Strip poker

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fredchl
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Re: Strip poker

Message par fredchl »

Les pauvres détéctives ! :lol:

Ils se sont faits avoir comme des bleus !
Même si une infime chance d'être libérés s'offre, leurs geôlières vont encore pouvoir les torturer pendant un interminable moment ! :gagged:

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Gwenboyfriend
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Re: Strip poker

Message par Gwenboyfriend »

Délivrance

Les captives attendent silencieusement. Elles n'essaient même plus de s'exprimer à travers leurs bâillons. Après le départ de leurs ravisseuses, après avoir entendu la clef tourner dans la serrure de la porte d'entrée, elles ont tenté une nouvelle fois de tirer sur leurs liens. De renverser enfin cet horrible portique qui maintient leurs bras en l'air étirés dans leur dos. Et d'ainsi se trainer malgré leurs entraves jusqu'au couteau que leurs tortionnaires ont déposé malicieusement sur la table avant de partir. En vain. Le portique est solidement fixé au sol. La barre supérieure semble indestructible. Leurs chevilles liées à l'anneau planté dans le plancher sont immobilisées. Les cordes qui enserrent leurs cuisses ne sont qu'un ornement supplémentaire. De même que leurs bâillons qui ne semblent être appliqués sur leurs lèvres que pour les accabler davantage.

Dernière et suprême humiliation : les ravisseuses avant de partir ont installé un immense miroir qui permet aux prisonnière de se voir dans leur triste situation. Ligotées. Bâillonnes. Impuissantes.

Les paroles de Marlène résonnent encore dans leur tête.
- Nous avons décidé de vous délivrer. Vous pouvez même continuer votre travail de détectives si ça vous amuse. Quoique je vous le déconseille.
Les détectives avaient émis un sanglot de soulagement à travers leur bâillon. Marlène avaient continué.
- Il y a plusieurs conditions : Si les services secrets, la comtesse ou même la duchesse vous ordonne de ne pas vous occuper d'une affaire, vous obéissez sans discuter. Si la comtesse vous convoque, vous vous rendez à la convocation. Et bien entendu, vous ne parlez à personne de ce qui s'est passé ici. Est-ce bien compris?
Les captives avaient hoché la tête pour montrer leur accord.
- Est-ce que vous acceptez les conditions?
Nouveau hochement de tête.
- Un dernier point. Vous êtes solidaires. Cela signifie que si une seule d'entre vous ne respecte pas cet accord, vous serez toutes les quatre responsables. Toutes les quatre capturées. Toutes les quatre punies. Et toutes les quatre définitivement prisonnières ou plutôt esclaves de la comtesse. Il n'y aura pas de deuxième chance. Est-ce clair?
Les captives avaient à nouveau hoché la tête.
- Parfait, nous vous laissons réfléchir à votre avenir.
Devant l'air ahuri des captives, elle avait souri.
- Ce n'est pas nous qui vous libérerons. Il vous faudra encore patienter quelques heures.
Les détectives avaient protesté dans leur bâillon.
- Vous oubliez déjà les conditions de notre accord.
Les jeunes femmes s'étaient calmées et avaient baissé la tête en signe de soumission.
- Voilà qui est mieux. Je vous dirais bien que j'espère vous revoir mais ce ne serait pas agréable pour vous. Mais en fait... j'espère bien vous revoir.

Sur cette promesse, ou plutôt cette menace, la criminelle avait quitté la pièce et fermé la porte à double tour.

Plusieurs heures se sont écoulées depuis cet instant. Les captives gardent toutes les quatre la tête baissée. N'osent pas se dévisager. N'arrivent même pas à regarder face à elle de peur de se voir dans l'infernal miroir qui leur renvoie l'image de leur impuissance.

Combien de temps va encore durer cet infernal supplice.

Enfin elles entendent la clef tourner dans la serrure et voit entrer Jill leur ancienne secrétaire dont elles étaient sans nouvelles. Elles réalisent alors qu'elle avait été kidnappée pour être remplacée par Mona. Qu'elle était la prisonnière de la comtesse depuis... deux semaines. Elles accueillent leur sauveuse en marmonnant à travers leur bâillon en tirant sur leurs liens. Mais Jill ne s'approche pas d'elles. Ne fait pas mine de leur retirer leurs bâillons. Elle s'appuie contre la table sur laquelle est posée le couteau. Les regarde jusqu'à ce qu'elles se calment.

