Jeux de Liens

Comme chaque matin, Audrey se leva à sept heures. Cette jolie blonde de 22 ans aux yeux verts attisait bien des convoitises. D'ailleurs, assez curieusement, toutes ses amies étaient déjà casées alors qu'elle était la seule à ne pas avoir franchi le pas. On ne cessait de lui faire la réflexion, mais elle s'en fichait et ne songeait nullement, du moins pour l'instant, à se faire passer la bague au doigt. Elle vivait seule dans son petit studio non loin de la place d'Italie et ne s'en plaignait pas trop. Elle avait bien connu quelques aventures, mais elles ne lui avaient pas laissé un souvenir impérissable.
Audrey avala tranquillement son petit-déjeuner, puis se dirigea vers la douche. Elle enleva sa nuisette et fit couler l'eau sur son corps. Elle était ravissante dans sa nudité ; combien de mâles auraient aimé tenir dans leurs bras ce corps de rêve qui ondulait gracieusement?
Elle se savonna lentement, puis se rinça et finit par se sécher.
Puis elle sortit de la douche, et se dirigea vers le placard à vêtements.
C'est alors qu'au moment de s'habiller, qu'elle s'aperçut que quelqu'un l'observait.
Dans l'immeuble d'en face,elle eut juste le temps d'entrevoir une ombre, mais pas assez pour dévisager nettement son voyeur. Elle s'habilla à la hâte et vit qu'il était déjà 7 h 30. Puis elle sortit de son immeuble afin de rejoindre son job de vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter.
Toute la journée, elle ne cessa de penser à ce mystérieux inconnu qui l'avait épiée à travers sa fenêtre. Cela l'avait troublée au plus haut point, avec un mélange de gêne et d'excitation.
La journée se termina enfin. Audrey retourna à son studio vers 18 heures et s'apprêta à se faire couler un bain.
Elle se déshabilla tranquillement en attendant que la baignoire se remplisse. Une intuition soudaine la gagna, et tourna la tête vers la fenêtre.
En face, elle distingua cette fois-ci celui qui avait été l'objet de ses questionnements, et tira vigoureusement le rideau.
-"Il passe son temps à se rincer l'œil, celui-là! Enfin, si ça l'amuse, il faut bien qu'il s'instruise un peu, le pauvre petit!"
La jeune femme entra dans son bain, puis se laissa aller quelques minutes afin d'essayer d'oublier cet épisode.
Un quart d'heure plus tard, elle ressortit et enfila un peignoir, puis alla dans la cuisine pour préparer son repas du soir.
Tout à coup, alors qu'elle s'apprêtait à passer à table, on frappa à sa porte.
-"Allons bon! Comme par hasard, il faut qu'on me dérange juste au moment où je mange!"
Visiblement contrariée par ce contretemps, elle se leva et se dirigea vers l'entrée, tout en se demandant qui pouvait avoir l'idée saugrenue de la déranger...

A SUIVRE...

Tu nous laisses sur notre appétit.

Bravo, hâte de lire la suite.

