Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

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Bouya2

Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Maintenant que je suis bien installé en Espagne, je peux reprendre la publication des histoires d'Anne. Cependant, je ne peux pas du tout garantir que ce soit aussi régulier qu'avant.
Cette histoire date d'il y a 3 ans. Et elle est spéciale, car elle a été écrite par deux personnes ! Chaque chapitre de cette histoire alterne entre les points de vue de deux personnes. Le point de vue est indiqué dans le titre du chapitre. Lorsqu'il est indiqué que c'est Anne qui parle, c'est que cette partie du récit a été écrite par... Anne ! A l'inverse, lorsqu'il est indiqué que c'est Arnaud, c'est moi qui l'ait écrit.
Bon, on commence par un chapitre écrit par Anne. Bonne lecture !

Le bain de soleil – 2012/06/06
Le décor (Anne)


L'immeuble dans lequel se trouve mon appartement est situé à la limite entre un quartier urbain de maisons attenantes et de villas. Notre voisin direct est jolie villa entourée d'une fort beau jardin arboré bordé d'une haute haie qui dissimulent la propriété aux yeux des passants. De la fenêtre de mon appartement par contre, on a une vue plongeante sur ce magnifique jardin tellement attirant. Plusieurs zones entourées de taillis soigneusement organisés délimitent selon une géométrie savamment étudiée des espaces de pelouse mignons comme tout. Le tout est parsemé d'arbres donnant une impression de bordure de bois. C'est splendide.
La villa est située au bout de la propriété le plus éloigné de la route. Elle a l'air spacieuse, avec un étage et son toit incliné avec une petite tour qui me fait rêver d'histoires étranges. Elle est faite de briques rouges, comme souvent dans la région bruxelloise, et une large baie vitrée donne sur le jardin. Ce doit être agréable en été.
Oui, je m'égare. En fait je surveille cette villa, discrètement postée à ma fenêtre car son occupant part tous les jours vers cette heure-ci. J'ignore s'il vit seul, mais on le dirait. Et j'ai pris l'habitude, par temps ensoleillé, de profiter de son absence pour me faufiler dans son jardin et aller prendre un bain de soleil en oubliant la ville. Je prends soin de ne pas laisser de trace de mon passage et comme je ne fais de mal à personne, il n'y a aucun problème. C'est un peu limite de la légalité, mais enfin…
L'homme qui habite là est assez jeune et a l'air avenant. Quand je vois le soin qu'il met à organiser son jardin, je me dis que c'est quelqu'un de vraiment très méticuleux et perfectionniste. Oui ! Le voilà qui quitte sa villa. Il va probablement travailler selon l'horaire de monsieur tout le monde. Il sort généralement vers neuf heures du matin et revient vers dix-sept heures. Je le suis du regard pendant qu'il prend place au volant de sa voiture. Il sort de sa propriété et la grille d'accès se referme automatiquement derrière lui. Je souris. A moi le bain de soleil !
J'ai tout mon temps d'attendre la bonne température en choisissant l'endroit où je m'installerai aujourd'hui. C'est qu'il y a le choix et de chaque endroit, l'impression est différente. Au total, j'ai toujours l'impression de voyager grâce à ce voisin. S'il pouvait se douter que j'utilise sa pelouse sans autorisation, il serait certainement bien surpris.
Voilà, je suis prête. J'ai mis un mini short de cuir noir avec un tee-shirt blanc à courtes manches. Les deux pièces sont très moulantes et sexy à souhait. J'adore porter des vêtements mettant mes formes en valeur et je choisis le plus souvent des tenues de ce genre, même dans les situations les plus ordinaires de la vie courante. Je chausse d'adorables petits souliers rouges à sangles munis de hauts talons aiguilles.
Il est dix heures et demie. Je happe mon sac et je descends rapidement l'escalier. Arrivée au rez-de-chaussée, je sors de l'immeuble par la porte latérale débouchant sur le minuscule jardin. Tout le monde a oublié jusqu'à l'existence d'une petite barrière de bois donnant subrepticement accès à la propriété voisine. Un coup d'œil alentour. Personne en vue. J'ouvre la petite barrière et me voilà hors de vue, cachée par la végétation dense de cet endroit.
Le jardin est vaste. Il doit mesurer environ cinquante mètres sur quarante. En me rendant à l'endroit que j'ai repéré pour aujourd'hui, je me demande quelle peut bien être l'activité du propriétaire de l'endroit. Il doit être assez fortuné et pourtant il est d'apparence jeune. Voilà, j'y suis !
La zone de pelouse sur laquelle je me trouve est entourée de taillis et d'arbres. L'herbe est très soigneusement tondue. Je vérifie d'un regard à la ronde que l'endroit est bien caché à la vue. Il n'y a que de la villa que je pourrais être vue, et encore. Mais vu qu'il n'y a personne, je ne risque pas d'être découverte. Et de mon immeuble, il n'y a que de la fenêtre de ma chambre que cet endroit est visible. La discrétion est assurée. Je souris en songeant : « Encore une victoire de Anne, la super agent secret qui s'est jouée une fois de plus les défenses ennemies. » Et vers midi, je ferai le chemin inverse, discrètement, forfait accompli.
Je sors un essuie de plage de mon sac et l'étends sur l'herbe. J'enlève mon tee-shirt et mon short que je glisse à l'intérieur du sac. Me voilà en tenue de combat pour prendre le soleil. Je porte un petit bikini rouge métallisé très ajouré. Comprenez par là qu'il est à la base d'une géométrie assez ordinaire… bien qu'assez peu couvrant en vérité. Imaginez un bikini ordinaire dont on aurait découpé des zones symétriques, laissant intactes les zones minimalistes indispensables, de manière à ne laisser subsister entre que de fines lanières du tissu initial. Le motif de la structure de lanières maintenant le bikini est très étudié et procure une esthétique véritablement très érotique. Une vraie pin-up !
Avec mes longs cheveux blonds tombant en cascade sur mes épaules, au gré de la légère brise, j'ai des allures d'héroïne de bandes dessinées ou de feuilletons érotiques. J'apprécie énormément cette sensation. Malgré le peu de surface couverte par mon petit soutien, le matériau est bien étudié, élastique mais ferme en même temps, ce qui en fait un incontestable présentoir à seins ! De même, la trajectoire des étroites lanières du slip épouse judicieusement les formes du corps et en soulignent la féminité de la manière la plus provocante qui soit.
Je ris en songeant que la fois où j'étais apparue au bord d'une piscine vêtue de ce bikini, j'avais cru que mon copain allait faire une crise d'apoplexie ! Après m'être étirée et avoir fait quelques petits exercices de souplesse, je m'allonge sur l'essuie. Étendue quelques minutes sur le dos, je contemple le ciel. Je roule sur le ventre, la tête appuyée sur les mains. Oui, au début, quand je m'installe, je n'en finis pas de pivoter en tous sens.
Finalement, je suis allongée sur le ventre, avec les bras le long du corps et je savoure la douce caresse du soleil sur mon dos. Je profite avec ravissement de la naïveté de ce voisin. Vu la précision avec laquelle je surveille ses allées et venues, il n'y a aucune chance que ses soupçons soient jamais éveillés. S'il pouvait seulement se douter que j'utilise son jardin plus que lui-même, je me demande bien ce qu'il ferait. Souriant à cette pensée, je commence à somnoler, étendue au soleil.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Voici le deuxième chapitre. Cette fois-ci, c'est moi qui l'ait écrit. Bonne lecture !

Le voisin (Arnaud)

