La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Œuvres des membres (textes, histoires, dessins, photos...) Rappel du règlement du forum: Interdiction de publier des récits dessins photos etc...mettant en scène des mineurs.
Règles du forum
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
Avatar de l’utilisateur
MacWilly
Habitué(e)
Messages : 78
Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
Localisation : Grand Est (Moselle)

La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous.



Episode 7.1. Gwendoline à la recherche de Jill

Ce matin-là, quelques jours après la rencontre d’U69, Gwendoline est à son domicile. Elle vient de terminer sa tournée de livraisons. Elle porte sa tenue habituelle. Chemisier bleu ciel, petite jupe noire, collant brun, ballerines noires. Son téléphone sonne.
- Oui ? Gwendoline à l’appareil.
- Gwen, c’est Jill ! Prends garde, tu es en danmmmmff !!
- Tu dis ?
- mmmm, mmmmf, mmmmff.
« Clic ».

Gwendoline s’interroge. Quelle étrange communication. Ses amis Andy, Diana et Norbert doivent être sur leurs lieux de travail. Après avoir réfléchi quelques instants elle appelle Hélène, la chef de Jill.
Après plusieurs sonneries, Gwendoline entend :
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!
- Hélène, c’est Gwendoline.
- mmmm !!
- Je comprends. Tu es bâillonnée. C’est ça ?
- mmmmff !!
- Tu es ligotée et bâillonnée, dans ton bureau ?
- mmmm !!
- Compris. Ne bouge pas. J’arrive aussi vite que possible.
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!

Gwendoline pilote sa voiture décapotable toute neuve. Le prix de la course de la Golden Cup et sa part du trésor de Rackham lui avaient rapporté de l’argent. Cet argent a servi à rembourser les dettes de sa ferme envers le comte d’Arcy. Il lui restait une somme assez confortable. Elle avait apprécié de laisser flotter ses cheveux au vent dans la décapotable de Diana, elle avait fini par s’acheter elle aussi une décapotable.

Hélène était en difficulté. Elle était en route, au volant de sa propre voiture, pour aller aider Hélène.

Gwendoline arrive au bureau d’Hélène.
Hélène est assise devant sa table de travail. Elle est bâillonnée avec des rubans adhésifs noirs. Ses bras sont tirés derrière le dossier de sa chaise. Comme à son habitude elle porte un chemisier noir, une jupe courte noire, un collant noir, des escarpins noirs à petits talons.
Gwendoline lui retire son bâillon. Hélène explique :
- Jill a été enlevée par deux hommes. Ils étaient armés et masqués.
- Pourquoi ? Que veulent-ils à Jill ?
- Je ne sais pas. Mais d’après leurs dires ils ont encore d’autres projets. Il me faut la retrouver. Détache-moi !

Gwendoline s’est placée derrière Hélène. Elle découvre que ses poignets sont entourés par une fine chaine dorée, verrouillée par deux petits cadenas.
- Mais tu es enchainée ?
- Comme tu vois. Délivre-moi !
- Où sont les clés ?

Hélène hausse les épaules (autant que ses chaines le lui permettent) et soupire.
- Dans la poche de mes agresseurs.
- Mais alors je ne peux pas te délivrer ?
- Prend une épingle à cheveux et crochète les cadenas !
- Mais je ne sais pas faire ça ?

Hélène lance un regard attristé à Gwendoline.
- La protégée de monsieur Stanton ne sait pas faire ça ! Je suis déçue. Bon. Aide-moi à me lever.

Hélène est assise sur une chaise, les bras derrière le dossier. Gwendoline l’aide à se lever. Une fois debout, Hélène est séparée du dossier de la chaise et a regagné un peu de liberté de mouvement de ses bras. Elle teste ses chaines. Elle est irrémédiablement enchainée.
- Bon, nous verrons mes chaines plus tard. Dans l’immédiat tu dois m’aider. Passe une veste sur mes épaules et suis-moi.


Gwendoline pilote sa voiture selon les instructions d’Hélène.
Bien qu’elle soit attentive à la conduite, elle songe au moment qu’elle est en train de vivre. Elle pilote son automobile et sa passagère est attachée. Elle devient de moins en moins une jeune fille en détresse, que tout le monde attache et bâillonne. Elle a une curieuse sensation de devenir une jeune femme et de ne plus être une jeune fille à ligoter.

La voiture est arrivée à la périphérie de la ville, près de la zone industrielle. Hélène entraine Gwendoline dans une maisonnette qui n’a pas l’air entretenue.
Les deux filles explorent la petite maison lorsqu’une voix masculine les interpelle.
- Mais c’est cette chère Hélène !

Deux hommes mal rasés se trouvent derrière les filles. Hélène les toise.
- Bon, vous me rendez Jill et en échange je ne vous démolis pas !

Les deux hommes ricanent.
- Toujours le mot pour rire. On ne l’a pas vue ta Jill. Mais comme vous êtes là on pourrait s’amuser un peu ?
Hélène s’adresse à Gwendoline.
- Bon, je rosse celui de gauche pendant que tu tannes celui de droite.

Hélène s’engage dans d’amples mouvements avec ses jambes. Elle vise le ventre, le menton, le derrière, le diaphragme … de sa … cible.
Gwendoline se frotte à l’autre homme.