- Je préfère ne pas vous retirer tout de suite votre bâillon. Ainsi vous m'écouterez plus attentivement.
Ces propos déclenchent une nouvelle série de protestations inaudibles de la part des jeunes femmes muselées.
- Je vous conseille de vous calmer si vous souhaitez que je vous libère.

Les captives réalisent que la gentille et timide secrétaire semble s'être métamorphosée. Mais elles n'aiment pas cette métamorphose.
- Vous êtes prisonnières depuis combien de temps? Deux jours? Moi je l'ai été pendant deux semaines. Ligotée, bâillonnée, tourmentée. Et vous ne vous êtes doutées de rien. Vous m'avez abandonnée entre les mains de ces criminelles. Vous ne pouviez pas deviner? Je croyais que vous étiez des détectives. J'ai du faire une erreur. Et vous pensez que ça s'est arrêté quand je leur ai donné ce qu'elles voulaient.

Les captives n'osent plus tenter de répondre ni même regarder leur ancienne secrétaire. Effrayées par sa colère.
- Regardez moi quand je vous parle.
Les jeunes femmes lèvent la tête.
- C'est vrai que vous êtes mignonnes, nues, ligotées et bâillonnées. Vous me trouvez méchante. Ces habits sont les premiers que je porte depuis deux semaines. Pendant tout ce temps, j'ai été une servante. Une esclave plutôt. Enchaînée et muselée de toutes les façons. Vous ignorez la variété de bâillons qu'elles ont à leur disposition. En métal, en cuir, en tissu. Avec ou sans cadenas. Et les punitions. La moindre faute ou maladresse était une bonne raison pour être "réprimandée".

Plus Jill parle, plus sa colère grandit.
- Vous voulez que je vous explique les "réprimandes"? Vous voulez une démonstration?
Les captives honteuses gardent la tête baissée. N'osent plus regarder leur ancienne secrétaire.
- Une démonstration, ce sera plus clair.

Jill avise la roue qui permet de faire monter la barre supérieure du portique et la tourne. Les liens des captives se tendent, les noeuds se serrent. Elles doivent se hisser sur la pointe des pieds. Elles protestent misérablement dans leur bâillon.
- Douloureux, hein! Et ce n'est pas tout.
Saisissant une cravache abandonnée par les ravisseuses, Jill en assène plusieurs coups sur les fesses de ses anciennes patronnes dont les gémissements redoublent.

Enfin calmée, Jill se plante face à elles.
- Vous trouvez peut-être que c'est injuste. Mais moi, je trouve que ça soulage. Et puis tout ça, c'est de votre faute. A présent, passons aux choses sérieuses.

Les captives regardent la jeune femme sans comprendre.
- J'ignore si vous voulez continuer à être des détectives mais moi je ne veux plus être votre secrétaire. Et je souhaite être indemnisée pour ce que j'ai subi. Je sais que vous gardez de l'argent liquide dans le coffre pour payer des indicateurs. Je me contenterai de ce qu'il y dedans. Qui va me donner la combinaison?

Les captives protestent énergiquement. Malheureusement, ces protestations sont rendues incompréhensibles et ridicules par leurs bâillons.
- Vous ne voulez pas. Très bien, je vais me promener. Je reviendrai dans quelques heures. Vous serez peut-être mieux disposées à mon égard.

Jill se dirige vers la porte.
-GGMPPFGNONMMF!
L'appel de Diana interrompt la sortie de la jeune femme.

- Décidée à devenir raisonnable.
Diana approuve frénétiquement. Jill lui retire son bâillon pour qu'elle donne la combinaison du coffre. Une fois cela fait. Elle bâillonne à nouveau son ancienne patronne.
- Je vais vérifier. J'espère que tu ne m'as pas menti.

Jill sort et ferme la porte à double tour abandonnant les détectives à leur inconfortable situation.

Les captives se demandent jusqu'où ira leur humiliation. Abusées par leur cliente, capturées dans leurs locaux par des criminelles, trahies par leur propre secrétaire. Et peut-être même abandonnées. Le temps s'écoule et Jill ne revient pas. Ce n'est pas si long d'ouvrir le coffre et de prendre l'argent.

Enfin la serrure tourne, la porte s'ouvre. Leur "sauveuse" est de retour.
- Comment ça va les filles, j'ai été un peu longue mais ça m'a pris du temps de couper les fils de tous les téléphones et de trouver vos vêtements de rechange.
Les prisonnières regardent la jeune femme sans comprendre.
- Je les ai tous déchirés sauf ceux de l'une d'entre vous que j'ai déposé dans le bureau de Diana que j'ai fermé à clef. Puis j'ai caché la clef quelque part dans vos bureaux. Ça devrait me laisser le temps de quitter la ville avant que vous vous lanciez à ma poursuite. Surtout si on ajoute le temps qu'il va vous falloir pour vous libérer.