-C'est bien Arnaud. Tu as beaucoup travaillé, ton brevet est en cours, et tu n'as presque pas utilisé tes RTT. Bien sûr que tu peux prendre ta demi-journée !
C'est de cette manière que mon patron m'a permis de rentrer chez moi pour cet après-midi.
Du haut de mes vingt-cinq ans, je peux me vanter d'avoir fait de brillantes études. J'ai fréquenté quelques-unes des grandes écoles d'ingénieur d'Europe. Ma passion étant l'invention, ce choix s'imposait à moi. A côté des cours, et des boulots à mi-temps, je bricolais mes propres bidules. Dont je postais les plans sur Internet. Très vite, une société fournisseuse d'engins de chantier m'a contacté. Ils m'ont offert un excellent salaire et un bon poste. J'ai accepté.
Je travaille en RD. Recherche et Développement si vous préférez. J'ai participé à de nombreuses innovations mineures. Et là, je viens de créer ma propre révolution à moi tout seul. C'est un système anti-son, que je compte implanter sur des marteaux-piqueurs, afin de soulager les oreilles des ouvriers.
Mon patron s'est montré enthousiaste lorsqu'il a vu que ça fonctionnait. Il m'a donc laissé mon après-midi de libre, avec salaire ! Je compte l'employer à deux choses bien précises.
Premièrement, mon système anti-son n'est pas mal, mais il peut encore être perfectionné. Mais comme il y a beaucoup de concurrence au sein de mon entreprise, je compte le faire chez moi.
Deuxièmement, je vais m'occuper de mon jardin. C'est plus fort que moi. Il faut que dedans, tout soit parfait. Je suis préoccupé aussi car j'ai noté depuis quelques temps que l'herbe est légèrement écrasée par endroits, comme si quelqu'un venait chez moi en mon absence. Je me demande ce que cela cache. L'espionnage me hante, mais aussi ma sécurité. Il faudra que je fasse installer un système de caméras de surveillance dans la propriété.
Il est donc un peu plus de midi quand je prends le chemin de mon domicile. Toujours préoccupé par les traces trouvées dans le jardin, je gare prudemment ma voiture dans un parking souterrain proche de ma destination. Je prends le sac en plastique où je garde le prototype miniaturisé de mon invention. Au bout de dix minutes de marche, j'entre discrètement par la porte arrière de la maison. Je grimpe directement à l'étage, dans ma chambre, pour ranger le prototype.
Avant de le ranger dans un tiroir, j'inspecte le jardin par la fenêtre. Mon cœur bondit, horrifié ! J'aperçois une forme dissimulée par la végétation. Pas de doute, quelqu'un se trouve caché dans le jardin et observe peut-être en préparant un mauvais coup. Sans certitude à cause de sa position, je pense qu'il s'agit d'une femme. Oui, ce doit être des cheveux blonds que je vois.
Apparemment il n'y a qu'un seul intrus dans le jardin. On étudie probablement mes allées et venues.
Je fulmine. Fort bien, qui que ce soit, si elle veut jouer, elle va être servie. Et je lui ferai payer cette intrusion. Mon regard se pose sur le boîtier que je tiens en main et je souris soudain en pensant que c'est finalement une excellente occasion de tester mon système anti-son sur autre chose que des marteaux-piqueurs.
J'ouvre un tiroir spécial de ma commode. Dedans se trouvent des dizaines de lanières fines en cuir, et autant de mètres de cordes. Je récupère plusieurs sangles, dont une spéciale. Elle a été aménagée pour être compatible avec le prototype miniature de mon invention.
Ledit prototype précautionneusement enfermé dans une solide boule de plastique bleu revêtue d'une sphère de latex de cinq centimètres de diamètre. Hop, je passe la sangle dans une fente spéciale, et voilà un joli bâillon-boule. En légèrement amélioré...
Subrepticement, je descends dans mon jardin, et je fais un crochet qui m'amène près de l'endroit où j'ai repéré l'intruse. De cette manière j'arriverai derrière elle pour la surprendre. Silencieusement je m'approche. Écartant doucement le feuillage de la main, je découvre qu'il s'agit bien d'une intruse : une jeune femme en bikini est allongée sur le ventre, les pieds tournés vers moi et les bras allongés le long du corps. Elle a l'air endormie et il faut dire qu'elle paraît plutôt bien roulée. Oui, elle rêvasse ou fait un somme ! Vue d'ici, je note avec étonnement qu'elle porte de petits souliers à talons aiguilles très sexy. Le teint de la jeune femme est hâlé, elle a de longues jambes et ses fesses sont tout simplement magnifiques ! Elle fera un très joli spécimen pour tester en vrai mon prototype d'absorbeur de son.
Je m'approche discrètement de la sublime créature, son dos et ses épaules sont couverts par son abondante chevelure blonde et je note qu'elle porte un mini bikini métallisé particulièrement sexy en même temps que très peu couvrant. Le matériau est tendu sous l'effet des rondeurs de la belle. En espérant ne pas lui donner l'occasion de réagir, je viens doucement me placer au-dessus d'elle, les pieds campés de chaque côté de son corps. Je plie lentement les jambes.
Brusquement, je m'assois sur elle, les genoux sur le sol. Dans le même mouvement je serre soudainement les jambes sur la fille allongée. Comme ses bras sont étendus le long de son corps, je les bloque solidement entre mes genoux sans que la belle puisse se débattre.
Elle sursaute de surprise. Immédiatement avant qu'elle n'ait le temps de réagir, je lui enfonce fermement mon bâillon-boule-prototype dans la bouche. Ce faisant, j’entraperçois son joli minois et ses beaux yeux vert, et je reconnais l'impudente. C'est Anne !!!
C'est une des locataires de l'immeuble juste à côté de ma maison. La seule dont la chambre soit visible de mon jardin. Elle est tellement belle que je n'hésite pas à l'espionner par sa fenêtre chaque fois que c'est possible. Elle doit avoir environ trente ans et j'ai entendu qu'elle s'appelle Anne. Elle se promène continuellement vêtue de minijupes incroyablement courtes et moulantes, généralement juchée sur de très hauts talons aiguilles, comme si elle n'était pas suffisamment grande. Visiblement, elle adore s'habiller sexy et affectionne les matériaux tels que le cuir ou le latex. Elle a des formes très féminines avec sa généreuse poitrine, ses splendides fesses et ses longues jambes galbées. De plus, elle se déplace avec grâce et souplesse, ce qui fait que tous les garçons la repèrent immédiatement. Si jamais j'avais dû choisir quelqu'un qui aurait profaner mon jardin, pour le ligoter après, pas de doute, c'est Anne que j'aurais choisie immédiatement !
Mais ma prisonnière n'a pas eu le temps de me voir. Elle tente de gémir :
- ....... !
Pas même le moindre petit « mmmf » ! Mon invention marche à merveille.
Vu comme je suis positionné sur elle, elle ne peut pas bouger. Par contre moi, je peux aisément atteindre ses coudes. J'attrape une sangle en cuir. Et j'attache ses coudes aussi serrés que possible. Elle s'agite pendant que je tends la sangle et que ses coudes se rapprochent inexorablement. Oh, elle est vraiment souple, ils se touchent ! Je serre très étroitement, afin qu'il n'y ait pas le moindre risque d'évasion. La jeune femme est stupéfaite mais elle est trop solidement maintenue pour pouvoir remuer.
Ensuite, je recule un peu, et avec une autre bande de cuir bien serrée, je lui ligote rapidement les poignets. Voilà, elle a perdu l'usage de ses mains. Je continue ensuite sur cette voie, et en reculant, je lui ligote les genoux puis les chevilles. Que voilà un joli rôti prêt à servir ! Elle se tortille sur son essuie et agite la tête sans émettre un son ! Vu l'activité à laquelle je me livre sur elle, j'observe au passage à quel point les formes parfaites de la jeune femme sont féminines.
Ensuite, je peaufine avec des courroies soigneusement tendues. Une grande sangle au-dessus de la poitrine, une en dessous, et une au creux des reins. Et voilà, ses bras, déjà jointifs, sont à présent très fermement plaqués contre son corps. Dans l'action, j'ai pu constater la fermeté des seins de la belle que j'ai été obligé d'effleurer en passant les sangles sous son torse.
Me voilà donc avec la voisine le plus sexy du quartier se tortillant sur ma pelouse. Complètement ligotée avec de magnifiques sangles de cuir minutieusement serrées, elle est bâillonnée de la manière la plus parfaite qui soit. Elle est quasiment nue vu le bikini minimaliste qu'elle porte, et elle se tortille furieusement à mes pieds sans qu'on n'entende autre chose que le froissement de l'herbe. Je suis décidément verni ! Malgré sa lutte acharnée, Anne toujours stupéfaite n'est pas parvenue à se mettre sur le dos pour voir qui vient de la fourrer dans cette situation.. Affolée, elle continue de se tortiller vainement sur le ventre.
- ..... ! … ... … ! …............ !
Ravi, je constate qu'elle ne peut ni crier ni gémir non plus. Le système anti-son est merveilleux et la rend absolument silencieuse. Je dois avoir inventé le bâillon le plus efficace du monde.
M'amusant d'elle et du fait qu'elle ne m'aie pas vu, je contrefais ma voix :
- Alors, mademoiselle, vous ne savez pas que c'est interdit de s'introduire chez autrui ?
- ...... !
- Si vous veniez espionner, cela mérite bien une punition ! dis-je en lui donnant une petite claque sur ses fesses peu couvertes, ce qui fait sursauter la jeune femme.
- ...... ! ............ !
- Je vous laisse méditer un peu… amusez-vous bien !
Et je tourne les talons sans attendre, abandonnant la belle stupéfaite à son ligotage strict. Je décide de retourner dans ma chambre pendant quelques minutes pour observer sa lutte à distance.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Et voici le troisième chapitre, écrit par Anne. Bonne lecture !

Tentative d'évasion (Anne)


Mais… mais… que s'est-il passé ?
- … … … !!! … … !! … … … … …!!!
Incrédule, abasourdie, je me tortille comme un ver sur la pelouse et tente vainement de hurler mais le bâillon qui m'obstrue la bouche est d'une rigueur proprement incroyable et ne laisse décidément pas passer le moindre son ! La dimension de la balle qui m'a soudainement été si profondément enfoncée dans la bouche la maintient brutalement toute grande ouverte. Après quelques tentatives de souffler dans mon bâillon, je me rends à l'évidence que la sangle a vraiment été tendue très étroitement et qu'il n'y a pas le moindre danger que je parvienne à le recracher !
J'ai été proprement ligotée en deux temps trois mouvements et me voilà bâillonnée avec une rigueur incompréhensible. Je n'ai même pas eu le temps de me rendre compte de ce qui se passait et ce n'est que maintenant que je suis parfaitement réveillée et que je commence à pouvoir analyser la situation !
- …!! … … !
On dirait que je suis ligotée avec du cuir… et mon agresseur a serré ces liens d'une manière vraiment impitoyable. Oh, je ne parviens plus à remuer les bras tant ils sont rigidement fixés à mon corps. J'essaie de regarder autour de moi en m'agitant sur mon essuie. Je tente une nouvelle fois de crier, mais sans produire aucun son ! Mais qu'est ce que c'est que ce bâillon ? Avec quoi ai-je donc été muselée ?
- … … ! …
Je constate une nouvelle fois à quel point mon agresseur m'a rigoureusement ligotée. Chaque lien a décidément été très rigoureusement ajusté et je ne trouve pas la moindre faiblesse dans mon ligotage. Reprenant mes efforts, je parviens enfin à rouler sur le flanc. Je vois le voisinage et, le souffle court, je constate après un regard à la ronde que je suis effectivement seule sur la pelouse.
Bon sang, je suis rudement bien ligotée ! La vache ! C'est vraiment implacable ! Je ramène lentement mes pieds vers moi et tente de me mettre à genoux. Ce n'est qu'au bout de plusieurs tentatives infructueuses ponctuées de chutes que je finis par y parvenir.
Il faut absolument que je me sauve. S'il revient, qui sait ce qu'il va faire ? Mais il n'est pas facile de se mettre debout avec les jambes aussi solidement attachées, même quand on est très souple. De plus, mes hauts talons ne facilitent pas l'opération. Je regarde sans cesse autour de moi dans inquiétude du retour de mon agresseur. Ah ? J'y suis presque ! Ouiiii ! Me voilà enfin debout.
Toute fière, je me redresse lentement. Mon équilibre est précaire, mais je suis danseuse et rester debout ne devrait pas poser de gros problème. Je remarque que le ligotage strict de mes bras pousse malgré moi mes seins en avant, ce qui les fait ressortir de façon très érotique. De plus, le soutien de ce bikini les met en évidence de la manière la plus provocante qui soit.
Mon sang se fige et mon hurlement d'effroi est proprement étouffé par le bâillon ! Un homme se tient devant moi et me regarde, solidement campé sur ses jambes et les bras croisés.
- … !!!!
- Voyez-vous cela, la demoiselle voulait s'échapper. Vous me contraignez donc à vous ligoter bien plus solidement que cela !
Je constate qu'il a une cravache à la main.
Il fait deux pas et vient juste contre moi. Sans mot dire, il prend mon menton et fait pivoter ma tête d'un côté puis de l'autre, pour mieux me voir. Il baisse le regard et voit un filet de bave qui a coulé sur mon sein droit.
Il prend un mouchoir dans sa poche et essuie posément mon sein offert, ce qui me fait sursauter de surprise. Mes yeux furibonds lancent des éclairs et je tente vainement de crier mais cela ne l'impressionne pas et il achève calmement de me frotter le sein avant de ranger son mouchoir.
- … … ! … … !!!
- Fort bien, mademoiselle… ce sera très strict. Faites-moi confiance.
Il me contourne et regarde mes affaires sur la pelouse. Je le vois se pencher et ramasser mon essuie ainsi que mon sac. Droite comme un "I", je le suis de regard quand il vient s'accroupir à mes pieds. L'homme me détache les chevilles en laissant mes genoux solidement attachés. Un coup de cravache sur mes fesses.
- En avant, Mademoiselle… allons à l'intérieur.
- … ! … … !!!
Je secoue furieusement la tête mais un second coup de cravache, plus fort que le premier, me rappelle son ordre.
A tout petits pas, étroitement entravée par le solide lien de cuir, je commence à avancer. Le trajet prend plusieurs minutes bien qu'il ne fasse que quelques dizaines de mètres. Je lutte encore vainement contre mon bâillon en progressant. J'ai du mal à franchir la petite marche pour entrer dans la maison mais quelques coups de cravache bien appliqués me forcent de faire un petit bond.
Une fois à l'intérieur, l'homme ferme la porte-fenêtre et presse un bouton qui actionne l'abaissement de stores.
- Prudence avant tout.
Le garçon m'attache à nouveau étroitement les chevilles avec sa sangle. Inquiète, je me tiens debout au milieu de la pièce et regarde autour de moi pendant qu'il serre la fixation du lien. Nous sommes dans un joli salon de cuir marron avec du mobilier que me semble être de bois massif. Le garçon va à la table sur laquelle il a déposé mon sac. Il en sort le contenu.
- Hum… qu'avons-nous là-dedans ?
Mon tee-shirt et mon short de cuir sexy sont posés sur la table, un flacon de protection solaire, mon joli foulard… et je le vois sortir avec surprise le bâillon boule fétiche dont je ne me sépare jamais en le tenant par la sangle du bout des doigts.
- Voyez-vous cela !
- … !!!!!
Il me regarde avec étonnement. Les yeux écarquillés et morte de honte, je suis écarlate. Ligotée aussi solidement, je suis strictement contrainte à demeurer toute droite, debout devant lui, impitoyablement réduite au silence. - Un modèle de cette taille est certainement destiné à un homme.
- … ! …!! …
Mais non, c'est le mien. Il fait deux pouces de diamètre. C'est énorme, mais cela me convient fort bien. Il continue son inspection et sort avec étonnement une paire de menottes !
- Vous aviez des intentions à mon sujet, Mademoiselle ?
- … … … … !!
- Vous êtes une très vilaine fille !
Je secoue la tête en m'agitant, juchée de manière précaire sur mes talons aiguilles. Je constate que l'excitation fait pointer mes seins d'une manière très manifeste qui n'a pas échappé au garçon. Sous son regard, pendant qu'il m'analyse de la tête aux pieds, j'ai l'impression d'être totalement nue et exposée comme un objet dans une vitrine.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Quatrième chapitre, écrit par moi. Bonne lecture !

