Smartbox
Publié : 03 déc. 2015, 17:10
Les indications données par Smartbox étaient je dois le dire assez déplorables et heureusement que le GPS était là sans quoi nous n’aurions jamais trouvé la maison où notre hôte nous attendait. Les deux jours si particuliers que Sandra nous avait réservé dans la partie coquine du site me titillaient mais je commençais à m’agacer au volant.
Mais bon, en voyant surgir ce vieux corps de ferme au bout du chemin, je finis par me calmer très vite et retrouvai le sourire. A peine garés, je vis la porte de la maison s’ouvrir et j’aperçus notre hôte, une femme entre 40 et 45 ans, plutôt quarante, assez élégante. Elle aussi avait le sourire.
- Entrez, entrez. Soyez les bienvenus. Je suis désolée, je ne vous attendais qu’un peu plus tard...
Elle semblait désolée de sa tenue pourtant très simple, un pantalon d’équitation, les bottes assorties et un chemisier clair.
- Bonjour. Je suis Sandra, et voici mon mari.
Sandra toujours prévenant me désignait; nous venions d’entrer dans la maison.
- Je m’appelle Anne-Marie. Bien. Puisque vous êtes là, dès que vous êtes prêts, nous pouvons commencer...
Ca me fit sourire. Je me disais ‘déjà?’ mais après tout nous savions pourquoi nous étions venus. Et je remarquai à peine Anne-Marie - puisque c’était son prénom - s’avancer vers un meuble pour ouvrir un tiroir. Sur le moment, je pensais qu’elle allait nous montrer notre chambre tout simplement.
- Je vais aller chercher nos bagages si vous me le permettez. J’en ai pour deux minutes.
En fait de bagages, nous n’avions que deux sacs mais Dieu seul sait tout ce qu’une femme peut trouver d’indispensable à emporter même pour deux jours. En revenant à l’intérieur, première surprise: Sandra me faisait face, sourire à moitié effacé, bras dans le dos alors que notre hôte terminait de lui attacher les poignets avec une fine corde avant de présenter un bâillon-boule rouge devant sa bouche et de l’y enfoncer.
- Ca va? Assez serré?
Sandra secoua juste la tête de haut en bas en faisant ‘MmmMMm’. Alors Anne-Marie se tourna vers moi.
- Posez donc vos sacs par terre. Je suis à vous tout de suite.
Je me baissai pour les poser, et le temps de me relever, je la vis s’approcher, toujours souriante, une paire de menottes à la main, agrippant mon bras pour me retourner et me passer les menottes en question sur les poignets. Trop serrées bien sûr: j’ai toujours trouvé que ça pinçait la peau, c’est pour ça que je n’aime pas ce genre d’accessoire.
- Retournez vous, s’il vous plaît.
Elle sortit d’on ne sait où un rouleau d’adhésif noir qu’elle déroula sur 20cm pour le couper avec ses dents puis le tenant à deux mains le colla sur ma bouche. A ma grande surprise. Ou presque. Ce n’était pas de me retrouver bâillonné et attaché qui me surprenait - nous avions choisi ce séjour en toute connaissance de cause - c’est que nous le soyons tous les deux à peine cinq minutes après être arrivés.
- Voilà. Je vous prie de bien vouloir attendre ici. Je m’occupe de votre femme - honneur aux dames n’est-ce pas - et je reviens vous chercher. D’accord?
Je répondis d’un ‘Mmmm’ très bref me doutant bien que ça n’était pas vraiment une question, plus une façon de parler, et je la regardai emmener Sandra en empruntant un couloir sur la gauche, en la tenant par le coude.
Je restait là seul, presque immobile contre le mur, observant la grande pièce, hésitant à aller jeter un coup d’oeil dans le tiroir qui était resté ouvert. L’attente fut longue, un quart d’heure je dirais, avant qu’elle ne revienne se poster devant moi pour arracher mon bâillon d’un coup sec:
- Prêt? Vous me suivez?
Nous primes le même couloir, elle devant qui se retournait de temps en temps avec toujours le même sourire immense, moi menotté. Je notai qu’elle avait emporté son rouleau d’adhésif. Le bout du couloir donnait sur une grande chambre encore lumineuse à cette heure de la journée grâce à une grande baie vitrée, toute équipée, grand lit double, télévision, un petit bureau, un sofa, une table basse couverte de magazines.