Quelques instants plus tard, l’adversaire d’Hélène est « endormi » et Gwendoline tient ses bras derrière son dos.
Hélène applique le même traitement au deuxième homme. Après quelques instants le deuxième homme est lui aussi endormi.
Gwendoline est ébahie. Hélène n’est pas très satisfaite et le dit à Gwendoline :
- Pourquoi n’as-tu pas corrigé ton fripon ?
- Il m’a attachée.
- Quoi ? Tu t’es laissé attacher par ce clampin ?

Gwen se retourne et montre qu’elle a ses poignets attachés dans son dos.

Hélène est interloquée.
- Je rêve ? Andrew te porte une estime considérable et tu te fais attacher par le premier chenapan venu.
Gwen affiche sa tristesse.
Hélène : - Bon on ne lui dira pas. On lui évitera l’humiliation.
Hélène : - C’est tout de même ennuyant, je suis moi-même enchainée ce qui fait que je ne peux pas te détacher.
Gwen : - Qu’allons-nous faire ?
Hélène : - C’est évident. Jill a arrêté ces deux-là il y a quelque temps. C’était ma première piste, la plus probable. Elle vient de s’éteindre. On va rechercher Jill sur la deuxième piste.
Gwen : - Mais on est attachées ?
Hélène : - Tu ne vas tout de même pas t’en vanter ? Viens plutôt !

Les deux filles sont arrivées à l’automobile de Gwen.
Gwen : - Mais on ne peut pas conduire, attachées comme on est ?
Hélène : - Défais tes liens !

Gwendoline se met à tirer sur ses liens. Elle se tord, tente de faire glisser ses liens. Elle se tortille, elle tente de desserrer ses liens.
Hélène : - Il y a quelques jours tu étais ligotée dans une camisole faite sur mesure. Ta camisole était excessivement étroite. Les attaches de ta camisole étaient rudement bien fixées. C’est normal que tu n’aies pas été capable de te libérer.
Gwendoline sourit. Elle apprécie la reconnaissance d’Hélène. Elle continue à tirer sur ses liens. Elle tente de se dégager de ses liens.
Hélène : - Mais aujourd’hui tu portes à peine un lien, et c’est un minable qui te l’a mis. Il te l’a mis en toute hâte.
Hélène : - Allez, retire ton lien.
Gwen tire encore sur ses liens. Elle reste attachée.

Hélène soupire. Elle murmure :
- Comment se fait-il qu’un homme de la trempe de Stanton t’estime autant ?
Une larme perle aux yeux de Gwen.


Les deux filles sont en route. Hélène est assise sur le siège conducteur, près du bord gauche du siège. Elle a posé ses chaussures sur le plancher. Elle a placé ses pieds sur le volant. Elle oriente le volant de cette manière. Gwen est assise contre Hélène, à sa droite, contre la portière. Son pied droit manœuvre les pédales d’accélérateur et de frein. Gwen se réjouit d’avoir une voiture à boite automatique, sinon ce stratagème ne serait pas possible.


Les deux filles arrivent à leur destination. Une maison isolée, de l’autre côté de la ville. Hélène gare le véhicule à quelque distance.
Hélène explique :
- Il nous faut être prudentes. Andrew a déjà eu à faire avec nos suspects. Ils sont déterminés. Et nous, nous sommes attachées.
- Nous devrions aller chercher de l’aide !
- Réfléchis ! Combien de temps faudrait-il à la police pour venir ici ? Andrew m’a expliqué que les suspects ont des complicités à la police. Nous sommes deux filles qui ont leurs mains attachées dans leur dos et nous n’avons rien de concret à apporter à la police.
- Nous devrions demander de l’aide à Andy !
- Nous sommes attachées. Nous ne pouvons pas aller dans un bureau de poste pour lui téléphoner. Le rejoindre prendrait trop de temps.

Gwen tire encore sur ses liens.

Hélène :
- Il n’y a pas de voiture à proximité. La maison est probablement déserte. Viens maintenant.

Les deux filles avancent prudemment. Elles ont contourné la maison. Hélène ouvre la porte.
- Ce serait bien plus facile si on n’était pas attachées !

Les filles progressent prudemment dans la maison. Quelle étrange mission. Elles tentent de venir à l’aide de Jill en étant elles-mêmes attachées ! Elles descendent dans la cave. Jill est attachée à un poteau. Elle est seule. Il y a trois poteaux.
La manière dont Jill est ligotée rappelle à Gwen comment la comtesse et d’Arcy l’avaient ligotée à un arbre quand ils ont tenté de lui voler son cheval.
Ses liens étaient placés de manière à la priver de tout mouvement. Que serait-elle devenue sans aide cette fois-là ?

Jill : - mmmm
Hélène : - Tu vas bien ?
Jill : - mmmm !!
Hélène : - On ne peut pas te délivrer. Nous aussi nous sommes attachées.
Jill désigne les deux autres poteaux avec sa tête.
- mmmmff !!
Hélène : - Les kidnappeurs prévoient de kidnapper deux autres personnes. Ils sont partis pour enlever leur deuxième victime ?
- mmmm
Hélène : - Sais-tu qui est visé ?
- mmmmff, mmmmff !!
Hélène : - Qui doit être la troisième victime ?
Jill désigne Gwendoline de sa tête.
Hélène : - Gwendoline ?
- mmmm !!

