l'hôtel-club

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Utten
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Message par Utten »

Nous étions je dirais une trentaine dans le bus, hommes, femmes, tous en couple a priori même si les deux là-bas à quelques rangées de nous s'étaient écartés chacun de son côté. Fatigue du voyage ou fâcherie sans importance, c'est ainsi que je l'ai supposé parce qu'ils semblaient faits l'un pour l'autre. Il y avait peu de bruit, personne n'osait parler à voix haute mais ça chuchotait beaucoup.

Je crois que tout le monde se jaugeait un petit peu. En tout cas, je sentais des regards pointés sur moi autant que j'observais.

Suzanne restait on ne peut plus calme, affichant un sourire nerveux, sa main crispée sur la mienne. C'est pourtant elle qui avait choisi le séjour.

A peine la porte ouverte, une femme en tailleur gris foncé est montée dans le bus et pris le micro. Dehors à l'entrée de l'hôtel quelques membres du personnel en tenue attendaient près de grandes tables.

- Mesdames, Messieurs. S'il vous plaît, s'il vous plaît. Deux minutes d'attention, merci. Je m'appelle Jeanne et je suis la directrice du centre. Je vous souhaite à tous la bienvenue. J'espère que votre voyage s'est bien passé. Dans quelques instants vous allez pouvoir descendre et notre personnel va vous prendre en charge et vous conduire jusqu'à l'auditorium pour une courte réunion d'information. (...) S'il vous plaît! Juste une chose et j'en ai terminé. Je suis consciente que certains - ou certaines - sont plus dominants que dominés, je sais, je sais madame, mais selon les règles que vous avez tous signées, vous êtes susceptibles au cours de votre séjour de vous retrouver dans l'une ou l'autre des positions. Surtout vous messieurs, n'est-ce pas? Vous allez donc tous attachés et bâillonnés. Ne vous inquiétez pas, c'est juste le temps de la réunion. Pendant ce temps-là, vos bagages seront portés jusqu'à vos chambres. Tout le monde a bien son numéro de chambre? Oui? Parfait. Dans ce cas, je vous souhaite un très bon séjour.

Les gens ont alors commencé à se lever, sagement, sans faire de bruit et de se diriger vers la porte à l'avant. Nous étions vers le milieu. Il nous fallait donc attendre un peu, ce qui me permit de voir les premiers accueillis par le personnel. Une fille blonde, assez petite mais perchée sur des talons immenses les dirigeaient vers des couples d'employés qui leurs plaçaient les mains dans le dos pour les attacher avec des colliers plastiques blancs pendant que l'autre d'un coup sec découpait un long morceau d'adhésif noir avec lequel il le bâillonnait.

Juste avant de descendre, je remarquai quand même un homme - celui-là était barbu - et deux femmes avaient été bâillonnés avec un bâillon-boule. Arrivé devant la femme blonde qui dispatchait, il y en avait un peu plus, certains même bâillonnés à l'aide de foulards.

- Par ici monsieur. Madame, là s'il vous plaît.

Nous fûmes séparés Suzanne et moi, chacun dans sa file. Une très jolie dame un peu âgée et des cheveux longs me fit tourner sur moi-même pour serrer ce collier en plastique autour de mes poignets pendant qu'une autre appliquait un large bout de scotch sur ma bouche - étant rasé de très près, je ne m'étais pas attendu à autre chose - avant de m'indiquer à la suite des autres le chemin vers l'auditorium. Tout en marchant, je tournai la tête à droite à gauche, cherchant Suzanne. Elle était là, derrière, à une personne d'intervalle, un bâillon-boule blanc dans la bouche. Je laissai cet l'homme entre nous - bâillon-boule également bien que pas de barbe, tout juste mal rasé - me dépasser mais je me sentis bête lorsqu'elle fut à ma hauteur: oubliant mon bâillon, j'avais peut-être pensé lui demander si ça allait.

Rapidement tout le monde se retrouva dans l'auditorium, un endroit frais, bien éclairé par des lumières chaudes, chacun prenant place dans les fauteuils, beaucoup voire tous arrangés selon les couples.

Lorsque tous furent assis, la jeune fille blonde aux talons démesurés se présenta devant nous. Elle était habillée d'un pantalon noir très très serré qui lui dessinait les mollets de la plus belle des manières, perchée sur ses chaussures noires à talons, cintrée dans un chemisier blanc avec une toute petite cravate de service. Derrière elle se tenaient trois collègues je suppose dans une tenue similaire, deux femmes et un homme.

