Les aventures de Gwendoline 15 [Tribulations]
Publié : 27 déc. 2024, 07:40
INTRODUCTION : Ce qui suit raconte quelques péripéties de la vie de Gwendoline. Il ne s’agit pas vraiment d’une histoire ou d’une aventure ; on parle plutôt de tribulations. Ceci explique le titre de cet épisode.
Episode 15.1. Gwendoline s’amuse
C’est l’automne. Les feuilles des arbres se sont teintées de jaune et de brun. Ce dimanche l’après-midi s’annonce ensoleillée. Gwendoline, Diana, Norbert et Andy viennent de terminer le déjeuner à la maison de Gwendoline. Ils se sont installés à une table, au bord de la propriété de Gwendoline. C’est le moment de prendre une tasse de café.
Gwendoline est heureuse. Elle est avec ses amis. Surtout elle est avec son fiancé, Andy. Gwendoline a connu des moments de bonheur intense avec son Andy. Elle goûte les moments qu’elle peut passer avec ses compagnons.
Norbert a bu son café et repose la tasse.
Norbert : - J’ai lu un livre qui m’a inspiré un petit jeu. C’est très amusant.
Andy : - Dis-nous.
Norbert : - Voici : chacun de nous attache la compagne de l’autre. Le couple dont la compagne se libère la première gagne le jeu. Le couple perdant doit exécuter la gageure du couple gagnant.
Norbert : - Par souci d’équité il y a quelques règles à respecter. Par exemple chaque jeune homme dispose de la même longueur de corde. (*)
Andy : - C’est amusant. Concrétisons ce divertissement.
Gwendoline et Diana ne sont pas vraiment enthousiastes.
Gwendoline fait la moue et s’adresse à Andy : - Tu sais, je n’ai pas tellement envie d’être encore ligotée.
Andy regarde gentiment Gwendoline : - Je te fais confiance. A nous deux nous allons gagner le défi !
Andy est rêveur : - Ca me plairait bien de t’avoir avec moi, libre, alors que ma sœurette est encore attachée.
Gwendoline est habillée d’un chemisier bleu ciel, d’une jupe noire et courte. Elle porte un collant couleur gazelle et des ballerines noires. Norbert a attaché les coudes, les poignets, les genoux et les chevilles de Gwen. Il lui a aussi attaché ses poignets contre son dos. Norbert a aussi enfoncé une boule de tissu dans la bouche de Gwen. La boule est maintenue en place par des rubans de sparadrap. Elle est efficacement bâillonnée.
Andy a traité Diana de la même manière. Diana porte un tailleur bleu sombre, à jupe courte. Elle porte des escarpins noirs à petits talons.
Andy et Norbert savourent un verre de digestif pendant que les filles tentent de se libérer. Les filles tirent sur leurs liens, se contorsionnent, tentent vivement de se libérer. Andy est serein : - Tu vas voir, avec l’expérience qu’elle a, ma Gwendoline va remporter ton défi.
La confiance qu’Andy lui témoigne encourage Gwen. Elle redouble d’efforts pour se libérer de ses liens.
Une demi-heure plus tard les deux hommes ont fini leurs verres de digestif. Les deux filles sont toujours solidement ligotées.
Andy a l’air perplexe : - On dirait que nos filles n’arrivent pas à se libérer ?
Norbert : - Nous pouvons nous rabattre sur la procédure de départage.
Andy : - Explique-nous !
Norbert : - Nous portons les filles sur le chemin qui longe le champ. Elles doivent contourner l’arbre qui se trouve au bout du champ et revenir. La gagnante est la plus rapide.
Gwen : - mmmm !!
Les deux filles, attachées, bâillonnées se trouvent sur la ligne de départ. Elles n’ont pas tellement envie de faire cette course. Elles sont bâillonnées. Elles n’ont pas pu expliquer qu’elles voulaient tout simplement être délivrées. Leurs compagnons n’ont pas prêté attention à leurs regards désapprobateurs.
