Bizutage pour toutes

[JeanBond]

Voilà enfin la première partie d'une histoire un peu plus ambitieuse. N'hésitez pas à donner votre avis

Mélanie espérait que la soirée mortelle prévue compenserait ce qu'elle pensait à ce moment être le pire du pire : faire la vaisselle à la main au beau milieu de nul part.
Cette belle jeune brune se doutait bien qu'être secrétaire à l'organisation de la Sororité étudiante nécessitait quelques petits travaux ingrats, mais elle ne se doutait pas que la majorité du bureau se soit défilée, la laissant seule elle avec Rachel et Lisa préparer la vieille bicoque prévue pour le bizutage... Les autres arriveraient comme des fleurs à 19 heures après avoir commencé la fête dans le bus qui les conduirait depuis leur ville universitaire de X... jusqu'à cette maison de campagne abandonnée, bien isolée du reste du monde.

La Sororité avait été fondée il y a quelques années, après que l'association étudiante mixte ait été obligée de se scinder en deux, par la faute d'un président un peu trop tactile avec les filles. Depuis les étudiants hommes, désormais réunis dans la Fraternité, n'avaient plus le droit de participer aux fêtes "d'initiation" des filles. Leur absence avait permis de débrider celles-ci. Mélanie se rappelait que l'an dernier, elle comme toutes les autres primo-entrantes, avait été obligée de rester nue pendant tout le séjour au week-end. Heureusement qu'à la mi-septembre l'été n'était pas encore parti!

Cette année le bureau de la Sororité avait prévu une autre thématique. La trésorière Tania avait loué des faux uniformes de police, des cagoules et acheté en ligne un paquet de liens : menottes, zips, ruban adhésif. Les 20 primo-entrantes deviendraient les prisonnières de la Sororité pour le week-end. Certaines filles comme Mélanie craignaient que ce soit un peu "extrême" pour les filles. La plus jeune de leurs futures "victimes", une blonde diaphane du nom de Diane, venait juste d'atteindre ses 18 ans, mais la président Elodie lui avait répondue qu'elles auraient quand même le choix entre rester prisonnières à l'intérieur, ou devoir faire de longues marches dans la forêt aux alentours...

Pour s'occuper Mélanie avait une radio à côté d'elle. Mais la chanson pop qu'elle aimait tant s'interrompit brutalement:
"Flash spécial : nous venons d'apprendre que 3 criminelles arrêtées récemment à X... se sont évadées au cours d'un transfert. La police fait des recherches dans la vallée de..."
Mélanie sursauta en entendant que cet événement se passait près de leur maison. Les policiers risquaient de venir, voir pire...
Instinctivement la jeune étudiante arrêta sa vaisselle. Après s'être séchée les mains, elle voulut prévenir Rachel et Lisa affairées à la cave. Mais en sortant de la cuisine, une main s'abattit sur sa bouche. Ses bras furent attrapés et placés derrière son dos.
"Gueule pas ma jolie" lui murmura une voix doucereuse à l'oreille...

[cowboygf]

vite la suite!!

[fredchl]

Ah ! Le bon vieux temps des bizuts !...

Tout un programme, j'ai hate de lire ce qui leur pend au bout du nez (ou des poignets...)

[JeanBond]

Malgré la main qui s'était plaquée sur son visage, Mélanie réussit à tourner sa tête et frissonna. Les deux soeurs Belli, connues comme étant
des voleuses sans scrupules avec leurs otages, venaient de l'attraper.
- Qu'est-ce qu'on en fait? demanda la grande Jeanne à sa soeur Clara, tout en continuant de bâillonner de sa main leur victime.
- Faut qu'on trouve de quoi ligoter cette beauté, répondit celle-ci, mais elle appréciait de ceinturer Mélanie, laissant balader ses longs doigts sur le buste de sa victime.
Mélanie gémissait, les implorant derrière la main de Jeanne Belli de la laisser partir.
- Hé les filles, venez voir ce que j'ai trouvé! C'est chelou! les interrompit une nouvelle voix.
Une jeune femme blonde, vêtue comme les Belli de la tenue des prisonniers, apparut, tenant dans ses mains un uniforme de police, deux paires de menottes et un rouleau de tape.
- Merci de nous amener ça, lui répondit Jeanne, pressée de pouvoir saucissonner leur otage enfin.

Mais tout ce bruit alerta les deux autres étudiantes au sous-sol. Lisa, une petite blonde aux yeux verts, alla voir ce qui se passe. Mais en découvrant la situation de leur amie elle fut capturée, également. Le premier rouleau de scotch du week-end servit à enrouler sa bouche, avant qu'elle ne fut menottée par la fugitive blonde.
- Bon boulot Jennifer, lui répondit Jeanne.
Puis ce fut au tour de la pauvre Mélanie de se faire scotcher la bouche et menottée. Les deux premières captives durent guider dans la cave les trois fugitives jusqu'à la pauvre Rachel. Encerclée, la troisième étudiante dut se rendre. Mais elle ne reçut qu'une paire de menottes, pas de bâillon. Les fugitives avaient des questions:
- Pourquoi tout ce matériel? lui demanda Clara Belli, intriguée.
L'étudiante se mordit les lèvres. Elle ne voulait pas révéler qu'elles comptaient bizuter d'autres étudiantes avec. Il fallait trouver une solution pour que ces criminelles partent avant que les autres ne soient en danger également.
- Euh on faisait du camping dehors quand on a découvert cette bicoque perdue. On ne savait pas que c'était une planque pour criminels et leur matériel. Désolée. On devrait partir...
- Et qu'est-ce que c'est que ça?
Clara pointait du doigt le bricolage des étudiantes. Il s'agissait d'un ensemble de barres de fer plantés dans le sol, entourant des portes. Visiblement il s'agissait de créer des cages.
- On a découvert ça et on se demande ce que c'est...
Mais les mensonges de l'étudiante exaspérèrent les fugitives. Jeanne saisit Lisa par la gorge, faisant gémir celle-ci.
- OK on prépare un bizutage... reconnut Rachel, à contre-coeur.

