Soirée au Donjon (histoire d'Anne)
Publié : 03 sept. 2015, 08:34
Et voici une autre histoire d'Anne. Si je ne me trompe pas, c'est une des dernières qu'elle a posté avant le crash de Lovebound.
J'aime bien ce récit. Cependant, il est un peu long, et il n'a pas été fini.
Il faut que je vous dise que c'est aussi la dernière histoire d'Anne que je vais poster pendant un petit moment. En effet, je vais être occupé dans le mois à venir, et la prochaine histoire d'Anne à poster est longue. Je n'aurais pas le temps de m'y coller.
Allez, bonne lecture, et à dans deux semaines pour une prochaine histoire !
Soirée au Donjon – 2012/06/03
Je suis en avance, comme prévu. Une cinquantaine d'invités sont attendus. C'est une soirée Bondage et S/M à laquelle m'invite une amie. Catherine est une dominatrice professionnelle et possède un salon S/M à Bruxelles. C'est l'endroit qu'elle a choisi pour donner sa petite soirée entre amis.
Dès la porte franchie, je me trouve dans une ambiance sombre, feutrée, à lumière tamisée, avec des points d'éclairage rouges, bleus et verts judicieusement situés pour camper l'ambiance. Une jolie serveuse en tenue de soubrette sexy me débarrasse avec un grand sourire de mon imperméable de vinyle noir. Je porte un jeans en spandex satiné noir ultra moulant et de jolis souliers à talons aiguilles avec un polo rouge à manches courtes.
Je fais quelques pas. Dans le hall, une fille toute vêtue de noir, en catsuit luisant avec une cagoule ne montrant que ses yeux est attachée en hogtie. Son collier est attaché par une très courte laisse de cuir à un solide crochet fixé dans le sol et elle se tortille laborieusement sur le tapis rouge. Un cordon de sécurité l'isolée du public. Je l'observe un moment. Ses formes plantureuses sont somptueusement mises en valeur par son vêtement moulant et je l'entends faiblement souffler au gré de ses contorsions.
- mh… mh… … … … mh…
- Mais oui, elle est bâillonnée sous sa cagoule.
Catherine est à côté de moi, tout sourire.
- Oh ! Bonsoir Catherine !
- La "tornade blonde" ! Je suis contente de te revoir, Miss.
Elle me serre dans ses bras et me fait la bise.
Catherine est une jeune femme élancée à la taille fine et aux longues jambes fuselées. Elle est vêtue d'une micro robe de latex noire ultra moulante à courtes manches et largement décolletée. Elle chausse des bottes cuissardes très sexy à talons aiguilles et ses jolis bas foncés complètent la scène. Elle a fait une queue de cheval de ses longs cheveux noirs, ce qui, cumulé à son teint hâlé, lui donne une allure stricte très adaptée pour une dominatrice professionnelle. Elle a un joli collier noir muni d'un brillant et de grandes boucles d'oreilles dorées achèvent de lui donner un air mystérieux. Elle s'est maquillée les yeux en leur donnant un tour foncé rendant son regard quasiment hypnotique.
Elle sourit en regardant la fille attachée et commente.
- Plusieurs figurantes comme celle-ci ont été réparties par mes garçons dans les différents salons. Cela achève de camper l'ambiance pour la soirée.
- C'est génial !
- Et leurs gémissements donnent également une parfaite ambiance sonore pour une soirée "donjon".
Je vois que les préparatifs vont bon train. Deux serveuses s'affairent et je vois trois solides gaillards torse nu, en cagoule, avec un pantalon de cuir serrant et de gros bracelets de cuir cloutés aux poignets, qui attendent. Leurs cagoules de cuir ne laissent voir que leurs yeux et un troisième trou laisse apparaître la grosse balle de latex rouge de leur bâillon boule. - Ils sont là pour être utilisés. Dit Catherine en caressant au passage la fesse de l'un d'eux.
- Ooooh… comme ils sont virils !
Et c'est vrai qu'ils sont joliment bronzés et dotés de fort belles tablettes de chocolat. J'effleure les fesses de celui qui passe près de moi.