Les captives continuent de ne pas comprendre.
- Vous ne croyez pas que je suis assez bête pour vous libérer toutes les quatre. Voilà comment ça va se passer. Je vais couper la corde qui relie Gwen à la barre supérieure du portique. Puis je lui laisserai le couteau. Pour qu'elle puisse commencer à trancher les liens de ses poignets quand j'aurai quitté la pièce. Si je la vois tenter de la faire avant que je sois sortie, je confisque le couteau.

Jill agit comme elle a annoncé et soutient Gwen pour l'aider à s'asseoir sur le sol après avoir coupé la corde. Mais elle ne tranche aucun des autres liens de la jeune femme et ne lui enlève pas son bâillon. Elle lui glisse le couteau entre ses mains liées et sort de la pièce à reculons en surveillant la captive qui consciente qu'elle n'a pas le choix attend que leur dernière tourmenteuse ait quitté la pièce avant de commencer à couper péniblement les liens de ses poignets.
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Gwenboyfriend
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Re: Strip poker

Message par Gwenboyfriend »

Epilogue

Les détectives

Plusieurs jours ont passé depuis ces dramatiques événements. Les quatre détectives sont réunies une dernière fois dans leurs locaux. Comme l'avait prévu Jill le temps pour Gwen de se libérer de ses liens puis de libérer ses associées a été très long. Trop long. Il a fallu ensuite rejoindre les bureaux. Trouver la seule robe intacte. Celle de Phyllis qui est allé chercher les vêtements de ses amies dans leurs logements. Et qui les leur a rapportés.

Elles se sont ensuite séparées. Le temps de se remettre de leur mésaventure et de leur humiliation. Elles se sont rencontrées plusieurs fois dans un bar à proximité de leurs bureaux. Retourner dans le lieu de leur captivité leur semblait impossible. Elles ont décidé de le vendre. Et de s'y rendre une dernière fois avant de mettre un terme à leur carrière de détective.

Diana prend la parole.
- Nous sommes donc d'accord pour dissoudre notre association et annoncer que nous renonçons à exercer le métier d'enquêteur privé. Ce qui revient à reconnaître ainsi la victoire de la comtesse et de ses complices.

Phyllis résume la pensée de toutes.
- Nous ne sommes pas de taille à s'opposer à elles. Nous avons été abusées, piégées, ligotées, bâillonnées. Et même trahies par notre ancienne secrétaire.
Gwen et Beth expriment leur accord.
- Très bien, j'ai confié la vente des locaux à une société privée qui partagera entre nous le prix de la vente. Je vous propose de nous retrouver ce soir pour boire un dernier verre avant de nous séparer définitivement.

Quelques heures plus tard, les jeunes femmes se retrouvent dans leur bar favori installées à leur table préférée. Le discours de Diana diffère légèrement de celui tenu dans leurs bureaux.
- A présent que nous avons convaincu la comtesse de notre abdication, nous allons pouvoir tout mettre en oeuvre pour notre revanche. Pour commencer, nous allons chercher de nouveaux alliés. Ces criminelles doivent bien avoir des adversaires. Nous les trouverons, les rejoindrons et nous vengerons des services secrets, de la comtesse, de la duchesse et même de cette traitresse de Jill.
Les détectives choquent leurs verres pour sceller leur accord.

La comtesse

La comtesse coupe le défilement de l'enregistrement des deux conversations des naïves détectives.
- Ces jeunes femmes ont encore beaucoup à apprendre. Elles ont deviné que nous avions posé des micros dans leurs locaux mais n'ont pas imaginé un instant que nous pouvions faire de même à leur table préférée dans leur bistro favori. Ne pas avoir d'habitudes est pourtant la base de ce qu'elles croient être leur métier.
Mona intervient.
- Doit-on s'en occuper?
- Non, laissons les s'agiter. Peut-être allons nous repérer quelques ennemis grâce à elles. Il sera toujours temps de les capturer.
La comtesse se tourne ensuite vers la servante enchaînée et bâillonnée qui attend ses ordres.
- Vous avez fait du bon travail ma chère. Vous avez mérité une journée de repos. Vous pouvez rejoindre votre cachot.

Jill obéit et sort de la pièce.

Fin
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