L'interrogatoire (Arnaud)

Je fais claquer de manière menaçante ma cravache dans ma main, puis je reprends mon interrogatoire, en la tutoyant : - Très bien, Anne, si c'est ton vrai nom. Alors, comme ça, tu voulais me kidnapper.
Je lui montre cette boule absolument gigantesque, trouvée dans son sac, qui doit rentrer vraiment à la limite dans ma bouche. Écarlate, elle secoue très vivement la tête.
- .... ! ............ !
- Pfou. Ose nier l'évidence. Qui d'autre se promènerait avec ce genre de bâillon sur lui ? D'ailleurs, je suis sûr qu'il n'est pas aussi efficace que celui que je viens de te mettre.
Pris de curiosité, je laisse mon interrogatoire de côté pendant quelques secondes. J'ouvre ma mâchoire au maximum, et j'introduis la monumentale balle à l'intérieur. Ouille ! Ce doit être assez dur à supporter pendant plusieurs heures. Je constate que la boule qui contient le système anti-son qui maintient la bouche de Anne grande ouverte est presque aussi grosse que celle-ci. La laisser bâillonnée pendant un certain temps devrait m'aider à la faire avouer.
Bon, je teste le bâillon-boule qu'elle a emporté avec elle. J'arrive à produire du son. Il est faible, mais quelques "Mmmmf" sont perceptibles. Je me débâillonne.
- C'est bien ce que je disais. Le système anti-son que j'ai inventé est bien plus efficace que ce machin que tu as amené pour me bâillonner.
- .... ! ..... ! .............. !
Je tends la main vers le T-shirt blanc à manches courtes moulant, et le mini short en cuir fin, qu'elle a amené avec elle.
- C'est une tenue très sexy… et qui va bien avec tes escarpins rouges. Et ton mini-bikini offre aussi de bonnes idées. Et ça fait depuis que je suis installé à côté de chez toi que je te vois sortir comme ça, tous les jours où le temps te le permet. Et je pense avoir découvert la raison. Attend, je te montre.
Je m'approche très près de son corps sublime à moitié-nu. Je constate avec plaisir que son soutien-gorge ne contient qu'à grand-peine ses magnifiques seins, qui pointent effrontément. Je m'accroupis. Bon Dieu ! Les talons de ses escarpins sont vraiment gigantesques ! Comment fait-elle pour tenir debout ?
Je pose une main sur un de ses mollets.
- Avec des jambes pareilles, tu te serais approchée de moi langoureusement, pour m'aguicher.
Anne sursaute et se tortille en sentant ma main remonter lentement le long de sa jambe, au fur et à mesure que je me relève. Je m'attarde sur sa douce cuisse, pour passer plus de temps à la caresser. Puis, vient le tour de ses divines fesses, où j'arrête carrément ma main, pour tâter. Elle se cambre et souffle dans son bâillon en me foudroyant du regard.
- Tu aurais sans doute échangé des banalités avec moi, puis tu aurais essayé de sympathiser. Et enfin, après un laps de temps assez court, tu aurais proposé que nous fassions des choses, disons, un peu plus intimes.
- ..... ! ..... !
Je laisse ma main quelques secondes de plus. Puis je la remonte juste au-dessus de son fessier. Je passe mon bras dans le creux de ses reins et j'attire Anne tout contre moi. Je passe mon autre bras derrière ses épaules, et je la bloque. Stupéfaite, ma prisonnière tente furieusement de se débattre. Je ris en la sentant se tortiller vainement dans mes bras, ses seins pressés contre ma poitrine, mais les sangles de cuir qui immobilisent la belle sont bien trop serrées pour qu'elle puisse échapper à mon étreinte. Je la regarde droit dans ses beaux yeux verts. - Forcément, avec un visage et un corps attirants comme ça, j'aurais accepté. Sérieusement. Et tu m'aurais piégé.
Je dépose un bisou sur la joue. Suivi d'une longue série de petits baisers dans le cou, de plus en plus bas. Je resserre encore ma prise sur Anne. Mais contrairement à ce que j'aurais cru, elle ne cherche plus à s'échapper. Au contraire, elle s'abandonne. Je redouble d'ardeur dans mes baisers. J'atteins son bikini, et j'embrasse langoureusement les zones de sa poitrine noncouvertes.
Puis je glisse un doigt inquisiteur sous le tissu élastique du petit soutien et effleure son téton en écartant doucement le petit vêtement de manière à exposer totalement ses seins nus. Vu l'absence de marques, je me dis qu'elle pratique certainement le bronzage intégral. Je ne me gêne pas pour profiter de toute la surface de sa splendide poitrine maintenant offerte.
Tout en la tenant solidement, je nous allonge sur le tapis, elle légèrement roulée sur le flanc à cause du ligotage de ses bras, et moi dessus. Sans cesser de faire jouer mes lèvres sur les seins tendus de la jeune femme impuissante.
- Et là, pendant que nous aurions été en plein préliminaire, tu aurais proposé de m'attacher, pour pimenter les choses. Je ne sais pas comment tu l'as découvert, mais tu sais que je suis friand de ce genre de jeux. Je suis sûr que tu attaches efficacement. Ensuite, quand une fois que tu m'aurais ôté toute liberté de mouvement, tu m'aurais mis la grosse balle entre les dents, pour que je ne puisse pas appeler de l'aide. Et voilà, tu m'aurais enlevé.
Je cesse mes baisers sur cette zone sensible de son corps. Je lui replace correctement son soutien-gorge. Et la laisse toujours aussi solidement ligotée et bâillonnée, allongée sur le tapis. Elle est totalement déconcertée et lève ses grands yeux vers moi. Je la surplombe de ma hauteur et de ma liberté de mouvement. J'abaisse ma cravache, et lui caresse doucement la joue avec.
- Pour qui travailles-tu ? C'est vrai que bâillonnée comme ça, ça ne devrait pas être trop facile pour répondre. Donc je vais donner des noms d'entreprises, et tu répondras par oui ou par non en secouant ta tête.
Je donne un premier nom, que Anne nie. Un deuxième, lui aussi désavoué. Un troisième. Un quatrième. Un cinquième. Un sixième... Tous reçus par un hochement de tête négatif.
Au bout du vingt-troisième, je m'impatiente :
- Tu ne vas quand même pas me dire que tu ne m'espionnes pas et que tu ne voulais m'enlever pour le compte de personne ?
Anne hoche très vivement la tête, pour me dire que c'est le cas. Ce mensonge ne m'atteint pas.
- C'est ça. Et tu vas me dire que tu ignores que je m'appelle Arnaud et que je suis ton voisin ?
Anne ne fait aucun mouvement de réponse. J'allais continuer de l'interroger, mais nous sommes interrompus.
On sonne à ma porte.
- ...... ! ...... ! .................................... !
Immédiatement, Anne se tortille comme une furie sur le sol en tentant manifestement de hurler de toutes ses forces. Heureusement pour moi, c'est totalement inefficace et elle ne produit pas le moindre son.
- J'arrive, j'arrive ! crie-je calmement à travers la porte. Donnez-moi deux secondes. Anne, ajoute-je à voix basse, j'espère pour toi que la personne à la porte n'est pas de mèche.
Et je ceinture ma magnifique prisonnière échevelée. Je traîne la belle blonde jusqu'à une porte donnant accès à un petit débarras. Le hasard fait bien les choses car il ne contient qu'une chaise et des rouleaux de corde. Ce qui me convient très bien.
J'installe Anne dessus. Je défais précautionneusement les sangles de cuir qui lui lient les jambes. Mais, avant qu'elle n'essaye de se lever, je pose ma main sur son torse et lui appuie dessus pour la forcer à rester assise. Ensuite, je lui écarte largement les jambes et j'attache solidement la jeune femme à califourchon sur le siège. A l'aide de deux cordes étroitement serrées, ses chevilles sont promptement tirées en arrière et solidement arrimées aux pieds arrière de la chaise. Les pieds de la jolie blonde abasourdie ne touchent plus le sol et elle est très efficacement ligotée au siège. A l'aide d'une autre corde, j'attache ses genoux de manière que ma captive soit proprement incapable de les écarter un tant soit peu de la chaise.
J'aimerais bien la débarrasser de toutes ces sangles, pour les remplacer par des ligotages à la corde, restrictifs à souhait. Mais il y a quelqu'un à ma porte, je n'ai pas le temps. Je me contente de faire quelques tours de corde pour solidariser son buste à son dossier. C'est fait très rapidement, mais cela devrait être solide.
- Je reviendrai m'occuper de toi ma chère.
- ...... !
Juste pour vérifier le ligotage de ses jambes largement écartées, je me penche dans le débarras et passe soudainement les doigts sur le sexe de la jeune femme. Suffoquée, Anne sursaute violemment en écarquillant ses grands yeux verts et agitant la tête en silence, mais ses jambes n'ont rigoureusement pas bougé.
- …… !!!!!!
- Ha ha ! Parfait ! dis-je pour moi-même.
Souriant, je ferme la porte du débarras et songe que, vu la tête qu'elle a faite, il est certain que sans ce bâillon tout le quartier aurait été au courant. Je vais ouvrir celle d'entrée. Le débarras où Anne est enfermée est minuscule. La chaise ne se trouve qu'à quelques centimètres des murs et de la porte. J'espère que son bâillon tiendra bon, et que je l'ai ligotée assez serré pour qu'elle ne puisse pas se débattre. Parce que sinon, la personne à ma porte risque d'entendre du bruit et de se douter de quelque chose.
J'ouvre à mon visiteur. Ou a ma visiteuse plutôt. C'est Sabrinah, une de mes collègues de boulot. L'une des seules à qui je fais confiance. Il y a peu de chance que ce soit une alliée d'Anne.
C'est une belle Noire d'origine congolaise, relativement petite, de un mètre soixante-dix. Elle a de beaux yeux marrons. De longs cheveux rassemblés en tresses africaines. Et une assez belle chute de reins.
Comme Anne, elle aussi aime s'habiller de manière à ce qu'on la remarque. Elle ne porte par d'habits aussi courts, mais ils sont au moins aussi moulants. Là, elle a un pantalon gris, léger, slim, très fin et presque transparent. Son T-shirt rouge et moulant met en valeur sa poitrine déjà fort avantageuse. Elle chausse des chaussures blanches, à talons de huit centimètres, qui s'accordent bien avec le reste. Elle tient également autour de son épaule un gros sac à main beige.
Elle a le même cursus scolaire que moi, s'est faite remarquer sur Internet comme moi, a le même poste que moi, le même âge – vingt-cinq ans –, et la même situation familiale – célibataire sans enfant. En plus, nous avons les mêmes goûts et les mêmes opinions sur beaucoup de choses. Nous sommes donc devenus amis. Ajoutez à cela que nous nous plaisons mutuellement, et il y a de fortes chances que notre relation évolue un jour. Mais nous n'en sommes pas encore là pour l'instant.
- Salut Arnaud. Je passais par-là, et j'ai vu que tu avais laissé ton portail ouvert. Comme ça ne te ressemblait pas, je suis passée voir si tout allait bien.
- Tu me connais bien Sabrinah. C'est gentil, mais c'est pas la peine de t'en faire pour si peu. Tu ne devrais pas être au travail ?
- Si, mais le patron est super content, et il a offert une journée de congé à tout le monde. Sa femme vient d'accoucher, il y a juste trois-quarts d'heure. Et comme je n'ai rien d'autre à faire, je me suis dit que je pourrais venir te voir.
- Mais bien sûr ! Entre !
Mon amie entre. Je referme la porte derrière elle. Et c'est là que je me rends compte de la connerie que je viens de faire. Anne est ligotée et bâillonnée dans la pièce juste-à-côté.
Sabrinah va poser son sac à main sur la table, la même où se trouve celui d'Anne. Avec appréhension, je vois qu'elle remarque l'accessoire ainsi que le mini short de cuir manifestement très féminin et la cravache que j'ai posée à côté.
- Euh... Tu ne serais pas avec une femme, en ce moment ? demande-t-elle.
- Quoi ? Non, non. Ce sont des affaires à une voisine, que je garde pendant qu'elle a quelques difficultés à se déplacer. Si tu veux, je peux te le prouver. Viens, on va voir ma chambre, comme ça, tu verras que je suis seul.
- C'est pas la peine. Je te crois sur parole, rit-elle.
- Merci. Puisque t'es là, enchaîne-je, je te sers un verre ? J'ai acheté une bouteille de Côtes de Beaune.
- Je veux bien en goûter un peu, répond-t-elle avec son sourire qui me fait fondre.
- Très bien. Suis-moi. J'ai mis le vin dans ma cuisine.
Mais quel crétin ! Pour aller dans ma cuisine, il faut passer devant le débarras. Celui-là même où Anne doit être en train tenter de se débattre et de hurler à quelques centimètres de l'autre côté de la porte. Celui-là même devant lequel Sabrinah est en train de passer.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Voici le quatrième chapitre, écrit par Anne. Bonne lecture !