- Tu me laisserais en ligoter un dans un de tes salons ? Ce serait joli aussi…
- Si tu veux, mais après avoir visité.
- Je verrais bien celui-ci dans un hogtie bien serré, tu vois, très restrictif et rigoureux. Avec les nœuds que mon copain m'a appris à faire, je te jure qu'il ne remuerait plus.
Elle me fait les honneurs de son salon. Plus loin, nous franchissons une porte donnant dans un second salon, plus intime.
Au milieu de la pièce, une autre fille est exposée, vêtue d'une nuisette semi-transparente lui arrivant au nombril et d'un minuscule string de latex noir. Ses formes n'ont rien à envier à celles de la première figurante. Sa jolie nuisette est fermée par un fin lacet noué entre ses seins. Elle chausse des escarpins aux vertigineux talons aiguilles et est aveuglée par un masque de cuir. Bâillonnée par un gros bâillon boule rouge scrupuleusement serré, elle se tient droite, solidement attachée à un pilier de bois par de jolies cordes blanches expertement tendues. J'observe qu'il n'y a aucun lien lâche et que tout est bien tendu. Pas trop de corde, ni trop peu. Elle est confortablement installée en même temps que rigoureusement immobilisée. Les cheveux de cette belle brune ondulent sur les épaules. Elle s'agite en nous entendant.
- mh… … … !!!
- C'est vraiment un beau ligotage !
- Ce sont mes garçons qui ont fait cela. C'est leur métier.
- Mh… … … mh !!!
- On dirait la douce Gwendoline. Dis-je en passant les doigts sur les liens tendus.
Je parcours la pièce du regard. C'est un vrai salon, légèrement obscur, feutré, avec un éclairage légèrement coloré de rouge et de bleu par endroits. Des cravaches sont accrochées au mur, avec des foulards et quelques chaînes.
Nous continuons la visite. Les invités commenceront à arriver dans une demi-heure.
Dans la troisième pièce, le climat est similaire. Un salon très feutré achève de donner une ambiance rouge foncée du plus bel effet. Une croix de Saint-André en bois foncé massif est dressée au bout de la pièce, contre le mur et entre de lourdes tentures noires.
- Chaque pièce est dotée d'un appareil du donjon pour que les invités puissent jouer à leur guise.
- Oh ! Bonne idée… je pense qu'on ne s'ennuiera pas.
Elle désigne un meuble foncé, contre le mur. - Il y a des vêtements et tout l'attirail que tu veux pour te mettre dans l'ambiance.
- Chouette ! Je peux ?
- Je t'en prie, Anne. Fais-toi plaisir.
Deux gaillards passent en portant une sorte de cage métallique à forme vaguement humaine destinée à être suspendue.
- Tu vois, on installe encore des éléments du décor pour que ce soit parfait.
- On dirait que tu es bien équipée.
- C'est mon métier. Cette porte donne sur une penderie. Tu peux y remiser tes vêtements.
Elle me laisse pour aller vérifier la bonne tenue des préparatifs. J'ouvre l'armoire et sous mon regard émerveillé sont soigneusement rangées des tenues de cuir, de latex, de tissus satinés voire métallisés. Je vois des nuisettes, des catsuits, des shorts, des tops, des bikinis… des bottes, des souliers. Il y a aussi des accessoires : des colliers, des ceintures, des bracelets, boucles d'oreilles, pendentifs… tout semble être là !
Après une longue analyse, j'opte pour un mini short ultra moulant de latex, avec un petit top serrant de latex noir également. Et je décide de chausser de belles bottes cuissardes assorties dont les splendides talons aiguilles me fascinent. Ouiii ! Ma pointure est là ! Ooooh ! De magnifiques gants d'opéra compléteront merveilleusement ma tenue. Voilà qui est fait. Tiens, je vais aussi mettre ce joli tour de cou de satin noir. Splendide ! Voyons voir… et puis cette ceinture sera du plus bel effet… et aussi ces bracelets du genre "bohémienne".
Je me regarde dans le miroir. Magnifique ! Un des garçons passe dans la pièce.
- Viens ici mon joli !