Les deux filles entament leur défi de départage. Gwen procède par petits sauts rapides et répétés. Elle a été attachée tellement de fois qu’elle sait comment avancer en ayant ses chevilles attachées. Elle sait que faire des bonds importants est vite épuisant. Le plus efficace de procéder avec des rapides petits sauts. Diana n’a pas l’expérience de Gwen mais elle imite Gwen. Diana s’est rapidement rendue compte que les petits sauts sont les plus aisés.
Les filles ont parcouru des dizaines de mètres lorsque le vent leur apporte :
« Norb ! A couvert ! ».
« BANG », « PAN », « PAN »
Diana : - mmmmhh ??
Diana et Gwen ont compris : leurs amis sont engagés dans un échange de tirs. Par réflexe elles tirent sur leurs liens.
Que peuvent-elles faire, attachées comme elles sont ?
Gwen tend la tête pour désigner les arbres et les haies une dizaine de mètres devant elles : - mmmm !!
- mmmmhh ??
Gwen hoche affirmativement la tête : - mmmm !!
Gwen reprend sa progression. Elle tente d’avancer rapidement pendant que les coups de feu claquent derrière elle. Diana suit Gwen.
Quelques instants plus tard, les filles tournent derrière quelques arbres. Elles sont maintenant hors de vue de leurs compagnons. Diana découvre une petite cabane dissimulée derrière quelques petits arbres et cachée sous quelques grands arbres. Gwen respire profondément pour faire comprendre à Diana qu’elles doivent reprendre leur souffle. (**)
Les coups de feu continuent mais deviennent plus distants.
Diana ne connaissait pas l’existence de cette cabane. Gwen, d’un mouvement de sa tête désigne la porte de la cabane. Elle sautille vers la porte, se retourne, ouvre la porte, puis entre dans la cabane.
Diana suit Gwen.
Gwen sautille vers le tiroir de la table. Elle l’ouvre. Elle pousse un soupir de déception.
- mmmmmm !
Le tiroir est vide. Gwen pensait y trouver des couverts, en particulier des couteaux.
Gwen, imitée par Diana, s’assoit. Diana l’interroge :
- mmmm ??
- mmmmhh !!
Gwen se remet à tirer sur ses liens. Les filles n’entendent plus rien. Plus exactement elles n’entendent plus de bruit de tir. Les filles sont inquiètes. Elles tentent encore de se libérer de leurs liens. Les nœuds sont bien serrés. Les liens sont bien serrés. Ils ne se desserrent pas. Gwen et Diana restent attachées.
Gwen et Diana se regardent. Prisonnières des cordes autour de leurs chevilles et poignets, bâillonnées, elles ne peuvent que faire des petits mouvements. Diana regarde la porte et interroge Gwen : - mmmmff ??
Gwen comprend la question. Devraient-elles tenter de rejoindre leurs compagnons ? Si elles les rejoignent, elles seraient toujours ligotées, impuissantes. Non, il vaut mieux d’abord chercher un moyen de défaire ces maudits liens. Gwen fait signe à Diana de la tête que non, elles ne devraient pas sortir.
Gwen cherche un moyen de se débarrasser de ses cruelles cordes.
Elle se rappelle que quand elle était plus jeune elle a passé de longs moments, en compagnie de ses amies Dolly et Molly. Elles avaient leurs mains attachées dans leur dos. Gwen se rappelle qu’elles étaient restées longtemps attachées de la sorte. Molly avait finalement trouvé un moyen de retirer leurs satanés liens. Avec une sorte d’outil, dans le champ voisin. Elle ne peut pas utiliser le même expédient.
Gwen et Diana ont beau remuer, se tordre, tirer sur leurs liens, elles sont toujours fermement attachées.
