Histoire inachevée; les déboires d'Alex part 5

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french anonymous
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Histoire inachevée; les déboires d'Alex part 5

Message par french anonymous »

Alex sommeillait lorsque le MI-26 toucha les roues sur l’aire d’atterrissage derrière la villa. La secousse le réveilla et pendant une fraction de seconde, il tenta de ramener ses mains fixées dans son dos. Les menottes autour de ses poignets le ramenèrent immédiatement à la réalité et Ina était déjà debout entrain de lui défaire sa ceinture de sécurité. Sandra était agenouillée devant lui et il sentit les bracelets d’acier s’ouvrir sur ses chevilles nylonées. Il eut espoir qu’elle fasse pareil pour ses mains mais elle n’en fit rien. Ina tira sur la laisse, l’obligeant à se lever. On avait construit un plan incliné pour aider les gens à descendre des hélicoptères se posant ici et Alex aspira une goulée de l’air frais et iodé du bord de mer. A peine descendus, Sandra était à nouveau baissée face à lui pour lui remenotter les chevilles, mais celles-ci lui permettaient de faire des pas un peu plus grands, d’une trentaine de centimètres et il n’avait plus la chaine entre ses poignets et ses chevilles. Sandra l’avait rangée en plus des menottes courtes qu’il portait aux chevilles. Ina attendit que Véronique et Olga débarquent à leur tour de l’hélicoptère avec le chariot sur lequel étaient stockés les valises privées et celles du matériel puis elle tira sur la laisse et le groupe se dirigea dans l’allée vers la magnifique maison dont le toit dépassait en contrebas. Au dessus d’eux, deux Sukhoï-27 de la base voisine, décollaient dans un vacarme assourdissant, postcombustion enclenchée. A peine furent-ils passés que le bruit du rotor de l’hélicoptère s’amplifia et celui-ci décolla au dessus d’eux alors que les Sukhoïs étaient déjà loin. Le silence seulement agrémenté du bruit de la bise marine, ainsi que celui de leurs pas et du cliquetis des chaines et des entraves d’Alex, s’installait petit à petit au fur et à mesure que l’hélicoptère s’éloignait. Chacune des filles alignant sa vitesse à celle que les chaines qui entravaient Alex lui permettaient d’avoir, ils empruntèrent une allée en légère pente descendante, bordée de sapinettes agréablement odorantes. L’allée contournait la villa. A travers les arbres du jardin devant, Alex distingua la mer, juste au pied de la villa, en contrebas. Olga expliqua que cet endroit était secret. Peu de personnes connaissaient son existence et encore moins savaient où elle se trouvait et que cette splendide villa de bord de mer servait à cacher des gens que l’on voulait protéger. Elle rajouta que cela ne se voyait pas d’ici, mais un deuxième périmètre à l’aspect beaucoup moins sympathique, entourait les murs de la villa d’assez loin: gardes hyper-armés, chiens d’attaque, barbelés, miradors, clôture électrifiée et matériel de détection ultrasophistiqué étaient là pour protéger les invités. De plus, aucun risque d’attaque aérienne n’était à craindre à cause de la présence de la base aérienne voisine et de ses moyens de détection aériens. En arrivant au coin de la façade, Alex, toujours tenu en laisse par Ina, distingua deux femmes attendant le groupe devant une des portes-fenêtres d’entrée. Olga dit: « Voici Marina Kamar et Natalya Demchetko. Marina est notre cuisinière et Natalya s’occupe des chambres et de l’entretien. Elles vivent en permanence ici et mettront tout en œuvre pour rendre votre séjour agréable ». Alex pensa que le fait qu’une d’entre elles introduise les clés dans ses menottes pour les tourner dans le sens de l’ouverture rendrait déjà son séjour beaucoup plus appréciable. Mais cette prérogative là ne devait certainement pas faire partie des attributions des deux femmes. Marina, avait du être belle autrefois. La cinquantaine avancé, typée Caucasienne, elle avait pris de l’embonpoint et rappelait un peu les mamas Napolitaines. Si elle cuisinait aussi bien qu’elles, tout ne serait pas perdu. Quant à Natalya, elle ne jouait pas sur le même registre. Rousse, cheveux mi-longs avec une demi -frange, un visage mutin avec quelques taches de rousseurs et les yeux d’un vert profond. Quelle frustration pour Alex : entouré de si jolies femmes et être si sévèrement immobilisé comme il l’était. Il détailla la tenue de Natalya : un vrai fantasme ! Elle était en soubrette. Chemisier blanc, jupe noire légèrement évasée sous un petit tablier blanc et s’ouvrant sur des jambes interminables gainées de collants noirs au moins aussi fins que les siens, escarpins à talons aiguilles. Alex se demanda si le vrai supplice n’était pas de le mettre entre toutes ces femmes et de le laisser si impuissant. Il s’imagina une seconde, hésiter entre Ina et Natalya, tellement elles rivalisaient de beauté. Il se dit que le choix ne serait finalement pas long, car Natalya, elle, n’avait pas fait preuve envers lui du certain sadisme qu’Ina lui infligeait à travers la laisse et les menottes. Natalya se contenta de lui sourire simplement d’un air malheureux et lâcha: « Si vous voulez bien me suivre » dans un français presque parfait, tout en ouvrant la porte. Comme si elle avait compris, Ina donna un petit coup sec sur la laisse, lui renvoyant ainsi de la douleur à la nuque. Une fois à l’intérieur Olga s’adressa à Sandra:
« Ne penseriez-vous pas opportun de soulager un peu votre prisonnière de ses chaines ? Elle ne risque pas de s’échapper ici, à cause du périmètre de sécurité très bien gardé.
-Effectivement vous avez raison » ! répondit Sandra. Puis joignant le geste à la parole, elle saisit le trousseau de clés pendu à son cou par un lacet et s’avança vers Alex. Elle introduisit alors une des clés dans la grande menotte fermée autour de son cou, la tourna plusieurs fois et le bracelet géant s’ouvrit d’un coup. Ina regarda Sandra avec surprise, comme un chien à qui on aurait enlevé sa pitance. Sandra lui sourit et lui prit la chaine des mains. Elle referma le bracelet vide et le garda à la main en attendant de le ranger avec le matériel. Alex attendait d’être soulagé du reste mais rien ne vint. Il regarda Sandra : « Et c’est tout ?
-Oui, dit-elle, je connais ce dont tu es capable et il est inutile de prendre des risques.
-Mais tu as entendu Olga tout de même. La maison est ultra-sécurisé tout autour. Où voudrais-tu que j’aille ?
- Je ne sais pas mais connaissant ce dont tu es capable, c’est moi qui n’aurais pas envie de partir vers l’hôpital le plus proche, section médico-légale, avec un de tes talons aiguilles planté dans la tempe par un Ura-mawashi que tu m’aurais gentiment adressé par vengeance de ce qu’il t’arrive. Enfin, à moi, Véronique ou Ina. J’exclus Olga, Natalya et Marina qui n’y sont pour rien.
-Je n’ai jamais frappé une femme jusqu’à aujourd’hui !
-Aucune femme ne t’avait, jusqu’à aujourd’hui, promené lourdement enchainé, au milieu d’une foule hostile, à travers tous les aéroports d’Europe ».
Alex haussa les épaules et observa la pièce. Elle était toute en boiserie et tentures. Un large escalier montait à l’étage et les murs étaient ornés de tableaux de scènes maritimes. Un couloir à voûte arrondie partait vers la droite, et à gauche, une porte aux verres teintés légèrement entrouverte, laissait échapper de bonnes odeurs de cuisine, qui venaient chatouiller les narines d’Alex. Le plafond était décoré mais l’ensemble de l’éclairage, venait d’appliques lumineuses tout autour de la pièce, avec des ampoules en forme de flammes torsadées.
Natalya baissa les yeux face à Alex et regarda la longueur de la chaine qui séparait les bracelets d’acier brillant fixés à ses chevilles gainées de noir transparent. Puis elle regarda l’escalier et se tourna vers Véronique : « Comptez-vous au moins enlever les entraves de chevilles d’Alexia ? Ou dois-je dire Alex ? minauda-t-elle en se retournant brièvement vers Alex, d’un air complice accompagné d’une douce œillade
-Non, ses menottes restent à leur place, à ses chevilles et à ses poignets, c’est plus prudent !
-Bien, répondit Natalya, je vais donc vous donner les chambres du rez-de-chaussée à cause de l’escalier qu’Alexia ne pourrait pas emprunter à cause de ses entraves. Si vous voulez bien tous me suivre » ! Et sans permission elle saisit le bras gauche d’Alex et le dirigea gentiment, en tenant compte de sa vitesse due aux entraves, pour montrer la direction à suivre. Les autres filles leur emboitèrent le pas et Alex crut discerner une brève envie de meurtre dans les yeux d’Ina, à l’encontre de Natalya. Elle ouvrit une porte sur la gauche et dit : « Vu que ce sera Alex qui aura le plus de difficulté à se déplacer, je propose qu’il occupe la chambre la plus proche du living-salle à manger, d’où nous venons.
-d’accord »! dit Sandra.
Natalya l’aida à rentrer en en passant il lui chuchota : « Vous pouvez m’appeler Alex ». Elle cligna doucement ses yeux verts d’un air entendu.
La chambre était boisée comme le séjour. Un canapé de cuir, face à une table de salon formait un petit espace à part dans la pièce, face à un écran LCD 4K immense. La moquette était hyper épaisse et au milieu de la pièce, trônait un magnifique lit à baldaquin. Alex retira ses escarpins et savoura le contact de la douce moquette à travers le nylon de ses collants.
« Un lit à baldaquin, dit Sandra, eh bien voilà qui va nous faciliter ! Auriez-vous de la corde ou mieux de la chaine, sur une certaine longueur ?
-Quelle longueur vous faut-il ? répondit Natalya.
-De quoi pouvoir couvrir la distance entre le living et cette chambre, par exemple !
-Dans la remise, il y a bien des rouleaux de chaine que les gardes maitres-chiens stockent. Comme ça ils se choisissent la longueur de laisse qu’ils ont besoin pour leurs molosses.
-Ce sera parfait ! enchaina Véronique.
-Très bien, je vous montre vos chambres et je vais vous chercher ça »! dit Natalya.
Pour la première fois depuis longtemps, Alex se retrouva seul sans surveillance. Elles avaient bien compris que chevilles menottées avec trente centimètres, menottes aux poignets dans le dos et fixées à la taille, il n’irait pas bien loin. Il s’approcha du lit et se laissa tomber sur le doux et tendre matelas. Il était bien évidemment obligé de rester sur le coté, à cause de ses mains dans son dos, mais il savoura quand même ce moment de confort même en portant aussi toujours son gilet pare-balles. Lorsque les filles revinrent, sauf Natalya, Alex fit remarquer qu’il avait envie d’aller aux toilettes puis aussi envie de quitter le gilet pare-balle. Véronique dégaina son arme en se tenant à distance et en lui rappelant que toute tentative d’entourloupe en rapport avec le karaté, l’enverrait directement se perfectionner auprès de Bruce Lee himself, tandis que Sandra lui ouvrit les bracelets des poignets. Véronique souriait intérieurement. Elle n’avait aucune envie de tuer Alex et aurait même compris une tentative de rébellion, vu ce qu’elle était consciente de lui faire subir si injustement. C’est pourquoi son arme n’était juste chargée qu’avec des projectiles tranquillisants qu’elle avait discrètement échangés contre les vraies balles, pendant le vol de l’hélicoptère.