Il approche, bâillonné sous sa cagoule. Il me regarde et je passe la main sur son bas-ventre, puis sur son sexe… Son pantalon de cuir est tellement serrant que la tentation est irrésistible.
- mhhh !
- C'est bien. Tu peux aller.
Il tourne les talons et je lui donne une petite tape sur la fesse au passage. C'est qu'on se prend vite au jeu ! Je me regarde une nouvelle fois dans le miroir. Ce top profondément décolleté et à fines bretelles met merveilleusement ma poitrine en évidence ! C'est incroyable. L'éclairage y est pour quelque chose, évidemment. Mon short est moulant comme une seconde peau. Il faudra que je demande à Catherine où elle se les est procurés. Avec mes cuissardes et mon bronzage renforcé par la couleur délicate de l'éclairage, je me demande combien de temps il faudra pour que quelqu'un me mette la main aux fesses durant la soirée !
Difficile d'être plus érotique que cela. Avec une jolie cape peut-être ? Je mets une splendide cape de soie noire à intérieur rouge foncé fixée par un lacet passé entre des anneaux dorés. Elle m'arrive sous le genou et achève magnifiquement ma tenue !
Voilà Catherine qui revient. Elle pousse un petit sifflement en me voyant.
- Et bien Miss ! Tu es équipée à présent !
- Oh oui. C'est magnifique ! Je me demande où tu te fournis.
- Je te donnerai l'adresse.
Nous avançons vers la porte menant au salon suivant.
- Tous les mâles seront à mes pieds ! ris-je.
- Holà ! Du calme, Miss ! Tu m'as déjà volé la vedette la dernière fois.
La scène dans cette pièce est similaire aux autres. Deux garçons achèvent d'attacher une jeune femme en bikini de latex avec des sangles de cuir. Elle est déjà bâillonnée avec un gros bâillon boule expertement serré et ils la placent dans la cage métallique que j'ai vue passer peu avant. Elle porte une cagoule de cuir laissant uniquement voir sa bouche bâillonnée. Sa longue queue de cheval blonde s'échappe de la cagoule par un orifice à l'arrière et ondule doucement pendant que la cage est soigneusement refermée sur la belle et qu'on la suspend à un solide crochet fixé au plafond.
- Même sans être attachée, la cage est assez petite pour qu'on ne puisse pas remuer une fois dedans. Mais avec les sangles de cuir, c'est tellement plus joli ! Commente Catherine.
- Et bien dis donc ! Il y aura du spectacle.
Nous repassons dans le salon précédent où deux garçons attendent. Je tâte les pectoraux du plus proche en passant devant lui pendant que Catherine s'assied dans un fauteuil.
- Ton personnel est très sexy !
- Ce sont des professionnels. Mais j'engage aussi des figurantes à l'occasion.
Elle fait claquer ses doigts en me regardant. - Allez, mes garçons. Sans un bruit, celui qui se trouve à côté de moi me saisit les poignets et l'autre me fourre un gros bâillon boule dans la bouche ! Il tend la sangle étroitement et la boucle pendant que l'autre me maintient en place.
- mmmh… mh !!!
Je suis prestement portée sur la croix de Saint-André et mes chevilles sont sanglées au plus strict. Puis c'est au tour de mes poignets. Une fois rigoureusement écartelée sur la croix, je vois l'un des deux hommes quitter la pièce pendant que l'autre va chercher de nouvelles sangles de cuir dans l'armoire voisine et continue de m'attacher solidement. Il boucle des sangles étroitement tendues au-dessus de mes genoux, et d'autres dessous, puis il en serre de nouvelles de part et d'autre de mes coudes. Enfin, il m'attache la taille à la croix et termine par me fixer un large collier au cou, qui est également attaché à la croix.
- mhhhh … … mmh !!!
Stupéfaite, je pousse un petit gloussement étouffé. Je suis parfaitement écartelée, avec les jambes largement écartées et solidement fixées à la croix. Mes bras sont rigoureusement immobilisés par les solides sangles de cuir qui viennent d'être étroitement serrées. Mon corps est rigidement fixé, de même que mon cou, ce qui limite les mouvements de la tête.
