Mon oasis
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- Habitué(e)
- Messages : 58
- Inscription : 08 nov. 2015, 11:54
- Pratique : Oui
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- Ce que j'adore : La contrainte dans la douceur
Mon oasis
Je rentrais chez moi éteints. La journée, sans que je sache pourquoi, m'avait semblé longue à mourir et c'est sans vraiment y prêter attention que j'avais fait la route du retour.
J'entrais dans la maison, me débarrassais de mes affaires et entendant ma petite amie au téléphone dans le bureau, j'allais lourdement m'étaler sur le ventre, sur mon lit, ou instantanément je sombrais dans un demi sommeil salvateur.
Au bout d'un moment, que je ne saurais déterminer, je la sentit se glisser contre mon dos. D'abord elle m'embrassa l'épaule, puis remonta le long de mon cou, puis vint me mordiller l'oreille. Habitude un poil agaçante mais bizarrement agréable. Alors j'entendis sa voix, entre joueuse et enjôleuse :
« Bonjour mon cœur.
Je grommelais vaguement quelque chose approchant puis vint à la rencontre des lèvres qui se pressentaient à la frontière des miennes. Nous passèrent un petit moment comme ça. Elle a califourchon sur mon dos, moi étalé sur le lit, s'embrassant et essayant l'un l'autre d'attraper une lèvre entre nos dents.
Puis soudain, se retirant légèrement elle glissa.
« Je vais aller me doucher. Et je tiens à te trouver ici quand je reviens ».
Alors que j'allais répondre que je ne risquais pas de bouger, elle fit glisser son foulard sur mes yeux. Soudain, l'odeur de son parfum m'emplit. Une odeur, sucrée, fruitée, que je n'avais jamais vraiment pu identifier. Le temps que je respire à plein poumons la fragrance qui m’obsédait un peu, elle ramena mes mains dans mon dos et les lia d'un geste rapide. Le nœud était simple et ne résisterait sûrement pas bien longtemps si je tentais de m'en libérer, mais je n'en avais aucune envie.
A la suite des poignets, ce furent les chevilles qui se trouvèrent bientôt entravées, puis ne trouvant pas d'autre corde dans son environnement immédiat, ce fut une écharpe qui lia le tout ensemble, me laissant aveugle et immobile. Puis ses pas s'éloignant de moi, elle partit à la douche.
Je restais la, tirant un peu sur mes liens. Je voulais à la fois les tester. Sentir les cordes sur mon corps, mais aussi je ne voulais pas risquer de défaire le moindre nœud. La position me plaisait bien trop.
Alors j’attendis . Faisant légèrement glisser les cordes. Humant son parfum, et tendant l'oreille. Au rythmes des interruptions de l'eau, j'arrivais à suivre l'avancée du processus de nettoyage.
Je me mit sur le coté et entreprit alors de trouver une position un peu plus confortable pour l'attendre quand, sûrement suite à la relâche de mon attention, je sentis sa main se poser sur mon entrejambe, et alors que j'ouvrais la bouche pour exprimer une légère surprise, elle en profita pour glisser la boule de notre bâillon favoris entre mes lèvres qu'elle ne tarda pas a nouer derrière ma nuque tandis qu'elle me remettait sur le ventre.
Remontant mon tee-shirt et le coinçant sous mes bras elle me caressa le dos et s’arrêtant soudain, elle déclara que cette position n'était pas très « pratique ». Elle me détacha les jambes pour aussitôt les rattacher, séparées aux coins du lit. De la elle me fit mettre à genoux et se fit particulièrement silencieuse pendant quelques longues minutes. Puis un bruit familier me fit tendre l'oreille. Une petite série de claquement sec sur le sol. Même dans cette condition, je pouvais aisément me représenter les bottes à talon lacées qu'elle portait. Le bruit s’arrêta juste dans mon dos et sa main vint me saisir à la gorge. De nouveau, elle mordilla mon oreille et se retirant vivement j'entendis avant de ressentir le claquement de la cravache sur mes fesses.
Le bâillon étouffa un cri de surprise et pendant plusieurs minutes ma perception fut rythmée entre claquement et caresse. Chacun de ses coups semblait faire ressortir les mauvais moment de ma journée et chaque caresse les effaçait les faisant oublier à mon corps.
Progressivement, les caresses prirent le dessus sur les coups et mes jambes furent libérées, alors, se plaçant devant moi, elle guida mon corps dans le siens, et la nuit résonna des nos ébats.
J'entrais dans la maison, me débarrassais de mes affaires et entendant ma petite amie au téléphone dans le bureau, j'allais lourdement m'étaler sur le ventre, sur mon lit, ou instantanément je sombrais dans un demi sommeil salvateur.
Au bout d'un moment, que je ne saurais déterminer, je la sentit se glisser contre mon dos. D'abord elle m'embrassa l'épaule, puis remonta le long de mon cou, puis vint me mordiller l'oreille. Habitude un poil agaçante mais bizarrement agréable. Alors j'entendis sa voix, entre joueuse et enjôleuse :
« Bonjour mon cœur.
