Une fête encordante
Publié : 21 déc. 2022, 16:44
Petite histoire que j'ai écrit rapidement (pour une fois ^^). La suite se fera beaucoup plus courte pour clore
..................
Amandine se trouvait au beau milieu du rassemblement pour la soirée. Elle et des connaissances avaient décidé de participer à une petite party pour le grand évènement d'Halloween. Beaucoup de monde était présent et tous étaient costumés. La jeune femme avait choisis un costume assez simple mais efficace. Celui d'un squelette. Les motifs étaient imprimés sur une combinaison plutôt moulante. Elle portait des bottes mustang à lacets de couleur Cognac et un blouson en cuir.
Plus la soirée s'avançait et plus l'alcool malmenait les esprits. Actuellement, Amandine avait un sacré problème : elle était ligotée sur un grand poteau en bois au beau milieu des différents groupe de participants ! Leur « jeu » drôle et mignon avait dégénéré et elle se retrouvait coincée sur ce maudit poteau ! Dorénavant, on entendait le crissement de ses bottes en cuir et le bruit du tape qui résiste face à une traction .
Du tape noir la relirait solidement piquet de bois. Plus elle essayait de se détacher, et plus certains garçons s'amusaient à lui rajouter du tape pour la bloquer. Ne voulant plus entrer dans leur jeu, elle restait dorénavant calme. Mais ce n'était pas simple ! Elle regrettait d'avoir accepté les gages.
« Bande de gros cons pervers ! » insulta t'elle en silence de peur que son cas n'empire. Mais pourquoi elle s'était muni de cette combinaison ? Si les garçons l'avaient choisis elle en particulier, le costume a du jouer une place primordial pour leurs cerveaux reptiliens embués d'alcool et de testostérone.
« On va vite me détacher,je pourrai prendre mes affaires et rentrer ! »
Amandine gardait un air neutre et détaché face à tous les regards concupiscents dont elle faisait l'objet. Masculins et féminins pour certains.
L'un dans la foule avançait vers elle avec certains outils en main. Elle prit immédiatement peur et fit un signe négatif de la tête.
- Allez, on film ! Amandine va se faire bâillonner hahahahah
- Non ! Arrêtez ça tout suite ! S'énerva t'elle. Ce n'est pas drôle et ça va trop mmmhpmmm !!
Un autre participant, discrètement s'était glissé derrière elle et avait plaqué sa main gantée contre la bouche de la jeune fille.
« Enfoiré ! »
Elle bougeait la tête dans tous les sens, mordait dans le gant de son agresseur mais elle n'y arrivait pas. L'autre garçon dénoua le petit foulard rouge que portait Amandine, le roula en boule et sourit. Il lui parla ensuite, d'une haleine puant l'alcool à plein nez.
- Un petit bisou et je te délivre ?!
- Mmpphmmmooonnn !!!! elle mordit à pleine dent dans la main de l'autre homme et celui-ci, même avec son gant pesta.
- Aïe ! C'est une coriace celle-là. Je crois que ça veut dire non.
Le garçon, paraissant vraiment vexé changea de visage et la peur s'empara d'Amandine. Une peur viscérale lui dictant de tout faire pour sa survie.
Elle réussis à se dégager de la maudite main.
- AU SECOURS ! À l'mmphmmmm !!!!!! mmpphmmmmm !!!!!!!
Brutalement, le garçon en face d'elle lui enfonça son foulard rouge dans sa mâchoire. Il dut y mettre les pouces pour caler le tout à sa convenance. Ensuite, il déroula une partie de son rouleau adhésif et tout aussi finement, il enrubanna les lèvres de la captive à l'aide de plusieurs tours de tape.
Avec l'autre tortionnaire qui bloquait les mouvements à la nuque d'Amandine, elle se retrouvait à leur merci !