La croix est inclinée vers l'arrière et je dois donc baisser les yeux pour voir Catherine s'avancer.
- Tu m'as volé la vedette une fois. Cette fois-ci tu te contenteras de faire de la figuration, Miss.
- Mhhhmhh … mh… … … mhh !!
- Quand ton copain arrivera, je lui dirai que tu as téléphoné que tu ne viendras pas.
- mhhh !!!
Elle adresse au garçon un mouvement du menton. - Allez ! Aussitôt, il me passe une cagoule de cuir noir avec juste un trou pour la bouche, qu'il lace fermement derrière mon crâne. Mes cheveux s'échappent en une queue de cheval et je le sens tirer ma tête vers l'arrière. Il fixe une sangle à l'anneau de ma cagoule et immobilise ma tête contre la croix.
- mmh… mhhh… mh…
- Voilà, les invités commencent à arriver. Je dois aller les accueillir.
Je ne parviens même plus à remuer la tête ! Je suis rigoureusement immobilisée et totalement aveuglée !
- Bien, si ton copain arrive, je l'installerai dans ce salon pour que tu sois près de lui.
- mfhhh !!!
- Tu fais une parfaite décoration de donjon. Et je suis sûre qu'il ne te reconnaîtra pas.
- M… m… mhmmhhh !! … mhh…
- Bonne soirée, Miss. Tu vas bien t'amuser.
J'entends ses pas s'éloigner. Soudain, une main passe entre mes jambes et me fait sursauter. C'est le garçon qui me rend la monnaie de ma pièce.
Des voix approchent. Ce sont les invités. Les salons se remplissent et je les entends commenter les décorations vivantes réparties dans les salons successifs. Je réalise soudain que les autres figurantes ne sont probablement pas plus volontaires que moi !
Les visiteurs passent et j'entends Catherine montrer les lieux. Les salons se remplissent doucement.
Mon cœur bondit dans ma poitrine quand j'entends la voix de mon copain qui parle avec Catherine !
- Anne n'est pas encore là ?
- Tu peux regarder dans les salons si tu la trouve. Je vais te placer ici, à cette table. Tu seras près de cette jolie demoiselle qui campe l'ambiance.
- Magnifique. Il y en a dans tous les salons comme cela ?
- Oui, les figurantes sont réparties au mieux pour rappeler où on se trouve.
Je souffle dans mon bâillon. Avec cette cagoule et habillée comme cela, il ne risque pas de me reconnaître.
Quelques minutes plus tard, une voix féminine se fait entendre.
- Vous êtes tout seul, monsieur ?
- Euh… oui. J'attends quelqu'un mais elle ne viendra peut-être plus. Asseyez-vous donc.
- Merci.
- Je pensais qu'il n'y avait que ma copine pour porter des jupes aussi courtes… cela vous va bien.
- C'est du cuir. J'adore porter des tenues aussi courtes que possible et aussi des talons aiguilles… j'ai toujours été comme cela…
- Moi aussi, j'aime bien les filles qui s'habillent sexy… et qui n'ont pas froid aux yeux.
La femme reprend quelques instants plus tard.
- J'adore aussi les jolies bottes. Elles sont fameuses, les cuissardes de cette fille attachée sur la croix.
- Oui, mais c'est sa poitrine qui m'accroche le plus le regard.
- Oh… je suppose qu'on peut toucher… répond-elle.
Et je sens une main me palper les seins.
- mh… mh… … … mh… …
- Et bien ! C'est impressionnant. Essayez donc…
Quelques instants plus tard, après un bruit de mouvement, je sens une main plus ferme se poser sur mes seins et les tâter consciencieusement.
- Ah oui ! En effet, ce n'est pas du toc ! Si ma copine en avait de pareils…
- mh… … … mh… … mhmh… …
- Vous savez, les miens ne sont pas mal non plus…
- Ah bon ? … … … en effet, ils sont merveilleux, fermes… et plus fournis qu'on ne le penserait à première vue.
- mh…mghhh… … mh… … … …mfhh… … … mh… …
- On est bien tranquilles ici… Je peux m'asseoir sur vos genoux ? Nous serions beaucoup mieux pour… échanger.