Alex, après avoir quitté son gilet pare-balles, partit vers la salle d’eau individuelle de la chambre, dans le cliquetis de la chaine des menottes de ses chevilles et ses menottes pendantes contre ses reins, imitant le bruit de sinistres castagnettes métalliques. Il baissa la jupe bleue de son tailleur, sa culotte et ses collants et se soulagea en s’asseyant. Il remonta ensuite ses collants et ses dessous puis rajusta sa jupe et inspecta la salle de bain. Luxueuse aussi, assortie au reste. Il cria pour s’annoncer après s’être lavé les mains et sortit. Sandra lui dit de sortir à reculons et de se remenotter lui-même. Alex commença par refuser : « Non, enfin, je ne veux pas m’échapper, pourquoi dois-je rester avec les mains menottés dans mon dos. Les chaines à mes chevilles ne vous rassurent-elles pas suffisamment ?
- Non, on y tient à notre joli minois nous aussi ! dit Véronique
-Mais je vous ai déjà dit que je n’..
-Oui nous savons : tu n’as jamais frappé une femme, répondit Ina
-Mais il y a un risque de début à tout ! Et tu aurais des raisons valables de commencer, même si tu sais que tu ne pourrais pas aller bien loin » termina Sandra et sans le laisser répondre, lui ramena les bras dans le dos et resserra les mâchoires d’acier autour de chacun de ses poignets. Puis elle referma la double sécurité. « Voilà qui est mieux »! dit Véronique en rengainant son arme. La porte s’ouvrit. Natalya rentra en tenant dans ses bras un rouleau de chaine qu’elle posa sur la moquette. Sandra en ramassa l’extrémité puis saisit un cadenas dans une de ses valises. Elle cadenassa l’extrémité de la chaine, à un des maillons de la chaine serrée autour de la taille d’Alex. Elle dit : « Allez tous dans la salle à manger car il est presque 15 heures et nous n’avons rien mangé depuis ce matin dans l’avion. J’attends ici. Lorsqu’Alex est à environ 3 mètres de la porte d’entrée, dites-le moi et je cadenasserai la chaine à une colonne du baldaquin.
Alex remit ses orteils gainés de la pointe noire renforcée de ses collants, au fond de ses escarpins et se rechaussa, et marcha doucement vers la salle à manger, en déroulant
derrière lui la chaine que Sandra venait de lui fixer. Natalya lui prit gentiment le bras pour l’accompagner jusque là où Sandra l’avait demandé. Véronique suivait et
lorsqu’Alex arriva à environ 3 mètres de la porte fenêtre, elle cria que c’était OK. Sandra répondit alors : « Alex fais attention, je vais tirer sur la chaine pour la tendre, ne bouge pas ». Alex tenta de demeurer droit, sentant la chaine se tendre entre lui et sa chambre. Sandra cadenassa alors la chaine autour à la colonne du baldaquin et posa le surplus encore enroulé, par terre. « C’est bon, j’arrive ! » dit-elle. Alex recula et sa traine métallique se reposa sur le sol en se détendant. Il était donc enchainé, poignets menottés au dos fixées contre ses reins et chevilles entravées mais pouvait donc se déplacer où il voulait dans un rayon de 30 mètres depuis son lit. Natalya les invita à s’asseoir à table. Dans un bruit de chaine trainant sur le parquet, Alex s’assit à table, sur la chaise que Natalya lui glissa derrière lui après avoir mis sur le coté la chaine qu’il trainait, puis elle s’assit à coté de lui, en proposant que ce soit elle qui le fasse manger, puisqu’elle avait déjeuné vers 12h30. Les autres s’assirent face à lui, sur la grande table d’acajou et Natalya alla prévenir Marina qu’elle pouvait amener les plats. Face à Alex, Ina dévisageait Natalya. Elle partait avec un handicap, si elle voulait un jour conquérir le cœur d’Alex, car elle ne s’était pas montré vraiment sympa avec lui depuis leur départ de l’hôtel de Prague, mais se dit que d’ici trois jours, Alex serait contraint et forcé d’oublier Natalya, si jamais il était attiré par elle. Il faut dire que cette garce rousse semblait bien tout faire pour, et que ce n’était surement que le début. Marina amena un grand plateau de charcuterie et Natalya la suivait en tenant les panières à pain. Marina posa le plateau au milieu de la table et Natalya fit de même avec le pain, Puis elle demanda si quelqu’un désirait du vin. Véronique et Sandra répondirent en chœur que personne n’en boirait, car elles préféraient garder la totalité de leurs moyens, à tout moment. « Et Alex » ? demanda Natalya
-Il boira également de l’eau. répondit Sandra.
« Très bien » ! enchaina Natalya. Ceci ne frustrait pas vraiment Alex. Certes il aimait le bon vin mais pouvait parfaitement s’en passer. Natalya fit le tour de la table et servit tous les convives en eau puis revint s’asseoir à coté d’Alex. Elle se tourna et colla ses deux jambes jointes et finement encollantées, contre celles d’Alex. Ce contact le tétanisa instantanément. Le crissement du nylon des collants de Natalya contre les siens l’électrifia comme s’il venait de recevoir une décharge de taser. Face à eux, le regard d’Ina était lui aussi chargé d’électricité, mais pas la même, plutôt celle des éclairs d’orage, un soir de tempête. Alex était quand même surpris. Il n’avait jamais eu aucuns doutes sur le pouvoir de séduction qu’il exerçait auprès des plus belles femmes, mais avait toujours pensé que la conquête d’une femme l’obligeait à mettre ses habitudes vestimentaires en veilleuse. C’est d’ailleurs pour cela qu’il était toujours célibataire. Il ne voulait pas sacrifier à l’amour d’une femme, le fait de pouvoir vivre sa vie vêtu en femme. Tant qu’il était jeune et séduisant, il se disait qu’il pourrait toujours un jour trouver l’élue et qu’elle l’accepterait tel qu’il est. Et voilà que deux femmes sublimes, en étaient à s’échanger des regards haineux, dans un genre de compétition digne d’adolescentes de 16 ans, et dont il était l’enjeu, alors que ni