La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

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MacWilly
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La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

Message par MacWilly »

AVANT-PROPOS : Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous propose de lire :
• Gwendoline and the missing Princess (par John Willie) ;
• La suite 1.1 des aventures de Gwendoline (par gwenboyfriend et par MacWilly, publiée sur jeuxdeliens.fr) ;
• La suite 2.0 des aventures de Gwendoline (par MacWilly, publiée sur jeuxdeliens.fr) ;
• La suite 3.0 des aventures de Gwendoline (par MacWilly, publiée sur jeuxdeliens.fr),
avant de lire l’histoire qui suit.


Episode 4.1. Gwendoline est rentrée de Bulovie

Nous retrouvons Gwendoline et ses amis, quelques jours après qu’ils soient rentrés de Bulovie, autour d’une table. Ils viennent de s’offrir un repas somptueux pour clore les aventures buloviennes.
Andy est debout. Il remplit les verres à cognac destinés à clore le bon repas.
Diana est songeuse et prend la parole.
- Vous savez ce que nous devrions faire ?
Son frère, Andrew réagit promptement.
- Norbert ! Vite ! Prend son bâillon et bâillonne là !
Norbert : - Mais ? Je croyais que c’était toi qui l’avais ?
Andy soupire.
- Raté. Nous avons raté une occasion. Maintenant ma détraquée de sœur va encore nous entrainer dans une aventure débile.
Diana : - Mais non, bande de benêts. Nous avons couru assez de dangers récemment. J’ai d’autres idées.
Diana : - Nous devrions nous occuper de la clinique du docteur Müller.
Gwendoline : - Nous devrions plutôt laisser cette affaire à la police, non ?
Diana : - Mauvaise idée, sachant que la partie femme de cette clinique est dirigée par une certaine Lombre qui est la nièce du chef de la police. Sans éléments solides la police ne bougera pas.
Gwendoline : - L’inspection des établissements de santé mentale alors ?
Diana : - Miss Barry, l’inspectrice n’y a rien vu de suspect. Ce n’est pas tellement anormal, sachant que la majeure partie de la clinique a pignon sur rue. Il y a des vrais patients qui y reçoivent des soins de qualité.
Andrew : - C’est trop risqué ! Il y a même un célèbre et intrépide reporter qui a eu vent de cette clinique et il s’en est détourné sans rien faire. (*)
Diana : - C’est parce ce reporter roux ne savait pas qu’il y a au moins deux prisonnières rousses dans cette clinique. La première s’appelle Daphné. Elle est une jeune fille innocente qui rêve de s’évader. Elle a des reflets orangés dans ses cheveux. La seconde est Sophia. Il paraît qu’elle est ligotée en permanence.

Gwendoline fronce discrètement les sourcils. La dernière explication de Diana la met mal à l’aise.
Norbert : - Attends, j’ai peur de deviner où tu veux en venir.
Andy : - Cela me fait peur à moi aussi. Elle voudrait obtenir des éléments solides qui obligeront la police à intervenir et elle voudrait aller chercher ces éléments dans la clinique.
Diana : - Bande de nigauds. Nous n’avons ni le temps ni les compétences pour aller enquêter dans la clinique.
Gwendoline : - Moi je pourrais trouver du temps pour ça.
Andy réagit énergiquement.
- Pas question ! Tes qualités font que te retrouverais rapidement ligotée dans une camisole. Ligotée tu ne pourrais plus enquêter. Tu ne pourrais plus non plus t’opposer aux sévices que cette Lombre t’infligerait. Et pour finir, je ne pourrai plus te venir en aide. J’ai déjà trop tiré sur la corde de la chance sur ce coup-là.

Norbert : - Au fait Diana, comment sais-tu tout ceci ?
Diana : - J’ai enquêté en tant que journaliste et je me suis fait aider par la nouvelle agence de détectives. La patronne, Hélène est particulièrement compétente.
Andy : - Je devine la suite. Tu veux envoyer cette Hélène enquêter dans la clinique.
Diana : - Oui. C’est son métier.
Andy : - Bon… Oui… Après tout… Si elle est bien informée des risques et si elle accepte…

Diana : - Vous savez ce que nous devrions encore faire ?
Andy : Encore raté. Norbert, tu aurais dû aller chercher son bâillon.
Diana : - Bande de jobards. Je ne pensais pas à une aventure dangereuse. Je pensais aux deux complices du prince Rudolph.
Norbert : - Et bien ?
Diana : - Olga et Zéna n’ont pas été retrouvées. Elles sont évidemment ralliées au prince Rudolph.
Gwendoline : - Certainement, mais nous ne sommes plus concernés par cette histoire ?
Diana : - Je suis d’accord. Je vous rappelle cependant que la tante d’U69 n’est pas vraiment loin d’ici. Et la tante était activement impliquée dans le complot bulovien.
Norbert : - Tu ne veux tout de même pas aller rechercher ces deux compères ?
Diana : - Non, nous n’en avons pas les moyens…

Andy : - Soyons optimistes. Nous avons déjà eu à faire à plus forte partie que ces deux godiches.
Diana : - Avec la tante et Fifi cela fait quatre. J’espère que nous n’aurons pas à regretter notre insouciance.


(*) : Lisez ou relisez L’ile noire (les aventures de Tintin, éditions Casterman).
Dernière modification par MacWilly le 10 févr. 2024, 10:03, modifié 1 fois.

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Episode 4.2. Gwendoline est démasquée

Le lendemain matin Gwendoline a repris ses tournées de livraison. Elle vient de livrer les provisions à son amie Dolly. Elle sort de sa maison. Un sac s’abat sur elle, le sac recouvre sa tête, son corps et ses bras. Une ceinture s’enroule autour de son corps et immobilise ses bras. Des mains entrainent Gwendoline aveuglée vers une automobile. Gwendoline appelle Dolly à l’aide mais l’automobile emporte Gwendoline avant que Dolly n’ai pu intervenir.


L’automobile est arrivée à sa destination et Gwendoline a été entrainée dans une maison. La ceinture est défaite et le sac lui est retiré.

Gwendoline reconnaît les lieux. La maison de la tante d’U69. Deux femmes se tiennent à côté de Gwendoline.
Elle les reconnaît.
Fifi et Zéna. Vraiment ? Oui, c’est bien Zéna.
Fifi porte son habituelle robe noire moulante et courte, des bas noirs et des escarpins noirs. Un petit tablier blanc complète sa tenue. Zéna porte son habituelle combinaison moulante brune. Elle porte des bottes noires et une ceinture noire.

Gwendoline est troublée. Que se passe-t-il ? Zéna regarde narquoisement Gwendoline et lui dit.
- Comme on se retrouve.
- Laissez-moi tranquille. Nous n’avons plus rien à voir. Les histoires en Bulovie sont terminées.
- Ingrate. Nous t’avons apporté tout plein de distractions. Tu vas voir, on va bien s’amuser.

Zéna s’adresse à Fifi : - Commençons.

Zéna et Fifi retirent les vêtements de Gwendoline. Les deux filles dominent Gwendoline qui, seule, n’arrive pas à résister aux deux filles. Bientôt Gwendoline n’a plus que son collant brun pâle et ses ballerines noires à bride, des mary janes, comme Alice (au pays des merveilles). Les deux filles l’enserrent dans un corset qui lui recouvre ses seins et descend jusque sous ses fesses. Ses fesses ne sont pas recouvertes par le corset. Les deux filles lacent fermement le corset au point que Gwendoline ne peut plus entièrement remplir ses poumons d’air. Enfin, la base du corset qui forme une sorte d’anneau entourant les jambes, juste sous les fesses, est serrée fermement. Gwendoline peut encore marcher mais elle ne peut plus écarter ses jambes que de manière limitée.