- J'allais vous le proposer…
- …
Les minutes s'écoulent, de silence et de frottements…
J'aime bien ce récit. Cependant, il est un peu long, et il n'a pas été fini.
Il faut que je vous dise que c'est aussi la dernière histoire d'Anne que je vais poster pendant un petit moment. En effet, je vais être occupé dans le mois à venir, et la prochaine histoire d'Anne à poster est longue. Je n'aurais pas le temps de m'y coller.
Allez, bonne lecture, et à dans deux semaines pour une prochaine histoire !
Soirée au Donjon – 2012/06/03
Je suis en avance, comme prévu. Une cinquantaine d'invités sont attendus. C'est une soirée Bondage et S/M à laquelle m'invite une amie. Catherine est une dominatrice professionnelle et possède un salon S/M à Bruxelles. C'est l'endroit qu'elle a choisi pour donner sa petite soirée entre amis.
Dès la porte franchie, je me trouve dans une ambiance sombre, feutrée, à lumière tamisée, avec des points d'éclairage rouges, bleus et verts judicieusement situés pour camper l'ambiance. Une jolie serveuse en tenue de soubrette sexy me débarrasse avec un grand sourire de mon imperméable de vinyle noir. Je porte un jeans en spandex satiné noir ultra moulant et de jolis souliers à talons aiguilles avec un polo rouge à manches courtes.
Je fais quelques pas. Dans le hall, une fille toute vêtue de noir, en catsuit luisant avec une cagoule ne montrant que ses yeux est attachée en hogtie. Son collier est attaché par une très courte laisse de cuir à un solide crochet fixé dans le sol et elle se tortille laborieusement sur le tapis rouge. Un cordon de sécurité l'isolée du public. Je l'observe un moment. Ses formes plantureuses sont somptueusement mises en valeur par son vêtement moulant et je l'entends faiblement souffler au gré de ses contorsions.
- mh… mh… … … … mh…
- Mais oui, elle est bâillonnée sous sa cagoule.
Catherine est à côté de moi, tout sourire.
- Oh ! Bonsoir Catherine !
- La "tornade blonde" ! Je suis contente de te revoir, Miss.
Elle me serre dans ses bras et me fait la bise.
Catherine est une jeune femme élancée à la taille fine et aux longues jambes fuselées. Elle est vêtue d'une micro robe de latex noire ultra moulante à courtes manches et largement décolletée. Elle chausse des bottes cuissardes très sexy à talons aiguilles et ses jolis bas foncés complètent la scène. Elle a fait une queue de cheval de ses longs cheveux noirs, ce qui, cumulé à son teint hâlé, lui donne une allure stricte très adaptée pour une dominatrice professionnelle. Elle a un joli collier noir muni d'un brillant et de grandes boucles d'oreilles dorées achèvent de lui donner un air mystérieux. Elle s'est maquillée les yeux en leur donnant un tour foncé rendant son regard quasiment hypnotique.
Elle sourit en regardant la fille attachée et commente.
- Plusieurs figurantes comme celle-ci ont été réparties par mes garçons dans les différents salons. Cela achève de camper l'ambiance pour la soirée.
- C'est génial !
- Et leurs gémissements donnent également une parfaite ambiance sonore pour une soirée "donjon".
Je vois que les préparatifs vont bon train. Deux serveuses s'affairent et je vois trois solides gaillards torse nu, en cagoule, avec un pantalon de cuir serrant et de gros bracelets de cuir cloutés aux poignets, qui attendent. Leurs cagoules de cuir ne laissent voir que leurs yeux et un troisième trou laisse apparaître la grosse balle de latex rouge de leur bâillon boule. - Ils sont là pour être utilisés. Dit Catherine en caressant au passage la fesse de l'un d'eux.
- Ooooh… comme ils sont virils !
Et c'est vrai qu'ils sont joliment bronzés et dotés de fort belles tablettes de chocolat. J'effleure les fesses de celui qui passe près de moi.
- Tu me laisserais en ligoter un dans un de tes salons ? Ce serait joli aussi…
- Si tu veux, mais après avoir visité.