Les filles sont inquiètes. Qu’est-il arrivé à Andy et à Norbert ? Et s’il leur est arrivé malheur, qui va les délivrer de leurs liens indéfectibles ?
Le temps passe. L’inquiétude des filles grandit. Les liens des filles sont toujours à leur place, inaltérables.
Les filles entendent des appels. Elles reconnaissent les voix d’Andy et de Norbert qui sont à leur recherche. Ils ne tardent pas à trouver la cabane.
Les deux hommes découvrent les filles assises sur les chaises, toujours attachées et bâillonnées.
Norbert : - Regarde ça ! Nos filles ont préféré passer leur temps à se reposer à la campagne plutôt que de rentrer et de s’occuper des tâches ménagères !
Andy : - Tu l’as dit ! Pendant que nous nous faisons du mouron pour elles, elles se détendent tranquillement dans un petit chalet de campagne.
Norbert : - Tu sais quoi ? On devrait les laisser là et revenir demain !
Andrew : - C’est tentant !
Diana rougit de colère et proteste : - mmmmmm !!
Gwen montre des signes d’impatience : - mmmm !!
Andrew et Norbert se mettent lentement à défaire les bâillons des filles. Diana est la première délivrée.
Diana : - Que s’est-il passé ?
Andrew : - Des malandrins voulaient nous rencontrer sans s’être annoncés. Nous les avons repérés et nous avons échangé des coups de feu. Voyant leur attentat raté, ils ont décampé.
Diana : - Qui étaient-ils ?
Norbert : - Des gens malpolis ! Ils ne se sont pas présentés et ils sont partis sans même nous dire qui ils sont !
Andrew : - Nos filles n’étant pas en danger, nous avons poursuivi les assaillants.
Norbert : - Hélas, ils avaient prévu un itinéraire de fuite et il nous a fallu un peu de temps avant de les rattraper.
Andrew : - Quand nous les avons rattrapés nous avons eu la surprise de voir qu’il s’agissait de Charlie et d’un ancien complice de Clarisse. Charlie voulait tout simplement savoir où était passé son amie Clarisse.
Gwen : - Que leur avez-vous fait ?
Andrew : - Je lui ai expliqué que Clarisse est en prison aux Etats-Unis et qu’elle ne reviendra pas avant très longtemps. (***)
Norbert se met à ricaner : - Ensuite c’est devenu comique. Nous leur avons flanqué une de ces frousses !
Andrew a l’air réjouit, lui aussi : - Après tout, ils nous avaient tiré dessus.
Norbert : - A mon avis ils tremblent encore. Je ne pense pas qu’on les reverra.
Diana : - Bande de salopards ! Vous êtes allé vous amuser pendant que vos filles étaient cruellement attachées et bâillonnées et s’inquiétaient pour vous !
Andrew : - Tu veux vraiment la détacher ?
Gwen : - Détachez-nous ! Nous sommes attachées depuis si longtemps.
Norbert : - Tu sais quoi ? On les détache si elles nous promettent de participer plus vigoureusement à la revanche de notre petit jeu.
Diana : - De quoi ?
Norbert : - Sinon on les laisse attachées.
Gwen regarde Andrew d’un air suppliant.
Gwen : - Détachez-nous ! Nous avons été assez attachées pour aujourd’hui. On jouera la revanche un autre jour.
Andy : - D’accord. Aujourd’hui on a un match nul. On garde la revanche pour un autre jour.
(*) : Norbert a sûrement lu les livres qui racontent la saga goréenne. Il s’est directement inspiré d’un divertissement pratiqué sur la planète Gor. La saga goréenne a été écrite par John Norman. Ne confondez pas Gor avec gore (les deux mots ont la même sonorité mais il n’y a aucun rapport).
(**) : Cette cabane est décrite de manière plus détaillée dans l’épisode 8. Elle est de nouveau évoquée dans l’épisode 10.