Une robe fourreau de velours noir sans manches vient recouvrir le corset.
Les bras de Gwendoline sont placés dans son dos et glissés dans un gant de cuir noir. Le gant est soigneusement lacé de manière à plaquer les bras de Gwendoline l’un contre l’autre. Deux petites bretelles passent sur les épaules de Gwen et maintiennent définitivement le gant en place.
Les chevilles de Gwendoline sont enchainées.
Une boule de cuir vient remplir la bouche de Gwendoline. La boule est reliée à des lanières de cuir qui entourent sa tête, de la bouche à la nuque, du menton au somment de la tête et de son front à l’arrière de sa tête.

Fifi place une chaise au milieu de la pièce et fait signe à Gwendoline.
- Met-toi donc à l’aise en attendant notre autre invitée.

Zéna et Fifi contemplent Gwen.
- Quel bel objet décoratif. Toute la pièce s’en trouve rehaussée.
- Et comme ce gant lui va bien. Elégant, stylé, à la dernière mode, que veut-on de plus ?

La tante d’U69, Olga et Diana entrent.
Diana porte des escarpins bleus marine à petits talons, un collant gris, une jupe en jean, un pull bleu et un bâillon identique à celui de Gwen. Diana a ses mains derrière son dos. Gwen comprend que Diana est attachée. Olga porte sa tenue habituelle. Des bottes brunes qui lui montent jusqu’en haut des cuisses, un collant gris sombre (peu visible à cause des bottes), une robe très courte de couleur rouge, des gants noir. Ses longs cheveux dorés sont bouclés et retombent sur ses épaules. La tante porte comme toujours une robe noire étroite et des escarpins à hauts talons. La tante fait asseoir Diana sur une chaise.

Olga se place derrière Gwendoline et s’occupe du lacet du gant de Gwen. Gwen pense que son gant est pourtant déjà bien serré.
Olga : - Je vais resserrer son gant.
Olga : - Vous savez à qui nous avons à faire, au juste ?
La tante : - Bien sûr, c’est Gwendoline, une paysanne naïve et stupide.
Fifi : - Oui, Gwen, une fille simpliste de la campagne.
Zéna : - Erreur ! Les services secrets de la Bulovie ont fini par comprendre.
La tante : - Que voulez-vous dire ?
Olga : - Nous ne savons pas exactement pour quelle agence U69 travaille mais Gwendoline est la crème de la crème de cette agence !
Zéna : - Dans cette agence le stagiaire débutant commence avec un code « A ». Le grade de sous-officier commence à partir du code « I », celui d’officier commence à la lettre « O ».

Olga : - Je vous présente Y07.

Une exclamation de stupeur parcourt la salle. Gwen et Diana ouvrent grand leurs yeux, incrédules.

La tante : - Je n’y crois pas ! Cette sotte serait la supérieure hiérarchique de ma nièce, U69, qui est l’un des meilleurs agents du service ?
Olga : - Je ne voulais pas le croire moi non plus !
Olga regarde admirativement Gwen.
Olga : - Les services spéciaux buloviens ont ajouté à leur programme de formation l’étude de son opération au château du griffon. Elle s’est fait passer pour une espionne enchainée au château du griffon. Une ruse de qualité exemplaire pour détourner l’attention des militaires sur place. En réalité elle cherchait et découvrait le sceau du griffon. C’est brillant, vraiment brillant.

Gwen a maintenant les bras collés l’un contre l’autre et ses bras sont écrasés par le gant unique. Olga a serré le gant de toutes ses forces. Olga ajoute une fine ceinture pour entourer le gant et l’abdomen, les reliant l’un à l’autre. Gwen songe à ce qu’il s’est réellement passé. Elle avait ses mains enchainées dans son dos et ses chevilles étaient elles aussi enchainées. Quand elle est arrivée au château elle était déjà enchainée, quand elle a quitté le château elle était toujours enchainée. Elle est restée enchainée durant tout son séjour au château. Elle n’a rien fait du tout. Elle ne pouvait rien faire, enchainée comme elle était. Maintenant elle est bâillonnée, elle ne peut pas expliquer à Olga qu’elle est dans l’erreur.

Fifi est songeuse :
- Incroyable. Elle nous nous a vraiment roulés dans la farine. Maintenant je comprends des choses. Par exemple je comprends les ordres que son oncle nous avait donnés à moi et à Zaza. Il nous avait dit de lui attacher les mains, les coudes, la poitrine, le buste, les bras, le torse, l’abdomen, les cuisses, les genoux, les mollets, les jambes et les chevilles, de serrer très fort ses liens, de bien lui enfoncer son bâillon. Malgré tout ça elle s’était échappée en moins d’un quart d’heure.

Gwen songe à ce qu’il s’est vraiment passé ce jour-là. Fifi et Zaza l’avaient bâillonnée et attachée très solidement. Ses liens étaient vraiment serrés très fort. Elle n’a pu échapper à son oncle, à Fifi et à Zaza que grâce à un extraordinaire coup de chance. Ensuite elle n’avait réussi à se libérer de ses solides liens qu’après des heures et des heures d’efforts. Parce que la chance était encore avec elle en mettant à sa portée un moyen d’user ses liens.

La tante : - Je n’y crois toujours pas.
Fifi se lève et s’approche de Gwen.
Fifi : - Il y a d’autres faits. D’après ce que m’a raconté Zaza…
Gwen est toujours assise sur la chaise. Fifi domine Gwen et la désigne.
Fifi : … voici la seule personne qui ait jamais échappé à la clinique du brin d’air, la clinique du docteur Müller, si vous préférez.

Gwendoline se rappelle que ce jour-là elle était bâillonnée et étroitement ligotée dans une camisole. Elle ne pouvait rien faire. C’est Andy qui a pris tous les risques, même si Andy n’a jamais expliqué ce qu’il s’était réellement passé ce jour-là.

Olga en rajoute.
- La liste des faits est bien longue. Voici un autre exemple : les services secrets ont découvert que c’est elle qui a déclenché le plan « D ». Le plan qui a retourné la situation, à la dernière minute, en Bulovie.
La tante : - Elle ?
Zéna : - Vous ne pensez tout de même pas que c’est le marchand de carpettes qui a tout fait ?
Olga : - Même le général Robioff s’y est laissé prendre. Elle a fait passer son ami, le stentor des carpettes pour le capitaine Stanton. En réalité c’était elle qui menait la danse, cachée dans les coulisses.
La tante : - Qu’est devenu le capitaine Stanton ?
Olga : - On a repêché son corps, avec plus de plomb dans le buffet que d’eau.

Gwen ne comprends plus. Elle regarde dans le vide. Elle pensait qu’Andy était le capitaine Stanton. Ce jour-là elle était attachée avec des liens de soie. Des liens qu’elle avait demandé à Diana de lui mettre. Pour plaire à Andy. Elle ne savait rien du plan « D » et attachée comme elle était, elle ne pouvait rien faire. Elle se rend compte qu’elle n’a pas beaucoup questionné Andrew sur son métier. Cela ne lui était pas important. Andy lui avait dit qu’il travaillait chez Johnson & Johnson en tant qu’agent commercial. Il vend des carpettes ? Vraiment ?

La tante s’est approchée de Gwen pour la dévisager.
- Vraiment incroyable. A la voir comme ça je parierais gros qu’elle est idiote et qu’elle ne comprend à peine de quoi nous parlons.
Zéna : - Moi aussi je ne voulais pas le croire. Pourtant elle est l’élite de l’élite des agents spéciaux.

Olga regarde sa montre.
- Le temps passe. Nous allons nous mettre en route.
Zéna : - Il y a des personnes en Bulovie ET des personnes en Raindie qui souhaitent chaudement poser des questions à Y07.

Olga retire les chaines des chevilles de Gwen.
Zéna : - Bien sûr, nous sommes armées, nous sommes autorisées à faire usage de nos armes. Maintenant que nous savons qui elle est réellement, nous allons ouvrir l’œil et nous n’allons pas la quitter des yeux.
Olga verrouille le bâillon de Gwen avec un petit cadenas. Elle verrouille le lacet du gant de Gwen avec un clip métallique qu’elle cadenasse.