l’une ni l’autre ne l’avaient connu sous l’apparence d’un homme. Et comble du malheur, il était totalement ligoté et ne pouvait même pas les toucher, ni l’une ni l’autre. Ina réfléchissait désespérément comment empêcher Alex de trop se sentir attiré par cette allumeuse rousse. Natalya saisit le verre d’Alex et le porta vers ses lèvres. Le bâillon lui avait asséché la bouche et Alex apprécia les gorgées d’eau fraiche arrivant à son gosier, au fur et à mesure que Natalya inclinait le verre. « En voulez-vous d’autre Alex » ? demanda Natalya. Alex répondit que oui et Natalya l’aida à boire son second verre d’eau fraiche. Puis elle saisit le plateau et déposa un assortiment de charcuterie dans l’assiette d’Alex. Face à eux, Ina fulminait intérieurement. « Que dois-je faire ? se dit-elle, trouver un prétexte de punition et bander les yeux d’Alex afin qu’il ne constate plus les œillades énamourées de la soubrette rouquine, et le bâillonner pour l’empêcher de lui compter fleurette ? Mais si d’un autre coté je fais ça, je diminue un peu plus mes chances de me retrouver un jour dans son lit. Déjà que je lui ai assez fait mal en le tirant par la laisse. D’un autre coté, si l’autre continue, ça ne tardera pas qu’Alex et elle, aient une aventure. Il faudrait qu’on lui bande les yeux et qu’on le bâillonne dès la fin du repas mais que ça ne vienne pas de moi. Comment faire comprendre ça à Sandra ou à Véronique, ou même à Olga, sans éveiller leurs soupçons » ?
Sandra et Véronique s’étaient brièvement regardées d’un œil complice. Leur appartenance aux services secrets, leur avait vite fait comprendre qu’il y avait un risque potentiel de conflit nucléaire entre Ina et Natalya. Il est vrai qu’elles non plus, n’auraient pas du tout dit non à Alex en d’autres circonstances, et s’il avait eu une apparence vestimentaire, plus en équation avec ceux qu’un homme porte habituellement. Mais elles étaient en mission et il leur était déontologiquement interdit d’avoir d’autres rapports que geôlières-prisonnier avec Alex. Mais elles n’allaient pas non plus lui interdire d’avoir quelques compensations agréables, surtout avec ce qu’elles lui faisaient subir. Marina amena la suite du repas, tandis qu’Olga, Sandra et Véronique conversaient sur l’Ukraine, la France et l’affaire qui les amenait ici, Ina réfléchissait au moyen d’empêcher une plus que probable partie de jambes en l’air entre Alex et Natalya. Natalya quant à elle, en rajoutait. Elle s’occupait d’Alex avec la ferveur d’une infirmière amoureuse de son patient. Marina ouvrit la porte de la cuisine pour amener le plat principal. Elle avait cuisiné un sauté de veau aux girolles. Elle expliqua qu’elle avait fait des stages culinaires en France et qu’elle était très fière de montrer ses talents gastronomiques à des françaises. Natalya fut la première à prendre le plat pour servir Alex. Elle avait bien évidemment compris que cette brune aux yeux verts qui la tuait du regard, était une rivale sérieuse. Natalya, depuis son adolescence s’était découvert quelques penchants lesbiens mais était en fait une bisexuelle refoulée. L’arrivée de ce garçon tellement féminin et si beau gosse à la fois, et français de surcroit, était une aubaine qu’elle ne voulait pas laisser passer, surtout que son coté expert en arts martiaux lui donnaient en plus le coté protecteur dont rêvent toutes les filles. Elle pouvait ainsi réunir amour et vie heureuse aux cotés d’un homme vêtu en femme, riche et ressortissant du pays où elle rêvait de partir vivre un jour. C’est pour ça qu’elle déployait le grand jeu. Elle avait eu l’avantage d’être renseignée par son gouvernement, des habitudes vestimentaires de sa « proie » ainsi que de sa condition sociale. Elle bénissait à la fois cette situation qui lui avait fait rencontrer Alex et maudissait en même temps ces entraves si restrictives que l’on l’obligeait à subir. Après le repas et le café, elle se tourna vers Sandra car elle avait bien compris que c’était elle qui commandait la mission : « Sans vouloir m’immiscer, croyez-vous vraiment nécessaire toutes ces chaines et ces menottes qui immobilisent Alex ? Nous ne risquons vraiment rien ici et comment Alex pourrait-il s’échapper ? Et surtout pourquoi ?
-Parce que si nous le libérons, rétorqua Sandra, nous risquons notre vie. Alex est un grand expert en arts martiaux et peut aisément nous tuer d’une seule main. Et vu ce que nous lui imposons, il en a surement envie ».
Natalya se tourna vers lui : « Tu aurais vraiment envie de nous tuer ?
-Bien sur que non, répondit Alex, je suis prêt à coopérer si vous m’enlevez tout ça.
-Et à moi, dit Natalya, tu pourrais promettre de te laisser re-enchainer totalement pour jouer ton rôle d’appât lors de ton transfert en France » ?
Alex avait une qualité qui pouvait devenir un handicap. Il ne savait pas mentir, surtout à une bombe atomique comme Natalya. Il répondit qu’il était totalement révolté de ce qu’on lui imposait, au nom de la raison d’état et au mépris de tous les droits de l’homme, et que ce serait pour lui très difficile de se laisser remettre aux fers sans sourciller, si on les lui enlevait durablement. Natalya le remercia de sa franchise et regretta que sa réponse oblige ses accompagnatrices, de le laisser dans une telle situation. Elle avait déjà dans sa tête forgé le projet d’une longue visite nocturne dans la chambre d’Alex mais s’il restait enchainé comme ça, ça allait être difficile de faire tout ce qu’elle avait envie. Face à elle, Ina était au bord de l’apoplexie. Natalya se leva et demanda : « Nous avons une piscine, aimeriez-vous éventuellement en profiter ?
-Hélas, je n’ai pas prévu de maillot de bain dans mes bagages, dit Véronique
-Moi non plus, dirent en chœur, Ina et Sandra.