(***) : Charlie est (était) le petit ami de Clarisse. La querelle entre Clarisse et Gwendoline est racontée dans les épisodes 11 et 12. Elle se termine avec l’emprisonnement de Clarisse aux Etats-Unis.
Episode 15.1. Gwendoline s’amuse
C’est l’automne. Les feuilles des arbres se sont teintées de jaune et de brun. Ce dimanche l’après-midi s’annonce ensoleillée. Gwendoline, Diana, Norbert et Andy viennent de terminer le déjeuner à la maison de Gwendoline. Ils se sont installés à une table, au bord de la propriété de Gwendoline. C’est le moment de prendre une tasse de café.
Gwendoline est heureuse. Elle est avec ses amis. Surtout elle est avec son fiancé, Andy. Gwendoline a connu des moments de bonheur intense avec son Andy. Elle goûte les moments qu’elle peut passer avec ses compagnons.
Norbert a bu son café et repose la tasse.
Norbert : - J’ai lu un livre qui m’a inspiré un petit jeu. C’est très amusant.
Andy : - Dis-nous.
Norbert : - Voici : chacun de nous attache la compagne de l’autre. Le couple dont la compagne se libère la première gagne le jeu. Le couple perdant doit exécuter la gageure du couple gagnant.
Norbert : - Par souci d’équité il y a quelques règles à respecter. Par exemple chaque jeune homme dispose de la même longueur de corde. (*)
Andy : - C’est amusant. Concrétisons ce divertissement.
Gwendoline et Diana ne sont pas vraiment enthousiastes.
Gwendoline fait la moue et s’adresse à Andy : - Tu sais, je n’ai pas tellement envie d’être encore ligotée.
Andy regarde gentiment Gwendoline : - Je te fais confiance. A nous deux nous allons gagner le défi !
Andy est rêveur : - Ca me plairait bien de t’avoir avec moi, libre, alors que ma sœurette est encore attachée.
Gwendoline est habillée d’un chemisier bleu ciel, d’une jupe noire et courte. Elle porte un collant couleur gazelle et des ballerines noires. Norbert a attaché les coudes, les poignets, les genoux et les chevilles de Gwen. Il lui a aussi attaché ses poignets contre son dos. Norbert a aussi enfoncé une boule de tissu dans la bouche de Gwen. La boule est maintenue en place par des rubans de sparadrap. Elle est efficacement bâillonnée.
Andy a traité Diana de la même manière. Diana porte un tailleur bleu sombre, à jupe courte. Elle porte des escarpins noirs à petits talons.
Andy et Norbert savourent un verre de digestif pendant que les filles tentent de se libérer. Les filles tirent sur leurs liens, se contorsionnent, tentent vivement de se libérer. Andy est serein : - Tu vas voir, avec l’expérience qu’elle a, ma Gwendoline va remporter ton défi.
La confiance qu’Andy lui témoigne encourage Gwen. Elle redouble d’efforts pour se libérer de ses liens.
Une demi-heure plus tard les deux hommes ont fini leurs verres de digestif. Les deux filles sont toujours solidement ligotées.
Andy a l’air perplexe : - On dirait que nos filles n’arrivent pas à se libérer ?
Norbert : - Nous pouvons nous rabattre sur la procédure de départage.
Andy : - Explique-nous !
Norbert : - Nous portons les filles sur le chemin qui longe le champ. Elles doivent contourner l’arbre qui se trouve au bout du champ et revenir. La gagnante est la plus rapide.
Gwen : - mmmm !!
Les deux filles, attachées, bâillonnées se trouvent sur la ligne de départ. Elles n’ont pas tellement envie de faire cette course. Elles sont bâillonnées. Elles n’ont pas pu expliquer qu’elles voulaient tout simplement être délivrées. Leurs compagnons n’ont pas prêté attention à leurs regards désapprobateurs.
