Chasse au trésor

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Alexandra_TV
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Re: Chasse au trésor

Message par Alexandra_TV »

Très hâte de voir si elle va réussir à échapper à son ravisseur et si elle n’a fait qu’empirer sa situation.

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Gwenboyfriend
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Re: Chasse au trésor

Message par Gwenboyfriend »

L'odyssée de Kim (2) : de Charybde en Scylla

Une fois la rame redémarrée, Kim réalise que sa situation ne s’est que légèrement améliorée. Il n’y a que quelques personnes dans la rame. Surtout des hommes. Elle ne remarque que deux femmes.

Elle s’est débarrassée de son ravisseur mais elle est toujours ligotée et bâillonnée. Bien sûr ses liens sont cachés par le poncho. Et le bâillon est toujours caché par le masque.
Elle s’inquiète de la réaction des autres voyageurs si elle dévoile sa situation. L’aideront-ils ou profiteront-ils de l’occasion qui leur est offerte ?

La meilleure solution est de quitter le métro. La rame approche d’une station. Mais elle ne peut pas convenir. Elle est fermée et il sera impossible d’en sortir. Pourtant le métro s’arrête. Les portes s’ouvrent. Une voix métallique prévient les voyageurs que c’est un arrêt technique et qu’ils ne doivent pas descendre sur le quai.

Kim est rassurée. Cet arrêt inattendu l’avait inquiétée.

Elle reçoit alors une tape sur les fesses.
- Nous on descend ici.

Terrifiée, la jeune femme se tourne vers celui qui s’est adressé aussi vulgairement à elle. Mais une main saisit ses longs cheveux roux et tire sa tête en arrière. Kim gémit dans son bâillon sans que cela gêne son agresseur.
- Je te conseille d’obéir.

Consciente d’être à encore une captive, la jeune femme obéit et, gênée par ses chevilles entravées, avance maladroitement vers le quai. Son nouveau ravisseur la tenant toujours par les cheveux.

Heureusement, le quai est au même niveau que le seuil du wagon. Ce qui évite à la prisonnière un périlleux passage. Elle doit toutefois faire attention à ne pas prendre le talon de sa chaussure dans l’espace qu’elle doit franchir. Cet obstacle ridicule lui semble immense en raison de l’entrave de ses chevilles.

Son hésitation et sa lenteur lui valent une pression sur sa fesse droite provoqué par un objet en acier qu’elle devine long et pointu.

Terrifiée, soumise, elle avance sur le quai. Les portes du métro se referment. Croyant respecter les désirs de ses ravisseurs, elle continue d’avancer. Une traction sur ses cheveux la rappelle à l’ordre.
- Calme-toi, pétasse. On va d’abord examiner le travail de John.

Le compagnon du kidnappeur lui fait face et soulève une canne à l’extrémité de laquelle est fixée une lame que Kim devine rétractible. L’homme est petit, difforme. Penché en avant il affiche un sourire vicieux qui lui donne l’apparence d’un gnome et terrifie la prisonnière. Il dirige l’extrémité de la lame vers Kim qui tente instinctivement de reculer.

Une pression sur la nuque, exercée par la main qui tient ses cheveux lui signifie que ce choix est interdit.

Effrayée, elle s’immobilise.

- Voyons ce que cache ce poncho.

En quelques mouvements rapides que le physique de l’individu n’aurait jamais laissés supposer, il découpe le vêtement qui tombe aux pieds de sa victime dévoilant le torse nu et soigneusement ligoté de la jeune femme impuissante. Le gnome infâme caresse les seins de la captive avec le plat de la lame situé à l’extrémité de sa canne.
Kim par réflexe tente à nouveau de reculer mais est retenue par les mains puissantes de l’homme qui l’a maîtrisée. Elle prend alors conscience de la corpulence de l’individu qui la domine de toute sa taille. Ce qui fait de lui un quasi-géant à l’opposé de son complice.

Elle entend le son d’une nouvelle rame qui approche et espère des secours. Retomber entre les mains de John et Olga est préférable à demeurer prisonnière de ces deux individus qui lui semblent surgis d’un récit d’horreur. Sentiment exacerbé par les lumières blafardes de la station.

Mais le géant l’attire vers lui et colle son dos contre son torse. Elle devine qu’elle sera quasi invisible pour les passagers.

Révulsée, elle sent les mains puissantes du colosse qui s’attardent sur ses seins et a une preuve tangible du désir qu’il éprouve à son égard.

Le métro passe sans s’arrêter. Pourtant, le gnome soulève sa canne comme pour saluer quelqu’un.
- Tu as fait signe à John.
- Plus tôt Olga saura que nous avons capturé sa petite copine, plus tôt elle négociera.
- On devrait commencer à bouger.
- Pas avant d’en avoir fini avec la dame.

D’un mouvement précis de sa canne, il effleure la minuscule jupe de la captive avec l’extrémité de la lame. Le vêtement tombe aux pieds de la jeune femme qui se débat entre les bras du géant et proteste dans son bâillon.
- John a réalisé un travail soigné.
- C’est un élève d’Olga.

Le Gnome sourit.
- Nous devons faire les présentations. Je m’appelle Bob et le bon géant qui te tient entre ses bras s’appelle Bill. Et toi ? Quel est ton prénom ma jolie.

Kim hoche la tête dans tous les sens.
- C’est vrai. Ce masque cache un bâillon. Mais tu devrais faire un effort.

La requête s’accompagne d’une caresse du plat de la lame sur les cuisses de la captive. Lentement, la lame remonte vers le sexe de la prisonnière.
- Mpffkmmpff.
- Je comprends mal.
- Elle voudrait peut-être qu’on lui enlève son bâillon.
- Si on doit le faire, elle ne devra pas se contenter de parler.
- KIMMFFPFF !!!!
- Tu t’appelles Kim, c’est ça.