Zéna s’adresse aux deux filles prisonnières.
- En route, les cocottes, votre taxi vous attend.
Dernière modification par MacWilly le 11 févr. 2024, 07:55, modifié 1 fois.

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Episode 4.3. Gwendoline est Y07

Zéna conduit la voiture, Diana est assise derrière elle, à côté de Gwen, elle-même est assisse derrière Olga. La voiture va entrer dans une forêt.
Diana s’enfonce sur son siège et remonte ses genoux contre le haut du dossier de la chaise de Zéna. Diana regarde Gwen et lui dit doucement.
- mmmm !
Gwen a compris que Diana essaie de lui dire quelque chose. Diana fait des petits signes de la tête à l’attention de Gwen. Gwen se met dans une position identique à celle de Diana et Gwen interroge doucement Diana.
- mmmm ??
Diana cligne des yeux et fait un petit signe d’approbation de la tête.

Gwen ne comprend pas. Cette position est inconfortable. Quel intérêt de prendre cette position fatigante, attachées et bâillonnées comme elles sont ?

Une minute plus tard, un virage sur la droite se présente. Diana lance ses jambes. Elle serre sa jambe droite sur les yeux de Zéna et sa jambe gauche sur le cou de Zéna. Surprise, étouffée et aveuglée, Zéna laisse la voiture botter dans le fossé sur le côté gauche de la route. La carrosserie du côté gauche se froisse, les roues gauches plient sur leur axe.
Diana bondit de la voiture. D’un signe de la tête elle invite Gwen à la suivre. Olga commence à ouvrir sa portière mais un magistral coup de pied de Diana rabat la porte sur la tête d’Olga. Olga en est étourdie, presque assommée. Les portières gauches étant bloquées, Zéna n’est pas intervenue.

Diana a parcouru quelques mètres et elle invective Gwen à la suivre.
- mmmm !!, mmmm !!

Les deux filles ligotées se précipitent dans la forêt.
Gwen peut à peine courir. Son bâillon lui obstrue la bouche. Son corset lui écrase son corps. Elle ne peut que prendre des petites inspirations d’air. Son abominable corset lui serre affreusement le haut des jambes et entrave sérieusement sa course.
Diana a remarqué que Gwen traine. Elle l’encourage d’un signe de la tête.
- mmmmff !!, mmmmff !!
Gwen se désole et encourage Diana à prendre le large, d’un signe de la tête.
- mmmmppff !!

Gwen a entendu Olga dire qu’elle s’occupait de Gwen et ordonner à Zéna de rattraper Diana.

Bientôt Olga a rattrapé et ceinturé Gwen. Gwen est rouge d’essoufflement. Elle a couru de toutes ses forces mais entravée comme elle est ses efforts ont été sans consistance. Gwen tente de reprendre son souffle.
- gggfff !, mmmfff !!

Olga ne lui retire pas son bâillon. Zéna et Diana sont maintenant hors de vue. Olga distingue au loin que des voitures se sont arrêtées. Elle explique à Gwen.
- Pas question de te détacher, Y07. Notre accident a attiré des curieux. Nous allons d’abord attendre que Zéna revienne avec la journaliste. Asseyons-nous.

Olga s’assoit sur une branche, Gwen appuie son gant contre un arbre et se laisse lentement glisser vers le sol.

Une demi-heure passe.
Un bâton vient frapper la tête d’Olga qui s’évanouit. Diana s’adresse à Gwen.
- Tu vas bien ?
- mmmmppff !!
- Je prends ça pour un oui. Bon, maintenant agir dans l’ordre.
Diana fouille dans le sac d’Olga et en sort une corde.
- D’abord attacher les poignets d’Olga dans son dos.
Olga est maintenant couchée sur son ventre, les poignets attachés dans son dos.
- Ensuite aller chercher Zéna. Gwen, pendant ce temps tu surveilles Olga. Je compte sur toi.

Gwen est restée seule avec Olga. Elle est toujours attachée et bâillonnée. Bien sûr Diana ne l’a pas délivrée puisque ses entraves sont verrouillées par des cadenas. Mais si Olga se réveillait et s’en allait ? Que pourrait-elle faire ? Gwen est excédée. Ne pourrait-elle pas être libre ? Pourquoi faut-il qu’elle soit toujours ligotée ? C’est vraiment bizarre.

Un quart d’heure plus tard Diana revient avec Zéna. Zéna a ses poignets attachés et ses chevilles entravées. Diana a fait s’asseoir Zéna et se met à la ligoter soigneusement. Elle explique.
- Une chance qu’ici le sol soit surtout recouvert d’herbe plutôt que de feuilles mortes. Sinon je n’aurais pas pu surprendre Olga, tout-à l’heure.

Diana fouille encore les deux buloviennes et leurs affaires. Elle est contente.
- Ca y est ! J’ai la clé.
Diana délivre Gwendoline de son bâillon et de son gant. Elle soupire de soulagement.
- Enfin libre ! Quel soulagement. Olga m’avait impitoyablement serré mon gant. Il me tirait férocement mes bras et mes épaules dans le dos.

Quelques petites gifles ont ranimée Olga. Zéna et Olga sont maintenant soigneusement ligotées et assises l’une à côté de l’autre. Diana a chuchoté des instructions à l’oreille de Gwendoline. Gwendoline s’est placée devant les deux filles ligotées, pendant que Diana s’est placée derrière elles. Gwendoline s’adresse aux prisonnières.
- Que vais-je faire de vous ?
Olga : - C’est une bonne question.
Gwendoline : - Une bonne réponse est de vous transférer à la clinique du brin d’air pour vous faire subir un bon lavage de cerveau.
Zéna et Olga palissent.
Zéna : - Non, vous n’auriez pas cette cruauté ?
Gwendoline prête attention aux signes que Diana lui adresse. Signes que ni Olga ni Zéna ne peuvent voir mais qui guident Gwendoline.
Gwendoline : - Peut-être devrais-je vous tuer immédiatement ?
Diana : - Vous savez bien sûr que les agents qui ont un code « X » ou supérieur sont licenciés pour tuer leurs ennemis ?
Gwendoline : - Je suis d’humeur complaisante. Dites-moi si vous préférez être tuées par balles, être étranglées, être égorgées, être abandonnées en étant solidement ligotées pour mourir de faim ? Ou peut-être autre chose ?

Olga et Zéna sont maintenant livides. Elles sont vraiment inquiètes.
Olga : - Nous pouvons discuter ?
Gwendoline : - Pourquoi pas ? Qu’avez-vous à offrir ?
Zéna : - Et bien…
Diana : - La seule chose que pourriez donner à Y07 est la tante d’U69. Plus exactement des preuves qui l’enverraient à l’ombre pendant un moment, ici ou en Bulovie, peu importe.
Olga : - Des preuves de son implication dans le complot contre la princesse Tania existent en Bulovie. Ces preuves enverraient la tante à l’ombre pour des années. Je sais où se trouvent ces preuves mais comment vous les remettre ?
Diana : - Y07, vous et la tante pourriez aller en Bulovie, vous remettez les preuves aux autorités buloviennes et la tante est mise au placard.
Gwendoline : - Cela demande un peu de mise au point ?
Zéna : - Si vous nous promettez un sauf-conduit après ça, je marche.
Olga : - Pareil pour moi.
Diana fait signe à Gwendoline qui suit les indications de Diana.
Gwendoline : Bien. Nous avons un accord. Je vais régler les modalités puis nous exécuterons l’accord.

Diana s’adresse à Gwendoline.
- A tes ordres ! Mais dans l’immédiat nous sommes au milieu de la forêt, loin de toute habitation, sans véhicule, avec deux catins ligotées. Je vais les bâillonner, les attacher à des arbres pour qu’elles ne puissent pas se libérer l’une l’autre, puis nous reviendrons les chercher à la nuit tombée, lorsque nous disposerons d’un véhicule… Avec ton accord, chef ?
Gwendoline : - Plan adopté.