Elle sentit inlassablement le tape entourant ses lèvres et serrant sa nuque. Le garçon fit trois tours dans le sens horaire et 3 autres dans l'autre sens.
Il recula et cria :
- On est tranquille les gars elle va se la fermer maintenant ! Allez on va fêter ça !
Des cris d'assentiment retentirent au grand dam de la jeune femme.
Comment en était-elle arrivée là ?
Au bord de la crise d'hystérie, Amandine gigotait dans tous les sens pour marquer sa désapprobation. .
Parmi le groupe d'une quinzaine de personnes, une voix s'éleva pour se faire entendre.
- Mais vous êtes tarés les gars ? Détachez là la pauvre ! Vous ne voyez pas que vous lui faîtes mal ??!
Une femme dans la trentaine avança. C'était Lucie ! Déguisée en sorcière, son attirail se composait d'une robe courte dentelée, d'une paire de collant opaque et de chaussures à talon.
-Lucie, ma douce Lucie ! Répondit le jeune ayant bâillonné Amandine. Elle l'a bien cherchée ! Se défendit-il en montrant Amandine du doigt.
- Sobre tu en tiens une couche mais bourré et drogué, tu deviens complètement con Antoine ! Détache là tout de suite ! Elle peut s'étouffer avec ce bâillon !
- Mais non c'est bon t'inquiète ! Je gère !
Lucie se lança dans un discours moralisateur et essayait de faire en sorte que si la captive sortait maintenant, elle ne ferait pas d'histoire par la suite.
La pauvre blonde essayait de prévenir sa « sauveuse » que d'autre membres du groupe s'approchait d'elle dangereusement dans son dos.
- Tu veux que j'appelle les flics ? Je peux le faire alors ne déconne pas !
- Emparez-vous d'elle ! A mort la traîtresse ! Fit une voix féminine cette fois.
Surprise, Lucie fut attaquée par 5 personnes voulant en découdre.
Deux filles s'occupèrent de ses jambes. Comme Amandine, la rousse eu les chevilles liées par du tape. Ensuite deux bandes au dessus et en dessous de ses genoux suivirent peu après. Sa robe, sous le cri étouffé de la sorcière fut relevée pour mieux lui lier les cuisses puis rabaissée ensuite.
Ses poignets furent croisés et liés avec le même type de tape (ils ne pouvaient pas se permettre de traîner ! ). Les tortionnaires s'occupèrent des coudes et relièrent ses bras à son dos par plusieurs tours de tape autour de ses reins et de sa poitrine.
L'un des garçons maintenant la bouche fermée de Lucie à l'aide d'un handgag bien serré de ses 2 mains.
Les deux filles sortirent quelques outils d'un sac posé non loin.
L'une d'elle prit un bâillon boule noir. Au préalable, ils déposèrent la future prisonnière sur le dos au sol, certains se posèrent de tout leur poids sur ses jambes et torse pour bien l'immobiliser.
Les femmes relevèrent la tête de Lucie et enfoncèrent la boule en cuir derrière les dents de la rousse. La lanière se resserra fortement pour l'empêcher de le recracher.
Une fois incapable de prononcer la moindre parole intelligible. Ils la portèrent tous vers le second poteau installé juste à côté d'Amandine.
Ils firent plusieurs tours de tape pour la liée au poteau. Au dessus et en dessous de ses seins, ses cuisses, genoux et chevilles.
Lucie était très très énervée. Ce qui fit encore plus rire les ligoteurs.
- Maintenant que les deux rabats joies sont bien silencieuses, que la fête continue !
Ce qu'ils firent sans aucunement se soucier des appels à l'aide d'Amandine et de Lucie. Les pauvres filles se voyaient exposées contre leurs grès. La drogue et l'alcool passait à profusion et personne ne semblait plus s'intéresser à elles.
D'un côté tant mieux car elles passaient inaperçues et elles ne se faisaient pas « embêter » mais d'un autre côté, elles voulaient partir d'ici !