Je grommelais vaguement quelque chose approchant puis vint à la rencontre des lèvres qui se pressentaient à la frontière des miennes. Nous passèrent un petit moment comme ça. Elle a califourchon sur mon dos, moi étalé sur le lit, s'embrassant et essayant l'un l'autre d'attraper une lèvre entre nos dents.
Puis soudain, se retirant légèrement elle glissa.
« Je vais aller me doucher. Et je tiens à te trouver ici quand je reviens ».
Alors que j'allais répondre que je ne risquais pas de bouger, elle fit glisser son foulard sur mes yeux. Soudain, l'odeur de son parfum m'emplit. Une odeur, sucrée, fruitée, que je n'avais jamais vraiment pu identifier. Le temps que je respire à plein poumons la fragrance qui m’obsédait un peu, elle ramena mes mains dans mon dos et les lia d'un geste rapide. Le nœud était simple et ne résisterait sûrement pas bien longtemps si je tentais de m'en libérer, mais je n'en avais aucune envie.
A la suite des poignets, ce furent les chevilles qui se trouvèrent bientôt entravées, puis ne trouvant pas d'autre corde dans son environnement immédiat, ce fut une écharpe qui lia le tout ensemble, me laissant aveugle et immobile. Puis ses pas s'éloignant de moi, elle partit à la douche.
Je restais la, tirant un peu sur mes liens. Je voulais à la fois les tester. Sentir les cordes sur mon corps, mais aussi je ne voulais pas risquer de défaire le moindre nœud. La position me plaisait bien trop.
Alors j’attendis . Faisant légèrement glisser les cordes. Humant son parfum, et tendant l'oreille. Au rythmes des interruptions de l'eau, j'arrivais à suivre l'avancée du processus de nettoyage.
Je me mit sur le coté et entreprit alors de trouver une position un peu plus confortable pour l'attendre quand, sûrement suite à la relâche de mon attention, je sentis sa main se poser sur mon entrejambe, et alors que j'ouvrais la bouche pour exprimer une légère surprise, elle en profita pour glisser la boule de notre bâillon favoris entre mes lèvres qu'elle ne tarda pas a nouer derrière ma nuque tandis qu'elle me remettait sur le ventre.
Remontant mon tee-shirt et le coinçant sous mes bras elle me caressa le dos et s’arrêtant soudain, elle déclara que cette position n'était pas très « pratique ». Elle me détacha les jambes pour aussitôt les rattacher, séparées aux coins du lit. De la elle me fit mettre à genoux et se fit particulièrement silencieuse pendant quelques longues minutes. Puis un bruit familier me fit tendre l'oreille. Une petite série de claquement sec sur le sol. Même dans cette condition, je pouvais aisément me représenter les bottes à talon lacées qu'elle portait. Le bruit s’arrêta juste dans mon dos et sa main vint me saisir à la gorge. De nouveau, elle mordilla mon oreille et se retirant vivement j'entendis avant de ressentir le claquement de la cravache sur mes fesses.
Le bâillon étouffa un cri de surprise et pendant plusieurs minutes ma perception fut rythmée entre claquement et caresse. Chacun de ses coups semblait faire ressortir les mauvais moment de ma journée et chaque caresse les effaçait les faisant oublier à mon corps.
Progressivement, les caresses prirent le dessus sur les coups et mes jambes furent libérées, alors, se plaçant devant moi, elle guida mon corps dans le siens, et la nuit résonna des nos ébats.
Charnues, fermes et rosées
Sur des sœurs ou des foulards noués
Avec tendresses se sont posées
Ces lévres tant aimées
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- Alexandra_TV
- Passionné(e) de JdL
- Messages : 201
- Inscription : 03 juil. 2015, 12:03
- Pratique : Oui
- Ce que j'adore : J'adore me travestir et faire sortir le coté féminin de ma personne
Pouvant être de nature soumise ou neutre c'est selon la situation et les jeux.
Alexandra - Ce que je déteste : Les fantasmeurs et ceux qui me font perdre mon temps.
Re: Mon oasis
J’adore la sensualité de cette histoire
- Mad Hatter
- JdL, c'est ma vie
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- Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
- Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
- Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
- Localisation : Partout et nulle part à la fois.
Re: Mon oasis
Très tendre, agréable à lire.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham
les synonymes de fou sont intéressants
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- Utten
- Passionné(e) de JdL
- Messages : 229
- Inscription : 20 janv. 2014, 08:09
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- Localisation : 29
Re: Mon oasis
Délicieux
- fredchl
- Résident(e) de JdL
- Messages : 639
- Inscription : 22 mars 2016, 16:03
- Pratique : Oui
- Ce que j'adore : Les histoires de kidnapping (fantasmagorique), l'endormissement, entre autres.
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Re: Mon oasis
Bien écrit et une sensualité à fleur de peau !
- elias_
- Amateur(trice) de JdL
- Messages : 146
- Inscription : 11 mai 2016, 15:12
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
Re: Mon oasis
Très jolie!