Elle dut leur expliquer le plan à suivre. Les trois étudiantes devaient préparer la maison pour le soir, surtout les cages pour y "héberger" les filles les plus récalcitrantes.
Les futures initiées avaient reçu l'instruction de n'avoir que des sous-vêtements blancs. Cela leur servirait d'uniformes de prisonnières pour le week-end. Durant la dernière heure du trajet en bus elles auraient les yeux bandés et des écouteurs aux oreilles pour les empêcher de savoir ou elles allaient.
Puis une fois arrivées et descendues du bus, quand le chauffeur serait reparti, Mélanie, Lisa et Rachel devaient venir en uniforme de policières et cagoulées accueillir les filles et leur expliquer les règles. Les 4 autres dirigeantes de la Sororité en profiteraient pour se déguiser elles aussi. Alors viendrait le ligotage.
Les fugitives apprécièrent le plan mais réclamèrent des changements...

C'est pourquoi le soir, Mélanie et Lisa restèrent pieds et poings liés, la bouche scotchée, et bien enfermées dans la cave sous la surveillance de Jeanne. Pendant ce temps les deux autres fugitives prirent leur place et entourèrent la pauvre Rachel qui devra cacher à ses amies et collègues le piège dans lequel elles s'engouffraient.

[cowboygf]

quelle histoire c'est vraiment prenant!!

[pistache]

C'est vraiment une histoire captivante, vivement la suite^^

[JeanBond]

Merci pour vos messages. Voilà la suite


Pour la mise en scène de la sororité, les 3 étudiantes de la maison devaient apparaître la nuit venue à l'entrée avec des tenues de policiers et une cagoule sur la tête. Les deux fugitives Jennifer et Clara avaient pris les déguisements.

Comme convenu, les nouvelles venues étaient descendues de leur bus à quelques centaines de mètre de la maison à 20h. Le chauffeur repartit immédiatement, ne devant revenir que 48 heures plus tard. Entourées par les membres du bureau de la sororité, les futures "initiées" arrivèrent ensemble dans la cour, apercevant les 3 fausses policières.
D'une voix mal assurée, Rachel dut lancer son discours:
- Vous... vous êtes en état d'arrestation.
Elle aurait voulu prévenir que c'était un piège, mais deux de ses amies étaient ligotées à la cave avec une criminelle armée. La mort dans l'âme elle devait continuer cette mascarade.
Ce séjour dans ce camp de rééducation vous permettra d'apprendre ce que ça coûte que de vouloir entrer dans notre association. Mes collègues et moi-même allons vous passer les menottes.
- Et si on refuse? demanda Leila, une fille méditerranéenne avec un fort caractère.
Soudainement la présidente Elodie se mit derrière elle et lui saisit les poignets.
- On a prévu la cave pour les récalcitrantes. D'autres fortes têtes?
Les autres se soumirent, un peu effrayées mais surtout intriguées.
- Bien, annonça Elodie. Vous commencez vous 3... elle dit aux trois cagoulées.
Tandis qu'elle et les trois autres futures "gardiennes" allèrent dans la maison se changer, Rachel et les deux fugitives commencèrent à menotter derrière leur dos les 20 filles. Leila fut la première à subir ce traitement par Rachel, mais celle-ci ne serra pas les poignets, et lui murmura à l'oreille:
- Il faut que vous filiez parce...
avant de devoir s'éloigner, parce qu'une autre cagoulée les observait.
Les 4 autres filles de la sororité revinrent également revêtues de leurs propres uniformes et cagoules pour terminer de menotter les "prisonnières". Celles-ci eurent droit de nouveau à un bandeau avant de pénétrer à l'intérieur de la maison.
Disposées en cercle les captives se demandaient ce qui allait leur arriver.
Leila fut la première à se plaindre:
- Qu'est-ce que Mmmmhhhh!
Comme elle avait la première à parler une gardienne lui enroula la bouche avec son rouleau de tape.
- La première qui parlera sans que ce ne soit pour répondre à nos questions sera bâillonnée, annonça la présidente Elodie. Des objections?
5 autres prisonnières protestèrent, pensant qu'elles en avaient l'autorisation. Mais elles reçurent toutes un bâillon comme réponse. Deux gardiennes les entrainèrent ensuite vers leurs chambres pour les y enfermer.
- Bien, continua Elodie, nous allons pouvoir commencer la première épreuve...

[moimoi2]

Je rattrape mon retard dans les histoires ^^.

Celle-ci est très sympa ! Je me demande ce qu'elles vont devenir ... Ou peut-être qu'une rébellion est en vue ?

[Strabisme]

J'adore ! ^^

Hâte d'avoir la suite, j'ai toujours rêvé d'avoir ce genre de bizutages dans mon université, mais bon, faut tout faire soi-même :p

[fredchl]

Toujours aussi passionnant, quoique trop court !

Le sujet est d'autant plus d'actualité pour moi, une université proche de mon domicile ayant interdit le week-end bizutage prévu, à cause de dérapages sexuels commis l'an dernier...