Regard noir, regard d'imploration, pleurs, gémissements, elles ne réussirent aucunement à attirer l'attention. Aussi bien des garçons (étonnement) que des filles !
…………………
2 heures plus tard.
Toujours à la même place, les prisonnières n'avaient pas fière allure. La seule différence se situait sur leur bâillon, un foulard noir y était enroulé par dessus car d'autres personnes trouvaient que ça faisait « plus jolie ».
Une discussion se déroulait juste en face d'elles. Il restait quelques participants à la fête mais tout le monde était tellement bourré que soit ils les avaient oublié, soit ils pensaient qu'elles étaient déjà détachées.
- Alors ça, -fit l'un des derniers jeunes hommes présent- c'est ce qu'on appelle le shibri ?
- Non répondit son interlocutrice, c'est « shibari » je crois bien. Tu sais, attacher ou s'attacher avec des cordes ou autre. Comme avec les deux filles quoi.
- Ahhh ouaiiiii mais….
N'y croyant pas leurs oreilles et leurs yeux, Amandine et Lucie n'en revenaient pas. Oui l'alcool malmenait le cerveau mais ils ne voulaient pas les détacher ? C'en était assez pour elles ! Maudit bâillon !
- Mpphmmmmmmmmm gémirent t'elles de concert. Mais pris dans leur débat, les intéressés ne tournèrent même pas la tête vers eux.
- Ça marche aussi avec du scotch alors ? Qui va les détacher ? Si elles sont en train de faire un jeu, je veux pas les gêner ! Hips
- Je sais pas ! On pourrait leur demander qui sait ?
« Enfin, ils vont nous enlever ces bâillons ! » se réjouit Amandine perclus de crampes.
- Et Mesdemoiselles ! Commença le garçon. Excusez-moi de vous déranger dans votre … (il perdit ses mot) « shibribra ». Mais comme ya plus grand monde là dehors, vous voulez attendre que vos maîtres viennent ou je peux vous détacher ?
« Mes maîtres ! Et puis quoi encore ! » Fulmina la jeune blonde.
- Ou maîtresse ! Fit la fille.
« Pas du tout ! »
- Ah oui ou vos maîtresses peut-être. Excusez moi mesdamesoielles. Mesdames ! Pardon, on a plus le droit de dire mademoiselle. Pas vrai Stéphanie ?
- Ouép dit celle-ci en titubant.
Gardant patience, les prisonnières les invectivèrent à les détacher en leur faisant de grands gestes de la tête.
- Ah, on peut les détacher nous même alors ? Très bien, j'ai un couteau dans ma poche !
« Oh putain, il a pas intérêt à me planter ce con ! »
Il sortit son couteau, avança vers Lucie. En chemin, il perdit l'équilibre, trébucha et se ramassa à terre en perdant le couteau dans les broussailles situés en arrière.
« Le con ! » pensèrent Lucie et Amandine en même temps.
- Ah merde je l'ai perdu stéph !
- Pas grave je vais le chercher ! Dit elle en se précipitant vers les fourrés. Malheureusement pour les prisonnières, Stéphanie buta dans son ami et se ramassa à son tour.
Des gémissements désespérés sortirent de la bouche des deux ligotées.
- Et les gars ! Cria une voix au loin. La fête est finie ! La police est venue et on doit tous partir d'ici ! Déconnez pas et revenez ! Vous êtes les derniers !
Le coeur d'amandine fit un bon dans sa poitrine et elle cria du mieux qu'elle le put.
- MMPPHMMMMM !!!!
- Tu sais quoi ? On va laisser leurs copains ou copines les détacher. J'ai pas envie de poser problème tu vois ?
- Je suis d'accord ! Répondit Stéphanie. Et puis on va aller chercher de l'aide ! A demain les filles !
Ils se relevèrent et sûrs de leur idée, s'en allèrent en abandonnant les deux malheureuses à leur triste sort.
