Les aventures de Gwendoline 15 [Tribulations]

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MacWilly
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Les aventures de Gwendoline 15 [Tribulations]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : Ce qui suit raconte quelques péripéties de la vie de Gwendoline. Il ne s’agit pas vraiment d’une histoire ou d’une aventure ; on parle plutôt de tribulations. Ceci explique le titre de cet épisode.


Episode 15.1. Gwendoline s’amuse

C’est l’automne. Les feuilles des arbres se sont teintées de jaune et de brun. Ce dimanche l’après-midi s’annonce ensoleillée. Gwendoline, Diana, Norbert et Andy viennent de terminer le déjeuner à la maison de Gwendoline. Ils se sont installés à une table, au bord de la propriété de Gwendoline. C’est le moment de prendre une tasse de café.
Gwendoline est heureuse. Elle est avec ses amis. Surtout elle est avec son fiancé, Andy. Gwendoline a connu des moments de bonheur intense avec son Andy. Elle goûte les moments qu’elle peut passer avec ses compagnons.
Norbert a bu son café et repose la tasse.
Norbert : - J’ai lu un livre qui m’a inspiré un petit jeu. C’est très amusant.
Andy : - Dis-nous.
Norbert : - Voici : chacun de nous attache la compagne de l’autre. Le couple dont la compagne se libère la première gagne le jeu. Le couple perdant doit exécuter la gageure du couple gagnant.
Norbert : - Par souci d’équité il y a quelques règles à respecter. Par exemple chaque jeune homme dispose de la même longueur de corde. (*)
Andy : - C’est amusant. Concrétisons ce divertissement.

Gwendoline et Diana ne sont pas vraiment enthousiastes.
Gwendoline fait la moue et s’adresse à Andy : - Tu sais, je n’ai pas tellement envie d’être encore ligotée.
Andy regarde gentiment Gwendoline : - Je te fais confiance. A nous deux nous allons gagner le défi !
Andy est rêveur : - Ca me plairait bien de t’avoir avec moi, libre, alors que ma sœurette est encore attachée.


Gwendoline est habillée d’un chemisier bleu ciel, d’une jupe noire et courte. Elle porte un collant couleur gazelle et des ballerines noires. Norbert a attaché les coudes, les poignets, les genoux et les chevilles de Gwen. Il lui a aussi attaché ses poignets contre son dos. Norbert a aussi enfoncé une boule de tissu dans la bouche de Gwen. La boule est maintenue en place par des rubans de sparadrap. Elle est efficacement bâillonnée.
Andy a traité Diana de la même manière. Diana porte un tailleur bleu sombre, à jupe courte. Elle porte des escarpins noirs à petits talons.

Andy et Norbert savourent un verre de digestif pendant que les filles tentent de se libérer. Les filles tirent sur leurs liens, se contorsionnent, tentent vivement de se libérer. Andy est serein : - Tu vas voir, avec l’expérience qu’elle a, ma Gwendoline va remporter ton défi.
La confiance qu’Andy lui témoigne encourage Gwen. Elle redouble d’efforts pour se libérer de ses liens.

Une demi-heure plus tard les deux hommes ont fini leurs verres de digestif. Les deux filles sont toujours solidement ligotées.
Andy a l’air perplexe : - On dirait que nos filles n’arrivent pas à se libérer ?
Norbert : - Nous pouvons nous rabattre sur la procédure de départage.
Andy : - Explique-nous !
Norbert : - Nous portons les filles sur le chemin qui longe le champ. Elles doivent contourner l’arbre qui se trouve au bout du champ et revenir. La gagnante est la plus rapide.
Gwen : - mmmm !!

Les deux filles, attachées, bâillonnées se trouvent sur la ligne de départ. Elles n’ont pas tellement envie de faire cette course. Elles sont bâillonnées. Elles n’ont pas pu expliquer qu’elles voulaient tout simplement être délivrées. Leurs compagnons n’ont pas prêté attention à leurs regards désapprobateurs.

Les deux filles entament leur défi de départage. Gwen procède par petits sauts rapides et répétés. Elle a été attachée tellement de fois qu’elle sait comment avancer en ayant ses chevilles attachées. Elle sait que faire des bonds importants est vite épuisant. Le plus efficace de procéder avec des rapides petits sauts. Diana n’a pas l’expérience de Gwen mais elle imite Gwen. Diana s’est rapidement rendue compte que les petits sauts sont les plus aisés.

Les filles ont parcouru des dizaines de mètres lorsque le vent leur apporte :
« Norb ! A couvert ! ».
« BANG », « PAN », « PAN »
Diana : - mmmmhh ??
Diana et Gwen ont compris : leurs amis sont engagés dans un échange de tirs. Par réflexe elles tirent sur leurs liens.
Que peuvent-elles faire, attachées comme elles sont ?
Gwen tend la tête pour désigner les arbres et les haies une dizaine de mètres devant elles : - mmmm !!
- mmmmhh ??
Gwen hoche affirmativement la tête : - mmmm !!
Gwen reprend sa progression. Elle tente d’avancer rapidement pendant que les coups de feu claquent derrière elle. Diana suit Gwen.