-Mais nous pouvons cependant aller lézarder au bord et prendre un peu le soleil si vous voulez, dit Natalya
-Ok, enchaina Sandra, allons y » !
Elles se levèrent et Alex se leva aussi. Natalya les guida dans le couloir où se trouvaient les entrées des chambres. Elle tenait Alex par le bras et marchait à son rythme, pleine de compassion envers lui et cette sévère limitation des mouvements qu’on lui imposait de manière non méritée. Ina, marchant derrière eux, fit exprès de marcher sur la chaine reliant Alex à son lit et qu’il trainait derrière lui et s’excusa aussitôt de son « inattention ». Cependant le brusque blocage de la chaine arracha un petit cri à Alex car la douleur se répercuta immédiatement dans ses poignets par l’intermédiaire des menottes. Ils atteignirent la double porte du fond et Natalya l’ouvrit. Le soleil envahit la pièce et ils débouchèrent sur une petite terrasse surplombant une magnifique piscine, cependant cachée de la mer pour des raisons évidentes de discrétion et de sécurité. Sur les dalles ocres de la plage de la piscine, s’étalaient des transats et des tables avec parasols. Hélas la chaine reliant Alex à son lit, s’était tendue et Alex ne pouvait pas descendre avec les autres pour profiter d’un transat. Natalya était partagée entre son envie de rester auprès d’Alex et son devoir de descendre avec le reste du groupe. Alex, la mort dans l’âme, fit demi-tour et partit vers son lit pour s’y étendre. Sandra le rattrapa et lui dit de rester dans leur champ de vision car hormis la nuit, elle voulait toujours pouvoir avoir l’œil sur lui. Alex lui répondit qu’il n’avait pas à rester ici puisqu’il ne pouvait pas les accompagner plus bas et se retourna à nouveau vers le couloir. Il espérait en fait que Sandra détache la chaine le reliant à son baldaquin afin de pouvoir les suivre jusqu’au bord de la piscine. Il la vit donc partir vers les chambres mais déchanta très vite lorsqu’il la vit aller dans sa chambre à elle. Il la vit revenir avec la menotte de cou dans ses mains et avant qu’il ait pu comprendre Alex fut enchainé par le cou, à la balustrade de la terrasse supérieure pour l’obliger à rester là. Il voulut protester énergiquement mais Sandra avait prévu cela et il fut immédiatement bâillonné. « Je veux bronzer tranquille sans entendre tes jérémiades ». Natalya était liquéfiée de tant de cruauté et Véronique estima qu’il était plus sage de priver Alex de la vue, car elles pouvaient avoir envie de bronzer un peu sans la marque de leur soutien-gorge. Elle encapuchonna la tête d’Alex dans le sac noir et ignora ses protestations étouffées. « Il se peut que nous ayons envie de piquer une tête, lui dit-elle, et comme nous n’avons pas prévu de maillots de bains, ceci est pour t’empêcher de te rincer l’œil ». La dernière vue d’Alex fut la mine défaite de Natalya alors que Véronique lui enfilait le sac sur la tête. Il commença alors à se rapprocher du mur et commença à taper du pied dedans, régulièrement pour marquer sa protestation, avec le peu d’élan que ses menottes de chevilles lui permettaient. Il entendit alors quelqu’un partir derrière lui dans le couloir et une trentaine de seconde plus tard, il sentit quelqu’un lui mettre des menottes à charnière aux chevilles, par dessus les autres et il ne put faire aucun mouvement que celui de rester planté là, sur la terrasse supérieure, plongé dans l’obscurité malgré le plein soleil, sans pouvoir ni parler ni même marcher sur place. En contrebas Natalya contenait sa haine pour ne pas déborder des attributions de ses fonctions d’hôtesse et Ina jubilait. Au moins la drague de cette bimbo rouquine envers Alex était temporairement en veilleuse et cela ne venait pas d’elle. Il les entendait discuter et Natalya, gardant malgré tout son sourire professionnel, leur proposa des rafraichissements. Ina s’était déchaussée et allongée sur un transat, sous un parasol, et s’amusait à admirer ses orteils aux ongles vernis, s’agiter sous la pointe noire renforcée de ses collants. Puis elle détacha son chemisier et révéla sa poitrine généreuse, qu’un wonderbra noir habillait sublimement. Véronique et Sandra, quant à elles, s’étaient mises nues après avoir délicatement disposés leurs vêtements et leurs collants sur des transats, puis avaient plongé dans la piscine chauffée à 28°. Le soleil commençait à tourner et Natalya remarqua qu’il allait bientôt inonder la terrasse supérieure. Elle comprit bien vite qu’Alex allait suffoquer de chaleur, la tête enfermée dans ce sac de tissu noir. Elle redemanda à ses invitées, si elles n’avaient besoin de rien et comme celles-ci répondirent négativement, elle repartit vers l’escalier et le monta. Elle frôla Alex, sous le regard coléreux d’Ina qui la suivait du regard, puis elle disparut dans le couloir. Quelques secondes plus tard, un auvent électrique se dépliait au dessus de la terrasse supérieure et mettait à l’abri Alex, avant que le soleil n’atteigne sa tête encapuchonnée. Natalya ne réapparut pas tout de suite et elle revint, environ deux minutes plus tard, en portant une chaise. Elle disposa celle-ci au dos d’Alex et l’aida à s’asseoir, en le guidant par la voix et l’accompagnant de l’autre main, tout en écartant du dossier, la chaine partant vers le couloir jusqu’à son lit. Cependant, la chaine reliant son cou à la balustrade, était courte et Alex devait se tenir penché en avant pour être assis. Bien qu’elle en ait une envie folle, elle n’osa pas enlever le sac aveuglant d’Alex, malgré qu’elle devine que sous son bâillon, il la suppliait de le faire, mais Sandra et Véronique étaient encore entrain de jouer les naïades nues. Alex avait soif mais ne pouvait pas l’exprimer, la bouche envahie de caoutchouc rouge.