A moins d'un miracle, elles risquaient de rester là toute la nuit !
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Amandine se trouvait au beau milieu du rassemblement pour la soirée. Elle et des connaissances avaient décidé de participer à une petite party pour le grand évènement d'Halloween. Beaucoup de monde était présent et tous étaient costumés. La jeune femme avait choisis un costume assez simple mais efficace. Celui d'un squelette. Les motifs étaient imprimés sur une combinaison plutôt moulante. Elle portait des bottes mustang à lacets de couleur Cognac et un blouson en cuir.
Plus la soirée s'avançait et plus l'alcool malmenait les esprits. Actuellement, Amandine avait un sacré problème : elle était ligotée sur un grand poteau en bois au beau milieu des différents groupe de participants ! Leur « jeu » drôle et mignon avait dégénéré et elle se retrouvait coincée sur ce maudit poteau ! Dorénavant, on entendait le crissement de ses bottes en cuir et le bruit du tape qui résiste face à une traction .
Du tape noir la relirait solidement piquet de bois. Plus elle essayait de se détacher, et plus certains garçons s'amusaient à lui rajouter du tape pour la bloquer. Ne voulant plus entrer dans leur jeu, elle restait dorénavant calme. Mais ce n'était pas simple ! Elle regrettait d'avoir accepté les gages.
« Bande de gros cons pervers ! » insulta t'elle en silence de peur que son cas n'empire. Mais pourquoi elle s'était muni de cette combinaison ? Si les garçons l'avaient choisis elle en particulier, le costume a du jouer une place primordial pour leurs cerveaux reptiliens embués d'alcool et de testostérone.
« On va vite me détacher,je pourrai prendre mes affaires et rentrer ! »
Amandine gardait un air neutre et détaché face à tous les regards concupiscents dont elle faisait l'objet. Masculins et féminins pour certains.
L'un dans la foule avançait vers elle avec certains outils en main. Elle prit immédiatement peur et fit un signe négatif de la tête.
- Allez, on film ! Amandine va se faire bâillonner hahahahah
- Non ! Arrêtez ça tout suite ! S'énerva t'elle. Ce n'est pas drôle et ça va trop mmmhpmmm !!
Un autre participant, discrètement s'était glissé derrière elle et avait plaqué sa main gantée contre la bouche de la jeune fille.
« Enfoiré ! »
Elle bougeait la tête dans tous les sens, mordait dans le gant de son agresseur mais elle n'y arrivait pas. L'autre garçon dénoua le petit foulard rouge que portait Amandine, le roula en boule et sourit. Il lui parla ensuite, d'une haleine puant l'alcool à plein nez.
- Un petit bisou et je te délivre ?!
- Mmpphmmmooonnn !!!! elle mordit à pleine dent dans la main de l'autre homme et celui-ci, même avec son gant pesta.
- Aïe ! C'est une coriace celle-là. Je crois que ça veut dire non.
Le garçon, paraissant vraiment vexé changea de visage et la peur s'empara d'Amandine. Une peur viscérale lui dictant de tout faire pour sa survie.
Elle réussis à se dégager de la maudite main.
- AU SECOURS ! À l'mmphmmmm !!!!!! mmpphmmmmm !!!!!!!
Brutalement, le garçon en face d'elle lui enfonça son foulard rouge dans sa mâchoire. Il dut y mettre les pouces pour caler le tout à sa convenance. Ensuite, il déroula une partie de son rouleau adhésif et tout aussi finement, il enrubanna les lèvres de la captive à l'aide de plusieurs tours de tape.
Avec l'autre tortionnaire qui bloquait les mouvements à la nuque d'Amandine, elle se retrouvait à leur merci !
Elle sentit inlassablement le tape entourant ses lèvres et serrant sa nuque. Le garçon fit trois tours dans le sens horaire et 3 autres dans l'autre sens.