Le placard (Anne)

Me voici dans la pénombre. Heureusement qu'il a laissé allumée une petite veilleuse. Je suis toute ébouriffée et encore hébétée. Je ne parviens pas à comprendre ce qui se passe exactement.
Complètement ligotée sur une chaise, bâillonnée par un moyen que je ne parviens pas à identifier mais qui ne me permet plus de produire aucun son, je cherche à analyser ma situation et le voisinage.
Il m'a rangée dans ce minuscule cagibi aussi lestement qu'on fourrerait un vêtement dans une penderie. Il ne semble pas y avoir autre chose ici que cette chaise et un tas de cordes.
Je gigote de mon mieux mais je dois constater que mes jambes sont fort bien attachées à la chaise.

Décidément, ces liens sont très serrés et rien ne bouge. Peut-être pourrais-je libérer mon buste puisqu'il l'a attaché plus sommairement. Mais ensuite, je serais confrontée au ligotage de mes bras qui est le même qu'avant et qui avait fort bien résisté à toutes mes tentatives sur la pelouse.

Je me surprends à penser que ce garçon embrasse rudement bien. A la réflexion je me demande pourquoi il a remis mon soutien gorge. Mes seins nus n'avaient pas l'air de la déranger beaucoup quelques instants avant…
Rien que d'y penser, je constate que mes seins recommencent à pointer !

Des voix ! J'entends une voix féminine en plus de celle de mon voisin. Ils sont dans la pièce voisine !
… … !!! !!! … … … … !!!!!

Je hurle désespérément dans le cagibi, mais cette fois encore sans produire le plus petit son. Je me tortille comme une folle dans mes liens en essayant vainement de crier. Mais je comprends rapidement que les craquements de la chaise sont plus bruyants que moi.
Si seulement je pouvais taper des pieds sur le sol, avec mes talons on m'entendrait certainement. Mais cela est rigoureusement impossible car mes pieds sont très solidement attachés en hauteur. De plus, les sangles fixant mes souliers ne me permettent même pas d'en faire tomber un sur le sol pour attirer l'attention.

Mes bras sont attachés tellement étroitement que je ne peux absolument pas les plier et la corde me plaquant au dossier du siège est résolument hors d'atteinte.
Il me semble avoir testé chaque lien et je suis forcée d'admettre ne pas y avoir trouvé de faiblesse. Pas moyen de remuer sensiblement ni de frapper sur une paroi. Peut-être les grincements de la chaise alors…

Je les entends passer juste devant la porte. Ce n'est qu'à quelques centimètres de moi ! Je m'agite comme une furie et me balançant de toutes mes forces. La chaise produit quelques grincements… mais l'autre personne pourra-t-elle les entendre ?
Je vois leurs ombres sous la porte. Ils sont là ! Mais ils passent malgré mes gesticulations et cris étouffés !

Si je parvenais à pousser la balle de ce bâillon hors de ma bouche… j'y parviens souvent avec des bâillons boule moins volumineux. Mais en plus, celui-ci est vraiment très serré. Gnnn… non, pas moyen.

C'est grotesque, je me trouve en bikini sexy, venue pour prendre le soleil… et je me retrouve ficelée comme un saucisson et bâillonnée dans un cagibi obscur !

C'est proprement affolant ! Si ce garçon manipule les cordes aussi bien qu'il a pu m'immobiliser aussi rigoureusement les jambes en quelques instants, je me demande ce qu'il pourrait faire en prenant tout son temps. Je me prends à penser qu'avec toutes ces cordes, il pourrait fort bien revenir et me ligoter avec les jambes écartées, mais tellement rigoureusement que je ne pourrais plus remuer un cil. Et ce bâillon est d'une efficacité telle qu'il lui serait ensuite très facile de me violer consciencieusement autant de fois qu'il en aurait l'envie sans que je puisse bouger ni même pousser le plus petit cri !

C'est que je me rends compte que la manière dont je suis habillée en ce moment constitue un véritable appel au viol en temps normal… alors que dire à présent ?

Je redouble d'efforts et me trémousse sur la chaise en tentant toujours de crier.
… … !!!!!!!! … !!!!!!!!

Ils parlent toujours, juste à côté. Mais comment n'entend-elle pas les grincements de la chaise ?

Tiens, je viens de remarquer un mouvement. Hiiiii ! Une grosse araignée se promène sur le mur, juste à côté de moi ! Elle est monstrueuse et j'ai horreur de ces bêtes-là !!!
Cette fois, c'est quasiment hystérique que je me tortille et agite la tête en tout sens en hurlant dans le bâillon !
Visiblement pas impressionnée pour un sou, l'araignée continue sa randonnée sur le mur et vient s'arrêter juste à côté de mon genou ! Elle pourrait me toucher en étendant une patte…
Cette fois, je suis au bord de l'hystérie ! Mais rien n'y fait. Je ne parviens décidément pas à produire le plus petit son ni à remuer un tant soit peu.

Ah ? L'araignée est partie !

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Et voici le cinquième chapitre. C'est moi qui l'ait écrit. Bonne lecture !

Sabrinah (Arnaud)

Sabrinah et moi sommes maintenant dans ma cuisine. J'ai sorti le vin de Bourgogne, et deux verres pour le déguster. Je n'avais pas encore débouché la bouteille, que Sabrinah me demande avec une lueur coquine dans le regard :

-On ne pourrait pas plutôt le boire dans ton séjour ? Le canapé de ton salon est beaucoup plus confortable que les chaises de ta cuisine.

Je réfléchis très rapidement. Anne s'est sans doute débattue comme un ouragan, et a dû tenter de hurler quand nous sommes passés devant le débarras. Et elle est probablement en train de continuer en ce moment-même. Et pourtant, on ne l'entend pas du tout.

Et ma mignonne visiteuse a envie de passer du temps avec moi sur le canapé, où nous serons plus proches l'un de l'autre, et mieux installés, que si nous étions chacun sur une chaise d'un côté de la table. Vendu !

Douillettement calés sur le canapé, Sabrinah et moi savourons le vin, en discutant de tout et de rien. Le moment est tellement agréable, et Anne tellement silencieuse que je l'ai complètement oubliée.

Au fil de la conversation, Sabrinah et moi nous approchons doucement l'un de l'autre, presque sans nous en rendre compte.

Je suis si près d'elle que j'ai envie de la prendre dans mes bras, de l'embrasser, de la cajoler, de tout faire pour son plaisir. De la caresser autant qu'elle veut. De l'attacher si c'est son désir. Je ne sais pas si c'est le vin ou que j'ai une véritable intuition, mais j'ai l'impression que c'est réciproque.

Nous n'en sommes pourtant qu'au premier verre. Je vais resservir mon invitée improvisée, tout en continuant à bavasser. Quand soudain, elle m'attrape le poignet d'une main, et me fait taire de l'autre en la posant sur mes lèvres.

-Chut ! Il y a un bruit étrange depuis tout à l'heure. Depuis que nous sommes allés chercher la bouteille.

Surpris, je ne fais rien et je me tais. Je pourrais gémir sous sa main, mais je choisis de ne pas le faire. Finalement, elle enlève sa paume. Je lui demande :

-Qu'est-ce qui te dérange ?
-Je ne sais pas. On dirait du bois qui craque, pas loin. C'est un son vraiment très faible.

Et là, je me souviens que Anne est ligotée sur une chaise en bois dans le débarras. La vache ! Je savais que Sabrinah avait l'ouïe très fine, mais pas à ce point ! Surtout que moi, là, je n'entends vraiment rien. Je feins de ne pas savoir :

-Vraiment ? Moi, je ne me suis rendu compte de rien. Si c'est si faible, ça ne doit être rien d'inquiétant.
-Inquiétant ou pas, je n'aime pas ce son. J'ai l'impression qu'il vient de ton placard.

Ma visiteuse se lève, et se dirige vers la porte du débarras. Je me précipite aussitôt, et la saisit par l'avant-bras. Je déclare à toute vitesse.

-Tu sais, ce n'est pas la peine de te déranger pour si peu. Tu ne préférerais qu'on finisse le vin, tranquillement sur le canapé ?
-C'est une proposition tentante. Mais tant qu'il y aura ce bruit, je ne serai pas tranquille.
-Très bien. Ouvre le débarras pour voir ce qu'il y a l'intérieur, et tu ne trouveras sûrement rien. Alors tu vas chercher et tu ne découvriras rien... et ça t'énervera pour le reste de la journée. Et comme résultat, tu auras gâché une belle après-midi.
-Mouais... Tu as sans doute raison, répond-t-elle en retournant sur le canapé de sa démarche féline.

Ouf ! Je suis sauvé. Sauf que...

Mon système anti-son fonctionne sur batterie. Sur les trois prototypes que j'ai chez moi, tous tirent leur énergie de cette manière.

Comme aurais-je pu me douter que les piles dans le bâillon d'Anne choisiraient ce moment exact afin de tomber à plat ? Transformant ainsi mon super bâillon high-tech en vulgaire gros bâillon-boule ?

Et en plus, je ne sais pas ce qui est en train de se passer. Mais il y a quelque chose dans le débarras qui ne doit pas plaire à ma prisonnière.