Quelques instants plus tard, les filles tournent derrière quelques arbres. Elles sont maintenant hors de vue de leurs compagnons. Diana découvre une petite cabane dissimulée derrière quelques petits arbres et cachée sous quelques grands arbres. Gwen respire profondément pour faire comprendre à Diana qu’elles doivent reprendre leur souffle. (**)

Les coups de feu continuent mais deviennent plus distants.
Diana ne connaissait pas l’existence de cette cabane. Gwen, d’un mouvement de sa tête désigne la porte de la cabane. Elle sautille vers la porte, se retourne, ouvre la porte, puis entre dans la cabane.
Diana suit Gwen.
Gwen sautille vers le tiroir de la table. Elle l’ouvre. Elle pousse un soupir de déception.
- mmmmmm !
Le tiroir est vide. Gwen pensait y trouver des couverts, en particulier des couteaux.

Gwen, imitée par Diana, s’assoit. Diana l’interroge :
- mmmm ??
- mmmmhh !!
Gwen se remet à tirer sur ses liens. Les filles n’entendent plus rien. Plus exactement elles n’entendent plus de bruit de tir. Les filles sont inquiètes. Elles tentent encore de se libérer de leurs liens. Les nœuds sont bien serrés. Les liens sont bien serrés. Ils ne se desserrent pas. Gwen et Diana restent attachées.
Gwen et Diana se regardent. Prisonnières des cordes autour de leurs chevilles et poignets, bâillonnées, elles ne peuvent que faire des petits mouvements. Diana regarde la porte et interroge Gwen : - mmmmff ??
Gwen comprend la question. Devraient-elles tenter de rejoindre leurs compagnons ? Si elles les rejoignent, elles seraient toujours ligotées, impuissantes. Non, il vaut mieux d’abord chercher un moyen de défaire ces maudits liens. Gwen fait signe à Diana de la tête que non, elles ne devraient pas sortir.
Gwen cherche un moyen de se débarrasser de ses cruelles cordes.
Elle se rappelle que quand elle était plus jeune elle a passé de longs moments, en compagnie de ses amies Dolly et Molly. Elles avaient leurs mains attachées dans leur dos. Gwen se rappelle qu’elles étaient restées longtemps attachées de la sorte. Molly avait finalement trouvé un moyen de retirer leurs satanés liens. Avec une sorte d’outil, dans le champ voisin. Elle ne peut pas utiliser le même expédient.

Gwen et Diana ont beau remuer, se tordre, tirer sur leurs liens, elles sont toujours fermement attachées.
Les filles sont inquiètes. Qu’est-il arrivé à Andy et à Norbert ? Et s’il leur est arrivé malheur, qui va les délivrer de leurs liens indéfectibles ?

Le temps passe. L’inquiétude des filles grandit. Les liens des filles sont toujours à leur place, inaltérables.

Les filles entendent des appels. Elles reconnaissent les voix d’Andy et de Norbert qui sont à leur recherche. Ils ne tardent pas à trouver la cabane.
Les deux hommes découvrent les filles assises sur les chaises, toujours attachées et bâillonnées.
Norbert : - Regarde ça ! Nos filles ont préféré passer leur temps à se reposer à la campagne plutôt que de rentrer et de s’occuper des tâches ménagères !
Andy : - Tu l’as dit ! Pendant que nous nous faisons du mouron pour elles, elles se détendent tranquillement dans un petit chalet de campagne.
Norbert : - Tu sais quoi ? On devrait les laisser là et revenir demain !
Andrew : - C’est tentant !

Diana rougit de colère et proteste : - mmmmmm !!
Gwen montre des signes d’impatience : - mmmm !!

Andrew et Norbert se mettent lentement à défaire les bâillons des filles. Diana est la première délivrée.
Diana : - Que s’est-il passé ?
Andrew : - Des malandrins voulaient nous rencontrer sans s’être annoncés. Nous les avons repérés et nous avons échangé des coups de feu. Voyant leur attentat raté, ils ont décampé.
Diana : - Qui étaient-ils ?
Norbert : - Des gens malpolis ! Ils ne se sont pas présentés et ils sont partis sans même nous dire qui ils sont !
Andrew : - Nos filles n’étant pas en danger, nous avons poursuivi les assaillants.
Norbert : - Hélas, ils avaient prévu un itinéraire de fuite et il nous a fallu un peu de temps avant de les rattraper.
Andrew : - Quand nous les avons rattrapés nous avons eu la surprise de voir qu’il s’agissait de Charlie et d’un ancien complice de Clarisse. Charlie voulait tout simplement savoir où était passé son amie Clarisse.
Gwen : - Que leur avez-vous fait ?
Andrew : - Je lui ai expliqué que Clarisse est en prison aux Etats-Unis et qu’elle ne reviendra pas avant très longtemps. (***)