Gwendoline et Diana s’approchent de la route. Elles comptent faire du stop. Gwendoline est admirative de sa complice.
Gwendoline : - Une fois de plus tu as été sensationnelle.
Diana : - C’est parfaitement normal ! J’ai été formée par Y07, la fine fleur du dessus du panier de tous les agents spéciaux.
Gwendoline : - Ha ha ! Très drôle ! Tu sais bien qu’une fois de plus j’ai été attachée et que je n’ai rien pu faire.
Gwendoline : - Il y a beaucoup de choses que je n’ai pas comprises. Par exemple je ne comprends pas comment les deux catins ont pu croire que j’étais le top du top des agents.
Diana : - Et bien, c’est que… Andy et moi avons tout fait pour agir incognito en Bulovie. Pour ne pas être contrariés dans notre plan de sauvetage de Norbert. Or les services secrets buloviens sont remplis d’incapables. Pour se dédouaner de leur inefficacité ils ont tout mis sur le dos d’un super-agent sans pareil.
Gwendoline : Comme Y07 ?
Diana : - Oui. Je te jure cependant que ni moi ni Andy ne t’avons impliqué dans l’opération. D’ailleurs pour t’éviter d’être compromise nous t’avons déguisée en fille rousse appelée Gwenaëlle. Je ne sais vraiment pas comment les services spéciaux en sont venus à toi.
Diana : - Cette confusion nous est très bénéfique. Les deux godiches t’ont solidement ligotée avec un gant unique alors qu’elles m’ont juste attaché les mains avec une simple corde.
Gwendoline : - Ce n’est pas tout. Elles m’ont aussi enfermée dans un corset. D’ailleurs je suis toujours entravée par cet affreux corset.
Diana : - Entravée ?
Gwendoline : - Oui. Je ne peux pas respirer normalement et je peux à peine écarter mes genoux. J’espère que tu ne vas pas tarder à me délivrer ?
Diana : - Te délivrer ? Pourquoi ne te débarrasses-tu pas de ton corset ?
Gwendoline : - Tu ne sais pas ? Normalement une fille enfermée dans un corset ne peut pas se délacer elle-même.

Les deux filles ont rejoint la route.
Diana se met à ricaner.
- Je rigole encore de ces deux cloches quand nous leur avons fait croire qu’Y07 pouvait les tuer sans sourcilier.
- Oui, c’était amusant de les intimider en jouant le rôle d’Y07. Nous devrions peut-être conserver la confusion ?
- Assurément.
- Dis-moi, je n’ai pas compris qui …
- Chut ! Voici une automobile qui va nous prendre en stop. Les explications sont pour plus tard.
Dernière modification par MacWilly le 12 févr. 2024, 13:11, modifié 1 fois.

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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

Message par chose »

Vivement la suite, je suis ce roman avec intérêt et émoi... :)
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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

Message par Mad Hatter »

Et bien ça ce sont des chapitres qui s'enchainent à bon rythme !
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

Message par MacWilly »

Episode 4.4. Gwendoline rend visite à Tati

Grace au stop les deux filles ont rejoint l’automobile de Diana. Puis elles se sont rendues à l’appartement de Norbert. Diana a libéré Gwendoline de son corset. Elle a pris une grande inspiration et s’est réjouie.
- Quel bonheur de pouvoir à nouveau remplir entièrement ses poumons d’air, de respirer librement.
Gwendoline a massé les racines endolories de ses jambes pendant que Diana remettait des vêtements à Gwendoline. La robe de velours était tout de même trop voyante car trop moulante.

Les deux amies roulent maintenant dans la voiture décapotable pilotée par la journaliste. Gwendoline a gardé son collant brun. Elle porte une jupe en jean et un chemisier bleu ciel. Elle est songeuse.

- Dis-donc, l’autre jour tu as pris des clés dans cet appartement pour me retirer les menottes que je portai. Tu y as déjà pris plusieurs fois des cordes. L’autre jour tu m’as attachée en sachant que tu utilisais la méthode de l’enroulement, l’autre jour tu m’as mis des liens de soie avec un savoir-faire d’experte. Est-ce à dire que…
- Décidément ! On ne peut rien cacher à Y07. Presque tous les hommes loyaux aiment avoir leur compagne attachée dans leur lit. Tu le sais très bien, puisque l’autre jour tu voulais accueillir Andy en portant des liens de soie.
- Donc toi et Norbert ?
- A toi je veux bien te le dire. J’aime être attachée en compagnie de mon fiancé, dans notre intimité.
- Ca par exemple. La femme de tête, forte et indépendante que tu es, qui a renversé le pouvoir politique d’un pays, qui a en a mis un autre en place, a fait tout ça parce qu’elle voulait se retrouver attachée dans les bras de son fiancé !

Diana sourit.
- Oui, c’est une manière de voir les choses.
- Je parie que personne d’autre que moi n’est au courant de ta passion secrète, parce que personne ne s’en est jamais douté ?
- Tu oublies Andy. Tu sais bien qu’il est très habile et tu sais aussi qu’il est le meilleur ami de mon fiancé.
- Evidemment…
- Je te précise encore que dans l’appartement de Norbert il y a des menottes, des cordes et des choses de ce genre. Par contre il n’y a pas de fouet, de cravache ou de choses de ce genre.
- Evidemment…

Gwendoline est songeuse. Elle s’exclame.
- Où allons-nous ?
- Chez la tante d’U69, bien sûr ! Nous allons lui demander de nous accompagner en Bulovie.
- Tu crois qu’elle sera ravie de venir avec nous ?
- Peut-être que si nous lui demandons gentiment et poliment ?

Diana gare la voiture à proximité de la maison de la tante. Les deux filles s’approchent discrètement de la maison. Diana a remarqué que la cour de la maison est déserte. Diana et Gwendoline voient Fifi nettoyer le salon. Diana se précipite, de manière à se mettre devant Fifi, Gwendoline étant derrière elle.
Diana : - Coucou Fifi, comme on se retrouve. Allez, fais plaisir à Y07 et croise tes mains derrière ton dos.

Diana attache les mains de Fifi dans son dos, Gwendoline attache ses cuisses.
Diana : - Je devine que tu es seule ici. Dis-moi quand ta patronne revient.
Fifi : - Je ne le sais pas, mademoiselle.
Diana : - Elle ne t’a pas dit où elle est allée, ni quand elle compte revenir ?
Fifi : - Oh non, je suis son employée. Elle ne me rend pas compte de ses activités.

Gwendoline éprouve une sorte de volupté. Elle est en train d’attacher les jambes de Fifi, sous ses genoux, puis elle attachera ses chevilles. Pour une fois, pour la première fois, elle peut ligoter Fifi. Elle lui met des liens. Elle savoure ce moment.
Diana a attaché les coudes de Fifi ensemble, elle lui a entouré son buste de cordes, au-dessus et en-dessous de ses seins. Elle va encore lui attacher les mains contre son dos.

Fifi est maintenant debout, étroitement ligotée et Diana s’amuse.

Diana : - Voilà, la FIFI est FIFI, ou si tu préfères, la fille fidèle est finalement ficelée.
Gwendoline : - Cela te fait plaisir d’être ligotée avec des liens tellement serrés que tu ne peux rien faire ?
Fifi : Oh non mademoiselle, mes liens me brulent déjà les chairs.
Gwendoline : - Tu te rappelles la fois où la tante m’avait contrainte à faire des exercices pendant des heures ? Alors que j’étais solidement attachée ? Avec des fines lanières de cuir ? Que j’avais mes chevilles enchainées ? Et que je t’avais ensuite suppliée de me détacher ?
Fifi : - Mais madame Tati a fait tout ça pour votre bien, mademoiselle.
Gwendoline : - Quand elle m’a solidement attachée pendant des heures, et qu’après toutes ces heures mes bras et mes épaules me faisaient atrocement souffrir, c’était pour mon bien ?
Fifi : - Les exercices de madame vous ont permis d’avoir un maintien parfait, une posture de rêve, une silhouette enviable.
Gwendoline : - Tu te rappelles ce que tu m’as fait ce jour-là, lorsque je t’avais suppliée de me détacher ? Non seulement tu ne m’as pas détachée mais en plus tu as tressé mes cheveux puis tu les as attachés aux lanières qui me ligotaient mes coudes pour me forcer à garder la tête haute. Tu m’as traitée de manière horrible.
Diana : - Fifi a des cheveux courts. Mais il y a certainement un collier dans la maison qui fera l’affaire ?
Gwendoline : - Mais oui ! Je vais aller le chercher.
Diana : - Ouvre l’œil. Nous ne savons pas quand la tantine reviendra. Moi je vais chercher où la tantine peut-être pendant que tu t’amuses avec Fifi.