- Mesdames, messieurs, bonjour et bienvenue. Ne vous inquiétez pas, je sais que votre voyage a été long et je suis certaine que la piscine ou le bar vous appellent déjà. Je m'appelle Justine, je suis la responsable des activités sur le centre et derrière moi, une partie de mon équipe. Nous sommes à votre disposition à tout moment, c'est notre rôle, n'hésitez pas à nous solliciter pour quoi que ce soit: prêt de matériel, conseil de ligotage, tout. N'hésitez pas. Nous vous proposerons des activités, ateliers de groupe, expositions, démonstrations, etc. Tout est sur la base du volontariat, rien n'est imposé, vous participez, vous ne participez pas, selon votre envie. Ou plutôt l'envie de ces dames, n'est-ce pas? Je vous rappelle que comme stipulé dans le règlement, c'est la gent féminine qui garde l'initiative: ces chers messieurs que nous aimons énormément bien entendu, qu'ils soient soumis ou pas, doivent obtenir un agrément entre dames pour toute séance. Je vous prie et j'insiste pour que chacun respecte cette règle, et je ne doute pas que vous saurez vous y tenir. J'espère avoir le plaisir de vous ligoter très bientôt, surtout vous monsieur.

Elle pointait du doigt vers moi, c'est ce que j'ai cru, et toutes les têtes tournées de mon côté. Je commençais à rougir avant de réaliser qu'elle s'adressait à ce couple, à la rangée juste en dessous de nous.

- C'est votre mari, madame? Dites-moi qu'il est soumis...

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Alexandra_TV
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Re: l'hôtel-club

Message par Alexandra_TV »

Toujours un plaisir de lire tes histoires

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Mad Hatter
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Re: l'hôtel-club

Message par Mad Hatter »

Une présentation alléchante de cet univers.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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Utten
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Re: l'hôtel-club

Message par Utten »

L'homme en question se tourna vers son épouse, une femme aux formes généreuses, un foulard tout noir coincé entre les dents, brune, cheveux très courts, qui se mit à balancer la tête un peu à droite, un peu à gauche.

- Ah... Quel dommage! Et si vous me le laissiez à la fin de la réunion?

Là, elle se mit à secouer la tête, négativement mais le regard rieur. Le ton détendu et amusé de notre animatrice invitait en effet à sourire.

- Tant pis pour lui... Mais comme je vous l'ai dit, rien n'est imposé. Et avant de vous libérer - littéralement - je vous informe qu'une première séance d'immobilisation totale aura lieu cet après-midi. Réservée à ces dames uniquement. Ca dure deux heures, deux heures et demie. Entre filles. Le rendez-vous est ici à treize heures précises. Voilà. Bon séjour à tous.

A cet instant, beaucoup se levèrent et commencèrent à descendre. Je suivis le mouvement avec Suzanne, sans précipitation, choisissant l'une des files qui se formait devant les membres de l'équipe d'animation. On entendait des 'merci', des 'avancez' et je vis je crois la première femme sortir les mains libres et sans bâillon. Il me tardait d'être détaché moi aussi, mais honneur aux dames, je laissai Suzanne passer devant moi et se fendre d'un remerciement quand l'animateur - l'homme - lui retira le bâillon-boule et coupa le zip autour de ses poignets.

Malheureusement, arrivé devant lui à mon tour, il me gratifia d'un sourire poli, la main sur mon bras, et me dit simplement: 'avancez monsieur' pour passer au suivant dans la file. A ma grande déception, je réalisai que seules les femmes étaient détachées, chacune accompagnant son mari par le bras vers la sortie ou marchant tout simplement à côté. Près de moi, j'en entendis une expliquer à son jeune ami - la différence d'âge était flagrante - de ne pas s'inquiéter, qu'il y avait tout ce qu'il fallait dans la chambre pour couper ses liens et qu'il était toujours aussi mignon avec un bâillon-boule dans la bouche.

Je suivis donc Suzanne qui ne lâchait pas mon bras, amusée je crois, jusqu'à la chambre. Quelques couples s'entassaient dans l'ascenseur qui ferma ses portes. Nous primes l'escalier jusqu'au troisième étage et ce n'est qu'enfin arrivés à la porte de la chambre elle consentit à couper mes liens.

Je me dépêchai aussitôt d'enlever le bâillon-boule de ma bouche en évitant au mieux de laisser couler la salive qui la remplissait depuis plusieurs minutes pendant que Suzanne découvrait la suite, une vraie suite, entre le lit king size, le coin salon et son sofa, en face un coin bureau complètement aménagé avec chaises et fauteuil. Des appartements de luxe, loin de notre quotidien.

Cerise sur le gâteau, les placards étaient garnis du minimum nécessaire de ligotage et même plus: des rouleaux de cordes, du ruban adhésif, des menottes métalliques, des foulards, du film plastique et bien plus encore. Quelques tenues suspendues mais que je n'arrivais pas à voir clairement. Pas assez près.