Les deux filles entament leur défi de départage. Gwen procède par petits sauts rapides et répétés. Elle a été attachée tellement de fois qu’elle sait comment avancer en ayant ses chevilles attachées. Elle sait que faire des bonds importants est vite épuisant. Le plus efficace de procéder avec des rapides petits sauts. Diana n’a pas l’expérience de Gwen mais elle imite Gwen. Diana s’est rapidement rendue compte que les petits sauts sont les plus aisés.
Les filles ont parcouru des dizaines de mètres lorsque le vent leur apporte :
« Norb ! A couvert ! ».
« BANG », « PAN », « PAN »
Diana : - mmmmhh ??
Diana et Gwen ont compris : leurs amis sont engagés dans un échange de tirs. Par réflexe elles tirent sur leurs liens.
Que peuvent-elles faire, attachées comme elles sont ?
Gwen tend la tête pour désigner les arbres et les haies une dizaine de mètres devant elles : - mmmm !!
- mmmmhh ??
Gwen hoche affirmativement la tête : - mmmm !!
Gwen reprend sa progression. Elle tente d’avancer rapidement pendant que les coups de feu claquent derrière elle. Diana suit Gwen.
Quelques instants plus tard, les filles tournent derrière quelques arbres. Elles sont maintenant hors de vue de leurs compagnons. Diana découvre une petite cabane dissimulée derrière quelques petits arbres et cachée sous quelques grands arbres. Gwen respire profondément pour faire comprendre à Diana qu’elles doivent reprendre leur souffle. (**)
Les coups de feu continuent mais deviennent plus distants.
Diana ne connaissait pas l’existence de cette cabane. Gwen, d’un mouvement de sa tête désigne la porte de la cabane. Elle sautille vers la porte, se retourne, ouvre la porte, puis entre dans la cabane.
Diana suit Gwen.
Gwen sautille vers le tiroir de la table. Elle l’ouvre. Elle pousse un soupir de déception.
- mmmmmm !
Le tiroir est vide. Gwen pensait y trouver des couverts, en particulier des couteaux.
Gwen, imitée par Diana, s’assoit. Diana l’interroge :
- mmmm ??
- mmmmhh !!
Gwen se remet à tirer sur ses liens. Les filles n’entendent plus rien. Plus exactement elles n’entendent plus de bruit de tir. Les filles sont inquiètes. Elles tentent encore de se libérer de leurs liens. Les nœuds sont bien serrés. Les liens sont bien serrés. Ils ne se desserrent pas. Gwen et Diana restent attachées.
Gwen et Diana se regardent. Prisonnières des cordes autour de leurs chevilles et poignets, bâillonnées, elles ne peuvent que faire des petits mouvements. Diana regarde la porte et interroge Gwen : - mmmmff ??
Gwen comprend la question. Devraient-elles tenter de rejoindre leurs compagnons ? Si elles les rejoignent, elles seraient toujours ligotées, impuissantes. Non, il vaut mieux d’abord chercher un moyen de défaire ces maudits liens. Gwen fait signe à Diana de la tête que non, elles ne devraient pas sortir.
Gwen cherche un moyen de se débarrasser de ses cruelles cordes.
Elle se rappelle que quand elle était plus jeune elle a passé de longs moments, en compagnie de ses amies Dolly et Molly. Elles avaient leurs mains attachées dans leur dos. Gwen se rappelle qu’elles étaient restées longtemps attachées de la sorte. Molly avait finalement trouvé un moyen de retirer leurs satanés liens. Avec une sorte d’outil, dans le champ voisin. Elle ne peut pas utiliser le même expédient.
Gwen et Diana ont beau remuer, se tordre, tirer sur leurs liens, elles sont toujours fermement attachées.
Les filles sont inquiètes. Qu’est-il arrivé à Andy et à Norbert ? Et s’il leur est arrivé malheur, qui va les délivrer de leurs liens indéfectibles ?