Norbert se met à ricaner : - Ensuite c’est devenu comique. Nous leur avons flanqué une de ces frousses !
Andrew a l’air réjouit, lui aussi : - Après tout, ils nous avaient tiré dessus.
Norbert : - A mon avis ils tremblent encore. Je ne pense pas qu’on les reverra.
Diana : - Bande de salopards ! Vous êtes allé vous amuser pendant que vos filles étaient cruellement attachées et bâillonnées et s’inquiétaient pour vous !
Andrew : - Tu veux vraiment la détacher ?
Gwen : - Détachez-nous ! Nous sommes attachées depuis si longtemps.
Norbert : - Tu sais quoi ? On les détache si elles nous promettent de participer plus vigoureusement à la revanche de notre petit jeu.
Diana : - De quoi ?
Norbert : - Sinon on les laisse attachées.
Gwen regarde Andrew d’un air suppliant.
Gwen : - Détachez-nous ! Nous avons été assez attachées pour aujourd’hui. On jouera la revanche un autre jour.
Andy : - D’accord. Aujourd’hui on a un match nul. On garde la revanche pour un autre jour.



(*) : Norbert a sûrement lu les livres qui racontent la saga goréenne. Il s’est directement inspiré d’un divertissement pratiqué sur la planète Gor. La saga goréenne a été écrite par John Norman. Ne confondez pas Gor avec gore (les deux mots ont la même sonorité mais il n’y a aucun rapport).
(**) : Cette cabane est décrite de manière plus détaillée dans l’épisode 8. Elle est de nouveau évoquée dans l’épisode 10.
(***) : Charlie est (était) le petit ami de Clarisse. La querelle entre Clarisse et Gwendoline est racontée dans les épisodes 11 et 12. Elle se termine avec l’emprisonnement de Clarisse aux Etats-Unis.
Dernière modification par MacWilly le 10 janv. 2025, 03:59, modifié 1 fois.

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Re: Les aventures de Gwendoline 15 [Tribulations]

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Episode 15.2. Gwendoline rencontre Danièle

Andrew a emmené sa fiancée dans la campagne. C’est l’automne, la saison des champignons. Andrew a chargé dans sa voiture le matériel permettant de préparer une fricassée de champignons. Andrew a pris soin d’apporter les ingrédients nécessaires, oignons, persil et autres. Les couverts, les poêles, le matériel utile pour réaliser un feu, des petites chaises et une petite table, Andrew a méthodiquement préparé la journée.
Gwendoline et Andrew ont cueillis des champignons dans les bois, puis Andrew s’est fait un plaisir de les préparer.
Le repas, préparé par son fiancé, avec des champignons frais, en pleine campagne, sous un beau Soleil d’automne, a enchanté Gwendoline.

Andrew a attaché les poignets et les coudes de Gwendoline dans son dos. Il a recouvert Gwen de sa veste bleu-violette. Il a glissé les manches de la veste dans les poches de la veste. De cette manière Gwendoline n’a pas l’air d’être attachée. A moins d’y prêter attention, on penserait que Gwendoline a ses mains dans les poches de sa veste. Les deux amoureux s’amusent maintenant. Andrew poursuit Gwendoline. Si Andrew la rattrape, elle doit l’embrasser. Gwen se plie, échappe aux bras d’Andy, Andy reprend la poursuite. Gwen plie ses jambes et glisse verticalement hors des bras d’Andy, le jeu reprend.

Andy s’arrête brusquement. Il vient de voir à quelque distance une fille rousse, habillée d’une veste et d’une jupe brunes bordées de franges. La fille porte un collant bleu ciel. Andrew sort de ses poches une toute petite paire de jumelles et observe la fille qui semble chercher des champignons. Gwen s’est rapprochée.
Andrew s’exclame : - Danièle !
Andrew se dirige vers la fille, sans autre forme de procès.
Andrew est maintenant près de la fille. Gwendoline s’approche.
Andrew : - Comment vas-tu, Danièle ?