Malgré la balle volumineuse qui obstrue la bouche de Anne et la bâillonne proprement en étouffant chacun de ses cris, et malgré la porte qui nous sépare, un hurlement étouffé nous parvient ! Sabrinah sursaute et nous échangeons un regard surpris.

-Là, il y a vraiment un problème, dit-elle en bondissant vers la porte.

Je n'ai pas le temps de l'arrêter, que ma fringante visiteuse est déjà en train de l'ouvrir.

La porte n'est qu'à peine entrebâillée qu'une énorme et immonde araignée sort de la pièce. C'est exactement le genre de bestiole qui me donne envie de vomir. Heureusement, Sabrinah abrège son existence en l'écrasant férocement de la pointe de son pied.

Ensuite, mon amie ouvre entièrement la porte du placard et jette un regard à l'intérieur... Elle pousse une exclamation en écarquillant des yeux stupéfaits à la vue de la jeune femme ligotée et bâillonnée qui s'y débat.

Forcément. La vue soudaine de la belle Anne s'agitant en roulant de grands yeux furieux, solidement ligotée sur une chaise avec les jambes largement écartées, en mini-bikini qui ne cache pas grand-chose, luttant furieusement contre l'énorme bâillon boule qui lui déforme brutalement la bouche, fixé par une sangle de cuir sévèrement serrée... ça peut surprendre !

La jolie prisonnière tend le cou vers Sabrinah en émettant un gémissement suppliant.

-Arnaud... Tu peux m'expliquer, pourquoi cette... demoiselle... Hurle-t-elle comme ça ?
-Je pense que c'est simple, Sabrinah. L'araignée que tu viens d'écraser à dû lui faire très peur. Et il y a eu un léger défaut de bâillon.
-J'avais compris ça ! Non, ce que je veux, c'est que tu m'expliques ce que fait cette pin-up presque nue, ligotée et bâillonnée dans ton placard ! Une otage ?
-Euh… "otage" n'est pas le terme exact. Parce que ça s'apparente plus à de la protection de moi-même. Je vais tout t'expliquer.

Et je lui livre tout. Comment j'ai découvert l'espionne dans mon jardin. Comment je l'ai capturée. Pourquoi je crois qu'elle voulait me kidnapper. Et pourquoi elle est emprisonnée plus précisément dans mon placard.

A la fin de mon récit, la jolie Sabrinah hoche lentement la tête. Puis elle déclare laconiquement :

-Je vois.
-C'est vrai ? Tu me comprends ? demandai-je, incrédule.
-Je comprends surtout que tu es fou ! A lier justement.

Et sur ce, elle sort son téléphone portable et je la vois avec horreur taper « 112 » sur le clavier. Mais avant qu'elle n'ait le temps d'appuyer sur la touche « petit téléphone vert », je me jette sur elle et lui arrache l'engin des mains.

Je ceinture les bras de Sabrinah, et la bâillonne avec ma main. Nous chutons sur le tapis, mais heureusement sans nous faire de mal. La jeune femme se débat et grogne furieusement. Je la retiens difficilement, mais la retiens quand même.

Après plusieurs minutes de lutte, à nous tortiller collés l'un contre l'autre, sous le regard d'Anne, Sabrinah s'épuise. Il était temps, je n'aurais plus tenu très longtemps non plus.

Sabrinah halète sous ma main. Serré contre elle de cette manière, j'apprécie la féminité de ses formes. Pour lui faciliter la respiration, je retire ma paume, avant de lui murmurer le plus gentiment possible à l'oreille :
-Si jamais tu cries, je te bâillonne immédiatement. Si tu dois parler, fais-le à voix basse. Hoche la tête si tu es d'accord. Bien. Maintenant, écoute. Je suis sûre qu'Anne va me causer énormément de problèmes, alors par pitié, n'en rajoute pas.
-Tu la séquestres chez toi. C'est normal si tu t'attires des ennuis, répond-t-elle à voix basse comme convenu. AU SECOURS ! ajoute-t-elle en hurlant.

Ma main s'abat immédiatement sur ses lèvres. Si l'enjeu n'était pas si grave, j'apprécierais de garder cette belle demoiselle serrée contre moi. Mais là, c'est trop important, il va me falloir un bâillon plus efficace.

En gardant ma seconde prisonnière plaquée contre moi, je nous relève. Puis je traîne Sabrinah jusqu'à la table où j'avais posé l'énorme bâillon boule standard d'Anne. La balle de ce bâillon est énorme et je peine à l'introduire dans la bouche de Sabrinah. D'une pression intense accompagnée d'une rotation de la balle sur elle-même, je parviens à la faire entrer. C'est tellement soudain que la belle ouvre de grands yeux surpris en poussant un gloussement étouffé.
-Mmmmmh !!! Mh !!!!!!!

Je la regarde. La balle est tellement énorme qu'elle lui obstrue totalement la bouche toute grande ouverte. Je ne pense pas qu'elle soit capable de recracher ce bâillon sans s'aider des mains, mais je le sangle énergiquement au plus strict. La balle est profondément enfoncée dans la bouche de la jeune femme et ses jolies lèvres se trouvent quasiment collées dessus tant elle est volumineuse ! La sangle de cuir est tendue au point qu'elle s'enfonce dans les joues de ma nouvelle captive. Curieux de l'efficacité du bâillon, je lui effleure un sein. Stupéfaite, la belle Sabrinah sursaute en piaillant :
-mfgnmhhh... mpffhhh !!!
-Pas mal du tout... ris-je. Très impressionnant !

Elle se trémousse dans mes bras en tapant du pied sur le sol.
Mais une fois ma main libre, je peux la ceinturer encore plus efficacement et je l'entraîne aisément avec moi pour trouver des liens. Je dois l'immobiliser pour l'empêcher de donner l'alerte.

J'amène Sabrinah au débarras dans lequel se trouve ficelée mon autre belle demoiselle en détresse. Je continue à maintenir d'une main Sabrinah qui se tortille en soufflant désespérément dans son bâillon pendant que je me baisse pour récupérer les deux sangles de cuir inutilisées. Heureusement que la lutte farouche de mon amie n'est plus aussi énergique, sans doute à cause de la fatigue, car sinon elle aurait pu s'échapper à ce moment.

En espérant ne pas lui faire mal, je plaque la récalcitrante contre le mur, et lui serre habilement une des sangles autour des poignets. Et la deuxième autour des chevilles. De cette manière, la base du ligotage est respectée, puisqu'elle ne peut plus utiliser ni ses mains, ni ses pieds, ni sa parole.

-Maintenant, tu ne peux plus vraiment te défendre. Alors, s'il te plaît, coopère. Je ne veux pas avoir à effectuer des gestes que nous regretterons tous les deux par la suite. Assied-toi.

Sabrinah tourne la tête et me lance un regard assassin, mais elle obéit. Je saisis des cordes, et commence mon ouvrage.

Je joue avec les cordes. Je commence par une sorte de hogtie. Puis j'ajoute des liens, et des liens, et des liens... De manière structurée, esthétique puisque j'ai maintenant mon temps, et surtout efficace. Tant et si bien qu'à la fin, la belle black se trouve très rigoureusement ligotée dans un magnifique ball-tie très étroitement serré, complété à juste titre par un ball-gag. Assise, elle ne peut plus remuer du tout et n'émet que quelques faibles grognements étouffés en agitant la tête avec incrédulité.

Tant qu'à faire, je l'ai attachée en serrant les cordes de manière à mettre ses formes parfaitement en évidence. Les liens passant dessus et dessous ses jolis seins les font merveilleusement ressortir. De même pour le lien que j'ai serré juste sous ses splendides fesses et que je me suis permis de sécuriser étroitement entre ses jambes de manière à les mettre en évidence de la manière la plus sensuelle qui soit.
Son buste est pressé contre ses jambes et ses seins s'écrasent sur ses cuisses. Je vérifie méthodiquement le ligotage de la belle. Ses pieds sont pressés contre ses fesses par des liens remarquablement tendus et très esthétiquement sécurisés.

Je recule, et suis frappé par le contraste.

A gauche, ma prisonnière noire est habillée de manière moulante mais habillée quand même. Elle se trouve assise à même le sol. Son ligotage sévère la replie sur elle-même et lui interdit implacablement tout mouvement.

A droite, ma captive blonde est quasiment nue, juchée sur une chaise, ses liens impitoyable la forçant à s'exposer de manière très indécente.

Le point commun est que maintenant, ce sont deux bondagettes qui sont entièrement à ma disposition, troublantes de beauté.

Avisant les cordes sur le sol, je songe que j'ai du temps à présent pour attacher plus soigneusement les bras de Anne. Aussitôt, j'en ramasse quelques-unes unes et refait son ligotage. Ses bras sont promptement attachés derrière son dos avec les coudes joints, et ses bras sont passés derrière le dossier de la chaise auquel je les attache rigoureusement. De nouvelles cordes sont alors serrées autour de sa taille et de son buste qui fixent la belle implacablement contre le dossier du siège.

Ligotée de cette manière, elle est incapable de bouger le torse d'un millimètre et ses bras sont rigidement fixés au siège. La traction de ses bras lui fait tendre malgré elle les seins d'une manière très érotique.
-Voilà qui est mieux ! Cela correspond d'avantage au ligotage de tes jambes.
-Mhhh... !!!! Mh !!!
-C'est fort joli. Et très érotique...

Voyant Anne me regarder d'un air furieux en soufflant spasmodiquement dans son bâillon, m'offrant malgré elle ses seins tendus, je ne peux m'empêcher de me demander laquelle des deux demoiselles a la poitrine la plus ferme... je parierais sur Anne.

Je me promets de réarranger un peu plus tard le ligotage et la tenue de Sabrinah, de manière à ce qu'elle ressemble un peu plus à Anne. Mais dans l'immédiat, ce n'est pas le bienvenu. Mon amie doit être vraiment très furieuse contre moi.

Je m'accroupis de manière à ce que Sabrinah puisse me regarder sans difficulté. La position me fait légèrement mal, mais tant pis. Je commence à lui dire :

-Je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas en arriver là, mais tu ne m'as pas laissé le choix.
-Mmmpphhhfff !
-Cette fille, Anne, m'espionne sans doute, et je veux découvrir pourquoi. Si tu avais appelé la police, ils l'auraient relâchée. Mais ne t'en fais pas. Une fois que j'aurai résolu tout ça, je te délivrerai immédiatement. Je te le promets.

Sur ce, je lui embrasse rapidement le front. J'aimerais bien aller plus loin, mais dans ce cas, ce serait de l'attouchement et du viol. Bon, c'est vrai que je ne me suis pas gêné pour tripatouiller certaines zones sensibles d'Anne, mais ce n'est pas la même chose. C'était elle la fautive, car elle s'était introduite chez moi. Sabrinah, elle, n'a rien fait de mal, et pour l'instant je préfère qu'elle se calme avant d'aller plus loin avec elle.

Je me relève, puis déclare aux deux femmes :

-Vos bâillons sont efficaces, mais pas autant que ceux avec le système anti-son que j'ai inventés. J'en ai deux autres prototypes dans la maison. Je vais vous les chercher, puis vous les mettre. Ensuite, Anne, je rechargerai la batterie du tien. Et on continuera l'interrogatoire... je n'en ai pas fini avec toi, ma chère.
-Mhhhh !!! Mgnhhhh !!! ... ... mmfhhh !!!
-gnmhhhh !! ... ... mh ! ... ... ... Mhmh !! Mfhh !!!

Leur concert de grognements proprement étouffés me répond pendant que je les quitte. La porte du débarras se referme sur les deux jeunes femmes impuissantes.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Et voici le sixième chapitre, écrit pas Anne. Bonne lecture !