Fifi est restée seule, debout, attachée dans le salon. Elle a essayé de fuir. Elle n’est pas allée loin. Ses jambes sont serrées par des liens. Les talons fins de ses escarpins ne lui permettent pas un équilibre très stable.

Gwendoline est revenue avec un collier qu’elle fixe sur le cou de Fifi. Le collier est élargi à la hauteur du cou, sous le menton. Le collier contraint Fifi à garder la tête haute.
Gwendoline : - Tu apprécies ? Avec tes talons et tes jambes bien attachées tu peux à peine sautiller.
Gwendoline : - Tu ne me remercies pas ?
Fifi : - Mademoiselle ?
Gwendoline : - Je te fais profiter de ces excellents exercices de maintien. Je te permets aussi de goûter au plaisir d’avoir la tête haute. Ne suis-je pas gentille ?
Fifi : - Mademoiselle Y07 est très attentionnée. Quand est-ce que mademoiselle me déliera ?

Gwendoline tourne lentement autour de Fifi. Comme elle se réjouit de ce moment. Elle est libre. Fifi est solidement ligotée. Elle en avait rêvé. Cela ne s’était jamais produit.
Gwendoline : - Je ne sais pas encore. En attendant profite bien de l’occasion que je te donne pour améliorer ton maintien.

Gwendoline est maintenant assise devant Fifi. Elle ne se lasse pas de voir Fifi solidement ligotée. Diana est au seuil de la pièce. Elle fait signe à Gwendoline qui la rejoint. Diana parle à voix basse.

Diana : - C’est problématique. D’après ses tablettes, Tati est partie régler des affaires dans une ville voisine. Elle ne devrait revenir que demain soir.
Gwendoline : - Alors que faisons-nous ?
Diana : - On demande des instructions à Y07 ?
Gwendoline : - Eh bien…
Diana : - Comme je suis distraite. J’oubliais que tu n’es pas toi-même. Tu ne portes aucun lien, aucune entrave, pas de corset, pas de bâillon, rien ! Même pas une jupe entravée. Tu dois te sentir toute nue !
Gwendoline : - Pfff !
Diana : - OK, on emmène Fifi, on va ramasser les deux catins et on revient demain pour attraper Tati. Je vais mettre la voiture devant la porte pendant que tu dis à Fifi qu’elle doit se mettre devant le perron.

Gwendoline se rapproche lentement de Fifi qui tire sur ses liens. Elle tord ses bras. Elle essaie de se dégager de ses liens. Gwendoline regrette de devoir abréger ce spectacle qui l’enchante. Fifi attachée, qui essaie en vain de se libérer. Quel spectacle !

Gwendoline : Viens avec moi. Je t’ai trouvé du temps pour que tu puisses bénéficier pleinement de ces éminents exercices de maintien.

Gwendoline a enserré le torse de Fifi pour la contraindre à sautiller jusqu’à sa destination. Puis Fifi est essoufflée. Elle est installée sur la banquette arrière de l’automobile.
Fifi : - Où m’emmenez-vous ? Quand me libérerez-vous de mes liens ?
Gwendoline : - Diana, met donc un bâillon sur la bouche de cette bavarde.


Diana a garé son automobile dans la forêt, à quelque distance de la route, à proximité de l’endroit où se trouvent les deux buloviennes ligotées.
Diana et Gwendoline arrivent à cet endroit.
Il est désert.

Gwendoline : - Elles ont réussi à se libérer.
Diana se penche sur les lieux et ramasse un bout de corde. Elle examine la corde.
Diana : - Je crois plutôt que quelqu’un est passé par ici et a délivré les deux acolytes. Je les avais fouillées. Elles n’avaient rien qui leur permettait de trancher leurs liens.
Gwendoline : - Un randonneur peut-être ? Ou un garde-forestier peut-être ?
Diana : - Sans doute. Rejoignons la voiture.

Diana : - Nous sommes maintenant en difficulté. A nous deux nous devons affronter Tati et les deux comparses. C’est même pire, Tati peut obtenir de l’aide des hommes de main de d’Arcy. En contrepartie nos compagnons sont à l’étranger. A moins que tu ne voies quelqu’un susceptible de nous venir en aide ?
Gwendoline : - La comtesse « M » peut-être ?
Diana : - Je ne crois pas. Elle a certes de l’estime pour moi mais n’oublie pas que Tati et « M » sont alliées.

Gwendoline : C’est le moment d’aller concocter un plan détraqué ?
Diana : - Non ! C’est le moment d’aller concocter un plan pour nous tirer d’embarras.
Dernière modification par MacWilly le 13 févr. 2024, 11:31, modifié 2 fois.

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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

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A l'intention de chose.

Merci beaucoup ! Cela me fait vraiment plaisir de savoir que des personnes suivent cette histoire.
J'espère que les histoires précédentes ont aussi été appréciées.
J'espère aussi que le panache qui s'annonce dans les chapitres suivants sera à la hauteur des attentes (il y a encore quelques chapitres à venir).

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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

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Episode 4.5. Gwendoline contre Tati et les buloviennes

Le lendemain matin, tôt dans la journée, en faisant sa toilette, Gwendoline se rappelle les événements de la veille. Diana l’avait emmenée, avec Fifi, au domicile d’U69 ! Elle avait déclaré qu’U69 était en mission à l’étranger, elle avait retiré la clé de la maison de sa cachette, en expliquant qu’Andy lui avait dit où se trouvait cette cachette.
Curieusement Diana n’a pas expliqué comment elle pouvait disposer de ces informations. Par contre elle avait expliqué que leurs ennemis ne viendraient pas les chercher ici.

La veille Gwendoline a revu le poteau auquel U69 l’avait attachée. U69 l’avait laissée attachée et bâillonnée pendant des heures. Elle l’avait narguée en lui disant de pratiquer des exercices d’évasion. Elle avait serré ses liens terriblement fort. Une fois libérée de ce poteau elle avait les marques de ses liens sur ses coudes, ses genoux... Les marques ont mis des heures pour disparaître. Pour exacerber son sentiment de soumission U69 ne l’avait habillée que de lingerie et de bas.
Maintenant elle est libre. Comment a-t-elle pu être idiote au point de se laisser manipuler de la sorte ?

Elle a repensé à Diana et à Andy. Oui, ces deux personnes l’ont aussi attachée. Rarement. Dans des circonstances particulières. Dans des conjonctures très différentes de celles qui lui ont imposé ces heures de ligotage contre ce poteau.

La veille Gwendoline a revu le triste vélo d’intérieur qu’U69 lui avait préparé. Elle a été attachée sur ce vélo qui l’obligeait à pédaler. Si elle s’arrêtait de pédaler, le mécanisme lui infligeait des coups de cravache sur ses fesses. Attachée sur ce vélo elle devait soit pédaler soit subir des coups de cravache.
Quel supplice horrible.
Surtout quand elle était seule, attachée à cette infâme machine, incapable d’arrêter l’infernale machine. Elle ne pouvait pas non plus se retirer de la machine, elle était attachée par des liens bien trop fermes pour qu’elle puisse se libérer.
Gwendoline avait eu l’impression de sentir de nouveau la douleur des violents coups de cravache que la machine lui infligeait. Oui, la machine est réglée pour administrer des coups violents et douloureux. Des coups bien plus violents que ceux qu’une fille peut perpétrer.
Gwendoline s’est sentie stupide de s’être laissée manipuler jusqu’à accepter les traitements abjects qu’U69 lui imposait.