Il recula et cria :
- On est tranquille les gars elle va se la fermer maintenant ! Allez on va fêter ça !
Des cris d'assentiment retentirent au grand dam de la jeune femme.
Comment en était-elle arrivée là ?
Au bord de la crise d'hystérie, Amandine gigotait dans tous les sens pour marquer sa désapprobation. .
Parmi le groupe d'une quinzaine de personnes, une voix s'éleva pour se faire entendre.
- Mais vous êtes tarés les gars ? Détachez là la pauvre ! Vous ne voyez pas que vous lui faîtes mal ??!
Une femme dans la trentaine avança. C'était Lucie ! Déguisée en sorcière, son attirail se composait d'une robe courte dentelée, d'une paire de collant opaque et de chaussures à talon.
-Lucie, ma douce Lucie ! Répondit le jeune ayant bâillonné Amandine. Elle l'a bien cherchée ! Se défendit-il en montrant Amandine du doigt.
- Sobre tu en tiens une couche mais bourré et drogué, tu deviens complètement con Antoine ! Détache là tout de suite ! Elle peut s'étouffer avec ce bâillon !
- Mais non c'est bon t'inquiète ! Je gère !
Lucie se lança dans un discours moralisateur et essayait de faire en sorte que si la captive sortait maintenant, elle ne ferait pas d'histoire par la suite.
La pauvre blonde essayait de prévenir sa « sauveuse » que d'autre membres du groupe s'approchait d'elle dangereusement dans son dos.
- Tu veux que j'appelle les flics ? Je peux le faire alors ne déconne pas !
- Emparez-vous d'elle ! A mort la traîtresse ! Fit une voix féminine cette fois.
Surprise, Lucie fut attaquée par 5 personnes voulant en découdre.
Deux filles s'occupèrent de ses jambes. Comme Amandine, la rousse eu les chevilles liées par du tape. Ensuite deux bandes au dessus et en dessous de ses genoux suivirent peu après. Sa robe, sous le cri étouffé de la sorcière fut relevée pour mieux lui lier les cuisses puis rabaissée ensuite.
Ses poignets furent croisés et liés avec le même type de tape (ils ne pouvaient pas se permettre de traîner ! ). Les tortionnaires s'occupèrent des coudes et relièrent ses bras à son dos par plusieurs tours de tape autour de ses reins et de sa poitrine.
L'un des garçons maintenant la bouche fermée de Lucie à l'aide d'un handgag bien serré de ses 2 mains.
Les deux filles sortirent quelques outils d'un sac posé non loin.
L'une d'elle prit un bâillon boule noir. Au préalable, ils déposèrent la future prisonnière sur le dos au sol, certains se posèrent de tout leur poids sur ses jambes et torse pour bien l'immobiliser.
Les femmes relevèrent la tête de Lucie et enfoncèrent la boule en cuir derrière les dents de la rousse. La lanière se resserra fortement pour l'empêcher de le recracher.
Une fois incapable de prononcer la moindre parole intelligible. Ils la portèrent tous vers le second poteau installé juste à côté d'Amandine.
Ils firent plusieurs tours de tape pour la liée au poteau. Au dessus et en dessous de ses seins, ses cuisses, genoux et chevilles.
Lucie était très très énervée. Ce qui fit encore plus rire les ligoteurs.
- Maintenant que les deux rabats joies sont bien silencieuses, que la fête continue !
Ce qu'ils firent sans aucunement se soucier des appels à l'aide d'Amandine et de Lucie. Les pauvres filles se voyaient exposées contre leurs grès. La drogue et l'alcool passait à profusion et personne ne semblait plus s'intéresser à elles.
D'un côté tant mieux car elles passaient inaperçues et elles ne se faisaient pas « embêter » mais d'un autre côté, elles voulaient partir d'ici !
Regard noir, regard d'imploration, pleurs, gémissements, elles ne réussirent aucunement à attirer l'attention. Aussi bien des garçons (étonnement) que des filles !