La prisonnière hoche frénétiquement et affirmativement la tête.

Une autre rame arrive. La jeune femme n’espère plus des secours et laisse Bill la soulever et la coller à nouveau contre son torse.

Comme la précédente, la rame passe sans s’arrêter emportant les faibles espoirs de la prisonnière.

Bill ne se prive pas de profiter de l’occasion et laisse sa main remonter entre les cuisses de sa victime qui crie dans son bâillon se débat entre ses liens et les bras de son ravisseur. Ne réussissant qu’à les amuser et à resserrer des cordes qui s’enfoncent cruellement dans sa chair. Epuisée, désespérée, elle laisse le géant la reposer sur le sol.

Le gnome prend à nouveau la parole.
- Nous allons nous rendre dans un lieu un peu moins bruyant et plus confortable. Tu marcheras mieux sans ça.

D’un mouvement de sa canne, il tranche le fil de nylon qui entravait les chevilles de Kim. La jeune femme envisage un instant de tenter de fuir.

Malheureusement, le colosse a déjà saisi fermement ses cheveux et elle devine qu’elle n’a aucune chance d’échapper à son emprise. De toutes façons où pourrait-elle aller, ligotée et bâillonné, dans cette station désaffectée ? Incapable d’appeler au secours ou même d’ouvrir une porte.

Soumise, elle cesse de se débattre et attend tête baissée, les ordres de ses ravisseurs. Elle sent la main de Bill fermement serrée sur ses cheveux. Elle garde la tête baissée fixée sur ses pieds, peu soucieuse de croiser le regard du gnome qui lui semble bien plus cruel que le géant.
- Nous allons te laisser tes talons aiguilles et nous n’allons pas entraver tes chevilles.

Cet individu présente ça comme une marque de gentillesse.

- Mais n’en profite pas pour agir stupidement. Nous serions désolés de devoir te punir.

Pour appuyer ses dires, le vil individu parcourt le corps ligoté de la prisonnière du plat de la lame à l’extrémité de sa canne pendant que son complice tire fermement sur ses cheveux.

Kim, désespérée, ne voit aucune issue favorable à sa situation. Mais ne peut s’empêcher de supplier à travers son bâillon.

Bob semble alors prendre conscience du masque qui recouvre le bas du visage de la captive.
- Cet objet est devenu inutile.

Avec une effrayante habileté, le gnome agite la lame de sa canne et réussit à trancher les lanières du masque, qui tombe sur le sol, sans avoir touché la peau de Kim ni même effleuré la sangle du bâillon boule enfoncé dans la bouche de leur victime.

Bob sourit.
- Cacher des lèvres pareilles est un véritable crime.

Bill exerce une traction sur les cheveux de Kim pour l’obliger à tourner la tête et examiner son visage. Il passe sa main libre sur les lèvres de sa prisonnière et répond à la cruelle remarque de son complice
- Surtout quand elles sont mises en valeur par un aussi joli bâillon.

Les deux hommes éclatent de rire.

- Débarrasse là de son collier étrangleur. Nous n’avons pas besoin de ça pour qu’elle se tienne tranquille.

Le colosse défait l’objet qui enserre le cou de Kim. La jeune femme est honteuse du sentiment de reconnaissance qu’elle éprouve alors.
- Allons rejoindre notre repaire.

Bill lâche les cheveux de la prisonnière pour lui administrer une tape sur les fesses et lui intimer l’ordre d’avancer.

La jeune femme songe un instant à en profiter pour se précipiter, bousculer l’infâme gnome face à elle puis courir à travers les couloirs de la station. Elle imagine alors sa course éperdue, le son des talons aiguilles qui heurtent le sol et qui sera autant d’indications pour ses ravisseurs. Sa respiration haletante aggravée par la présence du bâillon. Ses liens devenus de plus en plus brûlants dont il lui sera impossible de se libérer. Sans oublier la corde qui passe entre les lèvres de son sexe et qui contribueront à la trahison de son corps. Autant d’obstacles à son rêve fou. Mais il est déjà trop tard.

Le colosse a de nouveau saisi ses cheveux et les tient fermement. Le gnome, qui a perçu le rêve d’évasion de Kim, sourit.
- Tu commences à devenir raisonnable. Quelques minutes de marche et nous pourrons prendre soin de toi en attendant qu’Olga se manifeste.
- J’espère qu’elle ne se manifestera pas trop tôt.
- Peu importe, nous prendrons le temps nécessaire pour jouer à notre amie.
- Ce sera aussi un bon moyen de faire monter les enchères.

Soumise et obéissante ; encadrée par les deux hommes ; ses longs cheveux roux fermement tenus par le colosse ; Kim commence à marcher dans un silence habité par le seul son de ses talons aiguilles qui frappent le sol de la station.
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Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

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Re: Chasse au trésor

Message par Gwenboyfriend »

L’odyssée de Kim (3) Le trapèze

Le son des talons aiguilles sur le sol de la station de métro obsède Kim. Il marque le rythme de sa progression vers un sort incertain. Rythme imposé par ses deux ravisseurs. Au moindre ralentissement, elle sent l’extrémité de la canne du gnome contre son postérieur. Et si elle tente d’accélérer, la traction sur ses cheveux exercée par le colosse suffit à la rappeler à l’ordre.

Maintenir le rythme est pourtant délicat quand le frottement de la corde contre son sexe déclenche des réactions difficiles à maîtriser. Ses ravisseurs s’en aperçoivent et se moquent d’elle sans la moindre vergogne.

Elle réalise que cette station de métro est immense. Elle savait que certaines stations abandonnées avaient envahies par ce qu’elle croyait être des sans abris mais elle prend conscience que c’est beaucoup plus complexe.