Elle a repensé à Diana et à Andy qui affirmaient qu’attacher une fille est une chose, la frapper en est une autre.
Elle sait qu’Andy est parfaitement capable de la brutaliser. Elle sait aussi qu’Andy ne la maltraitera jamais. A moins, hypothèse totalement absurde, qu’elle ne commette délibérément des actes odieux.
Gwendoline regrettait qu’Andy ne soit pas là. Comme elle se serait sentie rassurée dans ses bras. Même attachée. Curieusement elle se serait sentie même davantage rassurée attachée que libre.
Elle aura ce bonheur dans quelques jours. Andy reviendra dans quelques jours.

Diana et Gwendoline sont assises à une table pour le petit-déjeuner. Fifi est assise sur le sol, agenouillée, assise sur ses talons, à côté de la table. Ses escarpins sont posés près d’elle, elle ne porte plus le collier qui la forçait à garder la tête haute. Elle est toujours ligotée. Ni Diana ni Gwendoline ne l’a détachée cette nuit. Diana ne lui pas accordé d’importance, Gwendoline a pris plaisir à la laisser enfermée dans ses liens. Fifi l’a attachée si souvent. La sensation de revanche de voir Fifi solidement ligotée lui a réchauffé le cœur.

Fifi a l’air en peine :
- Mesdemoiselles, s’il vous plait, détachez-moi. Vous m’avez laissée ligotée et bâillonnée toute la nuit. Et maintenant ma position agenouillée tend excessivement les liens de mes jambes.
Gwendoline : - Comment ? Hier encore tu me disais que toi, Tati et U69 vous me ligotiez pour mon bien ! De plus vous m’avez ligotée bien plus cruellement et plus longtemps que tu ne l’est. Maintenant tais-toi sinon je te bâillonne et je te prive de petit-déjeuner.

Diana et Gwendoline prennent le petit-déjeuner en tendant de temps à autre une bouchée à Fifi.
Diana : - La question est de deviner ce que vont faire les deux catins.
Gwendoline : - Elles vont tenter d’accomplir leur mission première ?
Diana : - C’est aussi mon avis. Alors je propose que nous allions nous dissimuler à proximité de mon appartement. Puis nous les surprenons et nous les neutralisons. Ce plan te convient, chef ?
Gwendoline : - Plan adopté. Et pendant ce temps Fifi peut bénéficier des excellentes leçons de maintien. J’espère qu’elle apprécie que nous agissons pour son bien.
Fifi : - Mesdemoiselles, je vous en supplie, ne me laissez pas comme ça. Attachée toute la journée.
Gwendoline : - Je te rappelle comment tu m’as traitée lorsque je t’ai suppliée de me détacher. Alors je ne vais pas te laisser comme ça ! Je vais aussi te bâillonner.
Fifi soupire.


Diana et Gwendoline sont assises près de l’appartement de Diana. Elles se sont cachées dans un petit jardin. Elles surveillent les environs à tour de rôle.

Le temps passe.
Olga et Zéna finalement approchent.
Leur plan ayant été préparé, Gwendoline bondit devant les buloviennes, brandissant un pistolet, pendant que Diana bondit derrière elles en lançant :
- Pas un geste.
Quelques instants plus tard les deux rivales ont leurs poignets menottés, elles sont dirigées vers la voiture de Diana, installées dedans. Elles sont rapidement conduites pour rejoindre Fifi qui est toujours solidement ligotée et bâillonnée.

Sous la surveillance de Gwendoline, armée du pistolet, Diana a pris soin de fouiller les deux prisonnières, de leur retirer les menottes, de les ligoter et de les bâillonner. Diana a ligoté les trois filles de telle manière qu’elles ne peuvent pas se toucher l’une l’autre. Elle ne voulait pas risquer qu’une des filles puisse tenter d’en détacher une autre.

Cette besogne terminée, Diana et Gwendoline se éloignées de leurs pour prendre un petit rafraichissement. Diana :
- Voilà une affaire rondement menée. Nos actions remontent.
- Il faudrait peut-être que j’apprenne un jour à me servir d’une arme à feu ?
- Peut-être. Mais comme Y07 est une experte, les deux buloviennes se sont laissées appréhender aisément !
- Si nous pouvons encore neutraliser Tati nous serons tirées d’affaire.


Diana et Gwendoline approchent de la maison de Tati. Cette fois les augures sont favorables. Diana a prouvé son savoir-faire, elles sont deux pour affronter Tati qui est seule.

Diana gare la voiture à quelque distance et les deux filles s’approchent discrètement de la maison. Elles portent des chaussures à petits talons. Elles peuvent progresser silencieusement. Elles font le tour de la maison et la scrutent. Elles savent maintenant que Tati est assise sur une chaise de bureau, affairée sur les papiers du bureau devant elle.
Les deux filles s’approchent par derrière de Tati, à pas de loup.

« BANG » (un coup de feu claque) !
La chaise de bureau se met à tourner sur elle-même, révélant un mannequin à l’image de Tati. Un clic retentit derrière les filles. Tati apparaît sur leur côté, tenant un browning de 9 mm de calibre, encore entouré d’une légère fumée.
Diana et Gwendoline viennent de comprendre. Tati est sur leurs côtés, elle est armée. Elle a tiré sur la chaise pour la faire tourner. Un complice armé se trouve derrière elles.
Elles sont tombées dans un piège.

Tati : - Vous feriez mieux de ne rien tenter.
Diana reconnaît sa défaite. Elle baisse ses mains en signe de capitulation.

Tati a son browning dans sa main.
Tati : - Maintenant Joe va vous attacher proprement. Joe, commence par Gwen.

Diana regarde Gwendoline, d’un air préoccupé.
- Là on est dans le pétrin.
Dernière modification par MacWilly le 14 févr. 2024, 10:42, modifié 1 fois.

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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

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Episode 4.6. Gwendoline entreprend son dernier voyage


Joe s’applique à attacher Gwen. Il lui croise les mains dans son dos et les attache solidement. Les coudes de Gwen sont mis en contact et attachés. Ses bras sont attachés à son corps. Des cordes enserrent son corps au-dessus des seins, en-dessous des seins, au niveau du ventre, au niveau de l’abdomen. Des cordes passent sur ses épaules pour bien maintenir en place les liens qui entourent son buste. Joe lui attache les chevilles, les genoux avec des liens au-dessus et en-dessous des genoux, les cuisses. Il lui relève sa jupe pour placer des liens en haut des cuisses, à la racine des jambes, puis il remet la jupe en place. Il vérifie que les nœuds sont bien serrés.
Tati : - Maintenant que la polissonne est saucissonnée comme un saucisson, occupe-toi de l’autre friponne de la même manière.

Un peu plus tard Diana est elle aussi saucissonnée. Tati range son browning. Joe quitte la pièce.

Tati : - j’ai encore quelque chose pour vous.

Joe revient, en portant deux étoffes noires. Il les pose près des deux filles. Il couche Gwen sur son ventre sur une des étoffes. Ces étoffes sont une sorte de bande terminée par un fond. Joe met les pieds de Gwen dans le fond de l’étoffe. Cette étoffe est élastique et elle épouse les chaussures et les pieds de Gwen. Puis Joe tire sur les bords de l’étoffe pour les mettre contre les jambes de Gwen, avant de rejoindre ces bords par une forte fermeture éclair. La gaine avec laquelle Joe entoure Gwen est très étroite. Elle se colle sur le corps de Gwen.

Gwen est maintenant entourée par sa gaine. La fermeture éclair est remontée jusqu’à sa nuque. Elle est tellement étroite qu’elle moule joliment le corps de Gwen. Gwen est couchée sur son dos et la gaine révèle toutes les formes. Y compris la ceinture de la jupe de Gwen.
Joe commence à entourer Diana de son fourreau.