Danièle, regardait le sol de ses yeux bleus, probablement à la recherche de champignons. Elle vient d’apercevoir Andrew.
- Andy ? En voilà une bonne surprise.
Trois hommes s’approchent. Le premier est assez massif et grand. Près de 1m85. Il est suivi de près par les deux autres hommes, de corpulence moyenne.
Andrew s’étonne : - Einschwein ?
Einschwein : - Tiens, revoilà le minable. Comment s’appelle-t-il déjà ? Bandit, je crois ?
Les deux hommes ricanent, Gwen fronce les sourcils : - Ce n’est pas un minable !
Einschwein sourit narquoisement : - C’est ta poule ? Evidemment c’est une blonde ! Seule une blonde serait assez conne pour devenir la poule de ‘grandmou’.
Danièle : - Jean tu exagères !
Andrew regarde Danièle : - Tu es avec ce répugnant ?
Einschwein : - Tu ne penses tout de même pas qu’elle serait avec un pouilleux comme toi ?
Gwendoline tire par réflexe sur ses liens. Pourquoi faut-il qu’elle soit attachée ? Elle mettrait bien une gifle à ce butor. D’ailleurs, qu’attend donc Andrew pour réagir ?
Einschwein dévisage Gwen, puis il s’adresse à ses comparses.
Einschwein : - Seule une folle à lier se mettrait en couple avec un miteux comme le grand pou. La preuve, elle est liée !
Les deux complices ricanent. Gwen est exaspérée d’être attachée. Elle tire rageusement sur ses liens.
Einschwein : - Si tu allais maintenant ‘entrou’ ? Ta poule apprécierait sûrement.
Les deux hommes ricanent franchement. Andrew a une attitude menaçante. Einschwein met une claque à Andrew. Andrew riposte d’un coup de poing. Les quatre hommes s’engagent dans un match de boxe. Directs, crochets et uppercuts pleuvent.
Horreur ! Après les échanges de coups Andrew se trouve par terre. Gwen est furieuse d’être attachée. Elle s’insurge :
- A trois contre un !
Einschwein ricane : - Hé, ta blondinette est sympa. Elle veut me laisser tout le plaisir de te cabosser !
Einschwein tend la main à Andrew pour l’aider à se relever. Une fois debout, les deux hommes reprennent leur combat de boxe.
C’est reparti pour un échange de coups de poings, de directs, de crochets et d’uppercuts. Après les échanges de coups Andrew se retrouve de nouveau par terre. Son visage porte de nombreuses traces de coups.
Einschwein : - C’est mieux non ? Maintenant avec son visage c’est ‘enflou’ !
Les deux hommes rigolent. Un des hommes rigole : - Arrête, chef, c’est trop drôle !
Gwen est atterrée, elle est aussi furieuse. Attachée comme elle est, elle ne peut pas aider son Andy.
Gwen : - Vous aurez des comptes à rendre.
Einschwein : - Vraiment ? Allez, rendez-nous une petite visite pour régler les comptes.


Le petit groupe progresse en direction de quelques habitations. Gwen n’a pas été détachée. Andrew a ses mains immobilisées dans son dos par des menottes. Gwen est incrédule. Andy s’est laissé humilier. Il s’est fait battre de manière misérable. Elle se rappelle qu’elle a vu Andrew se battre contre Conrad et Idriss, en Argentine. Cette bataille était autrement plus violente. Qu’est-ce à dire ? Einschwein est-il vraiment très fort ?

Gwendoline et Andrew ont été emmenés dans un atelier. Ils sont assis par terre. Gwendoline est toujours attachée. Une paire de menottes relie une de ses chevilles à un établi. Andrew est assis à quelques mètres. Une paire de menottes relie une de ses chevilles à une machine-outil.

Gwendoline est troublée.
- Je ne comprends pas. Normalement tu ne te laisses pas berner de la sorte. Et qui est cette Danièle ? Tu sembles bien la connaître ?

Andrew reste songeur un long moment. Puis, résigné, d’un ton triste il explique :
- Danièle est la seule fille que j’ai jamais voulu avoir.
- Mais ? Mais ?
- Tu vois, quand j’étais plus jeune, je rêvais de Danièle. D’une part sa chevelure me fascinait, d’autre part je trouve que cette fille a beaucoup de classe. Le problème est que je ne savais pas quoi faire, elle me paraissait hors d’atteinte, je ne savais pas comment l’approcher, comment la séduire. Je ne sais pas parler aux filles.
- Tu as pris des coups sur la tête dans la bagarre ?

Danièle entre dans l’atelier :
- J’ai entendu ce que tu viens de dire. Quel gâchis ! A cette époque je n’attendais qu’un geste de ta part. Comme il ne venait pas je pensais que je ne t’intéressais pas ?

Danièle introduit une petite clé dans les menottes d’Andrew. La clé ne tourne pas. Danièle grimace :
- Je n’ai pas la bonne clé. Patiente un peu. Je vais essayer de trouver la bonne clé.

Gwen est visiblement triste. Elle est encore sous le choc de ce qu’Andy vient de lui avouer.
- Tu veux dire que tu ne veux pas de moi ?
- Je veux dire que quand je t’ai connue, tu apparaissais comme une simple fille de la campagne. Certes très belle, mais sans intérêt, tu étais avec une fille ce qui m’a fait croire que tu étais une femme qui voulait la compagnie d’une autre femme. Pire, une fille aux tendances masochistes.
- Je vois.
- Ensuite les choses ont changé. Nous avons été amenés à vivre une aventure ensemble, en Bulovie, et j’ai commencé à apprécier tes qualités. Maintenant c’est toi…
Einschwein entre brutalement. Il est suivi par ses lieutenants.
Einschwein : - Danièle est à moi. Elle le restera.
Andrew : - Je n’ai pas les moyens de changer cette situation.
Einschwein : - Je suis sympa. Je vais t’offrir un beau voyage.
Un des lieutenants : - Que fait-on de la poulette, chef ? Elle est plutôt bien roulée.
Einschwein : - Vous voudriez la garder pour vous ?
Un des lieutenants : - Dis oui, chef !
Gwen : - Jamais ! J’irai où Andrew ira !
Einschwein : - C’est touchant. OK, c’est plus simple comme ça. Ce sera un voyage à deux.