Les couloirs sont éclairés et entretenus. Des boutiques ont été aménagés pour s’y installer. Elle et ses deux ravisseurs ont croisé des personnes bien vêtues qui ont salué avec déférence les ignobles individus qui l’ont enlevée. Personne ne manifeste la moindre compassion envers elle.

Enfin, elle semble arriver au terme de cet ignoble voyage.

Bill pousse une porte et le trio entre dans une pièce où se trouvent une dizaine d’hommes et de femmes face une multitude d’écrans.

Celui qui semble diriger les opérations se tourne vers le trio.
- Les gars, il semble qu’on ait gagné la journée avec votre nouvelle conquête.

Il s’adresse ensuite à la prisonnière.
- Tu n’aurais pas dû tenter d’échapper à John quand nous avons bloqué le portillon.

Kim malgré son bâillon exprime sa surprise.
- On a repéré John un peu avant l’entrée du métro. Le masque ne suffit pas à cacher son identité quand on a suffisamment d’éléments pour identifier une personne. Toi par exemple nous savons que tu aimes les jeux où tu es virtuellement ligotée. J’espère que tu apprécies autant les liens et les bâillons dans la réalité.
- Mpfffnonpff.
- Ce n’était pas vraiment une question. Nous avons repéré et John et à la façon dont il te tenait nous avons compris que tu étais sa prisonnière. Nous avons décidé de te donner la possibilité de t’échapper…. Pour te capturer.
- Commentppff ?
- Tu crois que le métro est dirigé par la ville ? Depuis les bouleversements nous nous sommes installés dans quelques stations comme celle-ci. Nous contrôlons les caméras et la circulation des rames, les portillons… tout ce qui dépend de l’informatique publique. Comme Olga contrôle tout ce qui dépend de l’informatique privée.
- La pffolice ?

Les ignobles individus éclatent de rire.
- La police n’a aucun moyen. Elle est tout juste bonne à régler la circulation. Tu devrais savoir qu’il en est ainsi depuis l’épidémie. Ta seule protection est le service de sécurité de ton entreprise. Mais pour l’instant, elle va constater que tu es toujours présente à ton domicile et que tu continues de travailler. Olga est la reine pour tromper les ordinateurs de télétravail. Aucune alerte ne sera lancée avant un mois
- Pourqpffoi moippff?
- Ça, seule Olga le sait mais tu dois être assez importante pour qu’elle soit prête à payer le prix que j’ai demandé.
Kim secoue la tête. C’est forcément une erreur. Elle n’est qu’une employée sans importance et sans valeur.
- Apparemment, tu ignores ce qui te rend aussi intéressante. Mais cela importe peu. En échange d’une réduction sur ta rançon. Olga est d’accord pour que nous te donnions une leçon pendant les six prochaines heures. Et ce sont ces deux là qui vont avoir le plaisir de l’administrer.

Le ravissement de Bob et Bill n’échappe pas à la captive. Mais elle est encore plus terrifiée par leurs questions.
- Olga a mis des limites ?
- Le fouet uniquement sur les fesses. Et seulement quelques coups pour lui apprendre les vertus de l’obéissance.
- Et pour le reste.
- Suspensions, attouchements, cordes, nœuds. Tout ce qui peut lui apprendre l’obéissance et la docilité.
- Olga est toujours aussi exigeante !!!
- L’important est qu’elle paye

Kim supplie dans son bâillon les ignobles individus. Comment osent-ils parler ainsi devant elle du traitement qu’elle va subir. Elle tire sur ses liens. Pourtant consciente de la vanité de ses efforts.

Dans une tentative ridicule, elle tente maladroitement de donner un coup de pied à l’infâme manager.

L’homme évite sans mal le geste futile de la captive qui mal à l’aise sur ses talons aiguilles perd l’équilibre et n’évite la chute que grâce aux réflexes de Bill qui la retient. Le dos collé contre le corps de l’individu, elle devine son sexe dur et tremble à l’idée des prochaines heures.
- Je crois que cette jeune femme se débat un peu trop.

En un éclair, le manager ligote les chevilles et les cuisses de l’impudente esclave immédiatement soulevée par Bill qui la hisse sur ses épaules et se dirige vers la sortie de la salle de travail.

Bien que consciente de la stupidité de ses efforts la jeune femme terrifiée par ce que prévoient ses ravisseurs s’agite dans ses liens et gémit dans son bâillon.
- Notre amie est un peu trop nerveuse. Nous allons avoir besoin de davantage de cordes.

L’homme dépose sa victime sur une table. Kim sent qu’une nouvelle corde est nouée aux liens de ses poignets. La corde passe ensuite entre ses chevilles ligotées. Son tortionnaire impitoyable tire sur l’extrémité de la corde jusqu’à ce que la prisonnière n’ait pas d’autres choix que de plier ses jambes et que ses talons entrent en contact avec ses mains liées. La corde est alors nouée et fixe ainsi l’impitoyable hogtie.

La jeune femme gémit dans son bâillon sans autre effet que d’amuser les hommes qui l’entourent. Elle tente de se débattre dans ses liens mais ne réussit qu’à resserrer les nœuds et sent les cordes qui s’enfoncent cruellement dans sa chair. Elle est incapable de retenir ses gémissements douloureusement étouffés par son bâillon.

L’infâme gnome caresse les fesses de la prisonnière.
- Cela va être un plaisir de jouer avec toi. Mais tu es encore un peu trop agitée.
- Tu te crois capable da la calmer davantage.
- On peut toujours faire mieux.

L’homme retire les talons aiguilles, devenus inutiles, de la captive et fixe une corde fine aux orteils de la jeune femme. Il réunit ses longs cheveux roux en une tresse qu’il attache avec l’autre extrémité de la corde.