Pendant que Joe ‘emballe’ Diana, Tati explique.

Tati : - J’ai appris que tu es ou que tu serais Y07. J’ai appris que vous vouliez me jeter en prison. Je ne veux pas courir de risque. Je possède un vieux bateau dans le port de Blackhaven. C’est un vieux rafiot qui servait autrefois à faire de la contrebande. Maintenant il y a plus de rouille que de fer dans ce bateau.

Tati : - Je vais vous emmener en voyage. C’est l’occasion de me débarrasser de vous et du vieux rafiot. Personne ne s’étonnera de la disparition d’un vieux rafiot pourri. On ne vous retrouvera pas. Je n’aurai pas d’ennuis avec la police.

Joe a fini d’enfermer Diana dans sa gaine qui adhère sur tout son corps, révélant toutes ses formes.

Tati : - Joe, prend un outil et casse la fermeture éclair de leurs gaines, en position fermée, évidemment.

Diana joue la carte qu’elle avait gardé en réserve. Elle tente une négociation.
Diana : - Fifi, Olga et Zéna sont en notre pouvoir.
Tati : - Bah ! Fifi n’est qu’une servante, Olga et Zéna sont des chipies étrangères. Peu m’importe.

Tati : - Joe, installe-les dans la voiture et nous partons.


La nuit est tombée. Le bateau de Tati a pris la mer. Il a appareillé il y a environ deux heures. Il remorque un canot automoteur. Diana et Gwen sont dans une pièce du vieux rafiot, sous le pont principal. La pièce est totalement vide. La peinture est très défraichie. Des grosses taches de rouille décorent les murs. Il y a un seul petit hublot, à environ 1m70 du sol. Une misérable lampe électrique éclaire la pièce.

Tati et Joe viennent d’entrer dans la pièce. Tati ordonne à Joe :
- Joe, trouve une masse pour abattre la clenche de cette porte.
Tati : - Si vous le voulez, dites-moi où sont Fifi et les deux pimbêches ?
Diana : - En échange de notre liberté ?
Tati : - En échange d’avoir une conscience tranquille, rien de plus.
Gwendoline : - Elles sont enfermées dans la maison d’U69.

Joe vient de briser la clenche de la porte, du côté intérieur de la porte.
- La voie d’eau est ouverte. Dans une heure, deux au maximum, le rafiot sera au fond de la mer.

Tati :- Je suis gentille. Je laisse les machines en marche, pour vous laisser la lumière et je ne vous bâillonne pas. Pour passer le temps vous pourrez vous raconter des histoires drôles.

Tati : - Un dernier souhait avant qu’on se quitte ?
Diana : - Une dernière cigarette et un verre de rhum, c’est la coutume, je crois ?
Tati : - Pas de chance. Je ne fume pas et si je fumais je ne voudrais pas risquer que vous tentiez de bruler vos entraves. Pas de chance non plus pour le rhum. Il n’y en a plus sur ce vieux rafiot depuis longtemps.
Tati : - Alors… bye bye.

Tati quitte la pièce. Diana et Gwen entendent le pêne glisser dans la gâche et restent seules.
Diana remue un peu dans son étui.

Gwen regarde anxieusement Diana.
- Tu as un plan n’est-ce pas ?
- Hélas.
- Tu veux dire que ?
- Oui. Cette fois c’est la fin. Regarde, nous sommes ligotées dans une gaine qui nous colle au corps. Il n’y a rien dans la pièce où nous sommes. Rien de coupant. Aucune aspérité qui nous permettrait de déchirer nos gaines.
Diana : - Si par extraordinaire nous arrivions à nous libérer de nos gaines, nous serions toujours attachées. Et je n’ai rien qui nous permettrait de nous débarrasser de nos liens.
Diana : - Si par un exploit merveilleux, nous réussissions à sortir de nos gaines et à défaire nos liens nous serions toujours enfermées dans une pièce métallique, avec une porte métallique qui n’a même plus de clenche. Nous ne pourrions pas défoncer notre cellule.
Diana : - Même si nous réalisions encore le troisième prodige, donc de nous évader de notre cellule, je te rappelle que nous sommes seules sur un bateau troué qui va couler dans très peu de temps, au milieu de la mer.
Gwen : - Quelqu’un va venir nous sauver ?
Diana : - Aucune chance. Les hommes que nous aimons sont en voyage à l’étranger. Ils sont loin d’ici. Ils ne savent pas dans quel péril nous sommes. Ils ne peuvent pas le savoir. J’ai tenté de téléphoner à mon frère et à mon fiancé. Je n’ai pas obtenu de communication. Aucun espoir de ce côté.
Gwen : - Quelqu’un d’autre ? La police peut-être ?
Diana : - Au milieu de la nuit ? Au milieu de la mer ? Comment la police pourrait-elle être informée ? Aucune chance !

Gwen : - Il n’y a vraiment plus d’espoir ?
Diana : - Est-ce que tu vois la moindre possibilité que nous soyons secourues ? Même une possibilité totalement improbable et franchement miraculeuse ?

Gwen se renfrogne.
Gwen : - Tu as raison. Nous n’avons aucune chance de nous libérer, de nous échapper de cette cellule, ni Andy, ni Norbert, ni personne ne peut se douter que nous sommes condamnées.

Diana : - Il nous reste peu de temps à vivre. Il n’y a plus qu’une chose que nous pouvons faire.
Gwen : - Oui ?
Diana : - Réfléchir à ce que nous dirons à Saint Pierre pour qu’il nous ouvre les portes du Paradis.

Gwendoline remue faiblement dans la gaine qui la paralyse.

Une heure passe. Les vagues effleurent maintenant l’extérieur du hublot. Un peu d’eau s’infiltre sous la porte.

Un quart d’heure passe encore. Le hublot est maintenant sous l’eau. Diana et Gwen sont calmes et résignées. Elles savent que leur fin est maintenant imminente.
Dernière modification par MacWilly le 15 févr. 2024, 14:48, modifié 1 fois.

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Re: La suite 4.0 des aventures de Gwendoline [ Tati ]

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Episode 4.7. Un sauvetage pour Gwendoline

Un bruit métallique claque. La porte s’ouvre brutalement.
Les deux filles croient rêver.
Andy et Norbert se précipitent.
Andy prend Gwen sur ses épaules, Norbert prend Diana sur ses épaules

Andy et Norbert montent rapidement sur le pont. Le pont est maintenant à une dizaine de centimètres au-dessus de la mer. Des petites vagues s’échouent sur le pont. La Lune est aux trois quarts pleine. Les étoiles brillent dans le ciel. Il n’y a pas de vent. La nuit est calme et douce.
Andy et Norbert déposent les deux filles sur le pont, appuyées contre la superstructure du bateau.
Andy ordonne aux filles : - Restez-là !

Diana grimace. Comme si elles étaient capables de bouger.

Norbert s’empresse de débâcher le canot de sauvetage. Andy s’affaire sur les bossoirs. Le canot est mis à la mer, encore relié au bateau par un cordage provenant d’un bossoir.
Andy ordonne : - Monte à bord et sort les rames.
Andy attrape Diana et la lance plutôt qu’il la présente à Norbert.
Norbert assoit Diana dans le canot pendant qu’Andy attrape Gwen.
Andy, aidé par Norbert assoit Gwen dans le canot.
Andy défait la dernière amarre du canot et ordonne à Norbert.
- Norb ! Rame ! A fond !

Norbert commence à ramer lorsqu’Andy saute dans le canot.

- Le rafiot est sur le point de couler. Il va couler comme une pierre. Il faut qu’on s’écarte.

Le bateau s’enfonce dans l’eau dans un bouillonnement d’écume. Un grincement sinistre de nature métallique remonte de l’eau.
Andy s’alarme.
- Norb ! Vite ! Ici ! Fais comme moi !