Le placard II (Anne)

Abasourdie, je ne peux croire à ce qui se passe. Nous voici à deux captives retenues dans ce débarras ! La porte vient de se refermer et nous voilà dans la semi obscurité que nous laisse la petite veilleuse qui brille toujours.

Oooh ! Cette fois, le garçon a tendu ces liens de manière tellement agressive que je ne peux plus remuer du tout ! Mes bras sont véritablement collés au dossier du siège, mais la traction me fait bomber le torse et mes seins poussés orgueilleusement en avant, se trouvent présentés de manière très excitante et même carrément érotique ! Mes chevilles sont toujours aussi sévèrement arrimées aux pieds de la chaise et mes jambes largement écartées et solidement fixées au siège me contraignent malgré moi à la pose la plus provocante qui soit.
Je secoue la tête en gloussant avec désespoir.
-Mgnhhh… mmhhhh !

Un écho se fait entendre.
-Gmghhh !!!!

Sabrinah s'agite à côté de moi. Je tourne la tête et vois le jolie black se trémousser de son mieux sur le sol en poussant de petits grognements étouffés. Elle secoue la tête et je me penche en arrière pour mieux la voir.
-Mfmhhhh… mmhmhhhh… ! … … hhh !
-Hmfhhh !!!

Elle s'agite en couinant mais je dois admettre qu'elle est aussi bien ligotée que moi et que la rigueur de nos bâillons ne nous permet pas de communiquer.
Je remarque que ma voisine est vraiment très esthétiquement ligotée. Le garçon a pris tout son temps, il faut bien l'admettre, et il lui a soigneusement attaché les jambes aux chevilles, au-dessus et au-dessous des genoux, mais des liens serrés la maintiennent également à la mi-mollet et à la mi-cuisse. De plus, j'observe qu'un lien a été tendu rigoureusement au sommet de ses cuisses. Il est évident que chaque lien est parfaitement tendu à voir la manière dont ils contraignent la jeune femme.

Pour autant que je puisse en juger, chaque lien a été minutieusement sécurisé et la belle a véritablement été ligotée comme un joli saucisson très sexy.
-Hhhgh !

Elle grogne dans son bâillon en tirant de toutes ses forces sur ses impitoyables liens. Son ligotage est manifestement d'une rigueur inexorable.
Ses bras ont très méticuleusement été attachés derrière son dos par des cordes cruellement serrées aux poignets, sous les coudes et au-dessus des coudes. Mais ils sont également attachés à son torse par des cordes impitoyablement serrées dessus et dessous ses magnifiques seins, et je vois que ses poignets sont aussi solidement arrimés à sa taille.
-Hghhmhhh !!! … mh… !!!

Elle continue ses efforts pour faire jouer les liens, mais sa lutte énergique est manifestement futile.
Une corde multiple est serrée par précaution autant que pour l'esthétique autour des épaules de la jolie demoiselle avec une apparence de bretelles étroitement serrées.

Pour terminer, une corde multiple et extrêmement tendue va de ses chevilles à ses poignets et s'enfonce odieusement entre les fesses de la belle. Je constate également que ses genoux sont impitoyablement ramenés sous son menton par un lien aussi tendu qu'une corde à violon, contraignant sévèrement la jeune femme dans une position de balltie.

-mmhhh… gmhhh… !!!
-Mgnhhh !!! … Hmghhhh !!!

Nous soufflons toutes les deux frénétiquement dans nos implacables bâillons, mais sans parvenir à articuler quoi que ce soit.

Enfin, un solide lien a été tendu autour des chevilles de la belle, enserrant rigoureusement sa taille, et un autre a été sévèrement serré autour de ses épaules et de ses genoux. Un troisième est serré autour de se coudes, de sa taille et passe au milieu de ses tibias. Je constate qu'une dernière corde impitoyablement serrée croise les trois précédentes à angle droit et longe les cuisses de la belle black.

C'est un ligotage encore plus rigoureux que celui de la douce Gwendoline quand sir Darcy l'avait mise en balltie. La malheureuse Sabrinah est ligotée aussi solidement qu'un magnifique petit colis parfaitement immobile et proprement réduite au silence par un énorme bâillon boule incroyablement serré qui lui obstrue complètement la bouche !

-hhmh…
-Ghmffhhh !!!! mmhhh… !!!

Nous continuons toutes les deux à tenter en vain de remuer, mais à part quelques grognements parfaitement étouffés, il faut bien admettre que nous sommes tellement rigoureusement ligotées qu'aucune de nous ne parvient seulement à bouger d'un centimètre !

Nous encourageant mutuellement, nous continuons cependant à gigoter avec toute notre énergie dans le petit débarras, tirant comme des furies sur nos implacables liens. Je suis toute ébouriffée, le souffle court. Je vois ma poitrine se soulever de manière saccadée au rythme de ma respiration haletante.
-mhhhh !!!

Je regarde ma voisine et constate à la lueur de la veilleuse qu'elle est toujours assise à côté de moi, très exactement dans la même position que celle où le garçon l'a laissée. Tous nos efforts sont demeurés parfaitement futiles…

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Et voici le sixième chapitre, écrit par moi. Et oui, je suis un grand romantique :mrgreen: Bonne lecture !

La déclaration d'Amour (Arnaud)

Isolé dans ma chambre, je réfléchis.

Je suis monté dans cette pièce, tout simplement parce que c'est là que je cache mes deux autres prototypes de système anti-son. Cette fois-ci, je vérifie que les batteries sont pleines. Ce qui est le cas. Je prends les deux petits boîtiers, et je les enferme chacun dans une sphère de plastique recouverte de latex, de cinq centimètres de diamètre, avant de passer les sangles qui les transforment en bâillons-boules. L'un est de couleur blanche, l'autre noire.

Pendant que je redescends m'occuper de mes deux prisonnières, je pense à ce que je vais faire. Déjà, c'est sûr, je veux découvrir ce que mijotais cette espionne d'Anne. Mais ensuite ? Je ne pourrais pas la relâcher, et si je la livre à la police, on risque de me demander pourquoi je la gardais ligotée dans mon placard. Et comme si ça ne suffisait pas, maintenant, Sabrinah vient tout compliquer. Cette fille me plaît énormément, c'est réciproque. Et là, non seulement, j'ai peur d'avoir tout gâché. Mais en plus, lorsque je la délivrerai, ce qui sera le cas, je risque beaucoup d'ennuis.

Tant pis. Toujours se concentrer sur le présent. J'aviserai et j'improviserai au fur et à mesure que ça évoluera.

Je redescends, et vais ouvrir le placard. Mes deux délicieuses prisonnières sont encore parfaitement saucissonnées dedans. Aucune n'a bougé, absolument pas du tout, ce qui me fait sourire quant à l'efficacité de mon art des cordes. Par contre, elles grognent un peu. Pas de panique, je vais arranger ce petit détail immédiatement.

Anne est toujours dans sa position délicieusement contraignante et érotique. Avec ce top-modèle, c'est quasiment impossible de résister à la tentation. Je m'approche doucement d'elle. La jolie captive relève la tête et me voit arriver avec appréhension.

Je pose doucement le genou entre ses cuisses écartées, sur elle. Bien sûr, ses jambes sont largement ouvertes et son intimité protégée uniquement par son petit bikini. Anne souffle derrière son bâillon, et essaye vainement de se débattre. Elle tente de se cambrer, mais le très peu de mouvement qu'elle arrive à faire ne fait qu'exposer encore plus ses seins. Je glisse le genou sur la chaise et le presse franchement contre son sexe ce qui la fait se raidir soudain.

Je passe la main dans ses éblouissants cheveux blonds, et les caresse avec délicatesse. Ensuite, je passe mon bras autour de ses épaules, et je me sers de ma position pour me braquer brusquement contre elle. Malgré mon pantalon, cette pin-up presque nue doit certainement ressentir une réaction masculine prévisible. Elle se cambre et se secoue encore plus. Et moi, j'apprécie encore plus.

Pour la faire rager, je m'accroupis et passe avec une lenteur diabolique la main sur ses seins. Je ne lui retire pas son soutien-gorge, mais passe mes doigts en dessous.

-Gggmmmgphf ! Mmm !
-Mais oui, c'est ça. Tu es encore un peu trop bruyante. Je pense que je vais y remédier.

Je décroche son bâillon. Mais, avant qu'elle n'ouvre la bouche, je plaque ma main sur ses divines lèvres.

-Toi, tu te tais ! Les espionnes capturées n'ont pas le droit à la parole.

Et sur ce, je lui enfonce une balle de mon système anti-son, la noire, dans la bouche. Elle est vraiment grosse, et je dois à la fois la pousser et la tourner pour qu'elle pénètre la bouche de la jeune femme. Une fois en place, je la sangle efficacement, assez pour être sûr qu'Anne ne l'expulse pas, mais en laissant une petite marge pour éviter de faire trop de tension. Ce serait dommage d'égratigner une si belle femme.

Pour m'assurer que la batterie de ce bâillon est bien chargée, pour la deuxième fois de la journée, je pose la main sur l'intimité d'Anne !

-.......................... !
-Ce bâillon est vraiment très impressionnant.
Je presse l'index sur le sexe de la jeune femme et fais lentement quelques mouvements de va-et-vient. La belle s'agite en roulant de grands yeux, mais toujours parfaitement silencieuse et sans bouger les jambes du tout.
-… … !!! … !!!!! … … … !!! … !!!!
-Parfait ! Là, c'est mieux. Dis-je en retirant ma main.

Anne me fixe avec des yeux surpris, de très beaux yeux verts. Elle réussi presque à m'attendrir. Voilà, pour la peine, je lui fais un rapide bisou sur la joue, avant de lui déclarer :

-Tu permets ? Je dois m'occuper de mon amie maintenant.

Je délaisse Anne à regret, mais me réjouis d'approcher Sabrinah. Je m'agenouille à sa hauteur et lui lance un sourire avenant.

L'expression qu'elle me renvoie me pince le cœur. Maintenant, elle n'éprouve plus de colère, mais je vois très bien qu'elle a peur. Ce n'est pas une terreur horrible au point qu'elle craigne pour sa vie. Mais elle se demande quand même ce qui va lui arriver. Ligotée en ball-tie, bâillonnée, bientôt encore plus efficacement, elle ne peut ni s'enfuir, ni se défendre, ni appeler de l'aide. Je comprends qu'elle ne se sente pas totalement rassurée.

Je me penche sur elle en continuant de sourire. Puis, du bout des doigts, je lui caresse tendrement la joue. Je lui attrape les épaules, et la redresse de manière à ce qu'elle ne soit plus immobilisée au sol, mais assise contre le mur. Puis je m'assois à côté d'elle, épaule contre épaule, la serre bien fort dans mes bras, et lui annonce doucement :

-Contrairement à Anne, quand je vais t'enlever ton bâillon, je te laisserai discuter un peu. Tu peux parler à volume normal, la seule chose que je te demande, c'est de ne pas crier. Hoche la tête si tu es d'accord.
-Mmh…

Elle hoche la tête. Je lui retire le gros bâillon-boule qui m'était destiné. La belle demoiselle fait claquer sa mâchoire. Puis elle me regarde, et me demande anxieusement :

-Qu'est-ce que tu as prévu de me faire ?
-Ce que je t'ai déjà dit. A savoir que lorsque j'aurais compris ce que Anne me veut, je te libérerais. Mais d'ici là, c'est trop dangereux que je te laisse en liberté. Alors, je te garde. Ne t'en fais pas, je ne te ferais sans ta permission. A part te retenir bien sûr.
-Rien sans ma permission ? Arnaud, je viens de te voir en train de caresser les seins puis le sexe de ta pin-up ! Qu'est-ce qui me prouve que tu ne me feras pas de même ?