Le temps passe. L’inquiétude des filles grandit. Les liens des filles sont toujours à leur place, inaltérables.
Les filles entendent des appels. Elles reconnaissent les voix d’Andy et de Norbert qui sont à leur recherche. Ils ne tardent pas à trouver la cabane.
Les deux hommes découvrent les filles assises sur les chaises, toujours attachées et bâillonnées.
Norbert : - Regarde ça ! Nos filles ont préféré passer leur temps à se reposer à la campagne plutôt que de rentrer et de s’occuper des tâches ménagères !
Andy : - Tu l’as dit ! Pendant que nous nous faisons du mouron pour elles, elles se détendent tranquillement dans un petit chalet de campagne.
Norbert : - Tu sais quoi ? On devrait les laisser là et revenir demain !
Andrew : - C’est tentant !
Diana rougit de colère et proteste : - mmmmmm !!
Gwen montre des signes d’impatience : - mmmm !!
Andrew et Norbert se mettent lentement à défaire les bâillons des filles. Diana est la première délivrée.
Diana : - Que s’est-il passé ?
Andrew : - Des malandrins voulaient nous rencontrer sans s’être annoncés. Nous les avons repérés et nous avons échangé des coups de feu. Voyant leur attentat raté, ils ont décampé.
Diana : - Qui étaient-ils ?
Norbert : - Des gens malpolis ! Ils ne se sont pas présentés et ils sont partis sans même nous dire qui ils sont !
Andrew : - Nos filles n’étant pas en danger, nous avons poursuivi les assaillants.
Norbert : - Hélas, ils avaient prévu un itinéraire de fuite et il nous a fallu un peu de temps avant de les rattraper.
Andrew : - Quand nous les avons rattrapés nous avons eu la surprise de voir qu’il s’agissait de Charlie et d’un ancien complice de Clarisse. Charlie voulait tout simplement savoir où était passé son amie Clarisse.
Gwen : - Que leur avez-vous fait ?
Andrew : - Je lui ai expliqué que Clarisse est en prison aux Etats-Unis et qu’elle ne reviendra pas avant très longtemps. (***)
Norbert se met à ricaner : - Ensuite c’est devenu comique. Nous leur avons flanqué une de ces frousses !
Andrew a l’air réjouit, lui aussi : - Après tout, ils nous avaient tiré dessus.
Norbert : - A mon avis ils tremblent encore. Je ne pense pas qu’on les reverra.
Diana : - Bande de salopards ! Vous êtes allé vous amuser pendant que vos filles étaient cruellement attachées et bâillonnées et s’inquiétaient pour vous !
Andrew : - Tu veux vraiment la détacher ?
Gwen : - Détachez-nous ! Nous sommes attachées depuis si longtemps.
Norbert : - Tu sais quoi ? On les détache si elles nous promettent de participer plus vigoureusement à la revanche de notre petit jeu.
Diana : - De quoi ?
Norbert : - Sinon on les laisse attachées.
Gwen regarde Andrew d’un air suppliant.
Gwen : - Détachez-nous ! Nous avons été assez attachées pour aujourd’hui. On jouera la revanche un autre jour.
Andy : - D’accord. Aujourd’hui on a un match nul. On garde la revanche pour un autre jour.
(*) : Norbert a sûrement lu les livres qui racontent la saga goréenne. Il s’est directement inspiré d’un divertissement pratiqué sur la planète Gor. La saga goréenne a été écrite par John Norman. Ne confondez pas Gor avec gore (les deux mots ont la même sonorité mais il n’y a aucun rapport).
(**) : Cette cabane est décrite de manière plus détaillée dans l’épisode 8. Elle est de nouveau évoquée dans l’épisode 10.
(***) : Charlie est (était) le petit ami de Clarisse. La querelle entre Clarisse et Gwendoline est racontée dans les épisodes 11 et 12. Elle se termine avec l’emprisonnement de Clarisse aux Etats-Unis.