- Je verrais bien celui-ci dans un hogtie bien serré, tu vois, très restrictif et rigoureux. Avec les nœuds que mon copain m'a appris à faire, je te jure qu'il ne remuerait plus.
Elle me fait les honneurs de son salon. Plus loin, nous franchissons une porte donnant dans un second salon, plus intime.
Au milieu de la pièce, une autre fille est exposée, vêtue d'une nuisette semi-transparente lui arrivant au nombril et d'un minuscule string de latex noir. Ses formes n'ont rien à envier à celles de la première figurante. Sa jolie nuisette est fermée par un fin lacet noué entre ses seins. Elle chausse des escarpins aux vertigineux talons aiguilles et est aveuglée par un masque de cuir. Bâillonnée par un gros bâillon boule rouge scrupuleusement serré, elle se tient droite, solidement attachée à un pilier de bois par de jolies cordes blanches expertement tendues. J'observe qu'il n'y a aucun lien lâche et que tout est bien tendu. Pas trop de corde, ni trop peu. Elle est confortablement installée en même temps que rigoureusement immobilisée. Les cheveux de cette belle brune ondulent sur les épaules. Elle s'agite en nous entendant.
- mh… … … !!!
- C'est vraiment un beau ligotage !
- Ce sont mes garçons qui ont fait cela. C'est leur métier.
- Mh… … … mh !!!
- On dirait la douce Gwendoline. Dis-je en passant les doigts sur les liens tendus.
Je parcours la pièce du regard. C'est un vrai salon, légèrement obscur, feutré, avec un éclairage légèrement coloré de rouge et de bleu par endroits. Des cravaches sont accrochées au mur, avec des foulards et quelques chaînes.
Nous continuons la visite. Les invités commenceront à arriver dans une demi-heure.
Dans la troisième pièce, le climat est similaire. Un salon très feutré achève de donner une ambiance rouge foncée du plus bel effet. Une croix de Saint-André en bois foncé massif est dressée au bout de la pièce, contre le mur et entre de lourdes tentures noires.
- Chaque pièce est dotée d'un appareil du donjon pour que les invités puissent jouer à leur guise.
- Oh ! Bonne idée… je pense qu'on ne s'ennuiera pas.
Elle désigne un meuble foncé, contre le mur. - Il y a des vêtements et tout l'attirail que tu veux pour te mettre dans l'ambiance.
- Chouette ! Je peux ?
- Je t'en prie, Anne. Fais-toi plaisir.
Deux gaillards passent en portant une sorte de cage métallique à forme vaguement humaine destinée à être suspendue.
- Tu vois, on installe encore des éléments du décor pour que ce soit parfait.
- On dirait que tu es bien équipée.
- C'est mon métier. Cette porte donne sur une penderie. Tu peux y remiser tes vêtements.
Elle me laisse pour aller vérifier la bonne tenue des préparatifs. J'ouvre l'armoire et sous mon regard émerveillé sont soigneusement rangées des tenues de cuir, de latex, de tissus satinés voire métallisés. Je vois des nuisettes, des catsuits, des shorts, des tops, des bikinis… des bottes, des souliers. Il y a aussi des accessoires : des colliers, des ceintures, des bracelets, boucles d'oreilles, pendentifs… tout semble être là !
Après une longue analyse, j'opte pour un mini short ultra moulant de latex, avec un petit top serrant de latex noir également. Et je décide de chausser de belles bottes cuissardes assorties dont les splendides talons aiguilles me fascinent. Ouiii ! Ma pointure est là ! Ooooh ! De magnifiques gants d'opéra compléteront merveilleusement ma tenue. Voilà qui est fait. Tiens, je vais aussi mettre ce joli tour de cou de satin noir. Splendide ! Voyons voir… et puis cette ceinture sera du plus bel effet… et aussi ces bracelets du genre "bohémienne".
Je me regarde dans le miroir. Magnifique ! Un des garçons passe dans la pièce.
- Viens ici mon joli !
Il approche, bâillonné sous sa cagoule. Il me regarde et je passe la main sur son bas-ventre, puis sur son sexe… Son pantalon de cuir est tellement serrant que la tentation est irrésistible.