Kim constate alors que le moindre mouvement de son corps exerce une douloureuse traction sur ses cheveux. Elle s’efforce de rester immobile. Et y parvient difficilement.
- Parfait, elle peut à peine frémir.
- Il vaut mieux vérifier.

Ses impitoyables ravisseurs caressent son corps avec des plumes surgies elle ne sait d’où. Incapable de maîtriser les réactions de son corps, elle resserre douloureusement ses liens et accroit malgré elle la douleur de ses cheveux.

Ces attouchements cessent enfin. Elle sent la main du colosse qui saisit les cordes qui emprisonnent ses bras contre son dos. Sans effort l’infâme individu la soulève et la porte telle un paquet, maintenant les genoux de sa victime à quelques centimètres au-dessus du sol.

L’homme continue d’avancer aux côtés du gnome. La captive voit défiler sous elle le sol du local. Elle tente vainement de retenir les gémissements pourtant étouffés par son bâillon. Une porte s’ouvre pour céder le passage au trio qu’elle forme avec ses ravisseurs. Les couloirs défilent autour d’elle. Elle ne tente même plus de retenir le chemin. Certaine d’avoir perdu toute chance d’échapper à ses ravisseurs et d’être bientôt livrée à Olga.

Une nouvelle porte s’ouvre face à elle dévoilant une salle au milieu de laquelle est suspendue une barre métallique. Telle un trapèze, cette barre est accrochée au plafond par deux chaînes fixées à chaque extrémité. Les maillons se rejoignent ensuite à mi-hauteur pour former une seule chaîne qui circule sur une poulie. L’extrémité de l’attache est reliée à une roue, fixée à un mètre au-dessus du sol, qui permet de régler la hauteur de l’infernal trapèze.

Kim devine l’usage de l’infernal engin et, pourtant consciente de la stupidité de sa réaction, proteste dans son bâillon et se débat dans ses liens.
- Notre amie a deviné ce qui l’attend. Elle n’est pas aussi stupide que nous le croyons.
- Si elle ne l’était pas, elle cesserait de s’agiter et de resserrer davantage ses liens.
- Mais elle nous priverait de la douce musique de ses cris étouffés par son bâillon.

Horrifiée par les cruels propos de ses ravisseurs, la captive tente de se calmer et de retenir ses inutiles protestations.

Les deux hommes déposent leur victime sur le sol et détachent les liens qui unissent ses orteils à ses cheveux. Le soulagement de la jeune femme est modéré par la douleur des autres liens qui s’enfoncent dans sa chair et par le fait que ses chevilles sont toujours reliées à ses poignets.

Le gnome fait tourner la roue et abaisse le trapèze infernal jusqu’au sol. La barre centrale est libérée d’une des fixations. Le nain glisse la barre derrière les genoux pliés de la captive puis la relie à nouveau à sa fixation. Le colosse passe derrière Kim qui entend le son de la poulie autour de laquelle s’enroule la chaîne et voit progressivement le sol s’éloigner. Elle se débat dans ses liens avec le vain espoir d’interrompre l’inéluctable ascension qui ne s’achève qu’à l’instant où l’extrémité de ses cheveux effleurent la surface cimentée sous ses yeux.

Le duo diabolique observe le résultat de leur atroce travail.
- C’est plutôt réussi.
- Les cheveux qui traînent jusqu’au sol. Ce n’es pas très joli.
- Tu as raison.

Le gnome s’approche de Kim et saisit à nouveau sa rousse chevelure. La captive est horrifiée à l’idée qu’il la relie à nouveau à ses orteils mais Bob se contente de l’unir aux liens de ses bras. La jeune femme éprouve de la honte à être ainsi soulagée que le criminel se contente d’une aussi faible attache.

Bob revient face à elle et entame un débat avec son complice.
- Qui commence ?
- On joue à pile ou face.

Kim s’inquiète du sens de cette question et de cette proposition.
- On pourrait lui demander de choisir.
- Tu plaisantes.
- Bien sûr.

Les ignobles individus éclatent de rire.
- Et par quoi on commence.
- Sa bouche me semble la mieux placée.
- En effet.

Le gnome se rapproche du pilier où est fixée la roue qui permet d’élever le trapèze et la fait tourner alors que le colosse est face à elle.
Le bruit de la roue cesse. Kim est immobilisée face aux cuisses de son ravisseur.
- Hisse la davantage.

La jeune femme entend la roue tourner à nouveau.
- C’est parfait.

La prisonnière constate qu’elle est juste face à l’aine de l’individu et que la protubérance visible sous son pantalon ne laisse aucun doute sur que cet homme ressent et attend d’elle.
Il caresse pourtant son visage.
- A présent, ma mignonne, nous allons te retirer ton bâillon et tu vas faire le nécessaire pour nous satisfaire moi et mon ami.

Impuissante, fascinée, la captive ligotée et suspendue la tête en bas observe l’homme qui défait tranquillement la ceinture de son pantalon pendant que son complice défait les sangles du bâillon-boule qui obstrue la bouche de l’infortunée jeune femme.
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Re: Chasse au trésor

Message par Fred »

Histoire cool, la scène de la gare de métro abandonnée est très iconique ça marche bien ! Vivement la suite, j'aime bien que tu utilises le bondagecomme ressort narratif dans ton histoire au lieux d'utiliser l'histoire juste comme prétexte à mettre des scènes de bondage :)

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Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

La vie se réorganise dans cet univers post confinement.
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Re: Chasse au trésor

Message par Gwenboyfriend »

Merci pour vos messages. Voici un nouvel épisode qui ne concerne pas Kim et qui exceptionnellement ne contiendra aucune scène de bondage mais ce qu'on pourrait appeler une promesse de bondage.