Place Beauvau, la réunion battait son plein. On étudiait le réseau de prostitution de l’organisation de Pokalev. Il fallait fabriquer un faux appât. Mettre dans les pattes de Pokalev, un fonctionnaire ayant assez de pouvoirs pour connaître le parcours entre l’aéroport et le lieu de détention, tout en lui inventant de faux points sensibles, donnant à Pokalev l’illusion de pouvoir l’obliger à révéler des choses. On désigna un commissaire central, Marc Daniels, la quarantaine jeune, célibataire endurci et Sophie Lazzo, jeune et jolie célibataire, agent de la DGSE, qui allait jouer le rôle de l’épouse aimante. Il allait donc falloir sur médiatiser ce couple jouant les amoureux, en insistant sur le fait que l’homme était en charge de l’affaire des pourvoyeurs de harem et allait mener l’interrogatoire de la prisonnière qui allait venir en France répondre à ses questions, en restant couverte de chaines, puis que Daniels fasse un « faux-pas conjugal », de préférence auprès du réseau de prostitution de Pokalev, afin que celui-ci croit avoir un moyen de pression. Il suffirait alors de se tenir prêt à l’attaque et de faire parler par tous les moyens, les membres du commando de Pokalev ainsi capturés, pour remonter jusqu’à lui et à ses victimes, y compris la jeune française Sylvie Bencher. Un seul hic cependant : la surmédicalisation puis le faux-pas du faux couple Daniels allait prendre plus de trois jours, et il fallait donc prolonger le séjour en Ukraine, sans éveiller les soupçons de Pokalev. La réponse était évidente : il fallait mettre Dimitri Volkov, chef de la police de Kiev, au courant. Celui-ci ayant alors peur de voir ses fantasmes étalés sur la place publique, allait lui même écrire à son maitre-chanteur pour lui faire part de ce contretemps indépendant de sa volonté. Tandis qu’une transmission codée partait vers l’Ukraine et stipulant aux services secrets ukrainiens que le chef de la police de Kiev devait impérativement être mis au courant de la prolongation du séjour Ukrainien de la prisonnière, les journalistes de France 2 préparaient le JT et le reportage concernant le superflic chargé de l’enquête sur les pourvoyeurs de harem. Durant ce temps, tous les services de renseignements étaient à pied d’œuvre pour recenser les prostituées parisiennes susceptibles d’être sous la coupe de l’organisation Pokalev.