- mhhh !
- C'est bien. Tu peux aller.
Il tourne les talons et je lui donne une petite tape sur la fesse au passage. C'est qu'on se prend vite au jeu ! Je me regarde une nouvelle fois dans le miroir. Ce top profondément décolleté et à fines bretelles met merveilleusement ma poitrine en évidence ! C'est incroyable. L'éclairage y est pour quelque chose, évidemment. Mon short est moulant comme une seconde peau. Il faudra que je demande à Catherine où elle se les est procurés. Avec mes cuissardes et mon bronzage renforcé par la couleur délicate de l'éclairage, je me demande combien de temps il faudra pour que quelqu'un me mette la main aux fesses durant la soirée !
Difficile d'être plus érotique que cela. Avec une jolie cape peut-être ? Je mets une splendide cape de soie noire à intérieur rouge foncé fixée par un lacet passé entre des anneaux dorés. Elle m'arrive sous le genou et achève magnifiquement ma tenue !
Voilà Catherine qui revient. Elle pousse un petit sifflement en me voyant.
- Et bien Miss ! Tu es équipée à présent !
- Oh oui. C'est magnifique ! Je me demande où tu te fournis.
- Je te donnerai l'adresse.
Nous avançons vers la porte menant au salon suivant.
- Tous les mâles seront à mes pieds ! ris-je.
- Holà ! Du calme, Miss ! Tu m'as déjà volé la vedette la dernière fois.
La scène dans cette pièce est similaire aux autres. Deux garçons achèvent d'attacher une jeune femme en bikini de latex avec des sangles de cuir. Elle est déjà bâillonnée avec un gros bâillon boule expertement serré et ils la placent dans la cage métallique que j'ai vue passer peu avant. Elle porte une cagoule de cuir laissant uniquement voir sa bouche bâillonnée. Sa longue queue de cheval blonde s'échappe de la cagoule par un orifice à l'arrière et ondule doucement pendant que la cage est soigneusement refermée sur la belle et qu'on la suspend à un solide crochet fixé au plafond.
- Même sans être attachée, la cage est assez petite pour qu'on ne puisse pas remuer une fois dedans. Mais avec les sangles de cuir, c'est tellement plus joli ! Commente Catherine.
- Et bien dis donc ! Il y aura du spectacle.
Nous repassons dans le salon précédent où deux garçons attendent. Je tâte les pectoraux du plus proche en passant devant lui pendant que Catherine s'assied dans un fauteuil.
- Ton personnel est très sexy !
- Ce sont des professionnels. Mais j'engage aussi des figurantes à l'occasion.
Elle fait claquer ses doigts en me regardant. - Allez, mes garçons. Sans un bruit, celui qui se trouve à côté de moi me saisit les poignets et l'autre me fourre un gros bâillon boule dans la bouche ! Il tend la sangle étroitement et la boucle pendant que l'autre me maintient en place.
- mmmh… mh !!!
Je suis prestement portée sur la croix de Saint-André et mes chevilles sont sanglées au plus strict. Puis c'est au tour de mes poignets. Une fois rigoureusement écartelée sur la croix, je vois l'un des deux hommes quitter la pièce pendant que l'autre va chercher de nouvelles sangles de cuir dans l'armoire voisine et continue de m'attacher solidement. Il boucle des sangles étroitement tendues au-dessus de mes genoux, et d'autres dessous, puis il en serre de nouvelles de part et d'autre de mes coudes. Enfin, il m'attache la taille à la croix et termine par me fixer un large collier au cou, qui est également attaché à la croix.
- mhhhh … … mmh !!!
Stupéfaite, je pousse un petit gloussement étouffé. Je suis parfaitement écartelée, avec les jambes largement écartées et solidement fixées à la croix. Mes bras sont rigoureusement immobilisés par les solides sangles de cuir qui viennent d'être étroitement serrées. Mon corps est rigidement fixé, de même que mon cou, ce qui limite les mouvements de la tête.
La croix est inclinée vers l'arrière et je dois donc baisser les yeux pour voir Catherine s'avancer.