Alexandra

Chapitre 2

Audrey ouvrit la porte.
-"Bonjour!"
Un grand gaillard, dans les 25 ans, brun, athlétique, tenant un sac de sport à la main, se tenait devant la porte et souriait. Il dépassait d'une bonne tête la jeune femme mais celle-ci ne semblait nullement impressionnée.
-"Vous désirez?"
-"Je suis nouveau dans le quartier. J'habite l'immeuble d'en face et je ne connais personne dans le quartier!"
Audrey eut une curieuse intuition, cette visite ne lui semblait guère opportune.
-"Et en quoi puis-je vous être utile?" fit-elle sans se démonter.
Le jeune homme semblait visiblement troublé. Il faut dire qu'Audrey avait maladroitement fermé son peignoir et laissait entrevoir une poitrine ronde et pleine.
-"Vous permettez que j'aille me changer?"
Audrey fila vers sa chambre et revêtit un jean et un pull bleu marine qui la mettait joliment en valeur.
-"Vous voulez boire quelque chose?"
-"Je veux bien un jus d'orange, si vous avez!"
Audrey alla vers la cuisine et revint avec un flacon de jus d'orange et deux verres.
-"Si vous avez faim, il me reste des macaronis au gratin!"
-"Non, merci!"
Les deux jeunes gens s'installèrent côte à côte. La conversation s'engagea entre eux, Audrey apprit que son visiteur était sapeur-pompier volontaire, qu'il habitait dans le Sud et qu'il était venu à Paris pour quelques jours. Cela dura une bonne heure, au bout de laquelle Audrey bâilla à s'en décrocher la mâchoire.
Elle se leva pour prendre congé du visiteur, mais à peine eut-elle le dos tourné que celui-ci la maîtrisa par la taille, l'allongea sur le divan et sortit plusieurs cordes de son sac. Il ligota solidement les poignets d'Audrey qui commença à se débattre, mais son visiteur la maintenait fermement et ne lâchait pas prise.
-"T'aimes ça ma belle, hein?"
Puis il s'attaqua aux jambes et aux chevilles de la jeune femme, et pour finir il appliqua sur sa bouche un bandeau qu'il noua soigneusement.
-"Alors, on est plus sage maintenant?"
-"Mmmmmmmmm!"
Audrey se tortillait comme une anguille, mais elle avait beau faire, ses liens étaient solides et le type s'y connaissait visiblement. Elle était livrée à cet homme dont elle ne savait presque rien, un soupçon de panique l'envahit, elle se dit qu'il allait la tuer, mais cette pensée s'éclipsa rapidement, ce qui ne la rassura qu'à moitié.
C'est alors que l'homme introduisit sa main sous son pull et commença à soupeser la poitrine de la jeune femme, et la caressa longuement.
Audrey devint écarlate, elle avait une envie furieuse de massacrer cet individu, de lui crever les yeux, de lui faire subir les pires tourments mais elle aurait été bien en peine d'y parvenir, sa situation ne le lui permettait pas, elle ne pouvait absolument rien faire.
La vache! Non content de l'avoir espionnée, il s'était introduit chez elle par ruse et maintenant il la pelotait à qui mieux mieux!
Au fond d'elle-même, elle pensa :
-"Ca, mon petit vieux, tu vas me le payer!"
Le jeune homme poursuivit son exploration et commença à palper la jolie croupe d'Audrey, mais la jeune femme ne réagit pas. Une étrange sensation s'empara d'elle, jusqu'à tout oublier, comme prise par un mystérieux vertige.
Au bout d'une heure, l'inconnu se décida à délivrer Audrey, la jeune femme massa ses poignets endoloris ainsi que ses jambes, entre-temps l'homme sortit sans un mot. La jeune femme resta un long moment assise sur le divan, la tête bourdonnante, avec l'impression d'avoir fait un rêve étrange, elle se traîna à travers l'appartement et finit par arriver dans sa chambre. Puis elle se laissa tomber sur son lit, épuisée par ses émotions et finit par s'endormir.