Hélène a analysé la situation. Elle explique à Gwendoline.
- Nous sommes donc en grand danger ici. Nous n’avons pas le temps de chercher à nous libérer en restant ici. Nous allons chercher de l’aide.

Gwen tire encore sur ses liens.
Gwen : - C’est rageant. Si nous n’étions pas attachées nous aurions vite fait de délivrer Jill.
Hélène : - En route !


Hélène et Gwen se rendues chez Johnson & Johnson. En conduisant de la même manière que précédemment.
Gwen se sent heureuse de voir Andrew les accueillir. Hélène explique :
- Andrew, Conrad et Idriss nous ont attachées. Ils ont enlevé Jill.

Hélène adresse un clin d’œil à Gwendoline.
Andy a sorti des petits outils d’une de ses poches et crochète les cadenas aux poignets d’Hélène. Une fois les deux filles détachées les trois personnes se mettent en route.
Arrivées au repaire des kidnappeurs les trois personnes découvrent que la maison est vide.

Andrew est songeur.
- Hélène, à ton avis, qui est la troisième cible ?
Hélène : - Quelqu’un ayant un trait commun avec Gwendoline et Jill ?
Gwendoline : - Ce qu’il y a de commun entre Jill et moi c’est que nous avons joué aux ignobles jeux de Lombre ?
Gwendoline : - Il y avait aussi Nadine. Mais elle n’a pas réussi à se libérer dans le jeu ?
Hélène : - Nous allons voir Nadine ?
Andy : - Attend ! Gwen, dis-nous, y avait-il quelqu’un d’autre susceptible de gagner à ces jeux pervers ?
Gwendoline : - Je ne crois pas…

Andy a pris un petit calepin dans ses mains. Il écrit quelques lignes sur une feuille.
Andy : - Il nous reste une petite chance que la deuxième victime ne soit pas déjà dans les mains des deux brutes. Hélène, tu fonces voir si Nadine est concernée. Je t’ai écrit son adresse.
Andy : - Gwendoline et moi nous allons suivre une autre piste...
Dernière modification par MacWilly le 12 mars 2024, 12:42, modifié 2 fois.

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 345
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par Gwenboyfriend »

Très amusante :) :) l'idée de piloter la voiture avec les pieds
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
MacWilly
Habitué(e)
Messages : 78
Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
Localisation : Grand Est (Moselle)

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par MacWilly »

N'est-ce pas ?
Hélène est décidément une jeune fille dégourdie.
Et n'oubliez pas qu'en Angleterre le volant est à droite.

Avatar de l’utilisateur
MacWilly
Habitué(e)
Messages : 78
Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
Localisation : Grand Est (Moselle)

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par MacWilly »

Episode 7.2. Gwendoline encalminée

Andrew pilote la voiture de Gwendoline. Elle apprécie ce moment. Elle est libre, ses cheveux flottent au vent, C’est Andy qui pilote la voiture.

Andy : - Je crois qu’Hélène va tomber dans une impasse. Il fallait néanmoins vérifier pour être sûrs.
Gwendoline : - Où allons-nous ?
Andy : - Chez Daphné.
Gwendoline : - Daphné ?
Andy : - Oui, si j’ai bien observé les filles à la réception de Jennifer et si j’ai bien deviné, c’est Daphné qui a le plus grand potentiel sportif, après toi et Jill, bien sûr.


Andy et Gwen s’approchent de la maison de Daphné. Juste à temps pour voir de loin Conrad et Idriss qui entrainent Daphné dans une voiture. Daphné est ligotée et bâillonnée.
La voiture de Conrad et Idriss démarre. Andy ne réagit que de manière mollasse, ce qui étonne Gwendoline :
- Nous n’intervenons pas ?
- Bien sûr que non ! Nous allons les suivre à distance. Nous avons une chance qu’ils nous conduisent à leur repaire.
- Evidemment.

Andy suit la voiture des ravisseurs. Il s’efforce de maintenir la plus grande distance possible entre les deux véhicules.
Arrivée dans la campagne, la voiture des ravisseurs effectue rapidement un tête à queue, puis elle se rapproche de la voiture suiveuse.
Lorsque les deux voitures se croisent, Idriss ouvre le feu en direction d’une roue de la voiture de Gwendoline.
Le pneu éclate.
Andy immobilise la voiture au bord de la route, tandis que la voiture des ravisseurs s’éloigne rapidement.

Andy est debout. Il n’est pas content.
- J’aurais dû m’y attendre. Ces deux-là ne sont pas du même calibre que sir d’Arcy et ses fantoches.
Andy ouvre le coffre.
- Je n’ai plus qu’à changer la roue.


Diana, Hélène, Gwendoline, Andrew et Norbert sont assis dans le salon de Diana. Il y a des tasses de café sur la table. Hélène grimace.
- Ca va mal. Jill et Daphné ont été enlevées et nous n’avons pas l’ombre d’une piste.
Gwendoline : - Je ne comprends pas. Andy, tu connais les ravisseurs. Tu as déjà eu à faire avec eux.
Hélène : - Ce sont les hommes de main de ton oncle.
Gwendoline : - Alors c’est mon oncle qui est derrière toute cette histoire.