Le rêve de Claire

Claire court sur la piste balisée dans la forêt. Un des seuls endroits où il est possible de se déplacer sans masque. Mais surveillé par des caméras disposées le long du chemin.

Il est déjà tard. C’est le moment préféré de la jeune femme. Une heure avant le crépuscule la chaleur de l’été commence à s’estomper. Un doux calme semble régner. Elle croise quelques personnes. D’autres la dépassent.

Elle éprouve une légère appréhension à l’approche du point de rendez-vous. Celui où elle pourra quitter la piste s’aventurer à la lisière de la forêt et ressortir quelques centaines de mètres plus loin. Plus tard. Beaucoup plus tard.

L’aventure promise se situe dans la courte distance qui sépare ces deux lieux et elle ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine forme d’appréhension combattue par une forte dose d’enthousiasme et même, ose-t-elle croire, d’excitation.

Dans ce monde où tout doit être contrôlé, où une liaison même éphémère doit être signalée, cette partie de la forêt, qui échappe aux règles et à la surveillance, est devenue un havre de paix et de liberté.

De danger aussi depuis qu’un groupe de réfractaires s’y est installé. Du moins c’est ce qu’affirme la rumeur. Certains pensent que c’est une légende pour faire peur à ceux qui, comme Claire aujourd’hui, voudraient s’aventurer dans les parties non couvertes par les caméras.

Elle-même n’arrive pas à le croire. Comment ces réfractaires se cacheraient-ils dans un si petit périmètre de quelques dizaines de kilomètres ? Comment se nourriraient-ils ? Comment supporteraient-ils les rigueurs d’un hiver, il est vrai, de moins en moins froid ? Et comment supporteraient-ils la chaleur de plus en plus étouffante de l’été ?

Autant de questions qui n’inquiètent pas vraiment Claire. Elle n’a pas l’intention de s’aventurer dans les profondeurs de la forêt mais seulement à la la lisière. Dans une zone sans caméras où elle pourra enfin toucher et peut-être aimer l’homme qui est devenu, du moins veut-elle l’espérer, son amant de cœur.

Cela a commencé par un lien reçu sur son ordinateur. Un lien qui n’avait que quelques minutes d’existence et qui indiquait une adresse postale et un code. Cette adresse correspondait à une boutique hébergeant des casiers qui servent à la livraison de colis. Méthode jugée plus sûre par les autorités puisqu’elle limite les contacts humains et que le contenu des casiers est systématiquement et automatiquement désinfecté.

La société qui offrait ce service a dès le début insisté sur le fait qu’aucun contrôle ne serait fait sur le contenu, l’expéditeur et le destinataire des objets déposés. De nombreux groupes ou individus ont alors détourné ce système et utilisé ces casiers pour échanger des informations et des objets interdits.

Quand Claire a ouvert le casier, son cœur battait à tout rompre. Elle a découvert un minuscule lecteur audio. Elle s’est alors empressée de fixer les écouteurs sur ses oreilles et à immédiatement été bercée par une voix chaude qui affirmait l’avoir remarquée et souhaitait mieux la connaître. Il suffisait qu’elle dicte sa réponse dans le lecteur-enregistreur et le dépose dans le casier pour poursuivre ou interrompre ce contact.

Le casier contenait aussi une minuscule carte sur laquelle étaient enregistrés des centaines de livres audio. Elle l’avait découvert en fixant la carte sur mon propre lecteur audio. Comment cet homme avait-il su que Claire préférait ce mode de fiction considéré comme désuet dans un monde dominé par l’image ?

Et comment avait-il devine son goût pour les histoires romantiques des siècles passés ?

Elle avait pourtant été surprise par certaines lectures qu’il lui avait proposées. Dans lesquelles de naïves jeunes femmes étaient enlevées par de vils criminels. Elle avait été ensuite troublée par le plaisir qu’elle éprouvait en lisant les scènes où les héroïnes étaient enlevées, ligotées et bâillonnées. Elle avait supposé que c’était la certitude qu’elles seraient sauvées par de preux chevaliers qui l’excitait ainsi.

Leur liaison épistolaire avait ainsi commencé. Elle déposait le lecteur dans le casier un jour précis et revenait le surlendemain. Le lecteur était là contenant un nouveau message. Ainsi qu’une nouvelle carte avec d’autres romans.

Elle dévoilait les sentiments qu’elle éprouvait en écoutant ses messages et les textes des romans. Il répondait en exprimant le plaisir de la voir déposer ces messages, de la voir marcher dans la rue, d’entendre sa voix sensuelle sur le lecteur.

Le trouble de l’entendre parler ainsi d’elle allait croissant. Un sentiment d’injustice aussi. Lui connaissait son apparence, elle devait l’imaginer. Mais il était réticent à envoyer une photo de lui. Craignait-il qu’elle le trahisse. Il lui avait avoué qu’il était marié. Mal marié. Et le retour à l’ordre moral qui avait suivi les bouleversements interdisait toute forme de séparation dans un couple.

Mais ce sentiment d’injustice disparaissait face au trouble qu’exerçaient les romans qu’il ajoutait à chaque échange. Les héroïnes vivaient des aventures de plus en plus dangereuses. Elles étaient enlevées, enfermées, enchaînées, asservies. Mais étaient toujours sauvées par un mystérieux héros.

Dans le casier qui servait à leurs échanges, elle avait un matin trouvé un téléphone. Un modèle ancien qu’on devait tenir en main. Elle était immédiatement retournée chez elle. Elle s’était assise dans son fauteuil et avait attendu que le téléphone s’allume. Elle avait été surprise quand la sonnerie avait retenti. Comment cet appareil pouvait-il être aussi bruyant ? Elle avait alors réalisé qu’elle ne savait pas comment s’y prendre pour répondre. Le téléphone ne semblait comporter aucune touche. Et où était l’écran. Elle avait tourné en tous sens. Elle devenait de plus en plus frénétique. La sonnerie avait cessé à l’instant où elle avait compris le système de clapet qui permettait d’ouvrir l’appareil.