Puis elle se retourna vers moi, un sourire coquin aux lèvres, me parcourant de yeux de haut en bas et me demanda si j'avais faim, en s'approchant tout près. Je n'avais pas faim. S'approchant encore plus près, elle défit la ceinture de mon pantalon, le déboutonna. Je me retrouvai bientôt assis sur l'une des chaises, cherchant sa bouche de mes lèvres pendant qu'elle glissait une main dans mes cheveux et l'autre dans mon slip. Sans me laisser l'embrasser. Attends un peu, dit-elle, le temps d'aller un rouleau d'adhésif et de m'intimer l'ordre de mettre les mains dans le dos. J'obéis mais demandai quand même si c'était nécessaire. Ca ne l'était pas mais elle en avait envie et m'attacha donc les poignets derrière le dossier et recommença à jouer, une main appuyée sur ma bouche pendant que l'autre me caressait le torse avant de revenir devant, enlever complètement mon pantalon, relever très haut sa jupe et de s'empaler sur mon sexe, imprimant le mouvement et le rythme selon son désir à elle. J'ignore à quel moment elle avait enlevé sa petite culotte. Elle m'offrit sa bouche un court instant et reposa sa main sur la mienne, très fort pour me faire taire, continuant ses mouvements de bassin jusqu'à laisser échapper un long soupir de satisfaction et se releva brusquement sans me laisser le temps de terminer.

Elle ramassa ensuite le rouleau d'adhésif, sans un mot, et entreprit de m'attacher les chevilles aux pieds de la chaise, jambes écartées, solidement est-il nécessaire de le préciser. A genoux devant moi, j'avais encore espoir qu'elle use de sa bouche pour me faire jouir, ou de sa main peut-être, mais je la vis se remettre debout, passer derrière moi, me bâillonner à nouveau très fort avec sa main. Puis elle la retira et m'enfonça sa petite culotte dans la bouche avant d'appliquer trois tours d'adhésif autour de ma tête et quelques autres à hauteur de la taille.

Je ne commençai à me débattre et lancer quelques sons étouffés par le bâillon que quand elle disparut dans la salle de bain. A quoi jouait-elle? Après plusieurs minutes, elle en sortit, rafraîchie et ravie, et déposa une serviette en travers de me cuisses pour cacher mon érection qui tenait encore. Il était une heure moins dix.

- Réunion entre filles, mon chéri. Je dois te laisser. Mais ne t'inquiète pas: je passe à la réception pour que quelqu'un vienne te détacher. Un peu plus tard...

J'eus beau secouer la tête et me débattre, quand j'entendis la porte claquer j'étais encore en train d'essayer de crier mais je doute que le moindre MMmmm ait alerté quiconque passait dans le couloir à ce moment-là tant le bâillon était serré. D'ailleurs personne ne vint. Après quarante minutes ou plus, je commençais même à croire qu'elle n'avait prévenu personne à l'accueil et que j'allais rester attaché jusqu'au soir.

Et puis ce 'ssschllliccc' à la porte, la clé magnétique: quelqu'un entrait. Je me mis à lancer des MMmmm, des MMfffphph, et tous les gémissements qu'on pouvait imaginer sans songer un seul instant qu'une femme de chambre ou une hôtesse de l'accueil allait me trouver sur ma chaise, ligoté, bâillonné, vêtu d'un simple polo et d'une serviette de toilette pour cacher mon intimité. Au moins Suzanne avait prévenu quelqu'un...

- Monsieur? C'est votre femme qui m'envoie. Tout va bien?

Floxy
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Re: l'hôtel-club

Message par Floxy »

J'adore cette suite ;)

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Alexandra_TV
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Re: l'hôtel-club

Message par Alexandra_TV »

Délectable

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foulards6384
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Re: l'hôtel-club

Message par foulards6384 »

Encore une histoire que je savoure
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

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fredchl
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Re: l'hôtel-club

Message par fredchl »

L'idée de cet hotel-club dédié au bondage est excellente.
Les personnages sont amusants et c'est pas trop mal détaillé.
Je pense que c'est l'animatrice qui va se charger de détacher notre prisonnier... :)

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Utten
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Re: l'hôtel-club

Message par Utten »

Une fille de l'accueil. Brune, petite, cheveux courts, un peu grassouillette, serrée dans son tailleur noir. Je crois que je l'avais aperçue à notre arrivée derrière le comptoir. Une femme des plus appétissantes je dois dire, qu'on aurait ligotée des plus serré rien que pour la regarder se débattre. Mais pour l'instant c'est moi qui l'était et j'essayais par de maigres moyens qu'elle me libère en gigotant dans tous les sens, les bras, les pieds, etc.

Elle m'observa rapidement et sortit de sa poche une paire de ciseaux à bouts ronds tout en s'approchant, là, bientôt agenouillée.