Andy regarde Gwendoline.
- Non. Ton oncle n’y est pour rien. Il ne te fera plus jamais de mal.
Diana : - Rodrigue l’a tué. Il est mort.
Norbert : - Rodrigue ne te l’a dit qu’à demi-mots car il ne voulait pas embarrasser sa Chimène. (*)
Andy : - Tu comprends, ton oncle te rendait responsable de la disparition de sa fiancée. Il allait te torturer puis te tuer. Tu étais seule, dans la campagne, tu étais ligotée dans une camisole. Tu n’aurais eu aucune chance. Je ne pouvais pas supporter cette idée.
Gwendoline : - Rodrigue… C’est toi ?
Diana : - Qui d’autre ?

Gwendoline se sent émue.
Le passé lui revient à la mémoire. Elle n’a pas vraiment de bon souvenir avec son oncle. Récemment, à son retour de la Bulovie son oncle l’avait trahie. Elle avait vécu cette trahison avec une immense tristesse. Son oncle l’avait rudement ligotée et bâillonnée, et livrée dans cet état à sir d’Arcy. Plus tard il l’avait aussi enfermée dans l’institut du brin d’air. Sans l’intervention d’Andy, Dieu sait dans quel état elle serait à l’heure qu’il est. En admettant qu’elle soit encore vivante…

Hélène reprend :
- Nous ne savons pas qui a enlevé les deux filles, plus précisément nous ne savons pas pour qui les deux brutes travaillent. Nous ne savons pas non plus pourquoi elles ont été enlevées. Nous savons juste que Gwen est visée elle aussi.

Diana : - Je verrais un plan…
Andy : - Garde ton plan détraqué. J’y ai pensé aussi. Il ne me plait pas.
Hélène : - J’y ai aussi pensé. J’y vois des inconvénients moi aussi. Surtout parce que nos adversaires n’ont pas froid aux yeux !
Norbert : - Laissez-moi suivre. L’idée consiste à mettre Gwendoline sur la place publique et d’attendre. Lorsque les ravisseurs apparaissent vous leur tombez dessus.
Hélène : - Ca ne me plait pas. Je trouve ça trop dangereux.
Gwendoline : - Si c’est le dernier plan possible…
Andy : - Nous allons d’abord chercher un autre plan !

Norbert : - Il reste deux options : dissimuler Gwendoline ou la protéger.
Hélène : - Il ne reste qu’une option. Sachant que seul Andy est capable de protéger Gwendoline. Sachant qu’Andy a une enquête sur les bras il ne peut pas la protéger efficacement.

Gwendoline ne s’attendait pas à ça. Elle regarde Hélène d’un air interrogateur.
- Seulement Andy ?
Hélène : - Oui, même si j’avais Jill pour me seconder je ne suis pas de taille à affronter les deux comparses.

Gwendoline frémit. Elle a vu Hélène à l’œuvre. Aujourd’hui même. Elle sait qu’Hélène ne se laisse pas effrayer facilement.


Il est tard. Il est l’heure d’aller se coucher. Gwendoline s’est rapprochée très près d’Andy :
- Tu sais, je ne suis pas comme Chimène. Je te suivrai. Où tu voudras. Quoi que tu fasses. Sans hésiter.
Andy a serré Gwendoline dans ses bras…


(*) : Les lecteurs ont bien sûr relevé l’allusion au Cid, une pièce de théâtre écrite par Corneille. Dans cette pièce le héros, Rodrigue, est engagé dans une affaire d’honneur qui le conduit à tuer le père de son aimée, Chimène. Chimène est écartelée entre son amour et son ressentiment pour Rodrigue.
Dernière modification par MacWilly le 13 mars 2024, 11:56, modifié 1 fois.

chose
Régulier(ère)
Messages : 25
Inscription : 01 juil. 2021, 07:47
Pratique : Oui
Ligoté(e) :
Ce que j'adore : tous les jeux de bondage switch
Ce que je déteste : tout ce qui n'est pas convenu à l'avance

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par chose »

je me réjouis de lire la suite
Bondage, bondage, quand tu nous tiens :gagged: :police:

Avatar de l’utilisateur
MacWilly
Habitué(e)
Messages : 78
Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
Localisation : Grand Est (Moselle)

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par MacWilly »

Merci beaucoup !

Cela fait bien plaisir de voir qu'il y a des amateurs des histoires de Gwendoline.

La suite sera à la hauteur des attentes ( je l'espère ! ).

Avatar de l’utilisateur
MacWilly
Habitué(e)
Messages : 78
Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
Localisation : Grand Est (Moselle)

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par MacWilly »

Episode 7.3. Gwendoline en détresse

Le lendemain Gwendoline est toute seule dans l’appartement de Diana. Diana et Norbert sont sur leurs lieux de travail. Hélène et Andrew sont partis à la recherche de Jill et Daphné. Andrew a donné des conseils de prudence à Gwendoline. Par exemple il lui a recommandé de ne pas sortir de l’appartement sans motif impératif.