- Tu m'as volé la vedette une fois. Cette fois-ci tu te contenteras de faire de la figuration, Miss.
- Mhhhmhh … mh… … … mhh !!
- Quand ton copain arrivera, je lui dirai que tu as téléphoné que tu ne viendras pas.
- mhhh !!!
Elle adresse au garçon un mouvement du menton. - Allez ! Aussitôt, il me passe une cagoule de cuir noir avec juste un trou pour la bouche, qu'il lace fermement derrière mon crâne. Mes cheveux s'échappent en une queue de cheval et je le sens tirer ma tête vers l'arrière. Il fixe une sangle à l'anneau de ma cagoule et immobilise ma tête contre la croix.
- mmh… mhhh… mh…
- Voilà, les invités commencent à arriver. Je dois aller les accueillir.
Je ne parviens même plus à remuer la tête ! Je suis rigoureusement immobilisée et totalement aveuglée !
- Bien, si ton copain arrive, je l'installerai dans ce salon pour que tu sois près de lui.
- mfhhh !!!
- Tu fais une parfaite décoration de donjon. Et je suis sûre qu'il ne te reconnaîtra pas.
- M… m… mhmmhhh !! … mhh…
- Bonne soirée, Miss. Tu vas bien t'amuser.
J'entends ses pas s'éloigner. Soudain, une main passe entre mes jambes et me fait sursauter. C'est le garçon qui me rend la monnaie de ma pièce.
Des voix approchent. Ce sont les invités. Les salons se remplissent et je les entends commenter les décorations vivantes réparties dans les salons successifs. Je réalise soudain que les autres figurantes ne sont probablement pas plus volontaires que moi !
Les visiteurs passent et j'entends Catherine montrer les lieux. Les salons se remplissent doucement.
Mon cœur bondit dans ma poitrine quand j'entends la voix de mon copain qui parle avec Catherine !
- Anne n'est pas encore là ?
- Tu peux regarder dans les salons si tu la trouve. Je vais te placer ici, à cette table. Tu seras près de cette jolie demoiselle qui campe l'ambiance.
- Magnifique. Il y en a dans tous les salons comme cela ?
- Oui, les figurantes sont réparties au mieux pour rappeler où on se trouve.
Je souffle dans mon bâillon. Avec cette cagoule et habillée comme cela, il ne risque pas de me reconnaître.
Quelques minutes plus tard, une voix féminine se fait entendre.
- Vous êtes tout seul, monsieur ?
- Euh… oui. J'attends quelqu'un mais elle ne viendra peut-être plus. Asseyez-vous donc.
- Merci.
- Je pensais qu'il n'y avait que ma copine pour porter des jupes aussi courtes… cela vous va bien.
- C'est du cuir. J'adore porter des tenues aussi courtes que possible et aussi des talons aiguilles… j'ai toujours été comme cela…
- Moi aussi, j'aime bien les filles qui s'habillent sexy… et qui n'ont pas froid aux yeux.
La femme reprend quelques instants plus tard.
- J'adore aussi les jolies bottes. Elles sont fameuses, les cuissardes de cette fille attachée sur la croix.
- Oui, mais c'est sa poitrine qui m'accroche le plus le regard.
- Oh… je suppose qu'on peut toucher… répond-elle.
Et je sens une main me palper les seins.
- mh… mh… … … mh… …
- Et bien ! C'est impressionnant. Essayez donc…
Quelques instants plus tard, après un bruit de mouvement, je sens une main plus ferme se poser sur mes seins et les tâter consciencieusement.
- Ah oui ! En effet, ce n'est pas du toc ! Si ma copine en avait de pareils…
- mh… … … mh… … mhmh… …
- Vous savez, les miens ne sont pas mal non plus…
- Ah bon ? … … … en effet, ils sont merveilleux, fermes… et plus fournis qu'on ne le penserait à première vue.
- mh…mghhh… … mh… … … …mfhh… … … mh… …
- On est bien tranquilles ici… Je peux m'asseoir sur vos genoux ? Nous serions beaucoup mieux pour… échanger.
- J'allais vous le proposer…
- …
Les minutes s'écoulent, de silence et de frottements…