Je la serre encore plus fort dans mes bras.

-Toi, je ne te ferais rien que tu ne veuilles. Tout simplement, parce que... C'est différent d'Anne.
-Et je peux savoir pourquoi tu me considère comme différente ?

Je reste interdit un moment. Puis finalement, je prends une grande inspiration. Et j'embrasse Sabrinah, longuement, doucement, délicieusement sur les lèvres. Elle est surprise. Elle ne s'abandonne pas, elle ne se réjouit pas, elle ne se débat pas, elle ne résiste pas. Elle est simplement surprise.

-Pour toi, c'est différent. Je t'aime.

Là encore, elle ne bouge pas. Elle regarde fixement le vide, sans dire quoi que ce soit. Ce silence dure et s'éternise, ça me désespère. Je crois que je viens de gâcher notre amitié. J'ai commence à me sentir très mal.

Finalement, Sabrinah sourit à pleine dent et murmure quelque chose. Je ne comprends pas. Je m'approche à nouveau, elle répète. Comme je n'entends toujours rien, je me rapproche davantage. Et là, ma prisonnière me déclare :

-Moi aussi je t'aime. Je t'aime, je t'aime !

Et, en oubliant ses cordes, elle tente un mouvement pour m'embrasser. Je la rattrape juste avant qu'elle ne tombe. Je porte à nouveau mes lèvres aux siennes, et là, elle me rend passionnément notre baiser.


Après un délicieux moment où le temps semble suspendu, je me fais violence, et romps notre embrassade.

-Je ne veux pas tout foutre en l'air, mais je dois m'occuper d'Anne. Je suppose que maintenant, tu n'as plus besoin d'être captive.
-Oui, je n'en ai plus besoin. Mais garde-moi quand même ! Attache-moi, ligote-moi, bondage-moi autant que tu veux ! me supplie ma chérie.
-« Bondage-moi » ? Tu connais le bondage Sabrinah ? Décidément, nous allons former un couple parfait.
-Oui, à condition que les cordes soient toujours aussi efficaces que maintenant, et que tu n'oublie pas le bâillon. Fais-moi tester le système anti-bruit que tu développes au boulot !

Et sur ce, mon adorable copine ouvre grand la bouche. Je mets le bâillon-boule blanc dedans, qu'elle accepte avec joie. Je serre la sangle plus par acquit, mais je doute vraiment qu'elle tente de s'échapper.

-Désolé, mon cœur, mais je vais te laisser seule quelques instants dans le placard. Il faut que j'interroge Anne.
-… … !!

Sabrinah hoche la tête. J'attrape le dossier de la chaise d'Anne. Malgré les protestations muettes de sa charmante occupante, je la tire à l'extérieur du placard, jusqu'au milieu du salon.

-Bon, maintenant, on va tirer cette affaire au clair. A nous deux, ma jolie ! dis-je en avançant vers Anne.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Huitième chapitre. Bonne lecture !

L'interrogatoire (Arnaud)

Le garçon vient s'arrêter devant moi, solidement campé sur ses deux jambes.
Il me regarde un long moment avant de s'adresser à moi.
-Anne… tu me poses un problème. Tu es certainement venue m'espionner mais tu persistes à nier l'évidence… Je veux savoir la vérité ! Est-ce que je suis assez clair ?
-… … !!!!
Je hoche la tête.
-Bien… mais je ne veux pas que tu essaies d'appeler ou que tu cries. Tu m'as bien compris ?
Nouveau hochement de tête.
Bien, je vais donc t'enlever ton bâillon pour que tu répondes à mes questions.

Je vois mon ravisseur aller chercher une chaise et la déposer à côté de moi. Au moment où il allait m'enlever mon bâillon, la sonnerie du téléphone retentit !
Il va prendre son potable sur la table et répond en revenant vers moi.
-Oh, salut Philippe !… Non, il n'y a pas de dérangement.

Je suis tentée de hurler et il le voit à mon regard. Tandis qu'il entame une discussion détendue avec son interlocuteur, il s'installe placidement sur sa chaise, les jambes largement écartées. Il se comporte comme si j'étais un vulgaire objet.
Ponctuant une phrase, il pose la main sur ma cuisse, ce qui me fait me raidir. Il sourit sans cesser de parler et tend la main pour poser l'index sur mon sein gauche et il le fait lentement glisser sur le tissu jusqu'au téton qu'il masse d'un petit mouvement circulaire.
Je m'agite et secoue violemment la tête.
-… !!! … … !!!!!
-Oh moi, en ce moment je m'occupe d'un truc pointu… C'est compliqué.

Toujours à sa conversation, il laisse descendre lentement la main vers mon bas ventre et entame une série de petits mouvements rythmés de va-et-vient sur mon sexe, à travers le fin tissu de mon bikini.
-Mais oui… Tu as raison, il faut trouver une faille !
-… !!!
-Je vais essayer de la mettre à profit. On va bien voir…

Mais il continue patiemment sa conversation tout en me caressant intimement. La pression de ce doigt sur mon sexe, cumulée à ma position et à la rigueur de mon ligotage, en plus du regard que ce garçon pose sur moi font monter irrésistiblement une pression incontrôlable.
Je tente de hurler en secouant la tête comme une furie, mais il continue imperturbablement.
-Non, ici c'est très calme justement. Mais tu sais, chez moi il ne se passe jamais rien.
-… … … !!!!! … !!!!!!
Je me crispe violemment et une brusque succession de spasmes incontrôlables me secoue de manière désordonnée.
-… … !!!!!! … !!!!! … ! !!!!! … … … !!!!!
-Non, je suis tranquillement occupé à regarder un spectacle.
Et il continue imperturbablement à me caresser du doigt et à me conduire rapidement à un second orgasme explosif !
-… !!!!!!!! … … … !!!!!!!!!! … !!! … … … … !!!!!!!!
-Ok. On se voit demain. Salut !
Et il raccroche l'appareil avant de se tourner vers moi avec un large sourire.
-Et bien Anne, on dirait que tu as la gâchette plutôt facile ! dit-il en m'assénant une petite claque sur la cuisse.

Après m'avoir fait une sommaire queue de cheval, il attache une corde à mes cheveux, qu'il tire sèchement vers l'arrière pour l'attacher solidement au dossier de la chaise. Il va chercher un verre d'eau et, après s'être assuré que cette corde est suffisamment tendue et que je suis incapable de bouger la tête, il m'ôte le bâillon.
-Un peu de dressage de femelle, pour être sûr.
-Quoi ?
Il passe brusquement les doigts dans mon soutien et m'expose complètement un sein ! Stupéfaite, j'ouvre la bouche pour hurler.
-Hé… mblb… !

Il vient de verser un peu d'eau dans ma bouche grande ouverte et je me suis étranglée.
Une fois remise, il se penche vers moi et pose franchement les doigts sur mon sexe. De nouveau je hurle !
-M… glllb… gllgb… !
Il redresse le verre pendant que je tousse.
-Allons, encore une petite fois ?
Il pose la main sur mon bas ventre et je sens son doigt glisser sur le tissu de mon petit slip.
Je vois le verre prêt et cette fois-ci, je reste silencieuse.
-A la bonne heure !

La main se retire, mais le verre reste en place, au-dessus de ma bouche.
-Bien, Anne, si tu ne m'espionne pas, qui es-tu et qu'est-ce que tu fabriques chez moi ?
-Je… gblb… … !!!
-Oups. Pardon. Je croyais que tu allais crier.
-Je suis simplement une voisine. Je suis danseuse de métier et je fais des petits jobs d'hôtesse d'accueil ou d'hôtesse sexy pour animer des soirées.
-Et ?
-J'habite l'immeuble voisin et de ma fenêtre je vois le jardin de cette villa. Je voulais juste prendre un bain de soleil sans faire de mal à personne.
-Mais tu m'espionnais quand même ?
-Non. Euh… enfin oui… un peu.
-Comment ça ? Explicite. Ce n'est pas très clair.
-Je devais observer pour être sûre que la villa soit vide quand je venais.
-Tu es donc venue plusieurs fois…
-Oui il f… … … !!!
Sans attendre la fin de ma phrase, le garçon m'a enfoncé le bâillon anti-son dans la bouche et est en train de boucler la sangle. Il libère mes cheveux et ma tête peut reprendre une position normale.

Il regarde sa montre et va dans le débarras. Au bout de quelques minutes, il revient avec Sabrinah détachée mais toujours bâillonnée.
-Déshabille-toi, ma chérie !
Elle s'exécute et ôte son tee-shirt et son pantalon pour ne rester qu'en soutien et petit string sexy de couleur rouge.

Aussitôt, le garçon entreprend de ligoter à nouveau très étroitement la belle Sabrinah. Il procède aussi rigoureusement que la première fois, mais il la force à s'allonger sur la table de son salon et place la belle dans un hogtie très strict et tendu qui lui interdit tout mouvement. La table est étroite et assez courte, et je vois le garçon attacher solidement avec un lien tendu les genoux de la jeune femme aux pieds de la table d'un côté, et ses épaules sont étroitement attachées de l'autre côté.
-Et voilà le travail !

Il regarde un instant la belle black presque nue avec ses souliers blancs aux pieds, solidement ligotée sur la table, bavant abondamment dans son bâillon.
-Bien, dit-il en me regardant, il faut que j'aille visiter ton appartement pour en avoir le cœur net. A tout de suite mon cœur ! Anne, je parlais de Sabrinah, pas de toi, parce que je déciderai comment te considérer après ma petite visite.

Bouya2

Re: Le bain de Soleil (histoire d'Anne et de Bouya)

Message par Bouya2 »

Voilà le chapitre suivant. La fin de l'histoire approche.

La visite de mon appartement (Arnaud)

Il faut donc que j'aille fouiller le domicile de Anne pour savoir enfin si elle dit vrai. Après réflexion, je grimpe dans ma chambre pour y prendre un petit spray d'apparence très anodin. En réalité, il s'agit du résultat des recherches d'un de mes collègues : un spray paralysant agissant par contact. A l'origine, il était toujours conçu pour les chantiers. Si un ouvrier se blessait, le spray devait agir sur le nerf pour calmer la douleur. A la place, il a eu un effet plus inattendu.

Il paralyse très rapidement le système nerveux commandant les muscles superficiels et son action dure une dizaine de minutes. Comme il n'a pas d'action sur les organes internes, son utilisation ne présente pas de danger pour le cœur la respiration et autres fonctions vitales. Autre caractéristique intéressante, le produit agit sur le système nerveux et non sur le muscle lui-même, ce qui fait que le muscle atteint n'est pas crispé mais se comporte comme s'il avait perdu sa "volonté". Et les réflexes ne sont pas affectés par ce produit. Quand on pousse une personne paralysée de la sorte, elle fait un pas pour éviter de tomber, mais reste là ensuite. Et cette-dernière particularité est très intéressante, puisque les organes vitaux fonctionnent surtout par signaux réflexe envoyés inconsciemment par le cerveau, et ne sont donc pas mis en danger.

Je prends la clé de l'appartement dans le sac de Anne et je me rends chez elle. Une fois dans l'appartement, j'entreprends de fouiller méthodiquement à la recherche d'un indice quelconque. Si c'est une espionne, il devrait y avoir quelque chose de spécial. Par contre, si c'est réellement une danseuse, ceci devrait se voir aussi.