Le téléphone sonne. Gwendoline décroche.
- Oui ?
- mmmm ??, mmmmff ??, mmmmppff ??
- Je ne comprends pas. Parlez plus clairement.
- mmmmff ??, mmmmppff !!
- Je comprends. Tu es bâillonnée. C’est ça ?
- mmmmff !!
- Tu es ligotée et bâillonnée ?
- mmmm !!
- C’est toi, Diana ? Hélène ?, Jill ? Daphné ?
- mmmmff, mmmmff
- Non … Jennifer ?
- mmmm !!
- OK. Où es-tu ? Chez toi ?
- mmmm !!
- Compris. Ne bouge pas. J’arrive aussi vite que possible.
- mmmm !!, mmmmff ??, mmmmppff !!

Gwendoline a compris. Son amie Jennifer est en péril. Que doit-elle faire ? Ignorer une amie qui l’appelle à l’aide ? Certainement pas !
Elle ne peut pas joindre Andrew ou Hélène au téléphone. Elle ne sait pas où ils sont en ce moment.
Elle écrit une petite note qu’elle pose près de son téléphone.
Elle décide d’aller lui porter secours. Elle monte dans sa voiture décapotable, toute neuve. Elle se met en route vers le manoir de Jennifer.


Gwendoline est arrivée au manoir. La porte d’entrée est fermée. Elle connaît les lieux. Elle contourne le manoir pour arriver dans le petit parc derrière le manoir. Elle ouvre une portière. Elle entre dans le salon. Jennifer est assise sur le canapé. Elle est habillée d’une robe rouge, de bas noirs et d’escarpins rouges. Ses bras et ses jambes sont entourés de cordes. Sa bouche est recouverte de bandes adhésives noires. Elle est ligotée et bâillonnée. Elle fait le signe ‘non’ avec sa tête.
- mmmmff !!, mmmmff !!
- Voilà, j’arrive.

Gwen est attrapée par deux hommes trapus. Ils la maitrisent. Ils l’attachent solidement.
Jennifer a les yeux humides. Elle soupire.
- mmmmppff !!

Gwen est ligotée. Un des hommes complète le ligotage. Il lui attache les genoux à son cou, puis les chevilles à ses mains. Gwendoline est bâillonnée par des adhésifs. Elle est maintenant attachée en boule. Elle est au sol. Elle repose sur ses jambes, des genoux aux pieds, sa tête touche le sol.
Un des hommes : - La voilà bien ficelée.
L’autre homme : - Le boss avait raison. Il suffit de l’appeler et elle arrive. Même pas besoin d’aller la chercher.
Un des hommes : - Je me demande bien où il est le boss. Ça fait un moment qu’on ne l’a pas vu.
L’autre homme : - Elle le sait peut-être ?
Un des hommes : - Ca m’étonnerait. De plus elle est bâillonnée. Et comme je n’ai pas envie de la bâillonner encore une fois.
L’autre homme : - Je crois qu’on n’a pas le temps de s’amuser avec l’autre blondinette ?
Un des hommes : - Non. Et c’est dommage, roulée comme elle est.
L’autre homme : - Le travail d’abord.

Un des deux hommes saisit les cordes entre les poignets et les coudes de Gwen. Il l’emporte comme un vulgaire paquet. Jennifer reste seule dans ses liens.

Gwen est maintenant couchée dans le coffre d’une voiture. Elle se demande qui sont ces deux hommes. Elle n’a pas reconnu leurs voix. Elle devine que ce sont Conrad et Idriss. Cette pensée l’inquiète. Elle tire sur ses liens qui résistent.

Elle se rappelle qu’elle avait demandé à U69 de la ligoter et qu’U69 l’avait ligotée de cette manière. En boule. Elle sait que dans cette position ses liens tirent sur ses bras qui vont vite devenir douloureux. Elle ne peut rien faire. Elle est couchée sur son côté.
Elle tire sur ses liens. Ils sont bien serrés. Elle peut papillonner avec ses mains, elle peut remuer un peu sa tête et ses pieds et c’est tout.

Gwendoline songe qu’elle a été imbécile autrefois de demander à U69 de la ligoter. Petit à petit elle en était venue à se faire humilier par U69. Au moins elle sait qu’attachée de cette manière elle ne peut pas atteindre le moindre de ses liens. Elle n’a aucune chance de se libérer.

Andy ! Une crainte la traverse. Andrew ne sera pas content d’elle. Elle s’est conduite stupidement. Oui, Andy appréciera qu’elle se soit précipitée au secours de Jennifer. Mais elle est venue ici sans aucune prudence, sans la moindre réflexion. Elle est juste venue se faire horriblement ligoter. Stupidement.
Gwen est maintenant troublée. Andy va être déçu.
Andy a déjà été déçu l’autre jour. A la clinique Jill lui avait d’aller à la porte des livraisons et cette porte était ouverte. Andy l’attendait à deux pas mais elle s’était enfuie. Elle aurait dû réfléchir. Andy ne lui a pas fait le moindre reproche mais son comportement montrait bien que Gwen l’avait déçu.

Gwen tire énergiquement sur ses liens. Vainement.

Un frisson parcourt Gwen. Si elle déçoit trop souvent Andy il ne sera pas heureux. Surtout il ne sera pas fier de sa Gwendoline.