Une grande voiture progresse dans la campagne. A son bord se trouvent Einschwein, ses deux lieutenants, Gwendoline et Andrew. Gwen est toujours attachée. Andrew a ses mains immobilisées dans le dos par des menottes. Damien, un des deux lieutenants est assis à l’arrière, entre Gwen et Andrew.
La voiture est garée près d’un lac.
Andrew est libéré de ses menottes. Il est chargé de porter deux lourdes pièces métalliques.
Après trois minutes de marche, le petit groupe est arrivé à un endroit isolé, au bord du loch Earn. L’endroit surplombe le loch d’environ un mètre. Les deux lieutenants utilisent des menottes pour fixer les deux masses métalliques aux chevilles de Gwen et d’Andrew. Einschwein explique :
- C’est l’endroit idéal. Parfaitement désert et le loch est profond à cet endroit.
Andrew : - Attendez un instant !
Einschwein : - Chic ! Des supplications. J’adore qu’on me supplie. Allez, je t’écoute.
Andrew : - Les condamnés ont droit à une dernière volonté. Je veux ma dernière cigarette. C’est la règle.
Einschwein : - Tu ne devrais pas fumer ! C’est mauvais pour la santé.
Les lieutenants d’Einschwein ricanent.
L’un d’eux précise : - Il a raison, c’est la tradition.
Einschwein : - C’est vrai, c’est la coutume. OK, on fume une cigarette.

Andrew sort un paquet de cigarettes de sa poche. Il voit que Gwen est blême. Il tente de la rassurer :
- Ne t’inquiète pas. Nous nous reverrons chez Simpi-Hère.

Les quatre hommes fument leur cigarette.
Gwendoline perd connaissance. . .
Dernière modification par MacWilly le 10 janv. 2025, 03:59, modifié 1 fois.

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Episode 15.3. Gwendoline est morte

Gwendoline se réveille l’esprit embrumé. Elle est couchée dans un grand lit. Dans des draps de satin blanc. Elle est toute nue. Le lit est dans une grande pièce blanche. Quatre tableaux décorent les murs. Quatre paysages : printemps, été, automne et hiver. La grande porte-fenêtre laisse entrer une lumière douce. La température est agréablement tiède. Une odeur de fleurs emplit l’air.
Gwendoline rappelle ses derniers souvenirs. Elle était attachée, en passe d’être noyée, elle ne pouvait plus respirer, puis elle a perdu connaissance.

Elle est morte. C’est donc comme ça quand on est mort. Elle s’en assure : elle se pince le bras. Elle ne sent rien. Oui, elle est morte.

Gwendoline s’est assise dans le lit. Il y a des vêtements sur une chaise près du lit. Un chemisier en soie blanche, des sous-vêtements blancs, en satin, une petite jupe courte en cuir fin et bleu, des bas en soie, de couleur chair, des ballerines en cuir fin et souple, du même bleu que la jupe.
Gwendoline s’habille avec ces vêtements luxueux. Elle découvre que les ballerines sont dotées d’une semelle intérieure rembourrée en mousse. Cela lui donne l’impression de marcher sur un nuage.
Une porte ouverte donne sur une petite salle de bains. Gwendoline se rafraîchit le visage, se peigne, se coiffe.

Elle se dit que comme elle est morte son Andy l’est certainement aussi. Donc elle va le retrouver en sortant de la pièce où elle est, probablement sur une terrasse.
Gwendoline sort de la pièce. Andy est assis à une table, sur une terrasse, un journal en main. Il y a du café sur la table.
Oui, ils sont morts, c’est donc normal.

Gwendoline s’approche, en ayant l’impression de flotter.
- Andy, où sommes-nous ?
- Chez Simpi-Hère.
- Evidemment. Nous le rencontrerons bientôt ?

Andy pose son journal, il a l’air égaré.
- Il discute avec son supérieur. Il est occupé pour l’instant.
- Tu sais comment aller au Paradis ?
- Certainement.
- Tu peux m’y conduire ?
- Oui, mais je ne comprends pas ?
- Ma mère s’y trouve. Je voudrais tant la revoir !
- Je croyais que ta mère était morte depuis bien longtemps ?
- Je suis sûre que ma mère est au Paradis. S’il te plait, emmène-moi au Paradis.
- D’accord, mais je crois que tu vas devant une déception.

Quelques instants plus tard, Gwendoline est à bord d’une voiture décapotable, luxueuse, conduite par Andrew. Gwendoline est perplexe. Il y a donc des voitures au ciel ? Enfin, là où elle est ?

Andrew gare la voiture dans une rue, devant un grand immeuble. On lit sur l’enseigne : « LE PARADIS ». Les deux personnes entrent dans l’immeuble. Effarée, Gwendoline réalise qu’il s’agit d’un cabaret de danse. Andrew voit le désappointement s’afficher sur le visage de Gwendoline. Il la prend dans ses bras.
- Ma chérie.
- Je ne comprends pas ?
- Tu es chagrinée alors que tu es hors de danger, saine et sauve dans les bras de ton fiancé qui t’aime ?
Gwendoline est perplexe : - Nous ne sommes pas morts ?
Le visage d’Andy s’éclaire.
- Maintenant je comprends ! Tu as pris une dose massive d’anesthésiant. Tu as éprouvé un rare effet secondaire : ton réveil s’est fait progressivement. Tes sens se sont remis à fonctionner lentement. Rassure-toi. C’est passager et sans gravité.
- Nous sommes en vie ?
- Et en bonne santé. J’espère que tu n’es pas contrariée ?

