'agitant par soubresauts spasmodiques. Mais je suis bâillonnée avec une telle minutie que personne ne pourrait entendre mes gloussements incontrôlés, même à quelques mètres. Je suis sur le flanc, dans le sofa pendant qu'il est assis dans le fauteuil et feuillette un magasine. Il a mis un disque pour être sûr que personne ne puisse m'entendre, et nous attendons. Il a appelé un de ses copains pour lui demander s'il pouvait faire le baby-sitter pour lui pendant qu'il ira seul se promener.
Il a ajouté : "Non. Anne est déjà occupée pour un moment. Mais c'est promis, tu auras de la distraction."
On sonne à la porte. Il se penche sur moi et me caresse doucement les seins. Je grogne sourdement.
- A ce soir, mon cœur !
Il dépose un baiser sur mon front et il s'en va.

[Yopo1]

Toujours aussi savoureux...

On en aimerait toujours une suite... On ne peut que l'imaginer !