Ligotée et bâillonnée, dans le coffre, sans lumière, Gwendoline songe qu’Andy peut avoir n’importe quelle fille. Il lui vient à l’esprit que l’autre jour, lors de la fête organisée par Jennifer tout le monde lui était reconnaissant. Maintenant elle se rend compte qu’il y avait des éclairs de jalousie dans le regard des filles. Elle était venue avec Andy.
Des filles admiraient Andrew. Daphné par exemple. Elle était gaie, joviale, ravissante ce jour-là. Daphné est rousse. Andy avait bien observé Daphné…

Il y a aussi Fifi, Zaza, Marie, Céleste. Si Andy se mettait à courtiser une de ces filles… Elle tomberait certainement rapidement dans ses bras.
Andy peut aussi avoir La princesse Tania. Elle a déjà embrassé Andy.
Il ne le veut pas mais s’il le voulait même U69 ? Il est peu probable qu’elle le repousserait.

Andy est loyal. Il n’a fait aucune avance. A aucune fille. Il ne trahira pas Gwendoline. Elle le sait. Mais que se passera-t-il si elle le déçoit de manière répétée ?

Peut-être qu’Andy ne saura pas à quel point elle s’est conduite stupidement aujourd’hui ?
Non ! Il le saura sûrement. Et lui mentir serait encore pire.

Des larmes lui viennent aux yeux. Elle s’est fait ligoter, bâillonner et enlever de manière stupide. Jennifer l’a appelée à l’aide. Tout ce qu’elle a réussi c’est de se faire immédiatement attacher. Jennifer doit être déçue.
Au moins Andy ou Hélène viendront la délivrer.


Sa position est devenue pénible. Elle remue avec les faibles mouvements que ses liens lui permettent. Couchée sur son flan.
Elle a l’impression que ses liens se sont abominablement resserrées. Elle est totalement ligotée, dans une position inconfortable. Les cordes lui tiraillent cruellement ses bras. Elle ne peut rien faire, elle ne peut pas se libérer.

La détresse l’envahit.

Après plus d’une heure de route, un des hommes retire Gwen du coffre. Il l’emporte vers un manoir. Il y a un grand domaine devant le manoir. Gwen est portée dans la cave du manoir. L’autre homme ouvre une porte métallique verrouillée puis Gwen est déposée couchée sur un lit. Les hommes partent. La porte est verrouillée.
Jill : - Bienvenue.
Daphné : - Tu vas bien ?
Gwen : - mmmmff ??

Jill et Daphné se placent devant Gwen. Elles délivrent lentement Gwen de son bâillon.
- Où sommes-nous ?
Jill : - Aucune idée. Nous ne savons ni où nous sommes, ni qui nous a enlevées, ni pourquoi nous sommes ici.

Jill et Daphné retirent lentement les liens de Gwen.
Daphné : - Nous sommes enfermées dans cette pièce. Nous sommes traitées correctement.
Jill : - Très correctement. Nous avons de la nourriture, des boissons, il y a même une douche à notre disposition.
Daphné : - Il y a trois lits dans notre cellule. Nous sommes au complet maintenant.

Gwendoline est presque totalement libre. Elle s’assoit sur le lit.
- Que nous veulent-ils ?
Jill : - Dès que tu sais, tu nous le dis ! Nous n’en avons aucune idée.


Quelques heures plus tard, les trois filles reçoivent la visite d’une femme d’une quarantaine d’années. Elle est blonde, habillée d’un tailleur noir et d’escarpins noirs. Elle est accompagnée de Conrad et Idriss, eux-mêmes accompagnés d’une jeune fille en tenue de servante. La jeune fille est en charge d’un petit chariot. Le petit chariot est chargé de boites de chaussures.
Conrad et Idriss croisent les poignets des trois filles dans leur dos. Les poignets sont solidement attachés.
La jeune fille retire les chaussures des trois filles pour les remplacer par des ballerines à bride. La servante s’est efforcée de choisir les chaussures à la bonne pointure. Les ballerines sont de couleur dorée foncée. Leur semelle est caoutchoutée et compensée. Les talons mesurent environ 1 cm.

La femme blonde ordonne aux trois filles et aux deux hommes de la suivre. Les personnes se trouvent devant le manoir. La femme explique.
- Je suis la propriétaire de ce domaine. Vous pouvez m’appeler ‘maitresse’.
La maitresse : - Je vais maintenant déterminer si vous valez l’investissement que j’ai fait avec vous.
La maitresse : - Vous allez faire un tour de la pelouse devant vous, en suivant le sentier qui l’entoure.
La maitresse : - Inutile de tenter de vous échapper. Vous êtes attachées et le domaine est entouré de mur ou de clôture. Si vous essayez de fuir la punition sera faite au fouet.
La maitresse : - Je vous préviens que votre intérêt est de parcourir le circuit, soit environ 400 mètres, le plus rapidement possible. Si vous ne courrez pas assez vite, tant pis pour vous.
Jill : - Si nous devons courir le plus vite possible, détachez-nous.
La maitresse : - Je suis indulgente, je ne vous ai pas bâillonnées. Alors taisez-vous ou subissez.
La maitresse : - Je vous laisse 10 minutes pour vous échauffer, ensuite je donne le départ.

Jill est près de ses deux amies :
- Je crois que nous ferions mieux d’obéir.
Daphné : - Je suis d’accord. Je crois que nous allons courir pour notre vie.
Gwen : - Oui, même si nous ne savons pas pourquoi nous devons être attachées pour courir.