Gwendoline se serre contre son fiancé.
- Je peux avoir quelques explications ?

Gwendoline et Andrew se sont installés à une table. Pour que Gwendoline retrouve sa clarté d’esprit, Andrew lui a commandé une tasse de café et un verre de rhum. De son côté Andy a commandé un bon whisky. Il explique :
- Nous avons rencontré Einschwein et ses acolytes par hasard. Ces trois-là sont dans le viseur des services spéciaux depuis un moment. J’ai profité de l’occasion.
- Pour te faire rouer de coups ?
- Gwendoline chérie, qu’aurais-je obtenu en les assommant ? En pleine campagne ?
- Je me demandais comment tu pouvais te faire rosser si facilement. Tu t’es laissé battre volontairement !
- Je me suis efforcé d’atténuer les coups que je prenais, tout en me créant quelques marques légères. Pas facile du tout, figure-toi !
Gwendoline répond par un sourire, puis elle ajoute.
Gwendoline : - J’étais excédée d’être attachée. Je ne pouvais pas t’aider dans la bagarre. Si tu savais comme j’ai tiré sur mes liens, comme j’ai essayé de me libérer !
- Heureusement que tu étais solidement attachée. Si tu t’étais libérée et si tu t’étais mêlée de l’échauffourée j’aurais sans doute été amené à te protéger. Cela aurait contrarié mon plan.
Andy sourit, de manière satisfaite : - J’avais bien fait de t’attacher !
- Pfft !
Gwendoline : - Plus tard je me demandais aussi pourquoi tu ne crochetais pas tes menottes, dans l’atelier.
- Tu as bien compris. J’attendais une opportunité. Je l’ai obtenue un peu plus tard : quand les trois criminels s’apprêtaient à nous tuer. Je pouvais agir en légitime défense.
- Tu veux dire que…
- Qu’ils ne nous chercheront plus de noises…
Gwendoline ne dit rien pendant quelques secondes. Elle se dit qu’elle interprète correctement les paroles d’Andrew.
- Mais comment as-tu fait ? Tu avais une masse métallique à la cheville, ils étaient trois, ils étaient armés.
- Gwendoline chérie, tu sais bien que je ne fume pas. Les cigarettes que j’ai sont truquées. Elles sont remplies de capsules anesthésiantes. Il y avait quatre cigarettes. Une quadruple dose de gaz anesthésiant a assommé tout le monde.
- Sauf toi ?
- Rappelle-toi quand nous étions en Argentine. Quand j’ai anesthésié U69. Je t’avais expliqué que le gaz se dissipe rapidement. Je m’entraîne régulièrement pour retenir ma respiration…
Andrew : - Ensuite je suis allé chercher l’aide de Simpi-Hère qui est tout simplement notre agent le plus proche de l’endroit où nous étions.

Gwendoline est songeuse. Ses pensées vont vers Danièle. Elle est maintenant seule. Elle a une certaine estime pour Andrew. Elle l’a montré lors de la rencontre avec Einschwein. Ensuite elle a tenté de lui venir en aide lorsque lui et elle étaient prisonniers dans l’atelier d’Einschwein. Surtout Danièle est la fille que voulait Andrew. La seule fille qu’il voulait.
Gwendoline veut savoir. Elle demande :
- Il reste la question la plus angoissante. Je dois savoir. Danièle ?

Andrew regarde son verre de whisky. Il en avale une gorgée, puis lentement il explique :
- Gwendoline chérie, Danièle est pour moi un rêve de jeunesse. Elle a de la classe, elle est rousse avec des yeux verts. Tu sais que j’ai un faible pour les filles rousses.

Andrew reprend une gorgée de whisky.
- Quand je t’ai connue tu ne m’intéressais pas. Les choses ne se passent pas toujours comme on le pense et les apparences sont parfois trompeuses. Les événements ont fait que nos chemins se sont rejoints. C’était en Bulovie. J’ai commencé à apprécier tes qualités.
Andy : - Les choses auraient pu être très différentes de ce qu’elles sont. Danièle fait partie de mon passé. Finalement, la réponse à ta question est que je ne vais pas tenter de rattraper mon passé. D’autant moins que dans mon présent il y a celle que j’aime. Je suis prêt à risquer ma vie pour elle. J’ai déjà risqué ma vie pour elle.

Gwendoline se rassure. Elle regarde affectueusement Andy. Elle se dit que oui, les choses pourraient-être très différentes. Andy pourrait partager sa vie avec cette Danièle. Gwen pourrait toujours être sous le sortilège d’U69. Elle serait alors enfermée dans des corsets contraignants, régulièrement humiliée, occasionnellement fouettée, horriblement ligotée jour et nuit. Un frisson involontaire parcourt l’échine de Gwendoline.

