La longue nuit
Publié : 16 juin 2018, 07:45
Première fois que j´aborde le thème du bondage dans des écrits, j’aimerais vos avis !
Plongé dans mes tableurs Excel, je n’avais pas fait attention à la tête de Joyce émergeant de l’entrebâillement de la porte. Sa voix me fit sursauter.
- Alors ? Pas trop stressé pour ta réunion de demain ?
Je mis un moment à répondre. Si, j’étais stressé, mes collègues le savaient et en jouaient. Je ne voulais pas lui faire pas ce plaisir.
- Franchement… mon taux de garantie est à la ramasse. Ça me fait chier d’y aller pour me prendre une soufflante, mais bon… Je peux rien faire pour y échapper.
Raté, pensais je. Elle sourit en entrant dans la pièce. Un sourire enfantin, de toutes ses dents. Il me semblait qu’elle avait 23 ans, et ce sourire lui allait bien. Elle était petite et compensait avec des chaussures à talons hauts, habillé simplement d’un chemisier blanc à rayure noir et d’un pantalon mi long noir.
- Allez, c’est rien, c’est le temps d’une journée. Tu démarres et c’est ta première réunion de ce type. Ne le prends pas trop à cœur.
C’était tout elle ça aussi. A vouloir réconforter et sauver le monde entier.
- Tu es jeune, ton équipe te suit. A toi de trouver la bonne méthode, s’empressa t’elle d’ajouter.
Je ne répondit rien. Bien sur elle avait raison. Mais de par mon caractère, je suis quelqu’un qui prend les choses à cœur. Je soupirais en la regardant.
- Tu as raison, bien sur.
- Bon. Tu fais quoi ce soir ? Changea t’elle brusquement de sujet.
- Rien de bien excitant. L’ouverture du mondial de foot j’imagine ? Avec une bonne bière ? Histoire d’oublier demain ?
Elle plissa les yeux, comme pour me jauger. Venant d’elle ce regard m’était inconnu. En même temps, je travaillais ici depuis quoi… 3 mois ? Comment pourrais je prétendre connaître une personne rencontré même régulièrement au travail. A peine avions nous mangé ensemble lors de pause déjeuner, mélangé à mes autres collègues. Cela dit, ses yeux de chat avait quelque chose qui ne me laissait pas indifférent. Nous discutions ensemble du travail surtout, mais je prenais du plaisir à ce partage.
Elle rompit enfin le silence.
- Le magasin ferme dans vingt minutes, ça te dit de boire un verre ? Je n’ai rien de prévu non plus, et si c’est le match que tu veux voir, dans n’importe quel café du centre ville on trouvera une diffusion en direct. A moins que ce ne soit sur une chaîne cryptée ?
Je hochais la tête, content de la proposition.
- Non ce sera sur la une. Et oui, ce me ferait plaisir de boire une verre avec toi.
Son sourire de gamine réapparu. Ses yeux de chats s’ouvrirent en grand. On y lisait une excitation puérile.
- Super, attend moi je reviens dans un instant ! Sa voix était montée dans les aigus sur les derniers mots. Je la savais aussi fofolle et impulsive que gentille et prévenante. Son équipe l’adorait pour le vent de fraîcheur et de jeunesse qu’elle apportait sur le rayon.
Tout à coup, l’écran s’éteignit, de même que toutes les lumières. Dans mon bureau sans fenêtres, la seule luminosité venait du couloir, menant à une porte vitrée permettant de sortir du magasin. Alors même que je me levais en jurant, l’ombre de Joyce, reconnaissable de par sa taille, apparut dans l’encadrure de la porte.
- C’est rien je gère ! Fit elle en claquant la porte de mon bureau. Je n’eus pas le temps de répondre que je me retrouvais dans une obscurité totale. J’avais déjà fait le tour de mon bureau, et je me retrouvais donc à faire marche arrière précautionneusement pour trouver mon portable dans la veste chevauchant le dos de ma chaise. Sa lumière me paraissait une solution correcte. Pestant intérieurement contre Joyce, qui m’avait privé de mes sens, je me cognais sans mal le genou contre ma chaise.
A ce moment là je n’avais pas encore réalisé que, alors que je pensais Joyce sorti remettre le courant, elle s’était en fait enfermé avec moi dans le bureau. Je ne m’en rendis qu’en sentant un contact contre mon bras gauche. Impulsivement, je le rabattis en avant en laissant échapper un petit cri étranglé. Dans le même temps, une main vint se placer sur mon entrejambe et serra si fort que j’en eu le souffle coupé.