- Je vais vous détacher maintenant. Ne bougez plus s'il vous plaît.

Enfin... Je me sentais soulagé, amusé également de la voir commencer par replacer la serviette qui glissait dangereusement vers le bas un peu plus haut sur mes jambes. Et de couper l'adhésif autour de mon pied gauche.

C'est à cet instant que son bip a sonné, deux coups brefs qui me rappelaient mon vieux téléphone Nokia de la fin des années 90. Elle jura en silence et se releva pour aller décrocher le téléphone sur la table de nuit. Ca ne prit pas plus d'une minute avant qu'elle ne revienne,saisisse ma cheville et ne la rattache au pied de la chaise. Je me mis à crier sous mon bâillon.

- Désolée monsieur, une petite urgence. Ca ne sera pas très long.

Je n'y croyais pas mais la vérité est qu'elle s'apprêtait à partir, le temps de vérifier que mes poignets étaient bien attachés et que... Je suppose que le bâillon se détendait: elle rajouta deux tours d'adhésif par dessus les premiers et...

- Je fais aussi vite que je peux. Encore désolée.

... me banda les yeux avec un large foulard rouge. J'entendis la porte claquer tout doucement et plus un bruit. Dès lors, le temps me parut long, très long. Quelques bruits remontaient de l'extérieur, la piscine à quelques étages plus bas. D'autres dans le couloir. Régulièrement j'essayais encore de me débattre mais j'étais impuissant, proche du désespoir: bientôt Suzanne rentrerait et me retrouverait là comme à son départ...

Heureusement! heureusement la fille de l'accueil n'avait pas menti: je l'entendis revenir avec un certain soulagement qui se transforma en inquiétude quand je distinguai un léger tintement métallique et quelque matériel mais quoi? jeté à terre tout près de moi. Qui plus est, les yeux toujours bandés, il me semblait que quelqu'un d'autre était là.

- Mmmm?

- Je suis là, monsieur, je m'occupe de vous.

J'espérai et je sentis glisser la serviette de sur mon entre-jambe et des doigts gantés se saisir de mon pénis - mon érection était tombée depuis longtemps - pour l'enfermer dans une cage en plastique toute dure avant d'enlever ses gants. On me détacha de la chaise, on me passa un short extrêmement serré en caoutchouc ou en latex peut-être, sans me détacher les poignets toutefois, puis on m'enfila les bras dans un monogant retenu par des sangles qui passaient sous mes aisselles et revenaient par dessus les épaules. Pas serrées mais juste pour se laisser le temps de refermer le monogant après quoi elle les resserra très fort en m'arrachant un gémissement.

- Oh, pardon monsieur. Désolée.

Foutaises! Je pense que cela faisait complètement partie de la mise en scène, comme une façon de mettre à plat les rôles, ou de se venger d'un client qui se serait montré trop désagréable. J'avais le sentiment que l'urgence de tout à l'heure ne lui avait pas plu.

Enfin elle m'enleva le bandeau. La lumière soudaine m'éblouit quelques secondes avant que je puisse distinguer quoi que ce soit, elle en l'occurrence, face à moi et tenant une toute petite clé devant mon visage.

- Monsieur. Monsieur! Vous m'entendez? Ecoutez-moi bien: je pose la clé de votre euh... (avec l'index de son autre main, elle indiquait vers le bas - la cage de chasteté à n'en pas douter) sur votre table de nuit. Comme ça, vous n'aurez pas besoin de passer à l'accueil. Vous avez compris?

Le temps d'un aller-retour jusqu'au chevet, mes yeux s'étaient habitués à la lumière et je pus voir clairement l'autre, cette femme sans âge toute silencieuse qui se tenait debout près de la porte, sanglée dans une camisole de force blanche. Cheveux châtains assez courts je crois, perchée sur des chaussures à talons pointus et la bouche bâillonnée d'une boule blanche.

Je... Mon dieu! De quoi avais-je l'air? Elle avait tout vu, c'est sûr, même si elle restait toute calme et patiente.

Quant à la fille de l'accueil, elle se revint vers moi après avoir fouillé dans le placard où nous avions rangé nos vêtements, tous nos vêtements. Les 'nous' est un peu exagéré, je l'avoue, et je devrais peut-être remercier Suzanne: les miens à gauche, les siens à droite. C'est de ce côté qu'elle avait retiré une culotte blanche, pas le genre string sexy, non, plutôt style grand-mère comme j'aime à plaisanter avec Suzanne. Et de me l'enfiler après avoir détaché mes chevilles. Humiliant mais préférable en présence d'une inconnue.

- Très bien. Allons-y. Vous me suivez.

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fredchl
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Re: l'hôtel-club

Message par fredchl »

Très bonne suite, le suspens reste à son comble ! :)

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