Cette ondulation n’échappe pas à Andrew.
Andy : - Es-tu en train de me faire comprendre que tu ne veux plus rester avec moi ?
Gwendoline ouvre grand ses yeux gris-bleus.
- Je ne veux pas être avec un autre que toi !
- UNE autre, peut-être ?
- Jamais plus ! Je veux rester avec toi ! Je ne suis vraiment heureuse que quand je suis avec toi.
- Tu sais quoi ? Je finis mon whisky puis je vais consacrer du temps à une femme, qui porte de beaux vêtements luxueux. Une très belle femme blonde…
- … qui t’appartient …
Dernière modification par MacWilly le 17 janv. 2025, 02:42, modifié 1 fois.

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Episode 15.4. Gwendoline règle des formalités

C’est le matin. Gwendoline a terminé sa tournée de livraisons. Andrew s’approche :
- Chérie, tu veux bien m’aider dans une démarche ?

Gwendoline est une fille serviable. Elle est toujours prête à rendre à rendre service. Tout particulièrement à son fiancé.

Un peu plus tard, Gwendoline est surprise de découvrir qu’Andy l’a amenée à la maison d’U69. Andy explique :
- L’agence qui emploie, ou plutôt qui employait U69, ou plutôt Marie-Ange, a décidé d’utiliser cette maison comme un hébergement d’appoint pour les agents de l’agence.
- Je vois, mais comment puis-je t’aider ?
- Tout simplement en m’aidant à rassembler les documents officiels, du genre acte de naissance, facture d’électricité, titre de propriété et autres.

Gwendoline et Andrew fouillent la maison. Andrew tombe sur une cravache. Il regarde Gwendoline :
- C’est avec ça que la catin te « corrigeait » ?
Gwendoline affiche une mine sombre : - Oui.
- Dois-je garder la cravache ? Je devrais peut-être faire une expérience. Je te frapperais les fesses jusqu’à ce qu’elles soient rouges de sang puis je verrai si cela me rend heureux – ou te rend heureuse ?
- Oh !
- Hum ! Je ne pense pas que cela me rendrait heureux. Je vais plutôt ranger la cravache au fond de la remise. Je vais aussi y ranger d’autres ‘ustensiles’.

Gwendoline sourit gentiment. Elle sait que les ‘ustensiles’ comprennent divers harnachements contraignants, sans oublier l’infâme vélo sur lequel elle était attachée et fouettée. Comme tout cela lui paraît loin et saugrenu maintenant. Une pensée vient à l’esprit de Gwendoline. Elle demande :
- Quand est-ce que Marie-Ange revient ?
- Normalement pas avant 10 ans. A moins que tu ne veuilles intercéder en sa faveur ?
- Je peux vraiment intercéder en sa faveur ?
- Certainement. Je te rappelle que c’est ton témoignage qui a confirmé sa trahison de l’agence.

Andrew prend une mine grave : - Réfléchis bien. Tu es libre de tes choix. Dis-toi bien que tes choix peuvent avoir des conséquences qu’il te faudra assumer.
- Que veux-tu dire ?
- Je veux dire que tu n’es pas un objet qui m’appartient. Tu peux agir comme tu l’entends. Tu es responsable de tes actes mais aussi de leurs conséquences. Si tu décides d’intercéder en faveur de Marie-Ange, alors d’une part, tu auras à vivre le retour de Marie-Ange. Peut-être son retour vers toi. D’autre part, tu m’auras désavoué et dans ce cas tu auras dégradé considérablement l’amour que j’ai pour toi.
- Non ! Je t’aime. L’amour que tu as pour moi est ce j’ai de plus précieux. Je ne te désapprouverai jamais.

Andy lui sourit gentiment et ajoute.
- Tu as aussi ma confiance.

Andrew reprend ses activités.

Gwendoline vient de retrouver sa jupe crayon. Sa longue jupe noire en cuir fin. Celle qui n’a pas de fente d’aisance, qui descend à mi-mollet. Cette jupe qui ne lui permet que des tout petits pas. En fait, elle est tellement étroite qu’elle ne lui permet que de marcher lentement. Cette jupe qu’elle portait lorsqu’U69 l’a emmenée voir sa tante.
Andy se trouve à quelques pas.
- Ne me dis pas qu’U69 portait des jupes droites ?
Gwendoline rougit : - C’est moi qui la portais, pour plaire.
Andy : - Comment ? Tu t’habillais de manière aguichante pour U69 et tu ne le fais pas pour moi ?
Gwendoline : - Mais ? Je croyais que tu aimais me voir dans une jupe courte ?
Andy : - C’est juste, mais cela ne veut pas dire que je ne m’aimerais pas te voir dans une jupe toute droite.

Gwendoline retire sa jupe courte et enfile sa jupe toute droite.
Gwendoline s’approche d’Andy à petits pas. Elle ne peut pas marcher vite dans sa jupe extrêmement étroite.