Justement celui-ci découvrit la nuit même, le visage de celui qui allait devenir son pire ennemi en France, en regardant le JT français sur le satellite : « Trouvez-moi les points faibles de cette merde, hurla-t-il à ses collaborateurs. Je veux connaître s’il est marié, s’il a des enfants, s’il a des chose à se reprocher, tout » ! En même temps, un de ses lieutenants lui faisait part que l’interrogatoire ukrainien de la fuyarde, était au moins prolongé d’une semaine, information qu’il tenait de sa taupe forcée à Kiev mais que celui-ci ne savait toujours pas où était détenue la fuyarde en Ukraine.

Sandra était négligemment allongée sur son transat, à moitié rhabillée, lorsque le téléphone satellitaire crypté sonna. Elle décrocha et dit : « Bonjour mon colonel !
-Bonjour mesdemoiselles Reno, Lamy et bonjour mademoiselle Liparia. Je vous informe que votre retour en France, en compagnie de la prisonnière, est différé, surement d’une semaine. Je vous expliquerai plus en détails, mais il faut créer un appât et donner du temps au poisson pour qu’il vienne mordre, donc stand-by et prenez du bon temps ici pour l’instant.
-Oui mais notre prisonnier involontaire, j’aurais aimé que l’affaire se conclue vite, pour lui arrêter au plus vite ce que nous lui faisons subir.
-Raison d’état. Monsieur Vegas sera largement dédommagé, mais en attendant, faites tout ce qui vous semble utile pour qu’il ne vous fausse pas compagnie.
-Il ne risque pas et cela restera ainsi.
-Je compte sur vous et je vous tiens au courant dès que j’ai du neuf.
-Bien, j’informe mes équipières et le prisonnier, au revoir ».