-Tu la ferme ! Bien que la voix soit sans conteste celle de Joyce, je du me concentrer pour la reconnaître, tant le chuchotement et le douleur me bridait l’attention. Je me laissais tomber le corps sur le bureau tandis qu’elle rabattait mes mains dans le dos. Un cliquètement et le contact froid du métal me fit comprendre qu’elle passait des menottes. Je tentais de me débattre lorsque sa main quitta enfin mon sexe. Le sang battait fort et la douleur irradiait. Ma défense n’en fut guère efficace !
Elle me fit rouler de sur le bureau à terre, et une seconde paire de menottes vint enserrer mes chevilles. Mais comment faisait elle pour voir aussi bien ? Mes pensées divaguaient entre colère et surprise. Même en m’habituant à l’obscurité, je ne distinguais pas grand-chose.
Enfin j’eus le réflexe de crier. Mais peine perdue : du pied, elle me retourna, mon poids écrasa mes bras. Et de son talon elle vint presser mon point encore sensible.
- J’ai dit, tu la fermes ! Elle parla plus fort. Elle semblait en colère, mais en même temps, sa voix trahissait une profonde excitation.
Dans ma bouche, elle força une boule, sorte de bâillon je pense, et sangla un lien derrière ma tête. Et profita de ma stupeur pour menotter mes chevilles ensemble, avec une chaîne assez courte.
La scène n’avait pas duré deux minutes. Vu la rapidité, je me demandais si c’était la première fois qu’elle faisait ça. Impossible pour moi d’émettre une parole. Des sons inarticulés et étouffés, tout au plus, mais qui jamais n’attirerait l’attention.
- Bien, tu vas être sage, et attendre que tout le monde soit parti. Après ça, je verrais quoi faire de toi.
Joyce avait toujours dans sa voix ce petit grain d’excitation. Si elle prenait du plaisir ? C’était manifeste. Je me penchais plutôt la question de son équilibre mental… Elle avait l’air d’agir comme sous le coup de la passion, sans mesurer les conséquences de ses actes.
Je ne restais pas immobile, j’avais retrouvé mes facultés, et le voile de douleur, bien que toujours présent, ne me cognait plus autant. Je grognais. Je me débattais , et j’entendis alors, en même temps que je le ressentais dans mes jambes, que la chaînes des menottes aux chevilles avait été prise dans les lourds pieds en bois du bureau.
Au moment où Joyce sortait du bureau, je vis le carré de lumière grise de la porte apparaître et disparaître alors qu’elle refermait la porte. La serrure fit un bruit métallique lorsqu’elle m’enferma pour de bon...
Plongé dans mes tableurs Excel, je n’avais pas fait attention à la tête de Joyce émergeant de l’entrebâillement de la porte. Sa voix me fit sursauter.
- Alors ? Pas trop stressé pour ta réunion de demain ?
Je mis un moment à répondre. Si, j’étais stressé, mes collègues le savaient et en jouaient. Je ne voulais pas lui faire pas ce plaisir.
- Franchement… mon taux de garantie est à la ramasse. Ça me fait chier d’y aller pour me prendre une soufflante, mais bon… Je peux rien faire pour y échapper.
Raté, pensais je. Elle sourit en entrant dans la pièce. Un sourire enfantin, de toutes ses dents. Il me semblait qu’elle avait 23 ans, et ce sourire lui allait bien. Elle était petite et compensait avec des chaussures à talons hauts, habillé simplement d’un chemisier blanc à rayure noir et d’un pantalon mi long noir.
- Allez, c’est rien, c’est le temps d’une journée. Tu démarres et c’est ta première réunion de ce type. Ne le prends pas trop à cœur.
C’était tout elle ça aussi. A vouloir réconforter et sauver le monde entier.
- Tu es jeune, ton équipe te suit. A toi de trouver la bonne méthode, s’empressa t’elle d’ajouter.
Je ne répondit rien. Bien sur elle avait raison. Mais de par mon caractère, je suis quelqu’un qui prend les choses à cœur. Je soupirais en la regardant.
- Tu as raison, bien sur.
- Bon. Tu fais quoi ce soir ? Changea t’elle brusquement de sujet.
- Rien de bien excitant. L’ouverture du mondial de foot j’imagine ? Avec une bonne bière ? Histoire d’oublier demain ?
Elle plissa les yeux, comme pour me jauger. Venant d’elle ce regard m’était inconnu. En même temps, je travaillais ici depuis quoi… 3 mois ? Comment pourrais je prétendre connaître une personne rencontré même régulièrement au travail. A peine avions nous mangé ensemble lors de pause déjeuner, mélangé à mes autres collègues. Cela dit, ses yeux de chat avait quelque chose qui ne me laissait pas indifférent. Nous discutions ensemble du travail surtout, mais je prenais du plaisir à ce partage.
Elle rompit enfin le silence.