Andy est à la poupe de la barque. Il enlève sa veste et la place à l’extérieur du canot, contre le canot où il la maintient en place pour rehausser le bastingage du canot. Le bateau a disparu. Il est remplacé par une éruption d’eau qui s’élance à plusieurs mètres au-dessus de la mer. Norbert a exécuté les ordres d’Andy. L’éruption retombe et génère une vague qui se dirige vers le canot. Les vestes tenues par les deux hommes évitent au canot d’être submergé par la vague. Andy ouvre une petite porte à la poupe du canot et en sort deux seaux.
Andy et Norbert écopent l’eau dans le canot puis Andy soupire.
- Sauvés ! De justesse !
Diana : - Comment as-tu su pour la vague ?
Norbert : - Normal, quand on est X…
Andy : - TOUSSE TOUSSE.

Diana et Gwen se regardent, pleines d’étonnement.
Diana : - X ?
Gwen : - X ?

Andy se dirige lentement vers la proue du canot. Il dit calmement :
- 07

Andy ouvre une petite porte dans la pointe du canot. Il en sort une bouteille et des verres. Il s’assoit et se sert une bonne ration de rhum.

Norbert : - Je suis navré. Nous avons failli perdre nos filles. Nous avons failli perdre nos vies plusieurs fois il y a juste quelques minutes. Tout le monde ne peut pas avoir des nerfs d’acier comme toi.

Andy tend la bouteille et des verres à Norbert.

Diana et Gwen ne sont pas encore revenues de la surprise. Andy est maintenant affalé à l’avant du canot. Il a bu une gorgée de rhum. Il prend la parole.
- Comment as-tu compris ?

Norbert : - Lors de la bataille au château, en Bulovie, j’ai entendu un de tes hommes dire que leur chef était l’as des as, X07.
Norbert : - Plus tard, dans la cabane, Gwendoline m’a raconté que tu avais échappé à tes poursuivants en mettant ta voiture sur deux roues et en franchissant ainsi les obstacles. Je crois que même Fangio ne sait pas faire ça ! Ce qui n’est pas peu dire.
Norbert : - Ce n’est qu’encore plus tard que j’ai assemblé les pièces du puzzle.

Diana s’énerve.
- Salopard. Tu as de la chance que je sois ligotée. Sinon je te mettrais les claques que tu mérites. Nous faire croire depuis tout ce temps que tu vendais des carpettes.
Andy : - Je te demande pardon, mais je ne vends pas de carpettes …
Andy : - … Je vends des tapis de bonne qualité aux personnes de la bonne société.
Diana : - Des claques, voilà ce qu’il te faut. Tu aurais pu me le dire que c’était toi l’agent d’élite.
Andy : - Pour me faire pardonner, tu ne voudrais pas un beau Boukhara ? J’en ai des vraiment bien !
Diana : - Détache-moi, que je te mette des claques. Je préfère les Kāshmar.
Andy : - Tu aurais pu me le dire ! J’en ai aussi des très beaux. Je t’en donne un splendide dès que nous sommes rentrés.

Norbert voit que Gwendoline n’a pas l’air de comprendre. Il lui glisse à l’oreille : - Ce sont des tapis de grande qualité, en provenance de l’Orient.

Diana : - Tu mérites des claques, espèce de marchand de tapis !
Andy : - C’est toujours un plaisir de risquer ma peau pour une fille. Norbert, si tu veux rester mon ami fait en sorte qu’elle se taise.

Norbert se met à embrasser Diana.

Gwendoline regarde Andy avec dans son regard toute l’envie dont elle est capable. Elle lève légèrement la tête pour présenter sa bouche entrouverte.

Andy s’est mis à côté de Gwen. Il lui passe sa main dans ses cheveux qu’il caresse délicatement en disant.
- Tes cheveux… La Lune illumine tes cheveux de lueurs féériques.
Gwendoline sent son cœur se mettre à battre plus fort. Elle embrasse Andy.

Après un long moment Norbert prend la parole.
- Dites, vous vous rappelez que nous sommes au milieu de la nuit, perdus au milieu de l’océan ?
Diana : - Et que vos filles sont toujours affreusement ligotées ?
Andrew : - Tu ne veux tout de même pas être déshabillée ?
Gwen : - Cela fait des heures que nous sommes horriblement ligotées. Nous aimerions tellement être délivrées.
Norbert : - Certainement pas ! D’abord mon excitée de fiancée veut frapper mon meilleur ami, ensuite vos vêtements sont tellement sexy.
Andrew : - Exactement. Vos habillements mettent tellement bien vos silhouettes en valeur. Vous êtes vraiment séduisantes habillées comme vous l’êtes.
Diana : - Bande de pervers ! Vous avez de la chance que je sois attachée.
Norbert : - L’argument final est que nous n’avons pas de moyen permettant de vous retirer vos aguichantes tenues puisque leurs fermetures sont saccagées.

Andrew : - Voyons. Il est une heure trente du matin. D’après la Lune et les étoiles la côte est dans cette direction. Norbert, tu as dévoilé mon identité secrète, alors tu prends la première corvée de rames.


L’aube se lève. Les deux filles, couchées dans le fond du canot, sous une couverture, se réveillent.

Andy : - Voici le plan. Norbert, tu continues à ramer pendant que je donne de l’eau et des biscuits à Gwendoline, après on change de places et tu t’occupes de Diana.

Diana : - J’aimerais savoir. Comment êtes-vous venus à bord du rafiot, avant qu’il ne coule ?
Norbert : - Nous avons utilisé un chriscraft.
Gwendoline : - Pourquoi ne pas l’avoir utilisé pour repartir du rafiot ?
Andrew : - Nous avons pensé que ce n’était pas judicieux. Peut-être parce qu’il est au fond de la mer ?
Norbert : - C’est la nuit. Nous n’avons pas eu le temps de faire un accostage dans les règles car des filles qui nous sont chères avaient besoin de secours de toute urgence. Le rafiot a éventré notre chriscraft.
Diana : - Comment est-ce possible que vous ayez pu intervenir sur le bateau ? Vous étiez tous les deux en voyage.
Andrew : - Il semblerait qu’un observateur soit resté en Bulovie. Lorsque l’observateur a découvert qu’Olga et Zéna se dirigeaient vers vous deux, il m’a informé. J’ai deviné leurs intentions et comme sa fiancée était aussi concernée j’ai appelé Norbert à la rescousse.

Andrew et Norbert ont échangés leurs places.

Diana : - J’ai compris pourquoi tu étais si bien renseigné à propos d’U69 et de sa maison. Salopard ! Tu travailles pour la même agence ! Tu as même un grade supérieur au sien.
Andrew : - La même agence, mais pas le même département, figure-toi.
Andrew : - Norbert, tu sais, je ne t’en veux pas pour avoir révélé mon identité secrète. Lorsque nous avions déjà un pied dans le royaume de Neptune ton comportement a été exemplaire. C’est normal d’avoir un moment de relâchement après une tension intense.
Norbert : - Merci.

Diana voit dans la complaisance d’Andy une occasion d’obtenir quelques informations. Elle demande.
- Dis-moi, l’observateur resté en Bulovie, tu n’aurais pas quelque chose à voir avec lui ?
Andrew : - J’ai eu une bonne idée, non ?
Gwendoline : - Dis-moi. Qui est ou était le capitaine Stanton ?
Andrew : - Un officier loyal de la posebul. Il a, hélas, été tué dès le tout début des escarmouches avec les forces raindiennes. J’ai utilisé des faux papiers pour me faire passer pour lui.
Gwendoline : - Dis-moi encore. Le papier codé que tu m’as donné dans la cabane, en Bulovie ?
Andrew : - L’agence pour laquelle travaille U69 utilise ce code. C’était le code d’évacuation d’urgence… Heureusement que tu ne n’aies pas eu à l’utiliser.
Dernière modification par MacWilly le 16 févr. 2024, 13:10, modifié 1 fois.

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