Elle avait regardé désespérément l’écran. L’homme croyait sans doute qu’elle avait eu peur. Il n’allait pas la rappeler. Une occasion perdue à cause de sa maladresse.

C’est alors qu’elle avait vu une série de chiffre affichée sur l’écran. Ces chiffres n’avaient aucun sens. Il ne s’agissait à l’évidence pas du code d’identification que chacun recevait à sa naissance.

Elle s’était enfin souvenu que dans le siècle passé il n’existait pas de numéro unique pour identifier les personnes. Les téléphones avaient leur propre numéro et parfois quand un téléphone appelait un autre téléphone il laissait son numéro pour être rappelé.

Le cœur battant, elle avait composé le numéro affiché sur l’écran. Elle avait appuyé l’appareil contre son oreille et avait écouté les sons étranges qui indiquaient qu’une sonnerie retentissait à l’autre extrémité.

Elle s’était sentie défaillir en entendant sa voix. La sienne était tremblante quand elle avait répondu. Puis les mots étaient venus naturellement. Il l’avait prévenue. Elle ne devait parler d’eux à personne. Elle devait cacher le téléphone. Le téléphone permettait de recevoir des messages écrits et aussi de parler. Elle avait exprimé sa surprise à l’idée qu’il existe encore un système aussi vétuste qui soit encore actif.

Il lui avait expliqué que désactiver le réseau coûtait plus cher que le laisser en l’état et que les dirigeants de l’époque avait préféré attendre qu’il se détériore seul. Le temps avait passé et leurs successeurs avaient oublié l’existence de ce réseau. Ils ignoraient qu’un groupe organisé l’avait entretenu et avait conservé les anciens téléphones qui l’utilisaient. Des téléphones qui semblaient si vétustes que personne n’auraient pensé qu’ils fonctionnaient encore et qu’il serait utile de les espionner. Mieux : les techniciens du groupe avaient examiné les appareils en question et avaient réussi à en fabriquer de nouveau. A l’image de celui que Claire tenait entre ses mains.

En entendant ces explications, Claire se sentait défaillir de bonheur. L’aventure allait au-delà de ses espérances. Elle avait trouvé un amour clandestin et elle devenait la membre d’une organisation secrète qui souhaitait améliorer le monde. Elle était l’héroïne d’un des romans qu’elle affectionnait tant.

À partir de cet instant, ses journées n’existaient que pour l’instant où seule dans son appartement elle pouvait parler avec son ami, son amant.

C’était toujours lui qui devait appeler. Il ne pouvait pas lui dire à quelle heure parce qu’il ne pouvait l’appeler que hors de son domicile. Quand il se rendait à son club de sport.

Elle n’avait pas résisté davantage. Elle voulait voir, toucher cet homme. Le sentir en elle. Elle voulait de la folie, du désordre. Peu importait le lieu, l’heure, le jour. Elle avait alors eu l’idée de cette piste de course en pleine forêt. Le seul endroit où les personnes appartenant à des classes sociales différentes pouvaient se croiser. Ils ne pourraient pas se toucher mais ils pourraient se voir. Il avait accepté.

A partir de cet instant, elle avait attendu le jour de la course. Ne pensant à rien d’autre en dehors des instants volés où ils pouvaient se parler grâce au merveilleux téléphone. Mais elle voulait plus. Lui tentait de la calmer. Lui rappelait les risques. Surtout ceux qu’elle courrait. Une liaison avec un homme marié signifiait une mise à l’index pour elle. Mais cela ne faisait que l’exciter davantage. Elle allait bousculer les conventions, contribuer à briser cet ordre infâme et dictatorial.

La première fois où ils avaient couru ensemble avait été un moment merveilleux. Ils s’étaient rejoints comme par hasard et avait avancé côte à côte. Elle courrait à ses côtés. L’observait. Tentait de retenir chaque trait de son visage qu’elle voyait réellement pour la première fois. Admirait ses jambes puissantes, son torse contre lequel elle aurait souhaité se blottir. Un instant leurs mains s’étaient frôlées. Elle avait cru défaillir. Leurs yeux s’étaient croisés et elle avait deviné qu’il éprouvait les mêmes sentiments. L’instant où leurs routes s’étaient séparées avait été un véritable déchirement.

De retour chez elle, elle avait guetté son appel. Le temps lui avait paru long. Et son imagination avait couru. Et si elle l’avait déçu. S’il ne l’avait pas trouvée assez belle. Assez sportive. Elle observait le téléphone. Résistait à la tentation d’appeler la première. Elle allait céder quand enfin la sonnerie avait retenti. Elle avait répondu avec ferveur. Et les mots qu’il avait prononcés l’avait rassurée. Il éprouvait les mêmes sentiments. Il la désirait. Était prêt à abandonner sa femme mais ne voulait pas être responsable de la déchéance de Claire. A l’inverse, Claire se moquait de sa déchéance mais n’ignorait pas qu’abandonner sa femme aurait des conséquences dans le monde où il vivait. Il lui en avait suffisamment appris pour savoir que la famille de son épouse était constituée d’hommes violents pour qui il n’y aurait qu’un moyen d’effacer un tel affront. Il n’était pas question qu’il prenne un tel risque pour elle.

Elle devait aussi l’admettre : une liaison secrète n’était pas pour lui déplaire. Ses rêves romanesques seraient comblés.