- Le magasin ferme dans vingt minutes, ça te dit de boire un verre ? Je n’ai rien de prévu non plus, et si c’est le match que tu veux voir, dans n’importe quel café du centre ville on trouvera une diffusion en direct. A moins que ce ne soit sur une chaîne cryptée ?
Je hochais la tête, content de la proposition.
- Non ce sera sur la une. Et oui, ce me ferait plaisir de boire une verre avec toi.
Son sourire de gamine réapparu. Ses yeux de chats s’ouvrirent en grand. On y lisait une excitation puérile.
- Super, attend moi je reviens dans un instant ! Sa voix était montée dans les aigus sur les derniers mots. Je la savais aussi fofolle et impulsive que gentille et prévenante. Son équipe l’adorait pour le vent de fraîcheur et de jeunesse qu’elle apportait sur le rayon.
Tout à coup, l’écran s’éteignit, de même que toutes les lumières. Dans mon bureau sans fenêtres, la seule luminosité venait du couloir, menant à une porte vitrée permettant de sortir du magasin. Alors même que je me levais en jurant, l’ombre de Joyce, reconnaissable de par sa taille, apparut dans l’encadrure de la porte.
- C’est rien je gère ! Fit elle en claquant la porte de mon bureau. Je n’eus pas le temps de répondre que je me retrouvais dans une obscurité totale. J’avais déjà fait le tour de mon bureau, et je me retrouvais donc à faire marche arrière précautionneusement pour trouver mon portable dans la veste chevauchant le dos de ma chaise. Sa lumière me paraissait une solution correcte. Pestant intérieurement contre Joyce, qui m’avait privé de mes sens, je me cognais sans mal le genou contre ma chaise.
A ce moment là je n’avais pas encore réalisé que, alors que je pensais Joyce sorti remettre le courant, elle s’était en fait enfermé avec moi dans le bureau. Je ne m’en rendis qu’en sentant un contact contre mon bras gauche. Impulsivement, je le rabattis en avant en laissant échapper un petit cri étranglé. Dans le même temps, une main vint se placer sur mon entrejambe et serra si fort que j’en eu le souffle coupé.
-Tu la ferme ! Bien que la voix soit sans conteste celle de Joyce, je du me concentrer pour la reconnaître, tant le chuchotement et le douleur me bridait l’attention. Je me laissais tomber le corps sur le bureau tandis qu’elle rabattait mes mains dans le dos. Un cliquètement et le contact froid du métal me fit comprendre qu’elle passait des menottes. Je tentais de me débattre lorsque sa main quitta enfin mon sexe. Le sang battait fort et la douleur irradiait. Ma défense n’en fut guère efficace !
Elle me fit rouler de sur le bureau à terre, et une seconde paire de menottes vint enserrer mes chevilles. Mais comment faisait elle pour voir aussi bien ? Mes pensées divaguaient entre colère et surprise. Même en m’habituant à l’obscurité, je ne distinguais pas grand-chose.
Enfin j’eus le réflexe de crier. Mais peine perdue : du pied, elle me retourna, mon poids écrasa mes bras. Et de son talon elle vint presser mon point encore sensible.
- J’ai dit, tu la fermes ! Elle parla plus fort. Elle semblait en colère, mais en même temps, sa voix trahissait une profonde excitation.
Dans ma bouche, elle força une boule, sorte de bâillon je pense, et sangla un lien derrière ma tête. Et profita de ma stupeur pour menotter mes chevilles ensemble, avec une chaîne assez courte.
La scène n’avait pas duré deux minutes. Vu la rapidité, je me demandais si c’était la première fois qu’elle faisait ça. Impossible pour moi d’émettre une parole. Des sons inarticulés et étouffés, tout au plus, mais qui jamais n’attirerait l’attention.
- Bien, tu vas être sage, et attendre que tout le monde soit parti. Après ça, je verrais quoi faire de toi.
Joyce avait toujours dans sa voix ce petit grain d’excitation. Si elle prenait du plaisir ? C’était manifeste. Je me penchais plutôt la question de son équilibre mental… Elle avait l’air d’agir comme sous le coup de la passion, sans mesurer les conséquences de ses actes.
Je ne restais pas immobile, j’avais retrouvé mes facultés, et le voile de douleur, bien que toujours présent, ne me cognait plus autant. Je grognais. Je me débattais , et j’entendis alors, en même temps que je le ressentais dans mes jambes, que la chaînes des menottes aux chevilles avait été prise dans les lourds pieds en bois du bureau.
Au moment où Joyce sortait du bureau, je vis le carré de lumière grise de la porte apparaître et disparaître alors qu’elle refermait la porte. La serrure fit un bruit métallique lorsqu’elle m’enferma pour de bon...