Dix minutes plus tard les filles ont fait quelques pas d’échauffement. Elles sont devant la maitresse et Conrad qui tient un chronomètre en main.
La maitresse : - Prêtes ? … Alors … Go !

Les trois filles s’élancent. Elles courent aussi vite qu’elles le peuvent. Elles sont handicapées par leurs liens qui maintiennent leurs bras derrière leurs dos. Leurs chaussures s’avèrent confortables. Les coureuses effectuent le tour du circuit, en courant aussi vite que possible. Les filles arrivent devant la maitresse. Daphné en tête, suivie de près par Gwendoline puis par Jill.

La maitresse regarde Conrad :
- Alors ?
- Conrad : - Deux minutes.
La maitresse : - C’est satisfaisant.

Idriss se rapproche avec des tissus blancs à la main. La maitresse s’adresse aux trois filles qui reprennent leur souffle.
- Vous êtes satisfaisantes. Alors Idriss va bien vous emballer, puis nous irons prendre l’avion. Je vous emmène sur un terrain d’entrainement où vous pourrez courir pour moi.

Quelques instants plus tard les trois filles sont emballées dans des camisoles. Celles qu’elles portaient à la clinique du brin d’air. Celles faites sur mesures. Mais non, ces camisoles ont été refaites. Gwendoline s’était échappée alors qu’elle était ligotée dans sa camisole. Sa camisole personnelle est restée chez Diana quand Andy l’avait délivrée.

La maitresse se moque :
- Vous pouvez apprécier vos belles tenues toutes neuves, faites pour vous.
En route !
Dernière modification par MacWilly le 14 mars 2024, 08:42, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 345
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par Gwenboyfriend »

Très bon chapitre, j'aime beaucoup le balltie, la prise de conscience du rôle d'U69 et la course de fin de chapitre
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
MacWilly
Habitué(e)
Messages : 78
Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
Localisation : Grand Est (Moselle)

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par MacWilly »

Episode 7.4. Gwendoline et les poneys

Cela fait maintenant des heures que les trois filles sont enfermées dans une pièce ressemblant à celle dans laquelle elles étaient enfermées avant leur départ. Elles sont toujours ligotées dans leurs camisoles.
Gwendoline se rappelle les derniers événements. Elle et ses deux amies avaient été embarquées dans un avion.
Le vol a duré des heures. Environ une dizaine d’heures. Le vol a paru interminable aux filles, camisolées.
Au moins elles n’étaient pas bâillonnées. Elles pouvaient se distraire en bavardant. En regardant par les hublots les filles ont deviné qu’elles étaient emmenées en Amérique du Sud.

Lorsque l’avion a atterri la nuit était tombée. Les filles ont été placées dans un véhicule tout-terrain, un 4x4, une Range Rover. Après encore près d’une heure de route elles sont arrivées dans une hacienda pour y être enfermées dans leur chambre. Conrad leur avait dit qu’elles disposaient de quelques heures de repos après le voyage et pour se remettre des quatre heures de décalage horaire.


Le lendemain matin, une personne entre dans la chambre, à la surprise des trois ligotées.
La personne porte un tailleur blanc, des bas blancs, des petites chaussures blanches, elle a des cheveux roux assez courts qui ont tendance à boucler, elle a une stature impressionnante. Olga !
Olga : - Salut les filles ! Suivez-moi.

L’hacienda comporte plusieurs bâtiments. Olga emmène les filles à l’écurie. L’écurie possède une partie réservée aux chevaux ; il y a aussi une partie plus confortable dans l’écurie.

Olga commence par retirer la camisole de Jill et ses vêtements. Jill ne garde que ses bas et ses ballerines à bride. Olga place deux anneaux aux bras de Jill, juste au-dessus de ses coudes. Les anneaux sont en métal doré. Ils mesurent environ 8 cm de large. Olga saisit une boite métallique de la taille approximative d’une tablette de chocolat. Olga utilise des écrous pour fixer la boite horizontalement entre les deux anneaux.
Olga plie les avant-bras de Jill. Ses avant-bras sont placés l’un contre l’autre, horizontalement. Un anneau aplati, d’environ 6 cm de large, enserre le poignet gauche et l’avant-bras droit de Jill, de même pour le poignet droit et l’avant-bras gauche. Les deux anneaux sont fixés à la boite par un jeu de vis et d’écrous. Un couvercle vient recouvrir les écrous.
Jill a maintenant ses bras et avant-bras efficacement immobilisés par ces fers dorés. Le seul mouvement qui lui reste est d’écarter légèrement ses avant-bras de son dos.
Olga : - En été vous pouvez rester sans robe mais il fait un peu frais aujourd’hui.
Olga enfile une robe en cuir brun et souple à Jill. La robe possède une échancrure à la hauteur des bras. Olga lace la robe dans le dos de Jill ce qui souligne les formes de Jill. La robe va du haut des épaules au ras des fesses de Jill. Finalement Olga entoure la taille de Jill d’une ceinture de cuir noir.

Gwendoline puis Daphné sont traitées de la même manière.

Olga place Gwen à la gauche de Jill, Daphné à sa droite. Elle relie leurs ceintures par deux liens de cuir noir. Les trois filles sont attachées l’une à l’autre. Les liens qui les relient sont courts. Les filles se touchent aux épaules et à leurs hanches. En tirant sur les liens les filles peuvent s’éloigner l’une de l’autre mais de quelques centimètres seulement.