Elle raccrocha et expliqua les nouveaux ordres à Véronique et Ina, ainsi qu’à Natalya qui allait être leur hôtesse pour un temps plus long que prévu. Celle-ci jubila intérieurement. Elle n’osait pas se l’avouer mais avait succombé au coup de foudre en voyant Alex, mais elle avait aussi bien compris qu’elle n’était pas la seule. La rivale semblait cependant s’y prendre comme un manche. Sandra renfila ses escarpins sur ses pieds gainés du nylon noir des collants qu’elle s’était renfilés après le bain et monta en jupe mais sans rien d’autre en haut qu’un paréo, annoncer à Alex que le séjour ici allait être prolongé. Celui-ci écouta en émettant des borborygmes sous le bâillon et en essayant d’orienter sa tête encapuchonnée vers là où il pensait que Sandra se tenait. Rester ici valait mieux que de se balader couvert de chaines dans des halls d’aérogare, et puis la douce et sublime Natalya serait au moins là. Il n’y en avait qu’une que cela contrariait, car elle aurait voulu au plus tôt mettre de la distance entre Alex et la bimbo rouquine. Sandra redescendit puis ôta son paréo et se remit à lézarder sur le transat. Au bout d’une heure, elle remit son soutien-gorge et son chemisier et vérifia que Véronique et Ina estimaient être assez rhabillées pour pouvoir être vues par Alex, puis elle se dirigea vers lui et lui ôta la cagoule. La clarté subite l’aveugla et il s’accommoda en plissant les yeux. Il marmonna sous son bâillon mais Sandra le lui laissa. Elle redescendit et prit le trousseau de clé qu’elle avait posé dans ses affaires puis appela Natalya : « Si vous voulez, vous pouvez amener la prisonnière ici. Vous lui détachez le cadenas qui relie la chaine de sa taille à la chaine partant vers sa chambre et la chaine reliant son cou à la balustrade, mais coté balustrade, ne lui enlevez pas la menotte du cou, car on va le fixer au bar, ici. Pensez à lui enlever les menottes rigides, des chevilles mais laissez-lui les autres. Elles doivent être suffisamment longues pour qu’il puisse descendre l’escalier, puis attachez-le au bar, comme vous y restez durant votre service, il sera près de vous.
-Et son bâillon, puis-je aussi le lui enlever ? demanda Natalya.
-Non ! coupa Ina avant que Sandra réponde, sinon il va nous saouler, pour qu’on le détache.
-C’est pas faux répliqua Véronique mais est-ce la vraie raison Ina » ? demanda-t-elle en souriant.
Celle-ci se contenta de hausser les épaules et ne répondit pas. Natalya prit les clés et remonta vers Alex. Elle lui dit : « Désolée, je n’ai pas le droit de t’enlever le bâillon mais je vais t’amener au bar avec moi. » Elle s’accroupit et tout en mettant ses jambes nylonées au contact des jambes nylonées d’Alex, elle lui détacha les menottes qui l’empêchaient de totalement marcher, puis elle détacha la chaine de la balustrade. Elle prit Alex par le bras et commença à l’aider à descendre. Arrivés en bas, elle continuait à le tenir par le bras, mais Ina se leva et vint saisir la laisse. Elle tira vivement Alex vers le bar, l’obligeant à trottiner dans ses entraves et le cadenassa au pilier du bar. S’il préférait la rouquine, il allait le regretter, pensa-t-elle. Elle l’attacha très court au montant du bar, l’obligeant à garder sa tête quasiment collée contre le pilier. Natalya dit : « Je n’ai pas à m’emmêler mais ne croyez-vous pas être un peu dure avec votre prisonnier ? D’autant plus que vous savez bien qu’il ne mérite pas ça » ! Ina la regarda d’un œil froid tandis que Véronique et Sandra s’avançaient pour signifier à Ina de ne pas manifester sa jalousie en maltraitant ainsi Alex. Alex se dit qu’Ina malgré son incommensurable beauté, devrait un jour payer en bloc, le sadisme dont elle faisait preuve envers lui. Ina, s’excusa et détacha le cadenas maintenant Alex collé au pilier du bar et rendit l’extrémité de la laisse à Natalya avant de regagner son transat. Natalya n’avait jamais depuis leur arrivée, conduit Alex en le tenant par la laisse et elle laissa choir l’extrémité. « Ne pourrait-on pas lui enlever au moins cet horrible bracelet métallique qui entoure son cou ? Ça doit peser et être désagréable ». Véronique se leva et vint ouvrir l’énorme menotte emprisonnant le cou d’Alex et la posa sur le bar. Natalya tira un fauteuil et aida Alex à s’asseoir et s’assit juste à coté de lui. Leurs jambes gainées de nylon noir se touchaient, et plus elles se touchaient et plus le feu de la colère et de la jalousie, grondait dans la tête d’Ina. Natalya, sans demander, fixa Alex et lui dit : « Si tu promets de ne pas demander à être détaché, car hélas, je n’ai ni le droit ni la possibilité matérielle de le faire puisque je n’ai pas les clés de tes entraves, bien que j’en aurais très envie, tu as envie que j’ôte ton bâillon » ?
Alex secoua affirmativement la tête vigoureusement.
Natalya détacha le bâillon d’Alex, tandis qu’Ina s’apprêtait à protester, mais un signe autoritaire de Véronique lui fit comprendre qu’Alex n’était pas sa chose et qu’il avait droit à ne pas être bâillonné lorsque cela n’était pas nécessaire. Natalya demanda : « Tu dois avoir soif, que veux-tu ? Coca, jus de pomme, d’orange, mélange fruité ?
-Je veux bien un mélange fruité, dit Alex
-Attends, je te prépare ça » !
Elle passa derrière le bar et sortit une canette de jus de fruits, qu’elle versa dans un verre auquel elle rajouta une paille et revint coller ses jambes nylonées contre le nylon gainant les jambes d’Alex et lui mit la paille à portée des lèvres. Le bâillon lui ayant asséché la bouche, Alex reçu cette boisson, comme un véritable bonheur. Surtout que celle-ci lui était offerte par la plus belle femme qu’il ait jamais rencontrée, même si le palmarès de filles sublimes étant passé dans ses draps, était des plus impressionnants. Ils continuèrent l’après-midi à discuter de leurs vies, alors qu’Ina, au fond d’elle était des plus malheureuses. Elle était tombée amoureuse de lui et la violence dont elle avait fait preuve envers lui, d’abord pour le faire aller plus vite dans ses entraves, puis par jalousie, n’allait pas plaider en sa faveur. Elle voulait cependant trouver un moyen de les empêcher de faire l’amour, car elle était absolument sure que la bimbo rouquine allait rejoindre Alex dans sa chambre, lorsque tout le monde serait endormi, et elle savait que Véronique et Sandra le prévoyaient aussi mais qu’elles ne feraient rien pour l’en empêcher. Natalya expliqua à Alex, qu’elle vivait non loin de la datcha, dans un petit village appelé Ivanovka, à quelques kilomètres de là. Elle y vivait avec sa mère et son beau-père. Elle lui glissa que lorsque ce serait le moment de se séparer, elle comptait le revoir lorsque tout serait fini et qu’elle lui donnerait ses coordonnées pour qu’il vienne la voir.