De fait, je trouve dans sa garde robe des tenues d'hôtesse qui correspondent bien à ce qu'elle m'a annoncé. Un tailleur court, bleu foncé et au autre dont la jupe est vraiment très courte, de couleur azur. Je découvre aussi quelques tenues d'hôtesse sexy : une tenue de bunny girl et un body moulant satiné avec redingote et haut de forme. Des souliers à talons aiguilles avec et sans sangle, dont deux paires aux talons particulièrement vertigineux. Ce sont déjà des découvertes très intéressantes

Je trouve aussi des tenues plus ordinaires mais plus sexy les unes que les autres. Une nuisette très courte et presque transparente avec un petit lacet de fixation. Des bikinis sexy et maillots de bain. Il y a des bottes blanches et noires à talons aiguilles, des cuissardes aussi. Je vois même un body quasiment transparent ! Quel programme !
Et ici… une robe longue satinée, des gants d'opéra noirs, quelques colliers et bracelets. Comment être sexy et distinguée à la fois...

Ah ? Une boîte est dissimulée derrière les vêtements. Je l'ouvre et découvre une quantité incroyable de cordes soigneusement rangées !

« Ce serait fort qu'elle soit aussi une fan de ligotage » ! Pensai-je en riant.
J'ouvre la seconde garde robe, plus petite que la première. Quelle surprise en découvrant soigneusement rangés sur les planches et suspendus à aux portes, des bâillons-boules de diverses grandeurs, deux plug gag et même un ring gag avec le bâillon gonflable juste à côté, une cagoule avec les yeux et la bouche, et une autre avec uniquement les yeux. Une cravache et un martinet trônent de l'autre côté. Des quantités de sangles de cuir sont minutieusement alignées. Il y a là tout un matériel très complet de bondage !

-Anne ?

Une voix féminine se fait entendre. Quelqu'un est entré dans l'appartement et cherche son occupante. Fort bien, c'est probablement une complice de Anne qui vient aux informations. Ce serait alors la preuve que je cherchais.
-Anne, tu es là ? J'ai voulu utiliser ma clé mais ta porte était déjà ouverte.

J'entends ses pas sur le parquet du salon voisin. Vite, je me dissimule derrière la porte de la chambre.
Le ton de sa voix se fait inquiet quand elle entre dans la chambre et voit les garde robes ouvertes.
-Anne ? …

Je la vois entrer. C'est une magnifique jeune femme noire aux longs cheveux. Elle est grande et apparemment très sportive. Elle porte un tailleur fin de couleur marron orné de sortes de dessins dorés rappelant les fines enluminures de certains écrits. Sa minijupe est moulante et lui arrive à la mi-cuisse. Pendant qu'elle avance d'un pas, je note qu'elle est juchée sur de hauts talons aiguilles et qu'elle porte des bas satinés du plus bel effet.

Je suis accroupi derrière la porte, à un peu plus d'un mètre d'elle. Elle est magnifique et a des formes parfaites, mais comme elle a l'air vigoureuse et sportive, je préfère ne pas risquer une confrontation.
Je vaporise discrètement et sournoisement un jet de mon spray sur ses longues jambes.
La jeune femme fait encore un pas et s'arrête avec une exclamation de surprise en constatant la paralysie de ses jambes.
-Mais que…???

Je me suis levé d'un coup et je fais promptement un pas pour me mettre à sa hauteur. Elle tourne la tête et m'aperçoit au moment où elle reçoit sur le bas du visage un second jet de mon spray. La surprise se lit dans ses grands yeux marron et elle ouvre la bouche comme pour crier mais aucun son ne sort ! Elle reste avec la bouche grande ouverte et roule des yeux affolés.
Essayant de m'attraper, je la vois faire un moulinet de ses bras, mais là encore, je donne un petit coup de vaporisateur sur son bras gauche, puis sur le droit.

Au bout de quelques secondes, ses bras retombent le long de son corps l'un après l'autre et la belle black me regarde en roulant de grands yeux effrayés. Il a fallu plus de temps pour paralyser ses bras à cause des vêtements qui ont ralenti la propagation du produit.

Elle tourne la tête et me suit des yeux pendant que je passe rapidement à côté d'elle. Il faut que je ferme la porte de l'appartement. Comment ai-je pu oublier cela ?!

Je reviens rapidement auprès de la jeune femme. Je n'ai pas de temps à perdre et je dois savoir s'il s'agit d'une complice ou pas.
Je prends le sac qu'elle porte à l'épaule et le pose sur la chaise voisine.
-Je suis désolé, mais je dois vous fouiller, mademoiselle.
Au bout de trente secondes je l'ai palpée sous toutes ses coutures sans rien trouver de particulier. Elle se raidit et j'entends sa respiration accélérer quand je tâte sa généreuse poitrine à travers le fin tissu de son chemisier blanc et elle se tortille légèrement quand j'inspecte sous sa minijupe.
-Tant pis, il faut que je vous déshabille…

Elle me regarde furieusement pendant que je lui ôte la veste de son tailleur que je jette sur la chaise. Je promène doucement les doigts sur la boutonnière du chemisier. Le tissu fronce, tendu par son orgueilleuse poitrine, puis je le déboutonne posément. Je constate en écartant les pans que la jeune femme ne porte pas de soutien-gorge. Elle a des seins magnifiques ! Ils sont fermes et fièrement dressés. Il me semble même que sa poitrine est plus fournie que celle de Anne.
Le chemisier rejoint rapidement la veste sur la chaise et je me penche pour détacher sa jolie jupe.

Avisant un mètre ruban de couturier sur la petite table voisine, je mesure par curiosité le tour de poitrine de la belle. Mince : 95cm ! Je pousse un petit sifflement admiratif et mon regard croise celui de la jeune femme pendant que je m'applique à mesurer sa poitrine une seconde fois.
Je pose le mètre et regarde la jeune femme impuissante, debout devant moi.
Elle porte un petit slip très sexy en imitation panthère bordé de noir et un porte jarretelles assorti fixant ses jolis bas satinés. J'aime bien la petite connotation sauvage que le motif ajoute.
Je fouille une dernière fois ses vêtements et ne trouve toujours rien.

J'avise alors la boîte de cordes et en choisis quelques-unes. Je vois le regard furieux de la belle alors que je reviens vers elle, cordes à la main. Je me place derrière la jeune femme immobile et lui saisis les poignets que je ramène derrière son dos. J'entreprends son ligotage méthodique. D'abord les poignets, puis les coudes. Je tends ce lien mais elle n'a pas la souplesse de Anne et ses coudes ne peuvent pas se joindre. Il reste une dizaine de centimètres entre eux. Je serre une corde au-dessus de ses seins nus et la fait passer autour de ses épaules pour lui enserrer les bras au-dessus des coudes.
-Ha, ha ! Avec une poitrine pareille, pas de danger que cette corde descende !

La belle me foudroie du regard. C'est particulièrement jouissif pour moi, de voir cette beauté capable de ne s'exprimer que comme cela.
Le temps passe et elle ne sera plus paralysée bien longtemps. Je m'accroupis donc prestement à ses pieds et lui attache étroitement les chevilles, puis les jambes au-dessus des genoux. J'ai le temps de sécuriser strictement ces deux liens, mais je vois qu'elle commence à recouvrer graduellement l'usage de ses jambes.

Je jette un rapide coup d'œil sur la collection de bâillons et choisis un plug gag à sangle transparente et dont la balle noire est gonflable. Un tuyau muni d'une poire se trouve juste à côté.
La balle flasque est poussée dans la bouche de la jeune femme, puis je serre la sangle de plastique au plus strict. Elle me regarde fixer le tuyau sur l'embout de son bâillon et je constate que ses bras commencent à réagir. Elle se tortille de plus en plus, et je presse rapidement sur la poire à plusieurs reprises. Il était temps, elle retrouve l'usage de tous ses muscles !
-m… !!! mh… … … h… … h !!!
-Encore une petite pression… voilà !
-… … h… … … … !! … … !!! … h …
C'est plus efficace que les bâillons boule, mais ce n'est pas encore parfait. Enfin, cela fera l'affaire.

Je verrouille le mécanisme et détache le tuyau que je range dans l'armoire.
Puisque la corde ne manque pas, je continue le ligotage de la jeune femme toujours debout dans la chambre en attachant soigneusement ses bras à son corps et à sa taille. Puis j'attache ses jambes sous les genoux. Elle a une poitrine tellement splendide que je n'ai pas résisté à serrer des cordes au-dessus et au-dessous de ses seins tendus. De plus, j'ai tendu une autre corde se croisant alternativement entre ses seins, une fois de haut en bas et ensuite de bas en haut.

Une fois le ligotage de la splendide jeune femme peaufiné et minutieusement sécurisé, la belle se tient debout et souffle dans son bâillon.
Je ramasse sa jupe et la pose sur la chaise. Tiens, je remarque un petit badge sur sa veste sur lequel on peut lire : Christelle.

Elle me suit du regard pendant que je commence à explorer le contenu de son sac. Plusieurs papiers donnent à penser qu'elle est danseuse. Une attestation, carte d'identité… oui elle s'appelle réellement Christelle. Un horaire de spectacle sur lequel je vois son nom dans le groupe de danseuses.

Je pose le sac et viens me camper devant elle.
-Et bien on dirait que je me suis trompé, Christelle.
Et je pose placidement les mains sur ses seins tendus et commence à en flatter les pointes que je sens immédiatement durcir de manière spectaculaire.
Elle glousse dans son bâillon et lance la tête en avant comme pour me mordre.
-… … … h… … … !!!
Du calme, Christelle, du calme voyons… ce n'est que la fouille qui continue. Il faut que je sois absolument sûr.
-… h… … … ! … … … … h … … … !!!

Elle se trémousse en soufflant tandis que je constate que ses seins pointent à présent d'une manière absolument indécente, et suggestive.
-Viens par-là… je vais t'installer sur le lit douillet.

Je la prends dans mes bras et la tire vers le lit sur laquelle je la laisse tomber.
A l'aide d'une nouvelle corde, je place la belle black en hogtie et je tends le lien de manière que la jeune femme soit cambrée.
-Une danseuse, c'est forcément très souple, non ?
-… h… … !

Voilà, une fois le hogtie tendu et finalisé, je pousse ses genoux vers le bas et je vois avec satisfaction sa poitrine se soulever au point de ne plus toucher le lit.
Je la roule sur le flanc, face vers la porte. Après avoir vérifié une dernière fois chaque lien, je crois pouvoir dire qu'elle ne parviendra même pas à rouler sur elle-même.

Je laisse ma troisième magnifique prisonnière de ma soirée en plan. Je vais fouiller dans les placards d'Anne. J'ai décidé de la sortir de la maison, et je ne peux pas décemment le faire en la laissant dans son bikini. Puisqu'elle est innocente, j'ai décidé de la ramener dans son appartement.

Je sélectionne une robe fuseau ultra-courte, qui ne couvre qu'à peine les seins et le tiers des cuisses. Je vais proposer à Anne de porter soit ça, soit les habits que j'avais retrouvés dans son sac à main.
Une fois le vêtement retrouvé, je retourne voir Christelle. La prisonnière est férocement en train de se débattre contre ses cordes, parfaitement en vain. Je m'agenouille à côté d'elle, et lui fais un bisou sur la joue. Surprise d'abord, elle reprend sa lutte de plus belle.
-Bon, je te laisse. Je ramène Anne d'ici quinze minutes. Ça te va ?
- ..... M ....... G ...
-Très bien. A tout de suite !

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