Il avait résisté. Il ne voulait pas être responsable de sa chute. Elle avait réussi à le convaincre. La suite avait été simple. Un rendez-vous près de la piste de course était le plus facile. Il existait sur le réseau des centaines de plans qui détaillaient les lieux où des amants pouvaient se retrouver à l’écart des caméras. Les autorités avaient renoncé à neutraliser ces plans. Ils étaient trop nombreux. Et le jour attendu était enfin arrivé.

Claire s’échappe de ses souvenirs pour revenir au présent. Le repère qui indique la sortie du parcours surveillé est là. Dans un instant, elle va tourner à gauche et s’enfoncer dans la minuscule mais prometteuse forêt. Les battements de son corps accélèrent sous l’effet de l’émotion.

Partagée entre appréhension et excitation, la jeune femme quitte la piste et avance vers l’aventure.
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Mad Hatter
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Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

Ça m'a l'air prometteur pour elle.
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Quant au chaleurs de l'été et bien en forêt c'est la fraicheur assurée.
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Gwenboyfriend
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Re: Chasse au trésor

Message par Gwenboyfriend »

Un filet pour Claire

Dès l’instant où Claire passe les premiers arbres, elle voit les marques sur les troncs qui lui indiquent le chemin qu’elle doit suivre pour rejoindre son futur amant. Le mot résonne dans sa tête. Quel joli mot « amant ». Elle ne s’inquiète même pas de s’enfoncer aussi profondément dans les bois alors qu’il était question de rester à quelques mètres de l’orée de la forêt.

Peu lui importe. Seule compte l’aventure qui s’offre enfin. Comme cette clairière face à elle qui est, elle en est sûre, le lieu de de leur rendez-vous.

Elle accélère et soudain se trouve emportée dans les airs. Son cri résonne et semble se répercuter d'arbre en arbre. Sans comprendre ce qui lui arrive et se débat en tous sens. Au lieu d’échapper au piège, elle le sent se resserrer sur elle. Épuisée, elle se calme enfin et examine son inquiétante position.

Elle est prisonnière d’un filet suspendu à un arbre plusieurs mètres au dessus du sol. Le piège devait être dissimulé sous les feuilles. Prêt à capturer celui ou celle qui y mettrait le pied dessus. En se débattant, elle a contribué à le rendre plus efficace.

Elle hésite à appeler au secours. Elle souhaite alerter son ami mais craint d’attirer les auteurs du piège

Une pensée terrifiante traverse son esprit : et si son futur amant était le complice ou l’auteur de ce traquenard.

Elle ne peut pas le croire. C’est un hasard, la malchance. Elle a mal interprété les signes et est allé trop loin. Elle savait pourtant qu’à partir d’un certain niveau, les bois appartiennent aux reclus. Aux exclus. Et qu'ils se protègent en parsemant les bois de pièges. Elle ne pensait s’être avancée aussi profondément.

A présent, elle est bel et bien piégée. Elle aimerait croire que son amant va apparaître et la libérer mais cela lui semble improbable et risqué. Les vrais maître de la forêt viennent certainement vérifier régulièrement le résultat de leurs traquenards.

Les propos qu’elle a entendus lui reviennent à l’esprit. Des histoires de jeunes femmes réduites à l’esclavage. Soumises aux désirs des hommes et aux punitions sordides de leurs épouses. Si c’est vraiment le nom qui leur convient.

Elle doit trouver un moyen de se libérer. Il lui reste une chance : le couteau à cran d’arrêt qu’elle porte contre sa hanche. Une arme interdite mais qu’elle préfère porter quand elle court en forêt.

Mais comment le saisir. Elle s’est tant débattue que le filet s’est resserré autour d’elle et que chaque mouvement est difficile. Elle glisse la main sous son short où le couteau est caché. Fixé à une gaine. Elle sent le haut de la gaine. Elle réussit difficilement à l’ouvrir.

L’angoisse et les précautions qu’elle prend sont telles qu’elle se sent couverte de sueur de la tête aux pieds. Elle tient le manche de l’arme. Le dégage de la gaine. Elle est terrifiée à l’idée qu’il puisse lui échapper.

« Presser le bouton ». La lame surgit. « Ne pas lâcher le couteau ». « Commencer à couper les cordes du filet ».

Dans les fictions que Claire affectionne sectionner les cordes d’une nasse est une tâche aisée et rapide.

La jeune femme constate que la réalité est bien différente. Les cordes sont épaisses et, malgré le tranchant de la lame bien aiguisée, en couper une seule prend du temps.

Beaucoup trop de temps. Sans compter la douleur de ses bras accrue par sa position inconfortable dans le filet dont les mailles semblent se refermer sur elle. Elle craint à chaque instant de laisser s’échapper le seul outil susceptible de la libérer.

Elle tente vainement d’ignorer les mots qui se bousculent dans sa tête. Qui lui rappellent son stupide romantisme.

Un homme marié. Des amours interdites. Et toutes ses jeunes idiotes qui passent leur temps à être enlevées, ligotées, bâillonnées.

L’idiote, c’est elle mais aucun héros ne viendra la secourir. Son héros est son kidnappeur. Elle en est à présent certaine. Si ce n’était pas le cas, elle entendrait ses appels. Il serait déjà arrivé à son secours.

Ou, pire encore, c’est un lâche. Il a vu qu’elle était prise dans une nasse et préfère l’abandonner plutôt que d’affronter ses kidnappeurs.

Elle tente de repousser ces pensées déprimantes qui la découragent et la ralentissent. Oublier son corps est couvert de sueur. Ne pas penser au manche du couteau qui glisse dans sa main. Le tenir fermement. S’il lui échappe, elle est perdue. Il ne reste que quelques cordes à trancher. Elle persiste. Se persuade que ses ravisseurs ne sont pas aux aguets. Qu’ils ont disposé toutes sortes de filets dans la forêt et qu’ils ne viendront vérifier le résultat que dans quelques heures.