Chapitre 3

Audrey émergea lentement du sommeil dans lequel elle était plongée. Elle se réveilla avec la sensation d'avoir la gueule de bois, comme si elle avait passé la soirée de la veille à boire sans retenue, alors qu'elle n'avait pas touché une goutte d'alcool. Elle mit du temps à réaliser qu'elle s'était couchée toute habillée, elle enleva ses vêtements, les jeta dans le panier de linge sale et fila sous la douche, puis elle se prépara un café.
Quelques flashes de la veille lui revinrent en mémoire. Un homme était entrée chez elle, il l'avait ligotée et bâillonnée, puis avait vaguement abusé d'elle. Et puis il était parti sans un mot.
Elle quitta son studio à 8 heures pour se rendre comme d'habitude à sont travail, en essayant de ne rien laisser paraître de son aventure de la veille. Mais certaines de ses collègues s'aperçurent que quelque chose ne tournait pas rond, Audrey était moins attentionnée que d'habitude, et souriait moins qu'à l'ordinaire.
-"T'as remarqué? Audrey n'a pas l'air dans son assiette!"
-"C'est rien, elle n'a pas encore de mec dans sa vie, alors forcément, ça la travaille!"
Mais la jeune femme n'avait cure de ces ragots, cependant elle était traversée par des sentiments contradictoires vis-à-vis de cet homme qui s'était introduit chez elle. Un instant, elle était prise de compassion et peu de temps après, elle souhaitait lui faire tout le mal qu'elle pourrait ; toutefois la journée se poursuivit sans incident notable.
Vers 17 heures, Audrey quitta la boutique et décida de marcher un peu, elle ne souhaitait pas rentrer tout de suite chez elle, elle voulait se vider la tête de ces émotions et s'installa dans un café après avoir marché une bonne heure. Elle commanda une bière et s'installa en terrasse tout en suivant le manège des passants défilant devant elle. Vers 19 heures, elle prit enfin la direction de son domicile et rentra sans encombre.
Toutefois, elle se rappelait qu'elle n'avait rien acheté pour son repas du soir, elle alla à la supérette voisine afin de faire quelques achats. Enfin, elle arriva chez elle et déballa ses provisions.
Elle sortit sa pizza de son emballage et la mit au four, puis déboucha une bouteille de rosé. Ensuite elle alluma sa télé afin de suivre le journal du soir et dévora son repas de bon appétit.
Elle venait à peine de finir de manger lorsque quelques coups résonnèrent à la porte. Qui pouvait bien venir à cette heure-là?
Tout à coup, elle sentit un frisson parcourir son échine. Et si...
Et si c'était LUI?
Non, c'est impossible! Elle se refusait à admettre une telle éventualité, mais elle décida d'aller ouvrir afin d'en avoir le coeur net.
Elle ouvrit la porte.
Si, c'était lui!
Il était aussi séduisant que la veille, avec son grand sourire, et son sac de sport. Curieusement, Audrey avait perdu toute appréhension. Il avait l'air très calme, sans aucune mauvaise intention. La jeune femme le laissa entrer en laissant échapper un sourire et demanda :
-"Tu as faim? Soif?"
-"Non, merci. J'avais seulement envie de te revoir!"
Le coeur d'Audrey fit un bond dans sa poitrine. Ses joues passèrent du rose au rouge vif. Toute sa colère de la veille avait disparu comme par enchantement.
-"Tu es vraiment très jolie!"
C'est vrai qu'Audrey était jolie. 1,70 mètre pour 45 kg, une plastique de rêve, vêtue d'un corsage rose et d'une jupe blanche, elle faisait penser à une petite princesse.
L'inconnu ouvrit son sac et déballa à nouveau son matériel. Instinctivement, Audrey se retourna et tendit ses poignets.
-"Comment t'appelles-tu?"
-"Marc!"
Le jeune homme ligota Audrey avec une grande douceur, tout en prenant son temps. Audrey sentit un immense sentiment de bien-être l'envahir, tant Marc était tendre dans ses gestes. Au bout de dix minutes, Audrey était à nouveau prisonnière du jeune homme, mais cette fois-ci dans des conditions beaucoup plus romantiques que la veille.
Marc considéra sa prisonnière. Elle était vraiment désirable et il se sentait vraiment amoureux.
Il entrouvrit le corsage d'Audrey et caressa lentement la voluptueuse poitrine de la jeune femme. Sa peau était aussi douce que de la soie et le jeune homme se sentit ému.
Puis il lui retira son bâillon et lui donna un long baiser, et finit par lui demander :
-"Audrey, veux-tu m'épouser?"
Audrey le regarda un moment puis fit à son tour :
-"Et si tu commençais par me faire un peu la cour?"