Se libérer : fierté ou frustration ?

[Karamel]

À peu près tout est dans le titre.

Pour moi c'est plutôt faire tout ce que je peux et me tortiller dans tous les sens pour arriver à me libérer mais si jamais j'y arrive, surtout vite c'est assez décevant. En même temps ça n'a pour l'instant jamais duré plus de 10 minutes, peut être qu'après avoir passé un certain temps arriver à se libérer avec bien des diffucultés serait plus intéressant en laissant le temps d'en profiter. Juste une question de timing ?

[JPh]

N'étant pas contorsionniste, je pars du principe que je ne doit pas pouvoir me libérer d'un bondage. Se serait donc plutôt de la frustration si j'y arrive. En fait, la frustration ne viendrait pas tant du fait de pouvoir me libérer, mais plutôt de la sensation de ne pas être assez contraint par les liens, tout particulièrement par ceux qui enserrent les bras et le torse.

[attachant]

Frustration ou,
Ceci se pose avec des liens de cordes ou autres qui ne sont pas des dispositifs sécurisés par un cadenas par exemple. Pour ma part, après avoir été restraint dans des liens, si on me demande de me libérer mo- même, je n'y parviens que rarement non que le lien est inviolable mais sachant la liberté accessible par le geolier, je n'en presse pas la venue.
Si toutefois c'est durant une séance dauto-ligotage même là, la contradiction n'est pas présente, me libérer pour ma survie, c'est alors prouver mon incapacité à bien m'assujetir ou rester prisonnier de mes ,iens, et c'est la panique, jamais la fierté.
Peut-être faudrait-il convenir, si je me libère sans l'usage dun ciseau ou d'une lame alors c'est l'échec sinon, après X temps c'est le succès et la fierté d'avoir du recouror à l'outil libérateur. Bon dilemme

[Steph]

personnellement j'ai jamais réussi (bon en même temps c'est pas comme si j'avais de l'expérience :p )

mais je pense que si j'y arrivais je serais plus déçue qu'autre chose

par contre j'aime bien conserver l'impression de pouvoir me libérer tout en ne pouvant en réalité pas l'atteindre (mais bien sur tenter quand même)

[Arwen]

Pour ma part, quand j'arrive à me détacher ce qui n'est pas toujours évident, j'ai d'abord un sentiment pas vraiment de fierté mais plus de plaisir à taquiner mon partenaire du regard et je n'attend qu'une chose qu'il se reprenne et que je perde de nouveaux la possibillité de me détacher parce que, arriver à se détacher c'est frustrant parce qu'on se dit que le jeu est fini ( ce qui est faux généralement ...),parce que ce qui est plaisant à mes yeux c'est d'avoir la sensation de pouvoir se libérer de ses liens sans pouvoir le faire en réalité.
voilou, a bientot

[softboy]

Eh bien eh bien, en voilà un bon filon ^^ il semblerait que nos amies et amis ligotés soient sensibles à cette contradiction de l'impression de liberté accessible couplée au choc de la réalité.

Va falloir travailler là-dessus !

[Karamel]

Et du coup quand on sait que ça va pas être possible on sait plus quoi penser

Chouette j'y arrive pas, mais je fais quoi du coup ? Surtout quand on peut même plus essayer d'aller faire un petit tour juste histoire de profiter du tantinet de liberté qu'il nous reste...

[JPh]

En fait, le pire c'est quand on arrive à se détacher partiellement sans pouvoir aller au bout. On n'a plus les sensations d'être bien "contraint" mais on ne peut pas se libérer entièrement pour chambrer son/sa partenaire et demander d'inverser les rôles ou alors un bondage enfin sérieux.

[whitegagmh]

Bonne question mais je dois avouer que si se libérer rime avec "à mon tour de te ligoter", ça peut entraîner une certaine motivation vous ne trouvez pas ?

Après je dois dire que réussir à se libérer de ses liens (sans les couper) est un challenge qu'il faut prendre comme une fierté. Si la personne est trop frustrée d'avoir réussie à se détacher, elle pourra toujours faire un tour du côté de son ravisseur pour espérer avoir des liens beaucoup plus solides

[foulard 77]

problème que l'on ne rencontre pas avec la momification, il est impossible de s'échapper, on est enfermé jusqu'a ce que l'autre décide de vous libérer, on est donc pas frustré, mais il arrive un moment ou l'on en à marre ce qui peut provoquer la panique si votre partenaire à décidé de faire endurer le supplice plus longtemps que la durée prévue...voila...voila...