Jeux de Liens

Invitée par une amie dans un club privée, Audrey perçoit un petit attroupement d'une vingtaine de personnes dans un coin du bar, elle s'approche et se rend compte que c'est une séance bondage : un homme habillé en jean, chaussure de ville et tee-shirt, devant une table, il tripatouille une longue corde dans ses mains, devant les personnes assemblées devant lui qui l'écoute parler des différents noeuds et positions. Audrey s'approche pour l'entendre à son tour et il évoque le hogtied :"Pour parler de cette position, quelqu'un accepterait de servir de modèle ?"

Et à peine a-t-elle entendu cette proposition qu'Audrey lève la main en souriant. Le maître bondageur : "Ah, nous avons une volontaire, intéressant, approchez-vous madame."

Se frayant un chemin parmi les clients devant, Audrey fait quelques pas pour attendre la table et le maître-bondageur. Tout le monde peut l'admirer, vétue en smoking et talons aiguilles. Le maître bondageur la guide : "Allongez-vous sur la table, s'il vous plait."

Après avoir enlevé ses talons, Audrey s'assoit sur la table pour s'y allonger. Vu que la table en question est une rectangulaire pour 6 personnes, ses chevilles dépassent du bord, ce qui fait dire au maître bondageur : "Ne vous en faîtes pas, une fois le hogtied terminé, la table sera largement grande pour vous."

Posant le menton sur la table, Audrey sourit en levant les yeux pour regarder les clients autour d'elle. Le maître-bondageur dit "Croisez les bras derrière le dos s'il vous plait." et Audrey s'exécute. Tout doucement, notre experts fait passer sa corde (à partir de son milieu pour être exact, la corde étant pliée) autour des poignets croisées de Audrey, fait trois tours, croise les deux bouts entre les avant-bras pour boucler un triple noeud. Au moment où il serre ledit noeud, Audrey ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire, les clients autour commencent à glousser.

Maintenant que les poignets de Audrey sont attachées, le maître-bondageur fait un pas de côté vers les jambes de l'actrice. "Je vais m'occuper de vos chevilles maintenant." Sortant une autre corde qu'il plie encore en deux, puis d'une main, il prend les chevilles d'Audrey en les croisant et levant, en incitant la demoiselle à plier les jambes pour mettre ses pieds en l'air ; de l'autre main, il fait passer la corde autour des chevilles croisées, tire pour la maintenir serrer, fait trois tours, plie les quelques cm de bouts pour former une boucle entre les chevilles et termine en faisant un triple noeud qu'il glisse entre deux interstices.

Pendant qu'il s'applique, Audrey sourit encore et quelques clients rient aussi doucement. Le maître-bondageur ajoute "Comment vous vous sentez ?" et Audrey "Bien, bien." Le maître-bondageur "Content de l'apprendre, j'ai presque fini." Il sort une troisième corde, la plie en deux, fait passer le milieu autour des poignets et les bouts à travers afin de fermer la boucle. Il tire les bouts, qu'il tient d'une main, très doucement vers les chevilles, faisant plier les jambes d'Audrey et l'inciter à cambrer le dos pour dresser le buste. Elle laisse échapper un petit rire.

D'une main, l'encordeur tient les deux bouts et de l'autre, presse la boucle au niveau des poignets et des chevilles, afin de serrer ladite boucle liant les pieds aux bras d'Audrey. Le bondageur s'applique ensuite à enrouler les longs bouts qu'il a en main autour de cette boucle d'une manière semblable à celle d'une corde de pendu. Il l'enroule en la tirant, pour la maintenir serrée. Lorsqu'il atteint les poignets, il croise les deux bouts autour et entre les avant-bras, pour finir en triple noeud, qu'il glisse entre les poignets, hors d'atteinte des doigts de la demoiselle.

Une fois le triple noeud serrée, il se lève et dit "Voila, quand pensez-vous madame ?" et Audrey dresse le buste en se tortillant, pour vérifier les noeuds.

Elle sourit et rougit "C'est parfait." Les clients autour rient et applaudissent de la voir en hogtied, le dos cambré, le buste dressé, les pieds nus dressées.

Le maître-bondageur se penche vers le visage d'Audrey "Alors, je vais prendre une petite pause là, juste un petit café, cela vous dérange de rester quelques minutes ici ?" Les clients rient, voyant la perplexité traverser le visage d'Audrey l'espace de quelques secondes.

Avec un grand sourire, celle-ci répond "Prévenez au moins mes amies, elles sont du côté du comptoir." En se tortillant, pour feindre la panique, les épaules se dandinant et les plantes de pieds se plissant, dressées dans son dos."Je ne leur ai pas dis que je m'absentais pour servir de modèle, je ne savais pas moi-même que vous recherchiez une volontaire."

Alors que le maître-bondageur se redresse, perdu dans ses réflexions, Audrey force son dos à se cambrer pour, toujours les yeux levés, suivre le regard de l'homme devant elle, tirant ses liens, accentuant son apparente fragilité. Elle qui a l'air déjà si chétif de nature. Le maître-bondageur donc finit par dire "Je vais voir ce que je peux faire, elles ressemblent à quoi et s'appellent comment ?"

Audrey s'empresse de répondre "Justine et Camille, si je vous dit à quoi elles ressemblent, ça ne vous aidera pas, vu qu'elles sont en jupe noir comme la moitié des clientes ici." En tendant le cou pour tenter de regarder les clientes au bar, derrière les clientes autour d'elles. En vain bien sûr, puisque le hauteur de la chaise sur laquelle elle est allongée ne lui permet à peine de voir par dessus les épaules des personnes devant elles.

Fronçant les sourcils, le maître-bondageur "Ah, je dois demander au barmaid alors, mais vu le monde qu'il y a, je ne suis pas sûr que j'arriverais à lui demander quoique ce soit, dans l'immédiat, je veux dire, que ce soit pour vos amies ou mon petit café, il va vous falloir attendre un peu dans les deux cas."

L'actrice laisse échapper un rire, cambre son dos pour dresser son buste. "Que ce soit pour l'un ou l'autre, vous pouvez prendre tout votre temps. Je veux dire par là, que vous pouvez prendre un bon café liégeois et pas juste un café crème. Je vois qu'il y en a qui sourient autour de moi, je peux en profiter pour faire connaissance avec la clientèle de ce soir." Dit-elle en se mordillant la lèvre.

Une personne dit "Pour avoir un autographe aussi ?"

Ce à quoi Audrey répond, en se trémoussant, remuant dans son dos les doigts de ses mains et de ses pieds, dans ses efforts même feints. "Un autographe, non, mais un selfie, oui." Ce qui provoque quelques éclats de rire.

Avant de tourner les talons, le maître-bondageur dit avec un petit sourire "Bon, je vous laisse en charmante compagnie, je prend ma pause." Et le petit cercle de clients se rétracte autour d'Audrey, qui jubile à voir tous ses regards autour d'elles, qui la dévore des yeux, alors qu'elle se dandine et plisse les plantes de pied.

Elle dit finalement "Y a-t-il des fans de moi ? Ou c'est juste ma situation que vous admirez ?" en regardant autour d'elle, pour scruter les visages de chaque personne, attentive en cet instant, à ses moindres faits et gestes.