Olga leur ordonne :
- Suivez-moi.

Les filles suivent Olga. Leur démarche est un peu hésitante. Elles sont attachées l’une à l’autre. Rapidement et naturellement elles synchronisent leurs pas. Les quatre personnes arrivent dans un bâtiment en bois.
Une rivière traverse le bâtiment, près du mur du fond. Une roue à aubes de près de 3 mètres de diamètre tourne lentement dans la rivière. La rivière mesure environ 3 mètres de large. Il y a divers appareils dans le bâtiment. Gwen reconnaît un pilori, des tonneaux, des caisses, des cages, plusieurs ânes espagnols…

Olga explique :
- Les ordres de la maitresse sont de bien vous traiter. Tant que vous vous comporterez bien. Tant que vous donnerez satisfaction.
Olga : - Ce bâtiment est maintenant l’entrepôt. Je voudrais bien essayer les jouets qui s’y trouvent. La roue servait autrefois à moudre le blé. Regardez bien. Il y a des menottes sur la roue. Je peux vous attacher sur la roue. Je peux la faire tourner dans un sens ou l’autre, vite, ou lentement ou l’arrêter. Regardez aussi les ânes espagnols. J’aimerais bien pouvoir les comparer pour savoir lequel est le plus convaincant.
Faites-moi plaisir, n’hésitez pas à être indisciplinées.
Jill : - Pourquoi sommes-nous ici ? Que devons-nous faire ici ?
Olga : - Suivez-moi.

Les quatre personnes retournent à l’écurie. Olga leur place un harnais sur la tête. Le harnais est en fines lanières de cuir noir. Un mors en caoutchouc dur est enfoncé dans leurs bouches. Les trois mors sont reliés par une fine et courte lanière de cuir. Cette lanière limite les mouvements des têtes. Par exemple Gwen, à gauche, ne peut plus tourner qu’en partie sa tête sur sa gauche, à moins d’entrainer les têtes de ses deux amies.

Olga cherche maintenant une carriole à deux grandes roues. Elle relie ses branches aux lanières entre les ceintures des filles.

L’attelage est maintenant devant le logement principal.

La maitresse et une jeune fille blonde arrivent.
La maitresse : - Mon petit attelage tout neuf ! Allez Caro, essaye-le !

Dirigé par Caro, la jeune fille blonde, l’attelage trotte dans l’hacienda. Caro le dirige avec les rênes. Elle possède aussi une cravache. Une fois le tour de la propriété effectué l’attelage retourne devant le logement. La maitresse interroge Caro.
- Alors ?
Caro : - C’est prometteur. Avec un bon entrainement, on a une bonne chance de gagner la course.
La maitresse : - Bien. L’entrainement commence demain. Olga, range les poneys, tu veux bien ?

Olga ramène l’attelage à l’écurie. Elle explique.
- Il y a des courses dans un mois. On peut vendre et acheter des poneys. Ou plutôt des filles-poneys. On parie beaucoup d’argent dans ces courses. Je compte bien que vous trois gagnez les courses. La maitresse y gagnera beaucoup d’argent.


Les trois filles sont assises dans l’écurie. Olga leur a retiré les harnais. Elles ne sont plus attachées les unes aux autres. Les filles sont tristes.
Jill : - Nous sommes perdues.
Gwendoline : - Non, Andy et Hélène sont à notre recherche.
Jill : - Inutile de compter sur leur aide. Nous ne savons pas nous même qui nous a enlevé ni même où nous sommes. Nous ne sommes même pas sûres que nous sommes en Argentine.
Daphné : - Comment pourraient-ils nous retrouver ? Nous ne savons même pas nous même où nous sommes ?
Gwendoline : - Andy et Hélène sont très forts.
Jill : - Je le sais bien, mais même Sherlock Holmes et Fantômette réunis ne suffiraient pas, dans notre cas.

Daphné : - Nous pourrions tenter de nous échapper ?
Jill : - Ligotées comme on est ? Tu penses bien qu’on va nous laisser nos fers en permanence.
Jill : - Et puis pour aller où ? En venant nous avons vu que nous sommes au milieu de nulle part.
Daphné : - C’est Olga qui nous a mis nos fers. Nous n’avons aucune chance de nous libérer nous-mêmes.
Gwendoline : - Vous avez remarqué ? L’hacienda est gardée par des hommes armés. Il y a même des miradors.
Jill : - L’hacienda est entièrement clôturée.
Daphné : - Oui, nous sommes perdues. C’est même pire que l’institut du brin d’air.
Jill : - Au moins il y a un avantage à l’institut : nous ne risquons pas de subir un « traitement ».

Gwendoline songe que le seul espoir est Andy. Elle sait qu’Andy est très fort. Il a Hélène pour l’aider. Hélène est très forte elle aussi. Seront-ils plus forts que Sherlock Holmes et Fantômette réunis ?
Dernière modification par MacWilly le 15 mars 2024, 15:14, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 345
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: La suite 7 des aventures de Gwendoline [le retour d'U69]

Message par Gwenboyfriend »

J'aime beaucoup l'idée des poney-girls et leur harnachement :)
Image
Don't struggle, it's no use !

Répondre