Et Sandra gisait là, sur le ventre, les jambes repliées sur ses fesses, retenues par une corde qui reliait chevilles et poignets. On avait confectionné un harnais de cordes qui lui entourait à la fois la poitrine et les bras, plusieurs tours de corde qui passaient au-dessus et au dessous de ses seins. De la même manière, elle avait les jambes attachées en plusieurs endroits, très haut sur les cuisses, au dessus et au dessous des genoux. Elle était toujours bâillonnée.
Je me retrouvai très vite dans la même position, après qu’on m’eut enlevé les menottes, les poignets attachés, les coudes resserrés par une corde, une autre au-dessus des genoux, une dernière pour me lier les chevilles croisées l’une sur l’autre et les relier à mes poignets. Un bâillon-boule quasi-identique enfoncé dans ma bouche et serré sur ma nuque.
Après avoir rangé le reste de cordes et d’accessoires inutilisés, Anne-Marie s’éclipsa sans un mot, sans une attention. Nous restâmes tous deux immobiles ou presque - je tirais un peu sur mes jambes, j’essayais de tordre mes poignets - sans un mot, nous regardant l’un l’autre.
Notre hôtesse reparut pour déposer nos sacs et deux peignoirs blancs qu’elle disposa sur le lit. Sur le moment, en fait, je ne vis que ses bottes aller et venir dans la pièce, tourner autour de nous, et du bout de ses doigts vérifier la solidité des noeuds qui nous retenaient.
- Comme vous êtes sages tous les deux. D’habitude, les gens aiment beaucoup se débattre et gigoter dans tous les sens. Ne vous gênez pas: je laisse la porte ouverte le temps de préparer le dîner.
Dès qu’elle sortit, c’est Sandra qui commença à se tortiller puis j’enchaînai comme je pus en tirant aussi bien sur mes jambes que sur mes bras au rythme des ’MMmmm‘ que l’un et l’autre nous lancions. Sandra roula sur le côté pendant que j’essayai de me mettre à genoux pour finalement retomber sur le ventre, Sandra également.
Petit à petit la lumière du jour diminuait. Je devinais parfois la silhouette d’Anne-Marie qui passait sans rien dire dans l’encadrement de la porte pour surveiller. J’imagine que comme nous continuions à nous débattre plus ou moins doucement elle n’avait aucun besoin d’en faire plus. Sauf qu’à un moment, elle s’est avancée; j’étais de nouveau sur le ventre, Sandra s’était mise sur le dos, je ne sais comment, un filet de salive coulait sur sa joue. C’est la dernière chose que j’ai vue juste avant qu’un bandeau opaque soit noué sur mes yeux.
Mais bon, en voyant surgir ce vieux corps de ferme au bout du chemin, je finis par me calmer très vite et retrouvai le sourire. A peine garés, je vis la porte de la maison s’ouvrir et j’aperçus notre hôte, une femme entre 40 et 45 ans, plutôt quarante, assez élégante. Elle aussi avait le sourire.
- Entrez, entrez. Soyez les bienvenus. Je suis désolée, je ne vous attendais qu’un peu plus tard...
Elle semblait désolée de sa tenue pourtant très simple, un pantalon d’équitation, les bottes assorties et un chemisier clair.
- Bonjour. Je suis Sandra, et voici mon mari.
Sandra toujours prévenant me désignait; nous venions d’entrer dans la maison.
- Je m’appelle Anne-Marie. Bien. Puisque vous êtes là, dès que vous êtes prêts, nous pouvons commencer...
Ca me fit sourire. Je me disais ‘déjà?’ mais après tout nous savions pourquoi nous étions venus. Et je remarquai à peine Anne-Marie - puisque c’était son prénom - s’avancer vers un meuble pour ouvrir un tiroir. Sur le moment, je pensais qu’elle allait nous montrer notre chambre tout simplement.
- Je vais aller chercher nos bagages si vous me le permettez. J’en ai pour deux minutes.
En fait de bagages, nous n’avions que deux sacs mais Dieu seul sait tout ce qu’une femme peut trouver d’indispensable à emporter même pour deux jours. En revenant à l’intérieur, première surprise: Sandra me faisait face, sourire à moitié effacé, bras dans le dos alors que notre hôte terminait de lui attacher les poignets avec une fine corde avant de présenter un bâillon-boule rouge devant sa bouche et de l’y enfoncer.
- Ca va? Assez serré?
Sandra secoua juste la tête de haut en bas en faisant ‘MmmMMm’. Alors Anne-Marie se tourna vers moi.
- Posez donc vos sacs par terre. Je suis à vous tout de suite.