Trancher chaque maille lui semble de plus en plus pénible. Le couteau de plus en plus émoussé et de plus en plus difficile à garder dans la main. Pourtant, elle ne renonce pas et sectionne laborieusement une nouvelle corde

Brusquement, le filet s’ouvre enfin. Elle tombe lourdement sur le sol. Se relève péniblement. Épuisée par ses efforts. Libre.

Elle regarde autour d’elle. Par où est-elle arrivée ? Le chemin est devant elle. Doit-elle rebrousser chemin ? Son amant de cœur est peut-être tombé dans un piège. Mais comment pourrait-elle le sauver ? Seule. Armée d’un misérable couteau qui a peiné à trancher les cordes qui l’enserraient.

Elle n’a pas le choix. Elle doit quitter la forêt et souhaiter que son ami ne soit pas tombé dans un piège.

Revenir sur ses pas n’est pas aussi simple qu’elle le croyait. Dans l’enthousiasme qui était le sien, elle n’avait pas conscience de la multiplicité des chemins et des marques qui à présent l’égarent. Plus elle avance plus elle se sent perdue. Elle s’efforce de garder son calme. Y parvient difficilement. Résiste au désir de courir et de se perdre définitivement

Elle réalise que le soleil est de plus en plus bas. Que le crépuscule progresse. Bientôt, elle sera incapable de voir les repères sur les arbres.

C’est à cet instant qu’elle entend des sons. Elle reconnaît le rythme de personnes qui courent. Elle est proche de la piste. Elle se précipite vers ce qu’elle devine être la sortie de la forêt.

Un claquement retentit. Elle sent la lanière d’un fouet autour de son cou qui la tire en arrière. Elle tente de crier. Un homme surgit et enfonce une infâme boule de tissu dans sa bouche. Étouffant son cri de rage et d’appel au secours.

La pression du fouet sur son cou disparaît. Des mains fermes saisissent ses bras les tordent dans son dos. Elle sent des cordes entourer ses poignets. D’autres au-dessus de ses coudes. Elle essaie de cracher le chiffon. De donner des coups de pieds.
- Elle est pas commode ta copine.
- Parle moins fort tu vas attirer l’attention.
Le choc que ressent Claire en entendant cette voix la frappe en plein cœur. C’est bien lui, l’homme qu’elle aimait qui l’a prise au piège.

Dans un élan de rage, elle crache le bâillon informe et esquisse un appel au secours vite étouffé par la main de son vil amant.

Mais son cri même atténué a attiré l’attention d’un couple de coureur.
- Tu as entendu. Quelqu’un semble en difficulté. On devrait peut-être aller voir.
Malheureusement, le compagnon de la jeune femme qui a prononcé ces paroles se montre peu enthousiaste.
- Et tomber dans un piège ? Tu sais qu’on ne doit pas quitter la piste.

Les ravisseurs de Claire ne sont pas restés inactifs. Ils l’ont contrainte à s’asseoir sur le sol. Pendant que son faux amant la tient fermement entre ses bras tout en réussissant à garder une main sur sa bouche son complice attache les chevilles de la jeune femme puis ses cuisses. La captive sent les cordes s’enfoncer dans sa tendre chair et pousse des gémissements de rage et de douleur. Qui n’échappent pas au couple toujours aux aguets.
- Tu vois bien qu’il se passe quelque chose.

Claire éprouve un sentiment de victoire. Ses ravisseurs ne vont pas avoir d’autres choix que s’enfuir en l’abandonnant.

C’est à cet instant que d’autres gémissements féminins retentissent à proximité. Imitant l’extase à la perfection et couvrant les faibles appels de la prisonnière.

- Tu vois ce que nous allions faire par ta faute.
- C’est interdit.
- Tu es devenue bien prude soudain.

Profitant de la distraction du couple, les kidnappeurs enfoncent une nouvelle boule tissu dans la bouche de leur victime et la fixent avec une bande étroite qu’ils nouent sous sa nuque.

- On devrait quand même aller voir.
- Tu es vraiment têtue.

Claire retrouve un peu d’espoir malgré le calme des deux individus qui poursuivent leur tâche infâme en achevant de ligoter ses cuisses et en préparant d’autres cordes. Elle tente d’appeler une nouvelle fois à l’aide malgré son efficace bâillon qui a été achevé par un foulard qui recouvre ses lèvres et qui est noué sur sa nuque.

- Bon allons voir. Mais tu auras l’air ridicule.

Une jeune femme surgit alors des fourrés, les vêtements en désordre. Elle s’interpose avant que le couple est suffisamment avancé pour découvrir la captive.

- Excusez-nous, on ne voulait pas vous inquiéter. Mon fiancé et moi n’avons pas pu résister à la tentation.
- Faire l’amour dans les bois est interdit.

La complice des ravisseurs prend un air contrit.
- Soyez gentille. Ne nous dénoncez pas.
- Tu ne vas pas faire du tort à cette jeune femme.
- Il me semble entendre d’autres bruits.

Claire reprend espoir. Elle tente d’appeler à travers son bâillon. Son cri est hélas étouffé et surtout couvert par l’agitation des feuillages provoquée par le vent.
- Je n’entends rien. C’est ton imagination.
- Je veux vérifier qu’il n’y a que ce couple.

La complice des ravisseurs s'interpose commence à crier.
- Maintenant ça suffit. Nous n’avons rien fait de mal. Je vous prie de nous laisser tranquille.

Profitant du fait que les sauveurs éventuels sont ralentis par leur complice, un des ravisseurs soulève la prisonnière et la juche sur son épaule.

Impuissante, Claire voit l’orée du bois s’éloigner. Et avec elle sa seule chance d’être sauvée.
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Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

Jolie capture et talent de disdimulation pour cet enlèvement.
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Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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