Gwendoline : - Je ne veux personne d’autre. Pour toi je porterai le vêtement qui te plaira. Dis-moi si ma jupe toute droite te plait ?
- Garde tes jupes courtes et complète ta garde-robe avec des jupes toutes droites.

Gwendoline se serre contre son ami…


Plus tard Gwendoline et Andrew sont allés boire un verre dans un pub.
Gustave s’approche. (*)
Gwendoline présente Gustave comme un voisin et camarade de classe, Andrew comme son compagnon.
Gustave : - Gwen, tu étais une petite fille mignonne, tu es devenue une très belle femme.
Gwendoline : - Merci !
Gustave : - En souvenir du bon vieux temps, tu devrais venir avec moi. On pourrait boire un verre et parler de nos souvenirs.
Gwendoline : - Je ne crois pas qu’Andy me laisserait partir avec toi.
Gustave : - Si ! Il a tout l’air de quelqu’un qui te laisserait faire.
Gwendoline : - Tu n’imagines même pas à quel point tu te trompes !

Andrew affiche un air neutre. Il est calme. Il explique :
- Gustave a raison. Si tu pars avec lui je ne lèverai pas un doigt.
Gwendoline : - Quoi ?
Andrew : - Tout ce que je ferais c’est de t’avertir que je n’attendrai pas ton éventuel retour.
Gwendoline : - Mais je ne veux pas partir Andy ! Je veux rester avec toi !
Andrew : - J’en suis heureux. Tu restes avec moi.
Andrew se lève et se tient debout devant Gustave :
- Gustave, Gwendoline ne viendra pas avec toi.
Gustave : - J’ai compris. Nous reprenons un verre ?

Plus tard Gwendoline et Andrew rentrent chez eux en automobile. Gwendoline est songeuse :
- Je ne comprends pas. Tu n’es tout de même pas intimidé par Gustave ? Pourtant tu me laisserais partir avec lui sans sourciller ? Je pensais que tu tenais à moi.

Andrew arrête la voiture. Il se tourne vers Gwendoline. Il prend doucement ses mains dans les siennes.
Andy : - Gwendoline, je suis heureux que tu sois avec moi. J’en suis aussi fier et j’en suis aussi honoré.
Andy : - Tu sais bien que pour te garder à mes côtés je suis prêt à risquer ma vie. S’il le faut j’irai jusqu’à tuer.

Gwendoline a un regard qui indique qu’elle ne comprend pas pleinement.
Andy : - Tu es une très belle femme, tu as beaucoup de qualités. Beaucoup d’hommes rêvent d’avoir pour eux une femme comme toi. Tu peux avoir l’homme que tu veux. Tu es libre de tes choix. Si un jour tu décides de me quitter et de suivre Gustave ou quelqu’un d’autre, je ne ferai rien.
Andy : - Sache que si tu choisis de suivre un autre que moi alors nos chemins se sépareraient définitivement car je n’attendrai pas un hypothétique retour de ta part.
Après ces graves déclarations, Andy prend un ton plus léger et s’amuse : - Si tu pars avec un autre que moi tu feras certainement une heureuse.
Gwendoline : - ??
Andy : - Je n’y ai pas réfléchi. Maintenant que j’y pense, il se pourrait que Jennifer aimerait bien devenir ma petite amie. Il y aurait aussi Daphné, lady Kathryn, la princesse Eglantine qui entreraient en lice. Je pense aussi à une certaine Danièle. (**)

Gwendoline s’indigne ! Elle se dit que si Andy n’était pas intervenu dans sa vie, à l’heure qu’il est, elle serait certainement dans les griffes d’U69. Elle serait alors comprimée dans des corsets, ligotée jour et nuit, régulièrement humiliée, occasionnellement fouettée, sans espoir d’être secourue. Ou alors U69 serait toujours prisonnière dans le palais en Bulovie et dans ce cas elle serait prisonnière dans les sous-sols du château du comte d’Arcy, sans espoir d’être secourue. Elle y serait certainement enfermée dans une cage en fer tellement étroite qu’elle pourrait à peine remuer. A moins que d’Arcy ne l’aie fait livrer à l’institut du brin d’air. Elle serait alors ligotée jour et nuit dans une étroite camisole.
Gwendoline se dit qu’elle aime Andy. Après tout ce qu’elle a vécu avec Andy, sa vie n’aurait plus de sens sans lui. Elle est heureuse quand elle est avec lui.

- Arrête ! Je n’ai pas l’intention de te quitter. Même pas en rêve !
Andy s’amuse : - Tu n’es pas gentille. Tu pourrais faire le bonheur d’une de ces filles !
Gwendoline : - Pas question ! Pas au prix de mon malheur. Je veux rester avec toi.

Andy embrasse tendrement Gwendoline.


(*) : Gustave fait une apparition dans l’épisode 8.
(**) : Andrew ne nous a pas encore parlé de la princesse Eglantine. Il nous en parlera certainement dans l’épisode 16 (quand il sera en ligne).



FIN de cette histoire.

MacWilly

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