Je me baissai pour les poser, et le temps de me relever, je la vis s’approcher, toujours souriante, une paire de menottes à la main, agrippant mon bras pour me retourner et me passer les menottes en question sur les poignets. Trop serrées bien sûr: j’ai toujours trouvé que ça pinçait la peau, c’est pour ça que je n’aime pas ce genre d’accessoire.
- Retournez vous, s’il vous plaît.
Elle sortit d’on ne sait où un rouleau d’adhésif noir qu’elle déroula sur 20cm pour le couper avec ses dents puis le tenant à deux mains le colla sur ma bouche. A ma grande surprise. Ou presque. Ce n’était pas de me retrouver bâillonné et attaché qui me surprenait - nous avions choisi ce séjour en toute connaissance de cause - c’est que nous le soyons tous les deux à peine cinq minutes après être arrivés.
- Voilà. Je vous prie de bien vouloir attendre ici. Je m’occupe de votre femme - honneur aux dames n’est-ce pas - et je reviens vous chercher. D’accord?
Je répondis d’un ‘Mmmm’ très bref me doutant bien que ça n’était pas vraiment une question, plus une façon de parler, et je la regardai emmener Sandra en empruntant un couloir sur la gauche, en la tenant par le coude.
Je restait là seul, presque immobile contre le mur, observant la grande pièce, hésitant à aller jeter un coup d’oeil dans le tiroir qui était resté ouvert. L’attente fut longue, un quart d’heure je dirais, avant qu’elle ne revienne se poster devant moi pour arracher mon bâillon d’un coup sec:
- Prêt? Vous me suivez?
Nous primes le même couloir, elle devant qui se retournait de temps en temps avec toujours le même sourire immense, moi menotté. Je notai qu’elle avait emporté son rouleau d’adhésif. Le bout du couloir donnait sur une grande chambre encore lumineuse à cette heure de la journée grâce à une grande baie vitrée, toute équipée, grand lit double, télévision, un petit bureau, un sofa, une table basse couverte de magazines.
Et Sandra gisait là, sur le ventre, les jambes repliées sur ses fesses, retenues par une corde qui reliait chevilles et poignets. On avait confectionné un harnais de cordes qui lui entourait à la fois la poitrine et les bras, plusieurs tours de corde qui passaient au-dessus et au dessous de ses seins. De la même manière, elle avait les jambes attachées en plusieurs endroits, très haut sur les cuisses, au dessus et au dessous des genoux. Elle était toujours bâillonnée.
Je me retrouvai très vite dans la même position, après qu’on m’eut enlevé les menottes, les poignets attachés, les coudes resserrés par une corde, une autre au-dessus des genoux, une dernière pour me lier les chevilles croisées l’une sur l’autre et les relier à mes poignets. Un bâillon-boule quasi-identique enfoncé dans ma bouche et serré sur ma nuque.
Après avoir rangé le reste de cordes et d’accessoires inutilisés, Anne-Marie s’éclipsa sans un mot, sans une attention. Nous restâmes tous deux immobiles ou presque - je tirais un peu sur mes jambes, j’essayais de tordre mes poignets - sans un mot, nous regardant l’un l’autre.
Notre hôtesse reparut pour déposer nos sacs et deux peignoirs blancs qu’elle disposa sur le lit. Sur le moment, en fait, je ne vis que ses bottes aller et venir dans la pièce, tourner autour de nous, et du bout de ses doigts vérifier la solidité des noeuds qui nous retenaient.
- Comme vous êtes sages tous les deux. D’habitude, les gens aiment beaucoup se débattre et gigoter dans tous les sens. Ne vous gênez pas: je laisse la porte ouverte le temps de préparer le dîner.
Dès qu’elle sortit, c’est Sandra qui commença à se tortiller puis j’enchaînai comme je pus en tirant aussi bien sur mes jambes que sur mes bras au rythme des ’MMmmm‘ que l’un et l’autre nous lancions. Sandra roula sur le côté pendant que j’essayai de me mettre à genoux pour finalement retomber sur le ventre, Sandra également.
Petit à petit la lumière du jour diminuait. Je devinais parfois la silhouette d’Anne-Marie qui passait sans rien dire dans l’encadrement de la porte pour surveiller. J’imagine que comme nous continuions à nous débattre plus ou moins doucement elle n’avait aucun besoin d’en faire plus. Sauf qu’à un moment, elle s’est avancée; j’étais de nouveau sur le ventre, Sandra s’était mise sur le dos, je ne sais comment, un filet de salive coulait sur sa joue. C’est la dernière chose que j’ai vue juste avant qu’un bandeau opaque soit noué sur mes yeux.