…………………
2 heures plus tard.
Toujours à la même place, les prisonnières n'avaient pas fière allure. La seule différence se situait sur leur bâillon, un foulard noir y était enroulé par dessus car d'autres personnes trouvaient que ça faisait « plus jolie ».
Une discussion se déroulait juste en face d'elles. Il restait quelques participants à la fête mais tout le monde était tellement bourré que soit ils les avaient oublié, soit ils pensaient qu'elles étaient déjà détachées.
- Alors ça, -fit l'un des derniers jeunes hommes présent- c'est ce qu'on appelle le shibri ?
- Non répondit son interlocutrice, c'est « shibari » je crois bien. Tu sais, attacher ou s'attacher avec des cordes ou autre. Comme avec les deux filles quoi.
- Ahhh ouaiiiii mais….
N'y croyant pas leurs oreilles et leurs yeux, Amandine et Lucie n'en revenaient pas. Oui l'alcool malmenait le cerveau mais ils ne voulaient pas les détacher ? C'en était assez pour elles ! Maudit bâillon !
- Mpphmmmmmmmmm gémirent t'elles de concert. Mais pris dans leur débat, les intéressés ne tournèrent même pas la tête vers eux.
- Ça marche aussi avec du scotch alors ? Qui va les détacher ? Si elles sont en train de faire un jeu, je veux pas les gêner ! Hips
- Je sais pas ! On pourrait leur demander qui sait ?
« Enfin, ils vont nous enlever ces bâillons ! » se réjouit Amandine perclus de crampes.
- Et Mesdemoiselles ! Commença le garçon. Excusez-moi de vous déranger dans votre … (il perdit ses mot) « shibribra ». Mais comme ya plus grand monde là dehors, vous voulez attendre que vos maîtres viennent ou je peux vous détacher ?
« Mes maîtres ! Et puis quoi encore ! » Fulmina la jeune blonde.
- Ou maîtresse ! Fit la fille.
« Pas du tout ! »
- Ah oui ou vos maîtresses peut-être. Excusez moi mesdamesoielles. Mesdames ! Pardon, on a plus le droit de dire mademoiselle. Pas vrai Stéphanie ?
- Ouép dit celle-ci en titubant.
Gardant patience, les prisonnières les invectivèrent à les détacher en leur faisant de grands gestes de la tête.
- Ah, on peut les détacher nous même alors ? Très bien, j'ai un couteau dans ma poche !
« Oh putain, il a pas intérêt à me planter ce con ! »
Il sortit son couteau, avança vers Lucie. En chemin, il perdit l'équilibre, trébucha et se ramassa à terre en perdant le couteau dans les broussailles situés en arrière.
« Le con ! » pensèrent Lucie et Amandine en même temps.
- Ah merde je l'ai perdu stéph !
- Pas grave je vais le chercher ! Dit elle en se précipitant vers les fourrés. Malheureusement pour les prisonnières, Stéphanie buta dans son ami et se ramassa à son tour.
Des gémissements désespérés sortirent de la bouche des deux ligotées.
- Et les gars ! Cria une voix au loin. La fête est finie ! La police est venue et on doit tous partir d'ici ! Déconnez pas et revenez ! Vous êtes les derniers !
Le coeur d'amandine fit un bon dans sa poitrine et elle cria du mieux qu'elle le put.
- MMPPHMMMMM !!!!
- Tu sais quoi ? On va laisser leurs copains ou copines les détacher. J'ai pas envie de poser problème tu vois ?
- Je suis d'accord ! Répondit Stéphanie. Et puis on va aller chercher de l'aide ! A demain les filles !
Ils se relevèrent et sûrs de leur idée, s'en allèrent en abandonnant les deux malheureuses à leur triste sort.
A moins d'un miracle, elles risquaient de rester là toute la nuit !