En France, le JT commença et c’est Jean-Pierre Pernaut, avec son sourire habituel, qui annonça qu’un superflic était chargé de mission, pour l’enquête sur les pourvoyeurs de harem, et qu’il serait en charge d’interroger la suspecte dans les jours suivants. La photo de Marc Daniels apparaissait en fond d’écran, tandis qu’Andreï Napak, le bras droit de Pokalev pour le réseau français, faisait une capture d’écran pour l’envoyer en mail crypté à son patron à Moscou, lui précisant de regarder les infos françaises dès qu’il le pourrait.

VOILA, c'est tout pour l'instant.

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Mad Hatter
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Re: Histoire inachevée; les déboires d'Alex part 5

Message par Mad Hatter »

Et bien c'est une intrigue bien développée. Avec une captivité peu banale.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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fredchl
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Re: Histoire inachevée; les déboires d'Alex part 5

Message par fredchl »

Je vais encore me répéter, en tant qu' écrivain amateur : Dans tout récit il faut à la fois du récit, mais surtout des dialogues. Ecrire ne se fait pas n'importe comment ni n'importe quoi... Je pense que tu pourrais écrire des histoires interressantes mais à la condition de faire les choses correctement... Perso, les pavés narratifs..., je passe... Et je crois que c'est dommage...

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